Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/09/2024

Savez-vous que la ville de Corbeil-Essonnes est à l'origine du mot «corbillard»?

Corbeil.jpg

Une histoire de bateau, de pain et de peste, comme on n'en trouve qu'au Moyen Âge.

À chaque mort de célébrité, c'est le même refrain. Partout sur les réseaux sociaux et dans les médias, on voit passer des termes nécrologiques quelque peu barbares, que l'on utilise sans vraiment y prêter attention. Pourtant, beaucoup d'entre eux ont une origine cachée et parfois insolite.

Prenez le corbillard, ce véhicule servant à transporter les morts jusqu'à leur sépulture. Son origine, qui remonte au Moyen Âge, n'a rien de sinistre, bien au contraire.

Le pain de Corbeil

Au départ, le terme «corbillard» n'avait rien à voir avec un engin roulant qui transportait les dépouilles. Au Moyen Âge, c'était un bateau de transport fluvial à fond plat.

Au XIIIe siècle, la ville de Corbeil (devenue Corbeil-Essonnes en 1951, dans l'actuel département de l'Essonne), située au bord de la Seine et à une quarantaine de kilomètres de Paris, est un port essentiel de la région, dont les grands moulins produisent une quantité importante de farine. Cette farine est notamment utilisée sur place pour produire du pain. Mais pas n'importe quel pain: c'est le meilleur de la région. Tout le monde se l'arrache.

Pour satisfaire la demande grandissante de la population parisienne, des bateaux affluent sans cesse pour récupérer des kilos de miches de pain. Ce sont ces bateaux, venant de Corbeil, que les Parisiens finissent par appeler «corbeillards». Jusqu'ici, tout va bien, me direz-vous? Mais c'était sans compter sur un événement tragique qui allait transformer cette joyeuse embarcation en un symbole macabre.

La peste noire ravageuse

Corbeil peste.jpg

Un siècle plus tard, c'est la catastrophe. La peste déferle sur la France, balayant Paris, dont la population particulièrement dense est plus que vulnérable. La capitale se transforme en un immense cimetière et les cadavres s'accumulent. Il faut trouver un moyen de désengorger la ville.

Une solution est rapidement trouvée: les autorités réquisitionnent les corbeillards, les fameux bateaux, pour transporter les dépouilles hors de la ville via la Seine. Exit le bon pain chaud sortant du four, place aux corps refroidis, prêts à être enfouis sous terre.

Une fois l'épidémie passée, les corbeillards reprennent leur fonction première: transporter des marchandises et des passagers (vivants, cette fois-ci). Mais l'événement fut si traumatisant que le souvenir de leur utilisation funeste perdura. Il faut dire que, dans le monde médiéval, la peste noire avait un taux de mortalité de 100% et près d'un Européen sur trois en a été victime.

17:36 Publié dans Histoire, Radio Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : corbeil, corbillard, peste | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/09/2024

Maurice Gouiran remporte le premier Prix du polar de l’Humanité

On est pas serieux.jpgAu terme d’un procès mené par le Syndicat des avocats de France (SAF) et le Syndicat de la magistrature (SM), le Marseillais a été récompensé pour son livre « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans »

 

Ils étaient dix, comme dans le célèbre livre d’Agatha Christie. Au terme d’un spectaculaire procès mené par l’écrivain Gilles del Pappas, président de ce tribunal littéraire, dix auteurs de polar ont écouté les réquisitions de l’avocate générale et les plaidoiries de leurs avocats commis d’office.

Leur crime ? Avoir commis des livres avec un fond social et politique, en dépit de la diversité des genres et des écritures, du fantastique au roman historique. Le jury, composé de lecteurs de l’Humanité, a choisi, après une brève délibération, de récompenser « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans » (M + éditions, 2024) du marseillais Maurice Gouiran.

