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19/03/2014

«Mon communisme est de la même famille que le mot commune»

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Lilian ALEMAGNA et Olivier MONGE. MYOP (photos) pour Libération

Ils sont encore 16. De Arles à Aubagne, le Parti communiste (et ses apparentés) conserve de forts bastions dans les Bouches-du-Rhône. Sur les cinq plus grandes villes du département, trois sont dirigées par un maire PCF. Libération a sillonné l'arrière-pays marseillais et rencontré près de la moitié d'entre-eux pour comprendre pourquoi ce communisme-là continue d'être apprécié des électeurs. Paroles.

«Une municipalité, c'est un ensemble qui fait du "commun"»

Patricia Fernandez-Pédinielli, 42 ans, maire de Port-de-Bouc depuis 2005

 

Patricia Fernandez-Pédinielli, maire de Port-de-bouc

«J’ai horreur de l’étiquette, de l’amalgame, de faire partie d’un conglomérat informe et loin d’être comparable. Ce qui m’intéresse, c’est le contenu. Je suis un maire communiste.

Ce n’est pas une municipalité communiste. Une municipalité, c’est à la fois les élus, les services publics, les associations qui travaillent ensemble. Qui font du "commun". On peut avoir des démarches globalisantes.

L’art est de savoir les mettre en pratique avec des hommes et des femmes qui peuvent apporter une aide concrète à cette ville. La France ne doit pas laisser tomber son organisation sous forme de commune. Quand on est communiste, on est aussi républicain.»

 

«Des valeurs arc-en-ciel»

Daniel Fontaine, 68 ans, maire d’Aubagne depuis 2001

Daniel Fontaine, maire d'Aubagne

«Le communisme municipal ? Ça me ramène à ma jeunesse ! Quand j’allais voir mes grands-parents au Blanc-Mesnil. Je traversais Drancy, Pantin. Il y avait l’empreinte d’une gestion portée essentiellement par les communistes. Ici nous allons avoir 33 élus ; 4 seulement sont membres du PCF et ont leur carte. La notion de communisme municipal n’a plus de sens. Nous portons des valeurs arc-en-ciel.»

 

«Pas de partage du territoire avec les socialistes»

Pierre Dharréville, 38 ans, secrétaire fédéral du PCF des Bouches-du-Rhône depuis 2008

Pierre Dharéville, secrétaire fédéral du PCF des Bouches-du-Rhône

«On ne revendique pas cette étiquette de communisme municipal. On revendique les politiques que nous menons. Nous ne sommes pas un pôle de radicalité. On se revendique de la gauche. Nous sommes dans une terre avec une histoire industrielle et ouvrière et notre gestion locale est identifiée : luttes pour le maintien d’une activité industrielle, pour des services publics de proximité, des politiques culturelles pour tous… Avec les socialistes, il n’y a pas de partage du territoire. Ils sont plus prosaïques et pragmatiques que ça. S’ils pouvaient nous prendre une ville, ils le feraient.»

 

«Une gestion municipale ouverte»

Hervé Schiavetti, 57 ans, maire d’Arles depuis 2001

Hervé Schiavetti, maire d'Arles

«Au conseil municipal, il y a 3 communistes, 16 socialistes et le reste de la société civile. Nous sommes dans une gestion municipale ouverte. J’ai ma carte au PCF parce que je ne veux pas trahir une histoire. Nous, les maires, on ne cherche pas à peser sur le débat national du PCF. Pour le PS, on est un enjeu territorial qui peut entrer dans des stratégies personnelles et de pouvoir. Aussi d’intercommunalité. Mais ponctuellement.»

