28/04/2015
PATRONS DU CAC 40 : + 10 % EN UN AN
D'après une étude Facta/La Tribune, Christopher Viehbacher chez Sanofi est le dirigeant du CAC 40 le mieux payé en 2014 avec plus de 8,2 millions d'euros perçus, suivi de près par Jean-Paul Agon chez L'Oréal.
Une progression de 10,1%, à 153 millions d'euros: l'année 2014 fut généreuse avec les patrons des 40 plus grandes entreprises françaises. D'après une étude publiée ce mardi 28 avril par les sites d'informations Facta et La Tribune, les dirigeants du CAC 40 n'ont pas eu à se plaindre d'un manque de générosité de leurs actionnaires.
16 patrons ont touché plus de 4 millions
D'après ce palmarès, 16 dirigeants du CAC 40 ont touché plus de 4 millions d'euros l'année passée. La moyenne se situant autour de 3,8 millions d'euros. Parmi les dirigeants qui se situent en haut du panier, on retrouve par exemple Thomas Enders chez Airbus (4.738 millions d'euros, +11%), François-Henri Pinault de Kering (5,315 millions d'euros, +39%) ou Carlos Ghosn chez Renault (7,161 millions d'euros, +174%).
Le patron de la marque au losange se place grâce à cette très forte augmentation au pied du podium, juste derrière Olivier Piou de chez Gemalto (7,23 millions, +49%), Jean-Paul Agon de L'Oréal (8,143 millions, -3%) et Christopher Viehbacher de Sanofi (8,252 millions, -5%). Ce dernier, débarqué en octobre dernier après 6 ans à la tête du groupe pharmaceutique français, a donc été le patron du CAC 40 le mieux payé en 2014. De quoi faire pâlir d'envie les bons derniers du palmarès!
Henri Proglio, bon dernier
L'ex-patron d'EDF, Henri Proglio, a dû se contenter lui d'un salaire fixe de 400.000 euros suite à la nouvelle règle édictée par le gouvernement qui plafonne les rémunérations des patrons d'entreprise publique. Son salaire est ainsi presque 3 fois inférieure à l'avant-dernier du classement, Stéphane Richard, président d'Orange (1,318 million d'euros).
Dans l'ensemble, ces hausses constatées des rémunérations sont dues pour l'essentiel à l'augmentation de près de 20% du montant des attributions d'options et d'actions. Les rémunérations fixes et variables confondues augmentent quant à elles d’environ 5% sur l’exercice 2014. Enfin, si l'étude constate un lien assez net entre les niveaux de rémunérations et capitalisation boursière de la société, il est beaucoup moins évident d'établir une relation entre les augmentations et les performances.
20:13 Publié dans Actualités, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cac40, revenus patrons, 2014 | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
26/04/2015
La « guerre mondiale contre le terrorisme » a tué au moins 1,3 million de civils
Révélations l'Humanité,
MARC DE MIRAMON
Un rapport publié par un groupe de médecins lauréats du prix Nobel de la paix révèle qu’un million de civils irakiens, 220 000 Afghans et 80 000 Pakistanais ont péri, au nom du combat mené par l’Occident contre « la terreur».
« Je crois que la perception causée par les pertes civiles constitue l’un des plus dangereux ennemis auxquels nous sommes confrontés », déclarait en juin 2009 le général états-unien Stanley McCrystal, lors de son discours inaugural comme commandant de la Force internationale d’assistance à la sécurité en Afghanistan (ISAF).
Cette phrase, mise en exergue du rapport tout juste publié par l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IP- PNW), lauréate du prix Nobel de la paix en 1985, illustre l’importance et l’impact potentiel du travail effectué par cette équipe de scientifiques qui tente d’établir un décompte des victimes civiles de la « guerre contre le terrorisme » en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.