À travers l’histoire d’un jeune émigré polonais accusé en 1961 de crimes qu’il n’a pas commis, l’auteur dit avoir voulu « se libérer du roman national » et, comme il l’a rappelé devant le public du village du livre, « écrire pour les gens ». Comme au festival de Cannes, le jury a souhaité décerner un prix spécial pour mettre en lumière le travail singulier de Nicolas Jaillet, auteur de la Maison (Bragelonne, 2016), un recueil brillamment défendu par Maître Charlotte Cambon qui en a profité pour rappeler l’importance des avocats commis d’office et la qualité de leur défense pour dire aux « vieux gros blancs hommes pénalistes » qu’ils ne peuvent pas demander autant d’argent. Le prix de la plaidoirie revient à Maître Alban Richeboeuf pour sa défense du roman de Gérard Streiff, le Sosie.

Un concours d’éloquence

Créé en 2008 à Marseille par Gilles del Pappas avec des associations de quartier, ce prix du polar original et spectaculaire, est remis pour la première année à la Fête de l’Humanité. Avec Magali Busseuil, militante et lectrice, il a sélectionné les œuvres et recruté le jury « par voie de presse » avec l’Humanité.

Léa Talrich, secrétaire générale du Syndicat des avocats de France (SAF), a trouvé les avocats : « C’est un concours d’éloquence. J’ai tenu à ce que les différentes matières d’exercice soient représentées : pénalistes, travaillistes, une publiciste… Ils et elles viennent de toute la France avec une diversité générationnelle à l’image du syndicat. Je regrette seulement de ne pas être arrivée à la parité alors que le SAF est à 80 % féminin ».

Pour trouver l’avocat général, chargé des réquisitoires, le SAF s’est rapproché du Syndicat de la magistrature avec un souci commun de promouvoir la lecture : « La procureure, dont le rôle est essentiel, très politique, a lu les dix livres. Nous représentons le procès avec une volonté de vulgarisation. » L’idée de déplacer le prix du polar à la Fête de l’Humanité est née il y a moins d’un an, à la terrasse d’un bar de Marseille : « On n’aurait jamais imaginé qu’on allait l’organiser dans cet espace du Village du Livre. Tout a été très simple ». Rendez-vous l’an prochain.

11:52 Publié dans Actualités, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maurice gouiran | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

12/09/2024

Les Égyptiens ont-ils utilisé un monte-charge hydraulique pour construire Djéser à Saqqarah

Pyramide  Djéser à Saqqarah.jpg

Une équipe française de chercheurs livre une nouvelle théorie sur la construction de la pyramide à degrés de Djéser à Saqqarah, au sud du Caire. Un vaste système hydraulique comprenant notamment un monte-charge aurait permis d’édifier ce monument en pierre de taille.

 

C’est une découverte décoiffante et déjà controversée. Une équipe multidisciplinaire française suggère que la plus ancienne pyramide monumentale d’Égypte, celle de Djéser située sur le plateau de Saqqarah, aurait été construite grâce à un système hydraulique sophistiqué, comprenant notamment un monte-charge permettant d’élever les blocs de pierre à la verticale !

Telle est l’hypothèse audacieuse soutenue par des archéologues, des hydrologues, des géologues, des paléoclimatologues et des mathématiciens de l’institut de recherche Paleotechnic en collaboration avec l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et l’université d’Orléans. Leur étude est publiée dans la revue scientifique Plos One.

Construite il y a environ 4 700 ans, la pyramide à degrés de Djéser est considérée comme la plus ancienne des sept pyramides monumentales égyptiennes. Elle s’élève en six strates et culmine à 60 mètres de haut sur le complexe funéraire du pharaon Djéser, ou Djoser, le premier roi de la IIIe dynastie égyptienne (2670-2650 avant J.-C.), dont elle abriterait le sarcophage.

Des millions de blocs de pierre taillée de 300 kg chacun

Son édification, étalée sur une vingtaine d’années, a nécessité l’emploi de millions de blocs de pierre taillée de 300 kg chacun et la création d’un complexe souterrain comptant plus de 7 km de galeries. Sa conception novatrice est due au célèbre architecte et vizir du roi Imhotep, qui fit bâtir un tombeau mastaba en pierre, une structure plate aux côtés inclinés, puis en fit empiler une série sur six niveaux. L’objectif étant que ce monument soit durable. Pari réussi, puisqu’il est toujours debout aujourd’hui.

Selon la nouvelle étude, les Égyptiens de l’Ancien Empire auraient utilisé un système hydraulique complet et moderne pour construire la pyramide. « Ce travail ouvre une nouvelle ligne de recherche pour la communauté scientifique : celle de l’usage de la force hydraulique pour l’édification des pyramides. Il questionne aussi sur le niveau de connaissances techniques atteint par les architectes de ces ouvrages qui semble dépasser les capacités attribuées jusqu’alors », explique Xavier Landreau, président de Paleotechnic, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et auteur principal de l’étude.

Un système hydraulique très sophistiqué

Durant quatre années, les chercheurs ont dressé des cartographies, des tomographies, des visualisations en 3D du plateau de Saqqarah pour aboutir à la découverte d’un système hydraulique unifié composé d’un barrage, d’une installation de traitement de l’eau et d’un monte-charge. L’une des structures du plateau de Saqqarah, épaisse de 15 m et longue de près de 2 km, appelée « Gisr el-Mudir » et dont la fonction demeurait inexpliquée, serait un barrage de retenue destiné à piéger les sédiments et l’eau.

En contrebas de ce barrage se serait trouvé un lac éphémère relié à une gigantesque « douve sèche » entourant le complexe. Dans la section sud de la douve se situait une excavation monumentale, longue de 400 m et profonde de 27 m, taillée dans la roche, pour améliorer la qualité de l’eau et réguler son débit, comprenant trois bassins de sédimentation, de rétention et de purification de l’eau.

Au travers de ce réseau hydraulique, l’eau débarrassée de ses sédiments aurait été guidée jusqu’au puits central, enfoui à 28 m de profondeur sous la pyramide. Et c’est la découverte principale : l’architecture interne de la pyramide serait compatible avec des mécanismes d’ouverture et de fermeture hydraulique, jouant le rôle de vannes de remplissage et de vidange, ce qui aurait permis à un flotteur de soulever les blocs de pierre.

La boîte à mystères égyptienne

Cette recherche est tellement surprenante qu’elle suscite la controverse et même le scepticisme chez bon nombre d’égyptologues qui considèrent que les lourds blocs de pierre étaient élevés grâce à la traction humaine et à l’aide d’une série de rampes inclinées.

Pour Xavier Landreau, « la controverse n’est pas surprenante, car il ne s’agit pas d’une étude égyptologique, mais d’une étude hydrologique, hydraulique, géotechnique ou encore paléoclimatique, appliquée à un site égyptien. Notre travail fournit un regard nouveau sur ce site multimillénaire, en montrant que ce dernier disposait d’une ressource en eau abondante pendant l’Ancien Empire, et que celle-ci était maîtrisée par les Égyptiens. Ces points nous obligent donc à repenser le site en y intégrant cette dimension hydraulique, ce qui suscite le débat au sein de communautés qui faisaient jusqu’à présent autorité ».

Désormais, l’étude ouvre un nouveau chantier pour la recherche, y compris pour Xavier Landreau qui va maintenant poursuivre ses travaux pour savoir si « les innovations hydrauliques de Saqqarah ont pu se développer dans les pyramides de Meïdoum, de Dahchour ou encore de Gizeh dont la construction reste un mystère aujourd’hui. Nous allons à présent nous intéresser à ces sites ». La boîte à mystères égyptienne ne cesse de livrer des surprises. Et dire que personne ne sait finalement où repose la dépouille du pharaon Djoser, le premier concerné par cette pyramide…

19:45 Publié dans Histoire, Science, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : djéser à saqqarah pyramide | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

11/09/2024

Fête de l’Humanité 2024 : les dix auteurs en lice pour le premier prix du polar l'Humanité

polar-netflix.jpg

Le premier prix du polar l’Humanité sera décerné à l’issue d’un procès. Un jury populaire composé de lectrices et lecteurs de notre journal départagera les dix auteurs en lice.

Accusés, levez-vous ! Le premier prix du polar l’Humanité sera décerné, samedi 14 septembre, à partir de 17 h 30, à l’espace débats du Village du livre. Créé en partenariat avec le Syndicat des avocats de France (SAF) et le Syndicat de la magistrature (SM), le prix sera remis à l’occasion d’un faux procès d’assise. Les dix auteurs, cinq hommes et cinq femmes, en lice s’assoiront sur le banc des accusés.