 

«Ecocologiste»

Roger Meï, 78 ans, maire de Gardanne depuis 1977

Roger Meï, maire de Gardanne

«Je suis "écocologiste". Mon communisme est de la même famille que le mot commune, communion, communauté. Georges Marchais ne fait pas partie de mes idoles. Je préfère me revendiquer de Che Guevara, Nelson Mandela et l’abbé Pierre. J’ai déjà partagé mon manteau avec Gaudin, je ne partagerai pas mes richesses. Et puis on est en train de saccager l’industrie française. Moi, trop vieux ? Il ne faut pas faire d’ostracisme. On est respecté et craint parce qu’on est capable d’amener du monde manifester. Je suis le seul à avoir accepté des familles roms sur ma commune. On oblige les enfants à aller à l’école et on vérifie. Il y a 2 500 Roms sur le département. Si toutes les communes faisaient un effort, on aurait déjà résolu le problème.»

 

«Communiste par conviction, pas par éducation»

Gaby Charroux, 71 ans, maire de Martigues depuis 2009 et député des Bouches-du-Rhône depuis 2012

Gaby Charroux, maire de Martigues

«Je ne suis pas devenu communiste par éducation mais par conviction. Je suis rentré au PCF en 1998. J’étais déjà conseiller municipal depuis 1989. Tous les communistes que je rencontrais, je les appréciais. On n’a beau dire qu’on n’aime pas la question individuelle, il n’empêche que dans une élection législative, si ce n’est pas le maire de la ville centre qui se présente, le poste de député, on ne l’aurait pas conservé. En 2017, je choisirai le poste de maire. Ici, avec le PS, on est ensemble depuis quarante ans. Et en 2008, on fait 57% au premier tour. J’ai une certitude après mon départ : je n’emmerderai plus mes successeurs. Et une ambition : que le PCF garde tous ses mandats.»

 

«Mon parti, c’est les 4 500 habitants»

Georges Rosso, 84 ans, maire du Rove depuis 1981

Georges Rosso, maire du Rove

«Il faut être le maire de tout le monde. Ce qui est le plus difficile, c’est d’être le maire communiste de tout le monde. Ici, mon parti, c’est les 4 500 habitants. Je n’ai jamais été déçu par le PCF. Et jamais le parti ne m’a donné un conseil sur la gestion de ma commune. Il y a des mecs qui votent FN aux élections nationales et puis votent pour moi aux municipales. Ils votent pour le maire. Je ne voulais pas me représenter au départ mais on me l’a demandé. Les habitants ont dit à ma femme "laissez-le nous encore un peu". Tant qu’on est révolutionnaire, on est jeune. Je ne passerai pas la main à un non-communiste. Supprimez la télévision et le PCF va remonter !»

14/03/2014

« Un cadeau au Medef, et sans contrepartie »

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Pour l’économiste Gilles Raveaud, le pacte de responsabilité coûte très cher, profite surtout au patronat, n’est pas adapté aux réalités de l’entreprise et ne répond pas aux exigences sociales.

Enseignant à l’université Paris VIII-Saint-Denis et collaborateur régulier d’Alternatives Economiques, Gilles Raveaud est aussi membre de l’association des « Économistes atterrés ». Il dénonce avec véhémence le bien-fondé du pacte de responsabilité.

Le Pacte de responsabilité est le projet de réforme phare de François Hollande. Il semble y croire dur comme fer...

On a effectivement un gouvernement de gauche qui est absolument convaincu, je parle d’un point de vue intellectuel, par le fait que dans le contexte actuel il n’y aurait pas d’autre stratégie économique possible que celle visant à suivre celle de l’Allemagne. Avec une très forte baisse du coût du travail, qui a abouti là-bas à un système de déréglementation libérale très fort du marché du travail, accompagné de baisses des cotisations sociales, avec des réductions des droits des chômeurs, avec la création d’emplois très mal payés. Je pense que notre gouvernement est convaincu que de toutes les façons on ne peut pas faire autrement et que baisser le coût du travail est le meilleur moyen de défendre l’emploi. Et que, comme lutter contre le chômage est la priorité numéro 1, ça justifie cette politique.

En dehors de ces constations sur l’exemple allemand, que reprochez vous au projet ?

