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13/05/2013

QUE GAGNERIONS-NOUS A PERDRE NOTRE VIE ?

ferie.jpgMalheureux que nous sommes.

Avons-nous bien conscience que nos doigts de pieds en éventail en ce pont, que dire, en ce viaduc du 8 Mai et de l’Ascension coûte deux milliards à la France ?

Enfin, à la France, aux entreprises, à l’économie quoi. Deux milliards, car, comme on le disait mercredi matin, sur France Inter, « nous ne produisons pas et nous ne consommons pas ».

En fait, on ne sait pas trop d’où ce chiffre sort comme un lapin de son chapeau ni comment on le calcule, mais petites têtes de linotte que nous sommes, nous pouvons toutefois comprendre que nous avons perdu deux milliards qui n’existaient pas encore, mais que nous aurions gagnés (enfin, les entreprises), si, et le si est important, si nous avions travaillé ces deux jours fériés. 


D’où ces deux questions finalement assez logiques.

Combien perdons-nous chaque fois, à chaque instant que nous 
ne travaillons pas ? 


Et combien gagnerions-nous (enfin, les entreprises) à travailler les jours fériés, la nuit, 
le dimanche, 
sans congés payés ?

Que gagnerions-nous 
à perdre notre vie ?

Maurice Ulrich, l'Humanité