« LES FAITS SONT TÊTUS »
Pour introduire ce travail globalement ignoré des médias francophones, l’ex-coordinateur humanitaire pour l’ONU en Irak Hans von Sponeck écrit: « Les forces multinationales dirigées par les États-Unis en Irak, l’ISAF en Afghanistan (...) ont méthodiquement tenu les comptes de leurs propres pertes. (...) Celles qui concernent les combattants ennemis et les civils sont (par contre) officiellement ignorées. Ceci, bien sûr, ne constitue pas une surprise.
Il s’agit d’une omission délibérée. » Comptabiliser ces morts aurait « détruit les arguments selon lesquels la libération d’une dictature en Irak par la force militaire, le fait de chasser al-Qaida d’Afghanistan ou d’éliminer des repaires terroristes dans les zones tribales au Pakistan ont permis d’empêcher le terrorisme d’ atteindre le sol états-unien, d’améliorer la sécurité globale et permis aux droits humains d’avancer, le tout à des coûts “ défendables ”».
Cependant, « les faits sont têtus », poursuit-il. « Les gouvernements et la société civile savent que toutes ces assertions sont absurdement fausses. Les batailles militaires ont été gagnées en Irak et en Afghanistan mais à des coûts énormes pour la sécurité des hommes et la confiance entre les nations. »Bien sûr, la responsabilité des morts civils incombe également aux « escadrons de la mort » et au « sectarisme » qui portait les germes de l’actuelle guerre chiitesunnite, souligne l’ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld dans ses mémoires (« Know and Unknown », Penguin Books, 2011).
Mais comme le rappelle le docteur Robert Gould (du Centre médical de l’université de Californie), l’un des auteurs du rapport, « la volonté des gouvernements de cacher le tableau complet des interventions militaires et des guerres n’a rien de nouveau.Concernant les États- Unis, l’histoire de la guerre au Vietnam est emblématique.
TOTAL ESTIMÉ À 3 MILLIONS
Bien loin des chiffres jusqu’à présent admis, comme les 110 000 morts avancés par l’une des références en la matière, l’« Iraq Body Count » (IBC), qui inclut dans une base de données les morts civils confirmés par au moins deux sources journalistiques, le rapport confirme la tendance établie par la revue médicale « Lancet », laquelle avait estimé le nombre de morts irakiens à 655 000 entre 2003 et 2006.
Depuis le déclenchement de la guerre par George W. Bush, l’étude de l’IPPN aboutit au chiffre vertigineux d’au moins 1 million de morts civils en Irak, 220 000 en Afghanistan, et 80 000 au Pakistan. Si l’on ajoute, concernant l’ancienne Mésopotamie, le bilan de la première guerre du Golfe (200 000 morts), et ceux du cruel embargo infligé par les États-Unis (entre 500 000 et 1,7 million de morts), ce sont presque 3 millions de morts qui sont directement imputables aux politiques occidentales, le tout au nom des droits de l’homme et de la démocratie.PENDANT CE TEMPS-LÀ, EN IRAK, EN AFGHANISTAN, AU PAKISTAN... Le 20 avril dernier, la « coalition antidjihadistes » dirigée par les États-Unis indiquait dans un communiqué avoir mené en 24 heures 36 raids aériens contre des positions du groupe « État islamique », dont 13 dans la province d’Al-Anbar, à l’ouest de Bagdad.
Combien de « dommages collatéraux » civils dans cette région, l’une des plus touchées par les violences depuis l’invasion de l’Irak en 2003 ? Les communiqués militaires demeurent systématiquement muets sur cette question, alors que plus de 3 200 « frappes » aériennes, selon la novlangue moderne, ont été effectuées depuis le mois d’août 2014 et la prise de Mossoul par l ’« État islamique».
Le 18 avril, c’est un attentat-suicide, « technique » de combat inconnue en Afghanistan avant le 11 septembre 2001, qui faisait 33 morts près de la frontière pakistanaise. À la fin du mois de mars, des sources sécuritaires pakistanaises faisaient état de 13 « djihadistes » liés aux talibans tués lors d’une attaque d’un drone états-unien.
Près de 10 000 soldats américains sont toujours stationnés en Afghanistan.
12:44 Publié dans Actualités, Connaissances, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guerre mondiale contre le terrorisme, révélations, l'humanité | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
11/04/2015
LA FACE CACHEE DES LOW-COST !
Crash de l’Airbus : ce que les médias ne disent pas
Low cost attention danger !
(par Jet Aelys)
Le pilote du vol 4U9515 de la Germanwings a mis fin a ses jours, entraînant 150 passagers et équipage dans la mort...
Comme pour tout suicide au travail, les patrons et leurs plumitifs n’expliquent cet acte que par la faiblesse psychologique du pilote, sans reconnaître que les facteurs liés au travail interviennent aussi dans cette faiblesse. Avec toutes les méfiances et suspicions lors des futurs contrôles de salariés : pas dépressif, pas musulman, pas rebelle, de sexe bien genré...
Low costisation et pression
Germanwings est une compagnie aérienne à bas prix, filiale de la Lufthansa. La guerre des prix qui fait le succès des low cost, cache une guerre des salaires à la baisse, des contrats précaires, des conditions de travail dégradées. En 2013, Lufthansa avait transféré chez Germanwings la plupart de ses vols intérieurs, faisant gonfler sa flotte de 32 à 90 avions, mais avec des salaires inférieurs de 20 %. « Soit ils prendront un contrat Germanwings, soit ils rejoindront les hubs de Francfort et Munich, ou alors ils démissionneront de l’entreprise », résumait à l’époque le patron, Carsten Spohr... Et pour accélérer le processus, Germanwings devrait laisser la place à la nouvelle « Eurowings », avec renégociation à la baisse de nouveaux contrats, pour une baisse de 40 % des « coûts d’exploitation ».
La Lufthansa avance le coût de la formation des jeunes pilotes... mais ils doivent la rembourser par la suite, et le montant est important : 100 000 euros. Sur un salaire de copilote à 3 000 euros, il faut donc enlever 1 500 euros pendant 15 ans. On est loin du rêve. Et si l’on perd la licence de vol, c’est la ruine ! C’est une des raisons pour laquelle ce jeune a caché son arrêt maladie.
Toute ressemblance n’étant pas fortuite, Air France a aussi son projet de développement de filiale low cost, Transavia, ralenti par la grève des pilotes de cet automne.
Des circonstances dramatiques, mais éclairantes !
Pour raison d’économies, c’est avec l’A320 que les compagnies ont imposé le pilotage à deux, au lieu de trois auparavant... Pour raison de sûreté antiterroriste, le système de blocage de la porte a empêché le commandant de bord de regagner son poste. Pour raison de prétendue supériorité occidentale, on n’a pas tenu compte des nombreux précédents actes suicidaires (Royal Air Maroc en 94, Silk Air en 97 et Egypt Air en 99... et Malaysian en 2014 ?). Les visites médicales, qui avaient lieu tous les 6 mois, sont devenues annuelles, là aussi pour faire des économies.
Ce drame nous frappe aussi parce qu’il est une métaphore du système : piloté par des gens qui ont perdu la raison et qui nous emmènent au crash sans qu’on ne puisse rien faire... D’après son amie, le pilote aurait déclaré : « Un jour je vais faire quelque chose qui va changer le système, et là on connaîtra mon nom... ». Nous aussi, nous voulons faire quelque chose pour « changer le système », bien sûr par d’autres moyens…
Isolés, les salariés en souffrance réagissent pour certains en passant à l’acte de façon désespérée. Notre réponse est tout autre : résister collectivement et changer un système qui nous entraîne dans une spirale suicidaire, entre destruction de la planète, solitude de tous et toutes, et attaques de nos acquis sociaux.
Jet Aelys
08:38 Publié dans Actualités, Connaissances, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : low-cost, le pilote du vol 4u9515 de la germanwings | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
02/04/2015
CLASSIK RADIO NOTRE NOUVELLE RADIO !
10:23 Publié dans Actualités, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : classik radio, musique classique | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |