18/09/2013
FETE DE L’HUMANITE 2013 : AMBIANCE !
Une fête de l’Humanité est difficile à raconter : elle se vit, et celle de 2013 plus que d’autres fêtes sans doute !
D’abord parce que la pluie était l’invitée peu attendue notamment le vendredi et le samedi et à donnée un ton particulier avec une convivialité et une chaleur des visiteurs plus fortes sans doute pour compenser sans doute ce temps peu clément, et ensuite parce que dans la situation dans laquelle se trouve ce pays et le monde beaucoup ont voulu, le temps d’une fête exprimer une certaine solidarité et une joie de vivre un peu exceptionnelle.
La fête de l’Humanité c’est une programmation artistique unique avec en 2013 par exemple des chanteurs et des groupes comme Tryo, Archive, Zebda, HK et les Saltimbaks, Sanseverino, Empire Dust…et aussi l’orchestre national de France, l’humoriste Jamel Debouzze et bien d’autres.
La fête de l’Humanité ce sont aussi des centaines de débats politiques ou philosophique sur les sujets les plus divers et parfois inattendus, des rencontres avec des centaines d’écrivains, un meeting immense avec Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.
Mais la fête de l’Huma c’est surtout le rendez vous annuel de centaines de milliers de personnes qui échangent, partagent, s’amusent, dansent, vivent le temps d’un week-end un moment incroyable.
Visiter en trois jours tous les départements de France, les pays de notre planète, écoutez toutes les musiques, côtoyer toutes les générations et tous les origines, c’est cela aussi le fête de l’Huma.
C’est aussi pouvoir accéder à tous les goûts gastronomiques, et à tous les prix, pour tous et dans une ambiance assez fantastique.
A la sortie de cette fête, une seule pensée nous anime, y revenir l’année prochaine…
Diego Diaz pour E-Mosaïque. Texte, photos, vidéo exclusifs E-Mosaïque
CUBA 2013 : AMBIANCE ! par E-Mosaique
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16/09/2013
LE GRAND PERDANT
Un peu plus d’un an après l’élection de François Hollande, force est de constater que certaines des 60 promesses de sa campagne sont bien loin d’être tenues.
A la veille des élections municipales, il apparaît important de rappeler qu’aucun décret, ni projet de loi ni proposition de loi n’est engagé pour permettre aux étrangers de pouvoir voter.
Nous nous souvenons tous que François Hollande en faisait son cheval de bataille et qu’il entendait rétablir la justice, pourtant, la 50ème proposition de ce dernier semble bien loin.
Comment peut-on encore, aujourd’hui en France, accepter que des citoyens lambda, sous prétexte qu’ils ne soient pas européens n’aient pas la possibilité de participer à la prise de décision de la communauté urbaine dans laquelle ils vivent?
Car c’est bien là que le bât blesse, les résidents d’origine européenne ont le droit de voter aux élections locales et à cet égard, il s’agit d’une discrimination flagrante vis à vis des extra-européens. Une aberration quand on sait que le droit de voter ne serait accordé qu’à ceux qui résident depuis plus de cinq ans en France: ce qui signifie des citoyens qui depuis cinq ans vivent et consomment en France, ont leurs enfants scolarisés en France, qui travaillent en France et paient également leurs impôts en France!
Comment peut-on accepter d’un gouvernement de gauche de créer des catégories de populations, avec des citoyens qui ont droit à tout et des citoyens de seconde zone, qui bien que contribuant à la vie de la cité, à l’essor économique et social et qui par ailleurs sont tout de même intégrés à la société, qu’on veuille l’accepter ou pas, n’ont pas le droit d’exprimer leur avis sur ce qui les concerne directement, à savoir des décisions qui en définitive sont également financées par leur argent.
Le travail et l’école sont des instances d’intégration, de manière indéniable, or les étrangers travaillent et leurs enfants sont scolarisés, et c’est une ineptie que de dire qu’ils ne sont pas intégrés ou qu’ils refusent de le faire ou bien il faut revoir la définition du mot "intégration".
Ce n’est pas du populisme ou une stratégie électoraliste que de faire passer une telle loi, il s’agit simplement d’une mesure qui rétablirai la justice et l’égalité, car on ne peut pas se revendiquer pays des Droits de l’Homme et laisser encore des vides juridiques qui créent des discriminations, surtout dans lorsque dans la constitution est entériné dans son article premier que "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion."
Nous attendons toujours que les discriminations cessent enfin dans ce pays et que soient appliqués les mêmes droits à tous, sans aucune distinction.
19:57 Publié dans Actualités, Blog, Cactus, La Robe rouge, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vote étrangers, élections, droit, hollande, promesse | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
13/09/2013
FAWZIA KOOFI, VICE PRESIDENTE DU PARLEMENT AFGHAN
Portrait : Après avoir survécu à des tentatives d'assassinat et de la souffrance des menaces , Fawzia Koofi est la première femme à occuper le poste de vice-président du Parlement afghan. Elle a décidé aussi d’être candidate à l'élection présidentielle de 2014.
" En 2005, j’avais décidé de me présenter comme députée, je pensais que c'était la meilleure façon d' aider les gens et l' Afghanistan " .
« Je viens d'une famille très traditionnelle , dans le Badakhshan rural, dans le nord-ouest du pays où les droits des femmes ne sont pas une priorité de la famille », dit la jeune femme de Kaboul , la capitale afghane.
« Ma mère a failli mourir en me donnant naissance . »
Koofi s'essuya les yeux et a rappelé que elle était la première fille de la famille à aller à l'école , malgré l’opposition de ses frères.
« Mon père faisait de la politique et a contribué à la construction d’une école sans pour cela me soutenir dans ma scolarité.
A la fin de ma scolarité au collège, je suis allé à la faculté et mes frères m’ont soutenu en souvenir de ma mère morte qui souhaitait que je suive des études.
Lorsque les talibans ont été chassés du pouvoir après l'intervention militaire menée par les Etats -Unis en 2001 a commencé une période d'instabilité politique et sociale surtout pour les femmes dans le pays, j'ai dû arrêter mes études et je n‘ai vu la vie que des fenêtres de la maison. Je ne pouvais sortir que pour aller visiter la tombe de ma mère. »
Le temps passant Fawzia Koofi a repris ses études et a participé à des projets sociaux dans et est venue naturellement à la politique.
En 2005 elle a été élu députée pour la circonscription de Badakhshan afghan.
Pour les élections présidentielles de 2014 elle estime qu’elle peut bénéficier d’un soutien populaire en notant Koofi que 27% des députés sont aujourd’hui des femmes.
« J'ai toujours cru en moi et en ma capacité de changer les choses et d'ouvrir la voie à d'autres femmes qui viendront après . " ajoute t’elle.
Les élections présidentielles de 2014 seront importantes après une décennie de pouvoir du président Hamid Karzaï et une période , de trafic d’héroïne et un échec notoire dans les négociations préalables avec le mouvement Taliban.
Le prochain président devra faire face à des menaces de sécurité sans la présence des forces internationales dans le pays depuis 2001.
Parmi les candidats à l’élection présidentielle outre Fawzia Koofi femmes nous trouvons aussi le frère aîné du président Hamid Karzaï, Qayyum et l’ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, le principal rival de Karzaï dans la présidentielle de 2009 .
Fawzia Koofi a déjà commencé sa campagne électorale avec son site web , facebook et twitter, et la publication de son livre : « Le combat d'une femme pour diriger l'Afghanistan . »
« Je pouvais aller en Europe ou aux Etats-Unis et avoir une vie de luxe comme beaucoup d'autres personnes l’ont fait, ou je pouvais rester dans mon pays et essayer de contribuer un peu au changement ». J’ai choisi la deuxième option qui n’était pas la plus facile, dit-elle.
Diaz yudith Gaza , Journaliste de l' Asie-Pacifique écriture Prensa Latina
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11/09/2013
Il y a quarante ans, le coup d’Etat contre Salvador Allende
Chili, 40 ans. Anniversaire du coup d’Etat de Pinochet (11 septembre 1973, 11 septembre 2013)
"Savez-vous pourquoi il n'y a jamais eu de coup d'Etat aux Etats-Unis ? Parce qu'il n'y a pas d'ambassade des Etats-Unis aux Etats-Unis..." Michelle Bachelet, ancienne Présidente du Chili (fille d'un général assassiné avec la complicité des Etats Unis).
« Nous ne devons pas laisser l’Amérique latine penser qu’elle peut emprunter ce chemin sans en subir les conséquences », martèle le président américain Richard Nixon devant le Conseil national de sécurité le novembre 1970.
L’avant-veille, le président socialiste Salvador Allende a pris ses fonctions. La coalition qui a porté la gauche au pouvoir est fragile, et la Maison Blanche bien décidée a « faire hurler » l’économie du pays. Après des mois de déstabilisation (manœuvres institutionnelles, grèves patronales, manifestations, tentatives de coup d’Etat, etc.), l’armée chilienne intervient.
Elle est soutenue par la presse, par l’organisation fasciste Patrie et Liberté, par le Parti national et par les Etats-Unis.
Le 11 septembre 1973, elle bombarde le palais présidentiel. Quelques heures avant sa mort, au cours d’une ultime allocution radiophonique, Allende déclare : « Ils ont la force, ils pourront nous asservir ; mais on n’arrête pas les mouvements sociaux, ni par le crime ni par la violence. » Débute alors l’une des dictatures les plus brutales qu’ait connues l’Amérique latine : plus de trois mille morts, près de trente-huit mille personnes torturées et des centaines de milliers d’exilés.
Quelques jours après le coup d’Etat, le réalisateur Bruno Muel se rend sur place, pour témoigner. Avec Théo Robichet et Valérie Mayoux, il réalisera le documentaire Septembre chilien — qui ressort en salles le 2 octobre — dont il raconte ici la genèse.
Laboratoire des politiques néolibérales, le Chili fut également celui de nouvelles méthodes de déstabilisation, comme le révèle le film La Spirale, réalisé (en collaboration avec Chris Marker) par Jacqueline Meppiel, Valérie Mayoux et l’intellectuel Armand Mattelart, qui livrera bientôt ici son analyse de la stratégie de la bourgeoisie chilienne.
Si celle-ci dut s’organiser, c’est que de 1970 à 1973, le Chili aura menacé les intérêts des puissants : de la constitution de solides organisations populaires (lire L’« octobre rouge » chilien et la naissance des cordons industriels) à l’émergence d’une politique étrangère non alignée
.Ce qui explique sans doute qu’après une longue période d’oubli, les étudiants chiliens mobilisés depuis septembre 2011 aient décidé de dépoussiérer l’icône Allende, ainsi que son héritage politique.
10:20 Publié dans Actualités, ACTUSe-Vidéos, Connaissances, Histoire, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chili, coup d'état, allende, pinochet | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |