DU SANG ET DES LARMES (15/07/2006)
Un peuple cassé, humilié, assassiné, telle est la réalité de la Palestine d’aujourd’hui.
Juin 2006, la mort a rendez vous sur une plage bondée de la bande de Gaza.
La marine Israélienne bombarde à l’aveugle. Dix Palestiniens, dont plusieurs femmes et enfants sont ainsi assassinés.
Un scénario qui se répète en Palestine depuis des années dans l’indifférence quasi-totale des médias occidentaux.
Des milliers d’enfants, de femmes, d’hommes ont été ainsi « éliminés ».
Les attentats perpétrés en Israël qui ont engendrés des centaines de victimes ne sont pas justifiables et ne peuvent être admis et relèvent d’actes criminels, mais ils ne peuvent justifier l’acte d’un Etat qui délibérément porte partout la haine et la mort. Israël dispose avec l’aide des Etats-Unis d’une puissante armée, et également de la bombe atomique. Israël en use et en abuse.
Israël impose ainsi la terreur permanente sur tout un peuple.
Mme Hind Khoury délégué générale de la Palestine en France, de passage à Evry raconte : « Les Israéliens ne respectent personne et humilient systématiquement tous les Palestiniens. Elle-même, chrétienne, femme, ayant rang de ministre de Jérusalem indique toutes les vexations qu’elle est obligé de subir… », elle ajoute cette phrase terrible « Ceux qui ont la chance de mourir sont délivrés du malheur ».
Tous les témoignages de ceux qui participent à des voyages de coopération en Palestine confirment cet état de fait.
Dans un rapport publié par Médecins du Monde la situation à Gaza est ainsi décrite.- « l’accès à l’eau courant s’est dégradé, plus de la moitié de la population n’y a plus droit, les délais d’accès aux structures de santé est multiplié par 4 (plus de 2 h), les risques liés aux grossesses ce sont développés, l’interruption des traitements comme le diabète, l’hypertension, l’asthme, devient dramatique, plus de 91 % des personnes ont été confrontées à un évènement violent, et 70 à 80 % présentent des signes de traumatismes psychologique…
C’est bien aujourd’hui un peuple entier que l’on assassine.
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