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11/09/2024

Fête de l’Humanité 2024 : les dix auteurs en lice pour le premier prix du polar l'Humanité

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Le premier prix du polar l’Humanité sera décerné à l’issue d’un procès. Un jury populaire composé de lectrices et lecteurs de notre journal départagera les dix auteurs en lice.

Accusés, levez-vous ! Le premier prix du polar l’Humanité sera décerné, samedi 14 septembre, à partir de 17 h 30, à l’espace débats du Village du livre. Créé en partenariat avec le Syndicat des avocats de France (SAF) et le Syndicat de la magistrature (SM), le prix sera remis à l’occasion d’un faux procès d’assise. Les dix auteurs, cinq hommes et cinq femmes, en lice s’assoiront sur le banc des accusés.

Le romancier Gilles Del Pappas, qui présidera le tribunal, explique : « On leur reproche d’avoir commis des polars au sens que donnait Jean-Patrick Manchette. » Pour l’écrivain et spécialiste du genre, aujourd’hui disparu, « polar signifie roman noir et violent » et « tandis que le roman policier à énigme de l’école anglaise voit le mal dans la nature humaine – mauvaise –, le polar voit le mal dans l’organisation sociale transitoire ». Tous les styles de polar sont représentés : politique, historique, régional, social ou encore d’anticipation. Tous les romans sélectionnés ne sont pas de cette rentrée littéraire mais pour cette première édition « nous avons aussi souhaité distinguer certains auteurs pour l’ensemble de leur œuvre », poursuit le président du tribunal.

Les magistrats du SM prononceront les réquisitoires, les avocats du SAF assureront la défense des accusés. Après un dernier mot de leurs clients, le jury composé de lectrices et lecteurs du journal et qui a mis à profit l’été pour se plonger dans les romans, rendra son verdict. Il désignera également la meilleure plaidoirie.

Laurence Biberfeld : « Grain d’Hiver » (éditions In8)

Longtemps institutrice, Laurence Biberfeld manie la plume depuis l’enfance. Poèmes, contes, romans… elle finit par quitter l’éducation nationale en 1999 pour se consacrer à l’écriture. Elle publie son premier polar, la B.A. de Cardamone, en 2002.

En 2009, l’autrice qui se revendique de l’anarchie, est impliquée dans l’aventure du Poulpe avec On ne badine pas avec les morts. 

Avec Grain d’hiver, elle nous raconte l’histoire d’Edoyo, accusée d’avoir assassiné son conjoint, et de sa grand-mère Gafna. La violence, les exils, la nature outragée, les liens du sang, l’amour sans condition sont au cœur de ce nouveau roman.

Antoine Blocier : « Sidéral » (les éditions du Horsain)

Antoine Blocier a fait ses classes dans l’action socioculturelle, bénévole et salariée, avant de bifurquer dans la fonction publique territoriale. 

L’homme se dit « auteur du dimanche » mais compte à son actif quelques polars dont une aventure mémorable au Poulpe, Templiers.com, ou encore des nouvelles.

Militant politique, il est l’auteur de plusieurs pamphlets. Avec Sidéral, où il fait le récit d’une enquête sur la mort suspecte de deux spationautes, il signe un roman inclassable, à la fois polar, anticipation, réflexion philosophique et plaidoyer pour un autre monde.

Florence Bremier : « Les héros sont fatiguant » (éditions Grrr… art)

Dans une vie précédente, Florence Bremier était comptable après avoir poursuivi des études littéraires. Autant dire qu’elle sait brouiller les pistes. Après un grave accident de ski, en 1998, elle délaisse définitivement les chiffres pour les lettres et la danse.

Elle publie son premier roman en juillet 2007, De mémoire d’assassinLes Héros sont fatigants ! est son deuxième roman, publié en janvier 2009 aux éditions Grrr… art. Ce polar antique et humoristique (sélectionné pour le prix marseillais du polar 2009) lève le voile sur la vie cachée des personnages de l’Odyssée.

Jeanne Desaubry : « Poubelle’s Girls » (éditions Lajouanie)

De son propre aveu, l’envie d’écrire la taraudait depuis l’âge de 7 ans, mais avant de se consacrer à l’écriture, Jeanne Desaubry a connu plusieurs vies : étudiante, cadre hospitalier, puis institutrice. Désormais, elle ne vit plus que pour le roman noir, comme éditrice et autrice. Dans Poubelle’s Girls, elle nous conte la folle histoire d’Élisabeth et de Paloma.

La première élève seule son enfant et exerce des petits boulots, la seconde squatte les bancs publics. Pour en finir avec les fins de mois difficiles, les deux pétroleuses se lancent dans le braquage. Un roman noir revendicatif…

Maurice Gouiran : « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans » (M + Éditions)

Docteur en mathématique, spécialiste mondial en informatique de la gestion des incendies de forêt, Maurice Gouiran a visiblement besoin d’échapper aux chiffres et aux modèles.

