04/08/2013
LA MER / CHARLES TRENET
La mer
Qu´on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d´argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie
La mer
Au ciel d´été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer bergère d´azur
Infinie
Voyez
Près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez
Ces oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées
La mer
Les a bercés
Le long des golfes clairs
Et d´une chanson d´amour
La mer
A bercé mon cœur pour la vie
THE SEA
the sea
One sees dancing along the clear gulfs
A silver reflections
the sea
Changing reflections
In the rain
the sea
The sky was confused
Its white sheep
With angels so pure
The Shepherdess azure sea
infinite
see
Near ponds
These large wet reeds
see
These white birds
And those rusty houses
the sea
Has rocked the
Along the clear gulfs
And a love song
the sea
A cradled my heart for life
09:10 Publié dans ACTUSe-Vidéos, Article en Anglais, Article in English, Musique, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
02/08/2013
INTIFADA !
Mon combat est l’indignation. Mes maîtres à penser, ont tous, à leur manière résisté.
Mon nom est révolution.
J’ai été éduquée à l’affrontement.
Tu te demandes d’où me vient cette amertume, tu crois que c’est le résultat de la coutume.
Mais cher ami, nous sommes le fruit de notre propre vécu, le fruit de notre propre aperçu.
J’ai vu la création dans l’abondance, l’apologie de l’opulence: sans conscience. Elle profite aux puissants au détriment des "sans". Nous, les sans histoire, sans territoire, sans espoir. Banquiers, financiers, ceux qui nous ont dépossédés de ce qui nous appartenait. Il nous ont octroyé quelques acquis bradés juste pour que l’on puisse la fermer. Et demain, il n’en sera plus.
Retraité-e-s, immigré-e-s, salarié-e-s, sans-papiers vos droits sont bafoués et vous vous taisez.
J’ai vu se créer des zones de non-droit pour ceux qui n’étaient pas comme toi. Toi et ta couleur, toi et ton voile, toi et ton accent, toi et ton Dieu vous n’êtes pas assez bien, assez proches de ce que l’on a l’habitude de voir pour que l’on puisse, de ton sort, s’émouvoir. Va-t-en mon ami, retourne d’où tu viens, retourne chez toi, il n’y a que là que tu as ton bon droit.
J’ai vu mes soeurs se faire insulter. Tu n’es qu’une traînée, toi et ta jupe serrée, ton chemisier trop échancré. Tu as les mêmes qualifications que ton mari, ton frère et père, mais tu seras payée un peu moins, un peu: c’est le prix de la maternité. Il paraît. Ton enfant que j’aurais porté pour que ce soit ton nom qui lui soit donné. Bien sûr mon ami, le matriarcat ne vaut pas mieux que le patriarcat, mais quand voudras-tu m’affranchir de cette main mise et pour que de mon destin, je puisse enfin avoir la maîtrise. Laisse moi me voiler ou me dénuder, laisse moi, mon nom est Liberté.
J’ai vu les riches devenir toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. Les uns, vivaient de leur rente, les patrons du CAC et de ses 40 voleurs, et les autres suer, se sacrifier, se mutiler pour une poignée de roupies. On les a appelés les assistés pour avoir eu le tort d’accepter une partie de ce que l’on leur a confisqué: la plus value. Cette valeur ajouté qu’ils ont contribué à créer, tout au long de l’année sans pouvoir se reposer même pendant les cinq semaines de congés payés ou plutôt côtisés, qu’ils ont durement arraché, et qu’on ne leur a jamais reversé. Rend moi ce que tu m’as forcé à produire, donne moi les mêmes droits que tes nantis, tu sais mon nom est Egalité et je veux que cette volonté soit respectée.
J’ai mon pays, la Terre, maltraitée, malmenée, perforée, rasée, asséchée, pour le prix d’un billet. Et tes enfants tu y as pensé? Que vont-ils boire et respirer. Tu crois que c’est grâce à tes centrales et tes voitures de luxe que ces derniers pourront s’épanouir? As-tu pensé ne serait-ce qu’un instant à leur descendance et à leur capacité de subvenir à leur besoin. Ô capitaliste productiviste, mon nom est Fraternité et je ne te laisserai pas continuer à dilapider les ressources que mes ancêtres nous ont légué.
Nous ne serons plus lésés.
Mon nom est révolution, je porte une robe rouge, mon nom est révolution.
Intifada résonne dans ma tête. Intifada résonne dans la rue.
09:32 Publié dans Actualités, Cactus, Economie, La Robe rouge, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la robe rouge, infada, indignation, révolution | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |