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23/05/2025

Fabien Roussel réclame la reconnaissance de l’État de Palestine

Fabien Roussel chasse 500.jpg« Emmanuel Macron devrait se tenir aux côtés de l’OLP » : Fabien Roussel réclame la reconnaissance de l’État de Palestine et appelle à un rassemblement le 26 mai

Face au génocide en cours, le PCF appelle à un rassemblement ce lundi 26 mai à 19 heures place du Trocadéro à Paris. Puis, le 4 juin, le parti coorganisera une conférence avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) pour pousser la France à reconnaître l’État de Palestine. Entretien avec le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.

La pression internationale peut-elle faire plier Benyamin Netanyahou ? Fabien Roussel appelle les gouvernements occidentaux à « prendre les mesures contraignantes », alors que l’armée israélienne a lancé une nouvelle phase dans la guerre à Gaza, aggravant le génocide et visant l’occupation totale de l’enclave palestinienne.

« La France peut faire le choix de cesser l’ensemble de ses relations commerciales avec Israël et de rappeler son ambassadeur », mesure le secrétaire national du PCF, qui appelle par ailleurs les forces progressistes à un rassemblement lundi 26 mai au Trocadéro, sous le slogan « Stop aux massacres, la paix maintenant, reconnaissance de l’État de Palestine ».

La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a annoncé que l’UE allait réexaminer son accord d’association avec Israël face aux agissements du gouvernement de Netanyahou à Gaza. Est-ce suffisant ?

Face aux atrocités commises à Gaza, les réponses doivent être fortes. Suite aux attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023, plus de 52 000 Gazaouis sont morts sous une pluie de bombes israéliennes, dont plus de 15 000 enfants. Nous assistons à un véritable nettoyage ethnique. Désormais, une famine est délibérément organisée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou, et utilisée comme arme de guerre.

Il s’agit d’un génocide : les intentions sont clairement affichées par les responsables du gouvernement israélien qui prônent l’anéantissement et l’effacement du peuple palestinien et l’extension de la colonisation. En comparaison de leur fermeté affichée à l’égard de la Russie, les chefs d’État européens se terrent dans un deux poids, deux mesures. La diplomatie française demeure dans une inaction très grave, se contentant de postures déclaratives, sans prendre les mesures contraignantes qui s’imposent à l’encontre d’Israël.

Lesquelles ?

Il faut de la fermeté et du concret ! L’Union européenne déclare qu’elle va seulement commencer à étudier éventuellement l’accord d’association avec Israël. Stop, il faut le remettre en cause maintenant. Les dirigeants européens savent aller vite contre Poutine mais ils sont extrêmement lents pour mettre des mesures en place contre Netanyahou. La France peut faire le choix de cesser l’ensemble de ses relations commerciales avec Israël et rappeler son ambassadeur.

Benyamin Netanyahou et ses ministres doivent comparaître devant la Cour pénale internationale. Je me suis aussi adressé aux 4 000 Français binationaux engagés dans l’armée israélienne. Je leur demande d’interroger leur conscience et de déposer les armes. Comme d’autres soldats israéliens l’ont fait, ils peuvent refuser d’être complices de la première entreprise génocidaire du XXIe siècle. Sinon, ils devront en répondre devant la justice française et internationale.

Le PCF appelle à un rassemblement ce lundi 26 mai, au Trocadéro à Paris, à 19 heures. Quels sont les contours de cette initiative ?

Les peuples du monde entier sont horrifiés par les images qui nous parviennent de Gaza. Mais, l’incertitude demeure sur les modes d’actions permettant d’agir pour mettre un terme à ces crimes de guerre. Le PCF propose aux Français, aux forces progressistes, aux associations, aux syndicats, de se mobiliser derrière un slogan commun : « Stop aux massacres, la paix maintenant, reconnaissance de l’État de Palestine ». Je souhaite que ce rassemblement soit large. Nous devons faire converger les forces progressistes de tous bords.

Comment accroître la pression pour obtenir, au minimum, un cessez-le-feu ?

J’ai en mémoire l’immense campagne contre l’Apartheid. Il a fallu des mobilisations dans l’ensemble des capitales pour obtenir la chute du régime raciste d’Afrique du Sud, ainsi que la libération de Nelson Mandela. Aujourd’hui, Benyamin Netanyahou se sent non seulement impuni, mais soutenu par Donald Trump et une partie des États européens. La pression populaire doit s’accroître sur ces gouvernements. La jeunesse ne doit pas craindre de s’engager. Pour notre part, le Parti communiste français a lancé différentes initiatives de solidarité concrète, dont celle d’une campagne de collecte pour planter un million d’oliviers dans les territoires palestiniens.

Le PCF organise en lien avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) une conférence le 4 juin prochain. Quels en sont les objectifs ?

L’OLP a demandé au PCF de coorganiser une conférence pour réclamer la reconnaissance d’un État de Palestine, aux côtés de celui d’Israël, dans les frontières de 1967. Nous avons immédiatement répondu favorablement et nous planchons avec l’Autorité palestinienne depuis plusieurs mois sur cette journée. Des dirigeants de l’OLP feront le déplacement. Des représentants de pays européens et arabes seront présents, ainsi que des ambassadeurs, des responsables politiques et syndicaux français.

Une conférence le 4 juin pour la reconnaissance

En cours de finalisation, la conférence coorganisée le 4 juin par le PCF et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) verra les interventions de membres du comité exécutif de l’OLP désignés par le président Mahmoud Abbas, notamment celle d’Ahmed Saïd Al Tamimi, président du Conseil palestinien des droits de l’homme, et de Faysal Aranki, président du département des Affaires des expatriés. Des figures palestiniennes, dont Munib Rashid Al Masri, seront également présentes, place du Colonel-Fabien à Paris, ainsi que le président du Parti de la gauche européenne Walter Baier. Des représentants d’ambassades en France ainsi que des représentants politiques, syndicaux et associatifs, et des universitaires, dont Jean-Paul Chagnollaud pour l’iReMMo, tous et toutes engagés pour la reconnaissance de l’État de Palestine, prendront part aux travaux.

L’ex-président de la République François Hollande et l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine ont confirmé leur participation. Je suis en contact avec l’Élysée sur ce dossier car cette conférence se tiendra à la veille de l’initiative de la France à l’ONU à la mi-juin. Il est temps que la France prenne ses responsabilités en reconnaissant l’État de Palestine. Le rapport de force à l’encontre du gouvernement israélien doit s’intensifier, notamment au travers des diplomaties internationales. Il faut aussi mettre dans les discussions la fin de la colonisation en Cisjordanie et dans les territoires occupés. En dépit des résolutions de l’ONU, les implantations de colonies israéliennes se sont intensifiées, parallèlement aux massacres commis à Gaza.

L’Espagne a non seulement reconnu l’État de Palestine, mais est aussi revenue sur des contrats d’armement avec le gouvernement israélien. La France a-t-elle tenu son rang ?

À l’image de Jacques Chirac, d’anciens chefs d’État ont été plus respectueux des peuples. Nous sommes passés d’une France de l’action à celle des communiqués. Auparavant, par notre indépendance diplomatique et les valeurs que nous portions, nous étions un pays respecté à l’international, y compris par les États-Unis. Lorsque la France a dit non à la guerre en Irak en 2003, nos concitoyens étaient rassemblés derrière cet objectif. Aujourd’hui, par son attentisme, Emmanuel Macron ne rassemble pas les Français.

Israël interdit depuis le 2 mars l’accès des convois humanitaires à Gaza. Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, dénonce l’utilisation de cette aide « comme une arme et un outil politique pour atteindre ses objectifs illégitimes ». Partagez-vous cette analyse ?

Oui. Après les destructions des logements, des hôpitaux, des écoles, des réseaux d’eau, des tirs de snipers contre des enfants, la famine est imposée aux Gazaouis. Mais en réalité, l’utilisation de l’aide alimentaire comme une arme de guerre n’est pas nouvelle.

En mars 2024, lorsque j’ai conduit une délégation du PCF en Cisjordanie, des ONG nous alertaient des mesures mises en place par Israël pour affamer des quartiers. Ces crimes sont désormais commis à l’échelle entière de la bande de Gaza. Ce sont des crimes contre l’humanité avérés. L’ensemble des pays devraient dénoncer ce massacre. Ne rien faire c’est être complice.

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25/04/2025

« le Parti pris du travail », Fabien Roussel

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À contre-pied des libéraux, le secrétaire national du PCF défend, dans son livre le Parti pris du travail, un projet émancipateur : travailler moins pour travailler tous, se former afin de produire mieux, intervenir dans les choix de gestion en vue de se libérer de la finance. Une contribution au débat à gauche.

 

Ouvrir des usines plutôt que les fermer. Unir le peuple plutôt que le diviser. Tel est le credo que défend le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, qui publie ce jeudi 24 avril son troisième livre, le Parti pris du travail (le Cherche Midi). Il faut redonner du sens à ce dernier « en l’associant à des mots comme « émancipation », « bonheur », « dignité », « fraternité », « égalité » », écrit-il, là où le système économique « ne parle que de « rentabilité », de « subordination » et d’« obéissance » ».

L’ouvrage expose donc une vision du travail bien différente de la « valeur travail » mise en avant par les libéraux, à l’image d’un François Bayrou, premier ministre qui, le 15 avril, assénait que « les Français ne travaillent pas assez ». Selon le dirigeant du PCF, il faut au contraire organiser la diminution du temps de travail, en le partageant avec tous. En outre, l’emploi doit s’accompagner de droits, notamment afin d’intervenir dans la gestion des entreprises. Il insiste également pour que les droits des salariés, notamment syndicaux, soient étendus aux travailleurs ubérisés.

Avec ce livre, Fabien Roussel reprend le flambeau des précédentes campagnes présidentielle et européenne du PCF : celui de la nouvelle industrialisation du pays. Il déplore, à plusieurs reprises, « la perte de souveraineté dans de nombreux domaines », qui soumet la France à des puissances étrangères. Si cela peut paraître consensuel, il se veut plus clivant quand il dit que cela rend le pays dépendant « de la finance ».

Comment reprendre le pouvoir sur celle-ci est au cœur de la réflexion des communistes. C’est l’une des conditions pour mettre fin à « la spirale de la désindustrialisation », que l’auteur décrit dans les premières pages qui sonnent comme un cri d’alarme. Il invite à de gigantesques investissements en vue de restaurer l’appareil industriel et doubler la production d’énergie non carbonée d’ici à 2050.

S’il faut taxer les plus riches, cela ne suffira pas pour cet effort. « Les sommes à investir sont trop importantes », prévient Fabien Roussel, qui appelle à utiliser les dépôts bancaires (1 300 milliards d’euros pour les banques publiques, 6 000 pour les établissements privés). Il propose d’ailleurs la nationalisation de la Société générale ou du Crédit lyonnais, et la création d’un fonds pour l’industrie.

Le travail comme « ciment » de l’union

L’autre enjeu du livre est de mettre en avant l’objectif qui doit être au cœur de la gauche selon Fabien Roussel. Ici, la question stratégique de l’union entre partis de gauche n’est pas abordée : la priorité est donnée à « l’union du peuple de France » dont Fabien Roussel pense que le travail peut être le « ciment ».

Aussi appelle-t-il à combattre les oppositions factices, nourries par la droite et l’extrême droite, entre Français et immigrés, entre différentes professions, entre ceux qui ont un emploi et ceux qui n’en ont pas. Il précise ainsi qu’il « est impossible de vivre avec 565,342 euros par mois », ajoutant : « C’est ce que je réponds à ceux qui m’expliquent que les bénéficiaires du RSA vivent mieux que les travailleurs. »

L’une des idées phares du livre est d’ailleurs la « fin progressive » du RSA qu’il considère comme une « politique de reniement », un « système » qui maintient les allocataires en « situation d’exclusion » et les invite à se taire. Au contraire, il faut garantir à chacun un emploi ou une formation dans le cadre d’une nouvelle Sécurité sociale. Cela doit permettre une mobilité professionnelle choisie grâce à une sécurité de revenus.

À la gauche de construire une conscience de classe

Ce livre se veut surtout un appel au peuple de France à reprendre en main son destin. Cela passe par une prise de conscience de classe. Celle-ci « ne se décrète pas. Elle se construit », souligne Fabien Roussel, qui insiste pour cela sur le rôle actuel des syndicats et du PCF. « Cela devrait être celui de toute la gauche, en plaçant la question sociale au cœur de son projet », écrit-il.

C’est là l’une des rares mentions au reste du Nouveau Front populaire qu’il lui arrive d’égratigner, avec quelques critiques contre le mandat de François Hollande, mais aussi contre la France insoumise qui, selon lui, « donne le sentiment de rechercher le chaos » et de vouloir dominer la gauche ou de chercher des alliances communautaristes.

D’autres thèmes sont abordés : la critique de l’attitude des riches et des actionnaires, la justice sociale, la politique internationale. Le Parti pris du travail est une exposition des thèmes dont Fabien Roussel pense qu’ils sont indispensables à la gauche en vue de gagner dans les années à venir. Avec l’envie d’en débattre.

19:49 Publié dans Actualités, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabien roussel | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

31/05/2024

Cancer du sein : l'Assemblée nationale a adopté, en première lecture, une proposition de loi prévoyant une meilleure prise en charge des soins

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par Léonard DERMARKARIAN, le Vendredi 31 mai 2024 pour LCP

Les députés ont adopté en première lecture une proposition de loi portée par le député communiste Fabien Roussel (Gauche démocrate et républicaine), "visant la prise en charge intégrale des soins liés au traitement du cancer du sein par l'Assurance maladie", à l'exclusion des dépassements d'honoraires. Le texte doit maintenant être examiné par le Sénat.

Améliorer la prise en charge du "cancer le plus violent et qui frappe le plus de monde dans notre pays". Ce sont les mots du député communiste Fabien Roussel, expliquant l'objectif de sa proposition de loi adoptée à l'unanimité, en première lecture par l'Assemblée nationale. Le texte, "visant la prise en charge intégrale des soins liés au traitement du cancer du sein par l'Assurance maladie", était présenté dans le cadre de la journée d'initiative parlementaire du groupe Gauche démocrate et républicaine, du jeudi 30 mai. 

Si le cancer du sein est reconnu comme affection longue durée (ALD), permettant la prise en charge complète des traitements (chirurgie, chimiothérapie...), les patientes ont dans les faits un reste à charge, plus ou moins important en fonction de leur complémentaire. En cause, explique Fabien Roussel, les participations forfaitaires et franchises, les dépassements d’honoraires engagés pour des soins comme la chirurgie de reconstruction après l’ablation du sein, l’achat des dispositifs médicaux ou produits de santé prescrits dans le cadre des traitements (sous-vêtements chirurgicaux, renouvellement de la prothèse mammaire, vitamines, crèmes et vernis, etc.) ou encore les frais engagés pour l’accès aux "soins de support", tels que l’activité physique adaptée, les consultations de diététique, le suivi psychologique...

La proposition de loi du secrétaire national du Parti communiste prévoit donc une prise en charge de ces soins "consécutifs" à la maladie, afin de remédier à cette "injustice". Contrairement au texte initial, selon le rapporteur du texte - sans que ne soient cependant pris en charge les dépassements d'honoraires, ce qui était prévu par le texte initial, mais pas dans la version votée en commission, puis dans l'hémicycle. Au cours des débats, Jean-François Rousset (Renaissance) a pointé un risque "inflationniste" si les dépassements d'honoraires étaient inclus dans le dispositif, un point de vue partagé par par Nathalie Serre (Les Républicains)

"Le cancer féminin le plus meurtrier"

"Le cancer du sein meurtrit profondément les femmes", a défendu Fabien Roussel. Plus de 60 000 personnes ont été atteintes par ce cancer l'année dernière, dont 99% sont des femmes. Ce cancer est également "le cancer plus meurtrier" chez les femmes, avec 12 000 décès en 2023. Détecté rapidement, la rémission est possible dans neuf cas sur dix en cas de diagnostic précoce, selon les chiffres de l'Assurance maladie.

Le député communiste, témoignages à l'appui, a souhaité convaincre des conséquences profondes du cancer du sein sur l'existence des femmes, et de la nécessité de combler les "trous dans la raquette", face à "des craintes d'assumer des dépenses qui ne sont pas prises en charge". Le texte permet notamment, par l'article 1, l'exemption de forfait journalier hospitalier et la prise en charge intégrale des prothèses mammaires et capillaires, ainsi que des soins de support, afin de diminuer le reste à charge "dont le niveau [...] se chiffre en plusieurs centaines d'euros, voire davantage".

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Un risque de "rupture d'égalité"

En séance, le ministre délégué en charge de la Santé et de la Prévention, Frédéric Valletoux, a dit craindre une "réponse partielle". En créant un régime dérogatoire pour le cancer du sein, par rapport aux autres affections longue durée, il a estimé que la proposition de loi portait un risque de "rupture d'égalité et de traitement" en matière d'accès aux soins, au point de créer potentiellement une "inégalité flagrante".

Saluant l'intention du texte de Fabien Roussel, la présidente de la commission des affaires sociales, Charlotte Parmentier-Lecocq, a tenu à rappeler "l'importance du dépistage" du cancer du sein. Considérant que la proposition de loi, telle qu'elle a été retravaillée, apporte de "vraies réponses", elle a cependant évoqué, elle aussi, l'introduction d'une "différence de prise en charge, spécifiquement pour le cancer du sein", qui impliquera une réflexion dans le cadre de la navette parlementaire. Charlotte Parmentier-Lecocq a, en outre, indiqué que la commission des affaires sociales avait décidé de créer une mission sur la question des dépassements d'honoraires, qui se pose pour le cancer du sein, mais aussi pour de nombreuses pathologies, afin d'étudier "la manière d'améliorer leur prise en charge"

Après son adoption à l'unanimité en première lecture - Fabien Roussel se félicitant à ce stade d'une "loi de compromis" - le texte doit maintenant être examiné par le Sénat pour continuer son parcours législatif

12:11 Publié dans Actualités, Connaissances, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabien roussel, cancer | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/02/2024

Fabien Roussel et Léon Deffontaines séduisent les Gardois

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Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel et la tête de liste communiste aux élections européennes du 9 juin prochain Léon Deffontaines ont répondu aux interrogations des Gardois pendant plus de deux heures à Saint-Martin-de-Valgalgues.

