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27/11/2011

LA PEN / GUEAN : LIAISONS DANGEREUSES

lepengueant.jpgTrop d'étrangers en France ? Le ministre de l'Intérieur répond "oui" et ne renie pas sa convergence de vue avec la présidente du Front national, Marine Le Pen, "moi aussi je trouve que c'est trop".

"Nous acceptons sur notre sol chaque année 200.000 étrangers en situation régulière. C'est l'équivalent d'une ville comme Rennes, c'est deux fois Perpignan", a dit le ministre lors de l'émission Le Grand rendez-vous Europe 1/I-télé/Le Parisien. "Moi aussi je trouve que c'est trop", a dit Claude Guéant alors qu'on lui rappelait le point de vue de la présidente du Front national, Marine Le Pen, à cet égard. "Pourquoi est-ce trop ? Parce que je souhaite comme le gouvernement, comme le président de la République, que les étrangers qui viennent chez nous soient intégrés, adoptent nos lois, adoptent notre mode de vie", a dit le ministre. Il a rappelé son objectif de "diminuer en un an de 10% cette immigration".

Pas de droit de vote des étrangers aux élections locales

Par ailleurs, il a dit être opposé à des élections de maires étrangers, en citant notamment la Seine-Saint-Denis. Le ministre a critiqué "l'accord du Parti socialiste et des Verts" qui va plus loin que la proposition de loi qui va être discutée au Sénat puisque cet accord prévoit l'éligibilité". "Cela veut dire que nous pourrions avoir des maires étrangers. Très franchement, je n'ai pas envie de voir dans le département de la Seine-Saint-Denis qui a une forte population étrangère, la majorité des maires devenir étrangers", a-t-il dit. Et de rajouter, "il y a des sujets plus importants aujourd'hui que celui-là qui se posent à notre pays".

Croiser les fichiers des étrangers et de la sécu pour "lutter contre les fraudes sociales imputables aux étrangers"

Claude Guéant, a indiqué qu'à partir de janvier 2012 les fichiers des étrangers résidant en France et de la Sécurité sociale seraient croisés, offrant des "moyens plus efficaces" pour lutter contre les fraudes sociales imputables aux étrangers. "Grâce à des dispositions législatives nouvelles qui ont été publiées cette année, nous allons pouvoir, dès le 1er janvier prochain, connecter les fichiers des étrangers résidant en France et les fichiers de Sécurité sociale, de sorte que nous aurons des moyens plus efficaces pour lutter contre ces fraudes spécifiques", a affirmé le ministre de l'Intérieur.

A titre d'exemple, il a cité le versement des allocations familiales, soumis à une condition de résidence sur le territoire, alors qu'"il y a un certain nombre, que je ne peux pas chiffrer, de ressortissants étrangers qui résident régulièrement sur notre sol et qui touchent des allocations familiales pour des enfants qui ne vivent pas en France". Il a également désigné les ressortissants étrangers qui font "des allers et retours entre la France et leur pays d'origine, passent plus de temps dans leur pays d'origine qu'en France et touchent des allocations logement ou des allocations d'adulte handicapé en France".

Était-ce Marine Le Pen ou Claude Guéant qui était invité sur Europe 1, ce matin ?

Publié par l'Humanité

16:58 Publié dans Actualités, Cactus, Economie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : la pen, guéant, racisme | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

13/08/2010

Martial Mbandjock, reçu à l’Élysée, recalé en boîte

Martial-Mbandjock.jpgSamedi dernier, relate le Canard enchaîné, Martial Mbandjock, tout frais triple médaillé aux championnats d’Europe d’athlétisme, se présente avec des amis à la porte d’une discothèque courue de la banlieue lilloise, La Fabrik.

Ses pointes et son maillot bleu sont restés aux vestiaires, Mbandjock est habillé chic et a réservé une table. Peine perdue, poursuit l’hebdomadaire, ce soir-là, comme le chante Zebda, «ça ne va pas être possible».

Le patron de la discothèque réfute tout racisme à l’entrée. Officiellement, quand la boîte est pleine, seuls les habitués rentrent. Le même ajoute que Mbandjock aurait dû glisser à l’oreille du physionomiste qui il était, «et on l’aurait laissé entrer». Pas le genre de l’athlète français, né à Roubaix, qui a préféré rebrousser chemin.

 Trois jours plus tôt, Martial Mbandjock était reçu à déjeuner à l’Élysée et défilait sur les Champs. On y célébrait alors «l’amour du drapeau» (Roselyne Bachelot), et à l’UMP les valeurs de «générosité» et d’« enthousiasme » des Bleus. Du podium aux portes qui claquent, ça va vite. Même pour un sprinter.

Lionel Venturini, l'Humanité

10:10 Publié dans Cactus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : racisme | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!