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30/08/2006

Israël de nouveau fustigé

medium_bomgrag.jpgGuerre au Liban
Le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des affaires humanitaires, Jan Egeland, a accusé Israël d'avoir fait un usage « complètement immoral » des bombes à fragmentation lors de la guerre au Liban. C'est ce qu'a rapporté la BBC dans son édition en ligne, mercredi.

Selon M. Egeland, le Centre de coordination de l'action contre les mines de l'ONU au Liban a trouvé jusqu'ici près de 100 000 bombes n'ayant pas explosé dans 359 sites différents. De ce nombre, 90 % ont été larguées au cours des 72 dernières heures du conflit, soit à partir du moment où l'adoption d'une résolution à l'ONU sur un cessez-le-feu était imminente.

M. Egeland a qualifié ces nouveaux chiffres d'« information choquante », de précédentes estimations fournies par les experts en déminage de l'ONU ayant fait état de quelque 170 sites bombardés avec ce type de munitions.

Il a en outre indiqué que ces bombes à fragmentation ont affecté d'importants secteurs, dont un bon nombre de maisons et de champs.

« Chaque jour, des gens sont mutilés, blessés et tués par ces armes. Cela n'aurait pas dû arrivé », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il faudrait des mois, voire des années, avant de débarrasser le pays de ces engins explosifs.

La semaine dernière, Tekimiti Gilbert, chef des opérations du Centre de coordination de l'action contre les mines de l'ONU au Liban, avait parlé d'une violation du droit international, car de telles armes ne doivent pas être utilisées dans les zones habitées par les civils, mais uniquement sur les champs de bataille et contre des soldats.

Certaines des bombes à fragmentation sont destinées à percer les chars, et d'autres pour blesser ou tuer sur un grand périmètre. Celles qui n'ont pas éclaté au point d'impact constituent une menace mortelle pour les civils.

L'État hébreu dit pour sa part avoir utilisé des armes conformes au droit international.

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27/08/2006

LA RENTREE SCOLAIRE

C'est dur pour tout le monde !medium_dessinune.gif (dessin publié dans le Télégramme de Brest)

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25/08/2006

POLLUTION AU LIBAN

medium_libanpol.2.jpgLes 34 jours d'offensive israélienne contre le Liban n'ont pas eu que des conséquences pour la population libanaise. L'environnement et l'industrie touristique du pays ont aussi subi les contrecoups de cette guerre.

 

Environ 15 000 tonnes de mazout souillent les côtes libanaises depuis la mi-juillet. L'armée israélienne avait alors bombardé des réservoirs de pétrole de la centrale électrique de Jiyé, situés au bord de la Méditerranée, au sud de Beyrouth. L'incendie avait duré des semaines.

 

La marée noire a depuis migré vers le nord sur plus de 150 kilomètres, touchant 30 sites de la cote libanaise, dont le port historique de Byblos, vieux de plus de 7000 ans. La région comptait les plus belles plages du Liban. Au cours de la dernière semaine, les autorités ont pu retirer 240 tonnes de mazout du port.

 

Le Liban ne dispose pas d'équipement pour récupérer le pétrole, ni en surface et ni dans les fonds marins. 

 

La Méditerranée étant une mer fermée, son écosystème est plus fragile que celui des océans. Il y a déjà eu des déversements pétroliers dans le passé, mais cette fois le délai d'attente avant de commencer le nettoyage n'aurait jamais été aussi long.

 Le mazout a commencé à se déposer sur les fonds marins. Malgré le blocus maritime, Greenpeace a pris des images sous-marines.

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16/08/2006

Francis Wurtz : «Une candidature communiste peut changer la donne»

medium_manif120806a.jpg Publié le 15 août 2006

«Le Figaro» poursuit sa série d'entretiens sur les enjeux de la prochaine élection présidentielle avec Francis Wurtz, membre du Parti communiste français, député européen depuis 1979.

LE FIGARO. – Ne craignez-vous pas un trop-plein de candidatures à gauche à l'élection présidentielle ?
Francis WURTZ. – Le PCF a signé un appel unitaire pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes aux élections présidentielle et législatives. Seule une telle dynamique unitaire et populaire est à même de changer la donne à gauche. Nous pensons qu'à la présidentielle une candidature communiste serait bienvenue pour porter une telle union.
Partagez-vous l'idée développée à l'extrême gauche qu'il existe «deux gauches» en France ?
Il y a une gauche, et en son sein deux courants : l'un ambitionne de transformer la société, l'autre tend à s'accommoder d'aménagements du système. L'expérience montre que pour répondre aux aspirations majoritaires de notre peuple, il faut des transformations profondes. C'est le sens du rassemblement antilibéral auquel nous travaillons. Non pour témoigner mais pour gagner !
Quels sont à vos yeux les principaux enjeux de la prochaine élection présidentielle ?
Se résigner à une France défigurée par la révolution conservatrice ou battre la droite et ouvrir une alternative claire à gauche ! En tête des priorités, la majorité des Françaises et des Français placent toujours l'emploi, des moyens pour vivre et des services publics dignes de ce nom. Les pressions permanentes sur les salaires exaspèrent les gens, alors même que les sociétés du CAC 40 affichent des bénéfices records, que les dividendes distribués aux actionnaires atteignent des niveaux insolents et que des sommes colossales sont gaspillées dans des batailles boursières de plus en plus démentielles.
Dans ce contexte, le manque dramatique de moyens pour l'hôpital, l'éducation, le logement ou la privatisation d'entreprises publiques clés sont ressentis comme de vrais scandales. Voilà pourquoi l'envie d'en finir avec le pouvoir actuel est si forte.
Quant à la gauche, pour que la déception ne soit pas à nouveau au rendez-vous avec cette fois un risque plus énorme encore de récupération par l'extrême droite, l'enjeu majeur est : rupture ou non avec les orientations libérales ou sociales-libérales.
Quel est votre pronostic ?
Bien malin qui pourrait répondre ! La seule référence objective est le résultat du 29 mai 2005 ! Quand il s'est agi de se déterminer pour ou contre un grand projet libéral à l'échelle de l'Union européenne, une majorité absolue s'est dégagée contre ! Tout le défi sera de réussir à permettre au plus grand nombre possible de citoyennes et de citoyens de mettre leur vote en adéquation avec leurs aspirations.
Quelle attitude proposez-vous face à la mondialisation ?
Il faut de nouvelles règles, des institutions internationales profondément réformées. La politique doit prévaloir sur les exigences des «marchés». Il manque un milliard d'emplois sur la planète ! Le monde a besoin d'immenses efforts de formation, d'accès de tous à la culture autant qu'aux soins, à l'énergie, à l'eau potable, à tous les «biens communs».
Il faut assurer une responsabilité collective en matière de réchauffement climatique, de protection de la biodiversité. C'est en fonction de ce type d'exigences que doit être reconçue la «gouvernance mondiale». Dans le même esprit, il faut relancer de grandes mobilisations mondiales pour le désarmement et proscrire tout recours à la guerre comme moyen de régler les différends !
Le PC n'a jamais été favorable à la construction européenne. Quelle réorientation proposez-vous ?
La raison d'être de l'Union européenne doit être précisément d'user de son poids pour faire émerger ces nouvelles règles dont le monde a besoin pour se libérer des actuels rapports de domination. Or, la Banque centrale européenne, le Pacte de stabilité, la «stratégie de Lisbonne»... sont conçues pour contraindre les Européens à s'adapter aux règles de la mondialisation libérale, alors qu'il faut se donner les moyens de s'en émanciper !
Il faut donc engager un débat sans tabou sur les ruptures à opérer dans la perspective d'un nouveau traité.

09:13 Publié dans Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!