Fabien Roussel Gard2.jpgLes ovations se sont succédé mardi soir dans la salle Adrienne Horvath de Saint-Martin-de-Valgalgues. Il faut dire que le duo Roussel-Deffontaines s’est parfaitement entendu pour répondre aux questions de près de 500 personnes rassemblées dans la salle pour l’occasion (certains n’avaient pas de place assise, signe de l’intérêt de la réunion) : pour le député du Nord, les sujets nationaux et pour la tête de liste aux Européennes, les questions internationales.

Car les deux hommes ont interrogé sur de nombreux thèmes, passant des conflits internationaux en Ukraine ou en Palestine, la paix, la santé et les déserts médicaux, les droits des femmes, la crise agricole, la montée de l’extrême droite ou les traités de libre-échange. « On a abordé beaucoup de sujets et je trouve ça très bien, je trouve ça plus sympa qu’un meeting », a souligné Fabien Roussel.

Après avoir déambulé dans les rues d’Alès mardi après-midi et un arrêt au Prolé de la capitale des Cévennes, Léon Deffontaines et Fabien Roussel ont donc été assaillis de questions. Et le plus jeune des deux, moins connu du grand public, a séduit son auditoire en défendant tour à tour « l’écologie heureuse », le « mix énergétique avec l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables », le « revenu universel pour les étudiants » et s’est même vivement opposé à la prostitution. « Notre liste d’ouverture avec d’autres forces politiques et avec des syndicalistes va défendre les salariés », a précisé le jeune homme de 28 ans. « C’est quand il y a eu beaucoup de députés communistes, que les Français ont obtenu des avancées sociales », a ajouté Fabien Roussel.

Le Nordiste s’est tout de même emparé de la question sur l’Ukraine pour livrer sa vision de la situation : « De la même manière que je viens de dire qu’il fallait ouvrir une perspective de paix aux Palestiniens et Israéliens, il faut offrir une perspective de paix en Ukraine. Il faut pousser pour que les Ukrainiens et les Russes discutent pour que les Russes quittent les frontières de l’Ukraine mais que la neutralité de l’Ukraine soit aussi garantie », a expliqué Fabien Roussel.

Les confidences de Fabien Roussel

Le secrétaire national du PCF s’est aussi livré à quelques confidences personnelles dans le Gard. Il a d’abord annoncé se rendre en Israël et en Palestine « Je ne peux pas dire à l’avance avec qui j’irai et ce qui en sortira », a reconnu le Nordiste qui s’est livré à un vibrant plaidoyer pour la paix au Moyen-Orient qui passe par « une solution à deux États » en Palestine.

Pendant près d’un quart d’heure, Fabien Roussel a aussi dépeint l’histoire moderne et la situation actuelle des Comores et de Mayotte. « Mon ex-femme est Mahoraise. Nous avons eu deux enfants dont un est actuellement professeur à Mayotte », a-t-il expliqué. Bien conscient donc de la situation sécuritaire mais aussi « des problèmes d’accès à l’eau, aux services publics, de pauvreté, d’un taux de chômage de 30 % », Roussel a rappelé l’importance d’aider le développement économique des Comores « pour que les populations ne soient pas contraintes de venir à Mayotte ».

Fabien Roussel a même annoncé en creux une éventuelle candidature à la Présidentielle 2027 : « J’ai visité 70 départements ces dernières années. Je me suis fixé de tous les visiter d’ici 2027. Ne me demandez pas pourquoi 2027... »

« Je ne suis pas en compétition avec les autres listes de gauche », a-t-il ajouté un peu plus tard. « La gauche doit être l’alternative. On peut dire qu’on a gagné l’élection européenne si la gauche envoie plus de députés que l’extrême droite. Je souhaite maintenant que chacun d’entre vous arrive à convaincre des personnes de voter pour la liste menée par Léon », a conclu le dernier candidat communiste à l’élection présidentielle.

Après cette réunion publique, les deux hommes ont pris le verre de l’amitié avec les militants. Mercredi, ils se rendront au bar du Prolé de Nîmes pour une rencontre avec les militants communistes.

Source La Marseillaise

 
 
 

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