Le romancier Gilles Del Pappas, qui présidera le tribunal, explique : « On leur reproche d’avoir commis des polars au sens que donnait Jean-Patrick Manchette. » Pour l’écrivain et spécialiste du genre, aujourd’hui disparu, « polar signifie roman noir et violent » et « tandis que le roman policier à énigme de l’école anglaise voit le mal dans la nature humaine – mauvaise –, le polar voit le mal dans l’organisation sociale transitoire ». Tous les styles de polar sont représentés : politique, historique, régional, social ou encore d’anticipation. Tous les romans sélectionnés ne sont pas de cette rentrée littéraire mais pour cette première édition « nous avons aussi souhaité distinguer certains auteurs pour l’ensemble de leur œuvre », poursuit le président du tribunal.

Les magistrats du SM prononceront les réquisitoires, les avocats du SAF assureront la défense des accusés. Après un dernier mot de leurs clients, le jury composé de lectrices et lecteurs du journal et qui a mis à profit l’été pour se plonger dans les romans, rendra son verdict. Il désignera également la meilleure plaidoirie.

Laurence Biberfeld : « Grain d’Hiver » (éditions In8)

Longtemps institutrice, Laurence Biberfeld manie la plume depuis l’enfance. Poèmes, contes, romans… elle finit par quitter l’éducation nationale en 1999 pour se consacrer à l’écriture. Elle publie son premier polar, la B.A. de Cardamone, en 2002.

En 2009, l’autrice qui se revendique de l’anarchie, est impliquée dans l’aventure du Poulpe avec On ne badine pas avec les morts. 

Avec Grain d’hiver, elle nous raconte l’histoire d’Edoyo, accusée d’avoir assassiné son conjoint, et de sa grand-mère Gafna. La violence, les exils, la nature outragée, les liens du sang, l’amour sans condition sont au cœur de ce nouveau roman.

Antoine Blocier : « Sidéral » (les éditions du Horsain)

Antoine Blocier a fait ses classes dans l’action socioculturelle, bénévole et salariée, avant de bifurquer dans la fonction publique territoriale. 

L’homme se dit « auteur du dimanche » mais compte à son actif quelques polars dont une aventure mémorable au Poulpe, Templiers.com, ou encore des nouvelles.

Militant politique, il est l’auteur de plusieurs pamphlets. Avec Sidéral, où il fait le récit d’une enquête sur la mort suspecte de deux spationautes, il signe un roman inclassable, à la fois polar, anticipation, réflexion philosophique et plaidoyer pour un autre monde.

Florence Bremier : « Les héros sont fatiguant » (éditions Grrr… art)

Dans une vie précédente, Florence Bremier était comptable après avoir poursuivi des études littéraires. Autant dire qu’elle sait brouiller les pistes. Après un grave accident de ski, en 1998, elle délaisse définitivement les chiffres pour les lettres et la danse.

Elle publie son premier roman en juillet 2007, De mémoire d’assassinLes Héros sont fatigants ! est son deuxième roman, publié en janvier 2009 aux éditions Grrr… art. Ce polar antique et humoristique (sélectionné pour le prix marseillais du polar 2009) lève le voile sur la vie cachée des personnages de l’Odyssée.

Jeanne Desaubry : « Poubelle’s Girls » (éditions Lajouanie)

De son propre aveu, l’envie d’écrire la taraudait depuis l’âge de 7 ans, mais avant de se consacrer à l’écriture, Jeanne Desaubry a connu plusieurs vies : étudiante, cadre hospitalier, puis institutrice. Désormais, elle ne vit plus que pour le roman noir, comme éditrice et autrice. Dans Poubelle’s Girls, elle nous conte la folle histoire d’Élisabeth et de Paloma.

La première élève seule son enfant et exerce des petits boulots, la seconde squatte les bancs publics. Pour en finir avec les fins de mois difficiles, les deux pétroleuses se lancent dans le braquage. Un roman noir revendicatif…

Maurice Gouiran : « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans » (M + Éditions)

Docteur en mathématique, spécialiste mondial en informatique de la gestion des incendies de forêt, Maurice Gouiran a visiblement besoin d’échapper aux chiffres et aux modèles.