Le premier argument que l’on peut rappeler c’est que le coût du travail n’est pas le premier coût de production des entreprises. Dans le débat politique tel qu’il est structuré, on a l’impression qu’il n’y a que des entreprises de main d’œuvre ! Comme si on était en Chine avec ses ateliers textile, où le premier coût de production est précisément la main d’œuvre. En fait non. En France, c’est loin d’être le cas. Avec une estimation plus ou moins haute, le coût du travail, y compris avec les cotisations sociales, etc., c’est 25% du coût de production. Donc quand on se plie à réduire le coût du travail comme on le fait-là, les réductions proposées se réduisent à quelques bribes du vrai coût de production des entreprises. Ce serait vraiment maigre. On arriverait à 2 ou 3% [de baisse du coût de production, ndlr]. L’effet du pacte, qui coûte très cher, est forcément limité. Ensuite, même si on est vraiment dans la logique du gouvernement, il ne faudrait cibler les mesures que sur les entreprises qui sont confrontées à la concurrence européenne et internationale. Mais baisser les charges pour tout le monde, ça n’a pas de sens. Il faudrait le faire pour les seules entreprises exportatrices et donc réfléchir à d’autres méthodes. On ne pourrait pas y parvenir sur les cotisations sociales puisque l’on toucherait alors certaines entreprises et pas d’autres. Il faudrait donc avoir recours à d’autres mécanismes comme les primes à l’exportation ou apporter des crédits à taux zéro qui ciblent directement ces entreprises. Ce serait aller dans le bon sens de la restructuration des filières qui exportent plutôt que de prendre une mesure générale. Enfin, c’est ahurissant de faire ce genre de cadeau sans contrepartie ! C’est comme l’avait fait le gouvernement précédent avec la baisse de la TVA dans la restauration... sans rien demander en retour aux restaurants, ce qui avait coûté très cher pour des effets minimes sur l’emploi.

En dehors du Medef, qui semble en position de force, les partenaires sociaux ont-ils du mal à structurer leur action contre les effets nocifs du pacte ?

Je crois que la difficulté est là : comme nous avons derrière nous trois décennies de chômage de masse, toute la question du dialogue social est devenue complètement déséquilibrée. On se retrouve en plus avec un acteur très fort et structuré, qui est le Medef. Au demeurant, il représente très mal les employeurs puisqu’il y a des composantes très variées au sein du patronat et qui sont très mal représentées et complètement écrasées par la domination du Medef. Celui-ci représente un nombre limité d’entreprises. Quand on rajoute à ça les divergences stratégiques et politiques des syndicats français, on en arrive à une situation où il est même exagéré de parler de dialogue social. Et finalement, en face du Medef, il n’y a plus personne, pas vraiment d’acteur structuré capable d’apporter réellement la contradiction.

A entendre vos critiques, le projet est tout sauf un projet de gauche... Où est l’alternative ?

C’est le grand drame de la présidence Hollande. Nous avions des jeunes gens qui dansaient place de la Bastille le soir de son élection comme le 10 mai 81, en disant « grâce à Hollande on va faire reculer le chômage » et à l’inverse on a un gouvernement qui mène une politique de réduction des politiques budgétaires, qui a accru le chômage… Non seulement on a pas remis en cause la politique précédente mais encore on l’a aggravée. Effectivement, dans l’imaginaire et dans le discours politique, on n’a pour le coup aucune espèce d’imagination, d’invention ou d’inventivité qui permettrait d’imaginer un autre futur que celui qu’on nous réserve actuellement. Et qui est glauque. Alors qu’il avait lui-même, Hollande, évoqué cette piste qui était celle de la remise en cause de la finance. Alors que c’est effectivement le problème économique majeur ! Si on analyse les choses froidement, en absence de tout calcul politique, pourquoi le gouvernement s’est-il refusé à nationaliser les banques ? Nous avons un secteur financier qui est complètement délirant, qui n’est pas au service de la société, pourquoi ne pas le nationaliser ? L’autre voie, la voie keynésienne, est celle des grands travaux. Rien n’a été fait dans ce sens non plus, notamment avec les autres partis européen, pour lancer des programmes de ce type. Pourquoi n’a-t-on pas porté la contradiction publiquement, en disant à Angela Merkel : « l’Europe est en train de crever sous le chômage, les salaires stagnent, la consommation est en baisse, il faut absolument une politique de relance » ? Ce débat sur la politique de relance, il a duré quinze jours et François Hollande s’est immédiatement rallié à la position allemande avec la fameuse blague du « pacte de croissance », qui n’a jamais existé. Une troisième voie, complémentaire aux autres, est celle de la transition écologique. Nos économies ne sont pas soutenables il faut donc organiser des modes de production, de distribution, de consommation qui soient tout à fait différents. Et le marché ne peut pas faire ça. Il n’y a que l’État qui peut agir.

Entretien réalisé par Claude Gauthier

07/03/2014

Sortie de "The Last Ship", dernier album de Sting

Sortie de "The Last Ship", dernier album de StingAprès une dizaine d'années d'errances musicales moyenâgeuses ("If on a Winter's Night") ou symphoniques ("Symphonicities") plus ou moins heureuses, Sting revient enfin avec un recueil de nouvelles chansons. "The Last Ship" (le dernier navire), est un album concept, hommage aux anciens chantiers navals de Newcastle, ville où il a grandi. Le disque fera, à ce titre, l'objet d'une comédie musicale l'année prochaine.

L'océan est depuis longtemps une source d'inspiration pour le compositeur anglais et les amateurs auront d'ailleurs noté le parallèle avec "The Soul Cages", son album le plus personnel, le plus touchant sinon le plus beau, sorti en 1991. Mais "The Last Ship" explore aussi une multitude de thèmes universels, que ce soit la complexité des relations ("I Love Her But She Loves Someone Else"), le passage du temps ("August Winds"), les transgressions et la rédemption ("So to Speak").

Ce qui frappe d'emblée est une production très épurée sinon minimaliste et une quasi absence de section rythmique: Sting renoue ici avec ses vieilles amours jazzy ("Practical Arrangement") ou bossa-nova ("And Yet"). Cela ne surprendra que ceux qui n'auront pas écouté les différents extraits distillés depuis deux mois sur le net. Les fans du Sting période Police ou immédiatement post Police, en revanche, en seront pour leurs frais...


Mais une évidence s'impose assez vite: c'est aussi, et surtout, un recueil de douze très belles chansons tendres et mélancoliques, aux textes magnifiques qui riment, d'ailleurs, pour la plupart, ce qui est suffisamment rare en 2013 pour être applaudi. On est touché par la délicatesse de "The Night the Pugilist Learned How to Dance" qui narre les efforts d'un jeune boxeur pour apprendre à danser et séduire la femme qu'il aime. On est ému par le bilan lucide et poignant (autobiographique?) que dresse un homme sur sa vie ("I Love Her But She Loves Someone Else").

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On frémit à l'écoute de "Ballad of the Great Eastern", chanson terriblement sombre, hantée par les fantômes de ce riveteur et son fils dont les cadavres seront retrouvés enlacés, lors du démantèlement d'un navire maudit...Bref, on est transporté par chacune de ces douze petites histoires. L'album est aussi truffé de clins d'œil à "The Soul Cages" tant au niveau des paroles ("Language of Birds" qui s'enchaînerait d'ailleurs parfaitement avec "The Wild Wild Sea") que de l'instrumentation et réjouira les amoureux de ce disque dont The Last Ship s'inscrit comme une suite logique, à la fois très personnelle et inspirée.

Les arrangements sont discrets et raffinés (les cordes et les chœurs de "The Last Ship", l'accordéon de "The Night the Pugilist Learned How to Dance", l'harmonica de "Dead Man's Boots", la cornemuse de "Ballad of the Great Eastern"...) et l'ensemble est joliment produit.

S'il y a fort à parier que "The Last Ship" ne rencontre pas le succès commercial de ces prédécesseurs à cause d'une absence criante de singles, il creuse néanmoins le sillon d'un jazz rock mâtiné de bossa-nova et d'influences celtiques, à la fois élégant, raffiné, remarquablement écrit et arrangé. Les nostalgiques du Sting des débuts passeront leur chemin, les autres savoureront chacune des 45 minutes de ce très, très beau disque.

Publié par Hffpost
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02/03/2014

Amnesty International dénonce l’impunité d’Israël

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Dans un rapport accablant, l’ONG a recensé la mort de 22 
Palestiniens, dont 4 enfants, en 2013 en Cisjordanie occupée.

Samir Awad, seize ans, tué en janvier 2013 devant son école, ne connaîtra pas les résultats des examens qu’il venait de passer. « Ils venaient de lui tirer dans la jambe, mais il a réussi à s’enfuir… Jusqu’où peut courir un adolescent blessé ? Ils auraient pu facilement l’arrêter… mais ils ont préféré lui tirer à balles réelles dans le dos », témoigne son ami Malik Murar, seize ans. Samir, qui participait à une manifestation contre l’occupation, n’était pas armé, relève Amnesty International dans un rapport publié jeudi sur la violence de la police et de l’armée israéliennes en Cisjordanie.

>>> Lire le rapport d'Amnesty international (en anglais)

Autre histoire rapportée dans ce document accablant, celle de Yassin Al Karakyn, treize ans, d’Al-Ezariyya, à l’est de Jérusalem. Après l’avoir touché avec une balle caoutchouc-acier à la jambe, des soldats israéliens se sont précipités sur lui, le rouant de coups tout en se photographiant en train de le maltraiter. La scène a été filmée par Rami Alarya, du Alqods 
Independent Media Center. Et que dire de ces deux jeunes footballeurs, Jawhar Nasser, dix-neuf ans, et Adam Abd Al Raouf Halabiya, dix-sept ans ? Alors qu’ils revenaient d’une séance d’entraînement au stade du Roi-Fayçal, à Al-Ram, près de Jérusalem, le 31 janvier dernier, ils ont été blessés par balles aux pieds, à proximité d’un check-point, information ne figurant pas dans le rapport d’Amnesty. Ils ne pourront sans doute plus jamais jouer au football…

Ces cas sont illustratifs de cette répression au quotidien sur fonds d’exactions, commises en toute impunité. Vingt-deux civils palestiniens, dont quatre enfants ont été ainsi tués en 2013. Depuis 2011, 45 Palestiniens ont été tués et autour de 8 000, dont 1 500 enfants, « ont été blessés par des balles de métal enrobées de caoutchouc et par l’utilisation inappropriée de gaz lacrymogène », lit-on dans ce rapport. Pour Philip Luther, l’un des responsables de l’ONG : « La fréquence et la persistance du recours à la force arbitraire et abusive contre des manifestants pacifiques en 
Cisjordanie par les soldats et les policiers israéliens – ainsi que l’impunité dont ils bénéficient – laissent à penser qu’il s’agit là d’une politique délibérée. »

Une autre victime jeudi. Motazz Washaha, vingt-deux ans, a été tué hier par des soldats israéliens à Bir Zeit, près de Ramallah (Cisjordanie). Ce meurtre, car le jeune Palestinien réfugié dans sa maison n’était pas armé contrairement à ce qu’affirme l’armée israélienne, a eu lieu le jour de la publication du rapport d’Amnesty International accusant Israël d’avoir tué des dizaines de civils en Cisjordanie depuis trois ans. En décembre, l’ONG israélienne B’Tselem avait annoncé que 27 Palestiniens avaient été tués en Cisjordanie.

Lire aussi :

Hassane Zerrouky                     

Documents à télécharger:
Le rapport d'Amnesty international (en anglais)
Le rapport d'Amnesty international (en anglais)