En 2000, il publie la Nuit des bras cassés, le premier d’une série de polars originaux et engagés où l’intrigue se mêle aux tragédies du XXe siècle. On n’est pas sérieux quand on a 17 ans s’inscrit dans cette veine. À l’été 1961, Bro, un jeune Polonais, s’est installé à Lovère, un village près de Marseille. Il y a trouvé un travail et une amoureuse, mais nourrit une drôle d’obsession. Chaque soir, il se rend au bar pour suivre les retransmissions du procès Eichmann.

Nicolas Jaillet : « La Maison » (éditions Milady)

Nicolas Jaillet a l’habitude de brûler les planches. Comédien et auteur de théâtre, il a participé à plusieurs compagnies. Ami d’Alexis HK, avec qui il écrit des chansons, boit et fume comme il le confesse lui-même sur son blog, il s’est aussi essayé au cinéma expérimental et a même repris des études.

Ce touche-à-tout s’est donc lancé dans le roman. Avec la Maison, polar psychologique, il raconte l’histoire d’une femme qui épouse un homme qu’elle n’aime pas. Pendant des années, elle élève leur enfant et souffre en silence de la violence de son conjoint, mais prépare son évasion…

Louise Oligny : « Colère chronique » (le Livre de poche)

La Québécoise Louise Oligny, installée en France depuis 1989, travaille comme photographe-reporter pour de nombreux titres de la presse parisienne. Elle mène également de nombreux projets artistiques mêlant photographie, vidéo et musique.

Avec Colère chronique, elle livre un premier polar social féroce et déjanté : quand le directeur de l’hebdo qui l’a licenciée abusivement, quelques mois auparavant, est tué dans un attentat, les émotions de Diane oscillent entre joie et angoisse. Ne serait-elle pas pour quelque chose dans cette disparition ?

Michèle Pedinielli : « Sans collier » (éditions de l’Aube)

Journaliste de formation reconvertie dans la conception éditoriale Web et le communication digitale, Michèle Pedinielli est l’autrice de nouvelles et de plusieurs polars. Avec Sans collier, elle conte une nouvelle enquête menée Ghjulia Boccanera, dite Diou.

Cette fois-ci, la quinquagénaire part à la recherche d’un jeune ouvrier moldave mystérieusement disparu sur un chantier de construction à Nice alors qu’au même moment son patron est victime d’une crise cardiaque. La coïncidence n’en est pas une. Les disparitions s’accumulent, l’histoire se mêle à celle des années de plomb de la proche Italie…

Gérard Streiff : « Le Sosie » (la Déviation)

Les lecteurs de l’Humanité sont nombreux à connaître Gérard Streiff, qui fut correspondant du journal à Moscou et qui intervient régulièrement dans nos colonnes.

Auteur prolifique, il s’est lancé dans la littérature à la fin des années 1990 et a publié une trentaine d’ouvrages dont la récente biographie, Missak et Mélinée Manouchian : un couple dans la résistance (éditions de l’Archipel). Avec le Sosie, la nouvelle enquête de Chloé Bourgeade nous plonge dans les années 1970, la guerre froide, les dessous du Parti communiste français et les secrets de l’un de ses dirigeants, Jean Kanapa.

Pascal Thiriet : « Vos entrailles à nos chiens » (Jigal éditions)

Ancien autostoppeur aux États-Unis et au Guatemala, où il effectua un bref séjour en prison, Pascal Thiriet fonde à son retour en France une communauté situationniste. Tour à tour fabriquant de santons, convoyeur de bateaux, garagiste, typographe et professeur de math, il publie son premier roman J’ai fait comme elle a dit, en 2013.

Dans Vos entrailles à nos chiens, il est question du retour de Lydia dans son village, dans des circonstances quelque peu sanglantes puisque quelqu’un n’a rien trouvé de mieux que de suspendre des corps de touristes éviscérés dans les arbres de la forêt toute proche…

 

 

11:41 Publié dans Actualités, Connaissances, Livre, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar, prix humanité | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

08/07/2024

Pourquoi le cheval a-t-il été domestiqué deux fois dans l’Histoire ?

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Le cheval a été domestiqué à deux reprises par l’Homme : il y a 5500 ans, ce fut pour le manger, et il y a 4200 ans, pour le monter. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature.

On savait que le berceau de la domestication du cheval se trouvait dans les steppes occidentales de Russie, mais la datation de cet événement demeurait un sujet de controverse dans la communauté scientifique. Quand donc les humains sont-ils monté pour la première fois sur l’équidé afin de se déplacer, marquant ainsi un tournant décisif dans l’histoire de l’Humanité ?