En 2000, il publie la Nuit des bras cassés, le premier d’une série de polars originaux et engagés où l’intrigue se mêle aux tragédies du XXe siècle. On n’est pas sérieux quand on a 17 ans s’inscrit dans cette veine. À l’été 1961, Bro, un jeune Polonais, s’est installé à Lovère, un village près de Marseille. Il y a trouvé un travail et une amoureuse, mais nourrit une drôle d’obsession. Chaque soir, il se rend au bar pour suivre les retransmissions du procès Eichmann.

Nicolas Jaillet : « La Maison » (éditions Milady)

Nicolas Jaillet a l’habitude de brûler les planches. Comédien et auteur de théâtre, il a participé à plusieurs compagnies. Ami d’Alexis HK, avec qui il écrit des chansons, boit et fume comme il le confesse lui-même sur son blog, il s’est aussi essayé au cinéma expérimental et a même repris des études.

Ce touche-à-tout s’est donc lancé dans le roman. Avec la Maison, polar psychologique, il raconte l’histoire d’une femme qui épouse un homme qu’elle n’aime pas. Pendant des années, elle élève leur enfant et souffre en silence de la violence de son conjoint, mais prépare son évasion…

Louise Oligny : « Colère chronique » (le Livre de poche)

La Québécoise Louise Oligny, installée en France depuis 1989, travaille comme photographe-reporter pour de nombreux titres de la presse parisienne. Elle mène également de nombreux projets artistiques mêlant photographie, vidéo et musique.

Avec Colère chronique, elle livre un premier polar social féroce et déjanté : quand le directeur de l’hebdo qui l’a licenciée abusivement, quelques mois auparavant, est tué dans un attentat, les émotions de Diane oscillent entre joie et angoisse. Ne serait-elle pas pour quelque chose dans cette disparition ?

Michèle Pedinielli : « Sans collier » (éditions de l’Aube)

Journaliste de formation reconvertie dans la conception éditoriale Web et le communication digitale, Michèle Pedinielli est l’autrice de nouvelles et de plusieurs polars. Avec Sans collier, elle conte une nouvelle enquête menée Ghjulia Boccanera, dite Diou.

Cette fois-ci, la quinquagénaire part à la recherche d’un jeune ouvrier moldave mystérieusement disparu sur un chantier de construction à Nice alors qu’au même moment son patron est victime d’une crise cardiaque. La coïncidence n’en est pas une. Les disparitions s’accumulent, l’histoire se mêle à celle des années de plomb de la proche Italie…

Gérard Streiff : « Le Sosie » (la Déviation)

Les lecteurs de l’Humanité sont nombreux à connaître Gérard Streiff, qui fut correspondant du journal à Moscou et qui intervient régulièrement dans nos colonnes.

Auteur prolifique, il s’est lancé dans la littérature à la fin des années 1990 et a publié une trentaine d’ouvrages dont la récente biographie, Missak et Mélinée Manouchian : un couple dans la résistance (éditions de l’Archipel). Avec le Sosie, la nouvelle enquête de Chloé Bourgeade nous plonge dans les années 1970, la guerre froide, les dessous du Parti communiste français et les secrets de l’un de ses dirigeants, Jean Kanapa.

Pascal Thiriet : « Vos entrailles à nos chiens » (Jigal éditions)

Ancien autostoppeur aux États-Unis et au Guatemala, où il effectua un bref séjour en prison, Pascal Thiriet fonde à son retour en France une communauté situationniste. Tour à tour fabriquant de santons, convoyeur de bateaux, garagiste, typographe et professeur de math, il publie son premier roman J’ai fait comme elle a dit, en 2013.

Dans Vos entrailles à nos chiens, il est question du retour de Lydia dans son village, dans des circonstances quelque peu sanglantes puisque quelqu’un n’a rien trouvé de mieux que de suspendre des corps de touristes éviscérés dans les arbres de la forêt toute proche…

 

 

11:41 Publié dans Actualités, Connaissances, Livre, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar, prix humanité | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!