28/03/2010
Quand un député devient instituteur... par solidarité
C’est par solidarité avec les parents d’élèves, qu’Alain Bocquet, député-maire (PCF) de Saint-Amand-les-Eaux dans le Nord, s’est transformé, vendredi matin, en instituteur, dans une classe de CM2 de l’école Bracke-Desrousseaux.
Un geste symbolique pour dénoncer la fermeture d’une classe à la prochaine rentrée.
«L'Etat veut supprimer une classe, ici à Bracke Desrousseaux à la rentrée prochaine. Il y en aura aussi 4 et demi au lycée Couteaux. Au total, ce seront 10 à 11 postes qui seront supprimés sur la seule ville de Saint-Amand. Et si on fait le total depuis quelques années, on n'est pas loin des 50 postes. C'est la politique de l'Etat qui est en cause. Le vase déborde et ça ne peut plus durer d'autant qu'ici, à Bracke Desrousseaux, c'est une école qui va être entièrement restaurée. On y construit une école maternelle et ce n'est pas loin de 6 millions d'euros qui sont investis sans l'aide du quiconque et surtout pas de l'Etat » a expliqué Alain Bocquet.
Sur le tableau noir, l’élu-instit a écrit à la craie, la célèbre phrase de Victor Hugo :
« Là où on construit une école, on ferme une prison ».
Puis le député-maire a poursuivi les cours, avec des exercices de vocabulaire et d’arithmétique, avant de passer à la traditionnelle dictée.
La matinée s’est achevée par un cours d’histoire du Moyen Age et la lecture de deux fables de La Fontaine.
L’élu, qui est un ancien éducateur spécialisé pour handicapés a confié qu’il avait préparé sa matinée d’instit avec sa petite fille.
Une petite fille, élève de CM2, dans une autre école de Saint-Amand.
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