Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/12/2006

INEGALITES

medium_richesse.2.jpgDénonçant les inégalités de revenus grandissantes, les Français sont logiquement toujours aussi nombreux à aspirer à une politique redistributive. 84% reconnaissent ainsi l’importance d’éliminer les grandes inégalités de revenus entre citoyens pour une société plus juste.

Quant au fait de "garantir les besoins de base pour tous" et de "reconnaître les gens selon leur mérite", ce sont toujours deux conditions essentielles aux yeux des Français pour une société plus équitable (respectivement 98% et 91% les considèrent importantes pour une société plus juste).

Il en résulte que depuis 2 ans, les Français sont de plus en plus favorables à une politique de réduction des inégalités de revenus : 83% des Français (= par rapport à 2005, + 6 points par rapport à 2004) sont d'accords pour que le gouvernement mette en place une politique destinée à réduire les inégalités de revenus. Témoin de la montée de la perception des inégalités sociales, cette aspiration à une politique redistributive est plus forte auprès des personnes ayant de faibles revenus (87% des personnes ayant des revenus de moins de 1150 € par mois contre 83% en moyenne).

Une majorité relative (44%) estime d’ailleurs qu'une telle politique leur bénéficierait, à travers une augmentation de leur revenu, 42% pensant plutôt qu'une telle politique ne changerait rien à leur revenu et seulement 11% pensent qu'elle le diminuerait. Logiquement, les personnes les plus précaires sont aussi celles qui projettent une augmentation de leurs revenus à travers cette politique redistributive (57% des revenus inférieurs à 1150 euros par mois, 62% des chômeurs, 65% des personnes touchant le RMI contre 44% en moyenne).

Mais en plus de ces inégalités sociales, les Français observent aussi des inégalités d’origine ethnique ainsi que des inégalités entre les hommes et les femmes.

Sources : Enquête BVA/DRESS

23:10 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : richesses, inégalités | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

08/12/2006

ELECTRICITE / L'EXPLOSION

medium_edf.JPGBataille pour les tarifs réglementés

La CGT mines-énergie dénonce la position du Conseil constitutionnel qui certes repousse au 1er juillet 2007 la privatisation de Gaz de France mais outrepasse ses prérogatives pour rendre possible cette privatisation en remettant en cause les tarifs réglementés

"Le Conseil Constitutionnel, en s'autosaisissant de l'article 17 et de la question des tarifs réglementés, a outrepassé son rôle de gardien de la Constitution pour se faire l'interprète de la directive européenne d'ouverture des marchés. Il a choisi de permettre la privatisation plutôt que le maintien des tarifs réglementés.

Sur le fond, la décision du Conseil constitutionnel sur les tarifs publics valide l'analyse de la FNME CGT sur l'incompatibilité des tarifs réglementés par l'Etat dans le cadre d'une privatisation.

La FNME CGT exige que l'ensemble du dossier soit remis à plat :

- pour étudier les alternatives crédibles à la fusion Suez-Gaz de France, et notamment le rapprochement EDF-Gaz de France ;

- pour pérenniser des tarifs publics de l'électricité et du gaz assurant aux usagers la fourniture à un prix modéré des deux énergies dans le cadre d'un service public performant et démocratisé".

Le coup de grâce

Pour Le directeur des Etudes de l'UFC-Que choisir, Julien Dourgnon, interrogé par Le parisien, "la loi ouvrant le marché de l'énergie à la concurrence au 1er juillet 2007 était un mauvais coup pour les consommateurs, là c'est le coup de grâce".

400 à 500.000 personnes par an seraient ainsi obligées de sortir des tarifs réglementés (maisons ou logements neufs...). Selon Que choisir, les usagers concernés verraient leurs tarifs augmenter de 50 à 80 %. Ce serait, pour Julien Dourgnon, une sorte de loi de 1948 sur les loyers mais appliquée là à l'énergie".

Devant le tollé suscité par cette décision, le président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, Patrick Ollier (UMP), a proposé hier de déposer une proposition de loi pour sauver les tarifs réglementés du gaz et de l'électricité.

10:10 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : EDF, tarif, hausse, énergie | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!