Ce fait est plus récent qu’on ne le croyait jusqu’à présent. Il a « seulement » 4200 ans, selon une étude publiée dans la revue Nature coordonnée par une équipe du CNRS et de l’université Toulouse III – Paul Sabatier, dirigée par le paléogénéticien Ludovic Orlando, et impliquent 133 scientifiques, issus de 113 institutions à travers le monde.

Une nouvelle ère dans l’histoire humaine

L’émergence de la mobilité à cheval a marqué une nouvelle ère dans l’histoire humaine car les chevaux ont révolutionné la vitesse des déplacements et des échanges entre les peuples jusqu’à l’apparition des moteurs à combustion à la fin du XIXe siècle. Les chercheurs ont analysé 475 génomes anciens de restes archéologiques de chevaux couvrant l’Eurasie tout entière durant les cinq derniers millénaires.

Grâce au séquençage de l’ADN ancien, ils ont étudié les transformations génétiques qui ont accompagné la naissance de l’équitation, et retrouvé ainsi le moment où a commencé l’élevage du cheval. Comme ils l’expliquent dans leur article, « le contrôle de la reproduction de la lignée domestique moderne est apparu il y a environ 2200 ans avant notre ère, par le biais d’accouplements étroits et de temps de génération plus courts ».

Pour réaliser leur étude, les scientifiques ont procédé en trois étapes. Ils ont d’abord daté le début de l’essor des chevaux domestiques. Ensuite, ils ont reconstruit leur histoire démographique pour déterminer quand des éleveurs ont entrepris de les produire en quantité. Enfin, ils ont identifié des signes génétiques de manipulation de la reproduction des chevaux par ces premiers éleveurs, ce qui leur a permis d’en générer une énorme quantité et de répondre à une très forte demande.

En effet, ces éleveurs ont réussi à faire se reproduire des chevaux de plus en plus jeunes et ont ainsi doublé leur capacité de production : l’écart de temps moyen entre deux générations d’équidés fut réduit de huit années à quatre. Grâce à ces trois indices, les chercheurs décrivent une histoire de la production en quantité suffisante des chevaux domestiques, débutant il y a 4200 ans, pour répondre à la demande croissante de mobilité rapide chez les peuples anciens du continent notamment durant les guerres.

D’abord élevé pour l’alimentation puis comme moyen de locomotion

Cette datation permet aussi de réfuter l’idée communément admise selon laquelle des hordes de cavaliers seraient venues il y a 5000 ans, depuis les steppes du nord du Caucase, conquérir l’Europe, puisque la domestication du cheval est bien plus tardive. L’étude entraîne une autre conséquence majeure : le cheval a été domestiqué deux fois. Il fut d’abord élevé pour l’alimentation humaine, et bien plus tard, comme moyen de locomotion.

En effet c’est un peuple sédentaire de Botaï, dans les steppes d’Asie centrale, au Nord-Kazakstan qui, le premier, réussit à domestiquer le cheval il y a 5500 ans pour en exploiter la viande et le lait. Ce peuple du Néolithique final avait très tôt mis au point des techniques de contrôle de la reproduction du cheval.

Mais elles n’ont pas entraîné sa prolifération aux steppes d’Asie Centrale, et cette ancienne lignée de chevaux domestiques destinés à l’alimentation a fini par s’éteindre. Il s’est ainsi écoulé treize siècles entre les deux domestications du cheval avant qu’il ne devienne le « meilleur ami de l’homme ».

Anne Musso, l'Humanité

18:26 Publié dans Actualités, Connaissances, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cheval | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

26/06/2024

Climat : le Nouveau Front populaire imbrique écologie et justice sociale

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Le programme du Nouveau Front Populaire propose des mesures conséquentes en matière de climat et de protection de la biodiversité, dans une visée de justice sociale.

Loi énergie climat pour « jeter les bases de la planification écologique », moratoire sur l’autoroute A69 et les projets de mégabassines, protection de la biodiversité, règles de partage de l’eau : le Nouveau Front Populaire affiche dans son programme une volonté de remettre l’écologie au cœur des politiques publiques. Sans perdre de vue que défis environnementaux et défis sociaux seront nécessairement imbriqués.

Faire mieux en matière environnementale, pour tout le monde. Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace, l’a souligné lors de la présentation du programme, qui comporte « une série de mesures ambitieuses, à même de répondre aux défis des transformations de notre société sans laisser personne au bord de la route, et c’est pour cela que je suis là aujourd’hui. » L’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 traverse plusieurs axes du programme dans une optique d’égalité républicaine, de la rénovation thermique des logements aux transports.

Les services publics pour renforcer le combat

L’eau, ressource centrale alors que les sécheresses se multiplient et que les conflits d’usages apparaissent déjà du fait du changement climatique, serait gérée publiquement, avec la gratuité des premiers mètres cubes nécessaires à la vie puis une tarification progressive.

Le service public est l’un des axes forts de ce programme, et les problématiques environnementales n’y échappent pas. Les équipes des offices chargés du suivi et de la protection de l’environnement se verraient ainsi renforcées. C’est notamment le cas de l’Office national des forêts (ONF). Depuis vingt ans, ses effectifs n’ont en effet cessé de baisser : en 2023, le forestier ne comptait plus que 8200 « collaborateurs », dont 52 % de salariés de droit privé et seulement 48 % de personnels de droit public.

Un démantèlement en règle – un de plus – d’un service public pourtant essentiel, à la fois dans la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité. Souvent parent pauvre des débats environnementaux, cette dernière n’est pas oubliée puisque le NFP vise la protection des forêts, des zones naturelles et le doublement des aires maritimes protégées.

Élargir la lutte

Et la gauche unie n’oublie ni la nécessité de porter la lutte environnementale au niveau mondial, en soutenant la reconnaissance du crime d’écocide et la création d’un tribunal de justice climatique, ni la fiscalité, avec l’arrêt des financements aux banques pour les énergies fossiles. L’ISF, rétabli, comporterait également un volet climatique.

« Jordan Bardella Premier ministre, c’est le scénario du pire, c’est la promesse d’une catastrophe pour la protection du climat, de la biodiversité »

Jean-François Julliard.

La dynamique créée par ce Nouveau Front Populaire agrège des associations environnementales, qui craignent l’arrivée du Rassemblement national au gouvernement : « Jordan Bardella Premier ministre, c’est le scénario du pire, c’est la promesse d’une catastrophe pour la protection du climat, de la biodiversité », avertit ainsi Jean-François Julliard.

Source l'Humanité

13/06/2024

De l’électricité pour l’industrie

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Peut-on vraiment décarboner l’industrie, alors qu’elle fonctionne encore pour beaucoup au charbon, au gaz et au pétrole ? L’enjeu est simple : ne pas y parvenir signifierait ne pas atteindre les objectifs climatiques décidés en 2009 et 2015 et donc s’engager dans un réchauffement aux conséquences ingérables, en particulier pour les populations et pays pauvres. Bonne nouvelle, annonce une étude 1 du Fraunhofer Institute, un centre de recherche allemand, électrifier la plupart des procédés industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre utilisés dans l’Union européenne est possible.

Le plus gros paquet à gérer ? La chaleur. Les trois quarts des émissions de gaz à effet de serre de l’industrie européenne proviennent de la combustion d’énergies fossiles pour produire de la chaleur. Usines de la chimie, aciéries, cimenteries, fabrication du papier, agroalimentaire, produits manufacturés… Or, montre cette étude, il est possible d’éviter 90 % des émissions associées d’ici à 2035 par l’utilisation de technologies électriques déjà éprouvées ou démontrées comme les torches à plasma, les arcs électriques, l’induction, etc. Qu’il s’agisse des 200 °C à 500 °C des usines chimiques ou des 2 500 °C nécessaires à la sidérurgie et les forges des aciéries, les technologies électriques sont désormais en capacité de les fournir.

Des politiques publiques nationales et européennes, incitatives ou réglementaires, visant à éradiquer les émissions de gaz à effet de serre des industries sont donc techniquement possibles. Et dans des délais correspondant à l’urgence climatique si les investissements massifs permettant cette conversion à grande échelle sont réalisés.

Il restera à assurer l’alimentation en électricité bas-carbone de ces futurs équipements. Aujourd’hui, environ le tiers de la demande énergétique de ces secteurs est alimenté en électricité, pour environ 1 000 térawattheures par an (le double de la consommation électrique française totale en 2023). Il faudrait donc y ajouter environ 2 000 TWh par an à capacité industrielle inchangée. Un objectif tout sauf marginal, comparé aux 2 600 TWh de la production totale d’électricité de l’Union européenne actuelle. En outre, cette production est encore à près de 40 % réalisée à partir de gaz et de charbon, ce qu’il faut éliminer.

Ces calculs en ordre de grandeur indiquent clairement que le débat qui oppose le nucléaire et les renouvelables est en contradiction totale avec les enjeux climatiques. Seul un développement hardi de ces deux sources d’électricité bas-carbone est susceptible de répondre aux besoins de l’industrie comme de la vie quotidienne des Européens dans le respect des objectifs climatiques.

  1. Fraunhofer ISI (2024) : Direct Electrification of Industrial Process Heat. An Assessment of Technologies, Potentials and Future Prospects for the EU. Study on Behalf of Agora Industry. Alexandra Langenheld et al. ↩︎

11:38 Publié dans Actualités, Connaissances, Planète, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : industrie, nucléaire | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!