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22/08/2009

Tarifs hauts pour les consommateurs

edf.JPGEDF . La réforme tarifaire ferait baisser la facture des gros consommateurs.

Officiellement, la facture d’électricité augmente de 1,9 % pour les ménages et 4 % à 5 % pour les entreprises. Mais une enquête publiée par le site Mediapart montre que, derrière les augmentations dites « raisonnables », se cache une réforme tarifaire qui pourrait bien amener la fin des tarifs régulés de l’électricité. Pour les ménages, les hausses seront plutôt de l’ordre de 6 % à 10 % par an, le prix de l’abonnement pour les plus petites installations (3kVA) passerait de 21,48 euros à 58,42 euros, soit 172 % de hausse, et l’abonnement le plus courant pour les familles qui ne se chauffent pas à l’électricité (6kVA) connaîtrait une augmentation de 24 %. Pourtant, rappelle le site, l’esprit de la charte de service public signé en 2005 entre l’État et EDF « stipulait que les prix ne devaient pas dépasser l’inflation ». La Commission de régulation de l’électricité le reconnaît : « La facture baisse d’autant plus que la consommation s’élève. » Conséquence, « les plus petits vont payer pour les plus gros », dénonce l’article.

Le PDG d’EDF, Pierre Gadonneix, avait réclamé en juillet une hausse de 6 % à 7 % par an, soit 20 % sur trois ans, afin de financer les investissements du groupe en France, notamment pour entretenir le parc nucléaire. Le gouvernement, qui détient encore 84 % du capital, défend l’augmentation des tarifs. Hier, sur France Inter, Christine Largarde a parlé d’une « augmentation nécessaire ». C’est pourtant au nom de la baisse promise du prix de l’électricité que Nicolas Sarkozy a ouvert le capital d’EDF en 2004. Alors ministre de l’Économie, il jurait qu’une « rentrée d’argent frais » devait permettre de « désendetter l’entreprise et de financer la filière nucléaire ».

Paule Masson, pour l'Humanité

20:03 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edf, hausse | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

13/02/2008

40 % D'AUGMENTATION POUR LES PATRONS

de Pascal Junghans

aad5ad74f8f159f51896ddda6e0b253d.jpgLes patrons des plus importants groupes du CAC 40 ont reçu chacun en valeur médiane 6,175 millions d’euros de rémunération totale en 2007, selon une étude HayGroup révélée en exclusivité par latribune.fr et La Tribune.

Le chiffre fait rêver en ces temps de débats sur le pouvoir d’achat : 40% d’augmentation médiane entre 2006 et 2007. C’est la belle envolée des rémunérations qu’ont obtenu 77% des PDG français. Pas mal !

Ces chiffres explosifs, les premiers analysant les salaires 2007 des patrons français, secoueront sûrement les assemblées générales de printemps. Ils figurent dans l’étude de référence sur les rémunérations des comités exécutifs, réalisée par HayGroup, spécialiste mondial des rétributions, que publie en exclusivité latribune.fr et que vous pourrez retrouver en détail dans La Tribune dans son édition de demain (datée de mardi).

Cette augmentation considérable propulse les rémunérations des patrons français à des niveaux jamais atteints. Les PDG des plus importants groupes du CAC 40 ont reçu en 2007 chacun 6,175 millions d’euros de rémunération totale (salaire de base + bonus + stock options et actions gratuites valorisés) en valeur médiane. Les patrons des groupes réalisant un chiffre d’affaire moyen de 20 milliards d’euros et employant 100.000 salariés gagnent chacun 4,518 millions d’euros.

Leurs homologues des entreprises réalisant en moyenne 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires et employant 50.000 salariés, ont été rémunérés 2,679 millions d’euros en 2007. Enfin, les patrons des plus petites entreprises du SBF 120 ont gagné 882.000 euros.

Comment ont été calculé ces chiffres ?

Ces chiffres ont été obtenus en décortiquant les comptes de 135 groupes, dont tous ceux du CAC 40 et du SBF 120, plus quelques quinze entreprises emblématiques (ASF, Colas, Latécoère, Sanef, Airbus, DCNS ....). Ensuite, les mathématiciens qui pilotent les études HayGroup, ont calculé la médiane, la ligne de partage entre les 50% des titulaires les mieux payés et les 50% les moins payés. Ce mode de calcul plus précis est préféré à la simple moyenne qui laisse la part trop belle aux extrêmes. De plus, HayGroup ne prend en compte que l’évolution des salaires des PDG présents en 2006 et en 2007 pour éviter que le départ d’un patron très bien payé fasse plonger l’indice.

Comment en est-on arrivé là malgré les lois de modération votées en 2005 et 2007, malgré les normes comptables de transparence, malgré les revendications des associations d’actionnaires ?

Vous pourrez lire les explications, avec les chiffres sur les augmentations des bonus et des stocks options dans le quotidien La Tribune de demain (édition de mardi). Et aussi comment les patrons français sont devenus les mieux payé en Europe, le passage au crible des parachutes dorés, ces primes de départ qui déclenchent régulièrement la polémique et l’analyse de Denis Lesigne, responsable des stratégies de rémunérations chez HayGroup.

http://www.latribune.fr/info/IDD70A...

17:23 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patrons, hausse | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

08/12/2006

ELECTRICITE / L'EXPLOSION

medium_edf.JPGBataille pour les tarifs réglementés

La CGT mines-énergie dénonce la position du Conseil constitutionnel qui certes repousse au 1er juillet 2007 la privatisation de Gaz de France mais outrepasse ses prérogatives pour rendre possible cette privatisation en remettant en cause les tarifs réglementés

"Le Conseil Constitutionnel, en s'autosaisissant de l'article 17 et de la question des tarifs réglementés, a outrepassé son rôle de gardien de la Constitution pour se faire l'interprète de la directive européenne d'ouverture des marchés. Il a choisi de permettre la privatisation plutôt que le maintien des tarifs réglementés.

Sur le fond, la décision du Conseil constitutionnel sur les tarifs publics valide l'analyse de la FNME CGT sur l'incompatibilité des tarifs réglementés par l'Etat dans le cadre d'une privatisation.

La FNME CGT exige que l'ensemble du dossier soit remis à plat :

- pour étudier les alternatives crédibles à la fusion Suez-Gaz de France, et notamment le rapprochement EDF-Gaz de France ;

- pour pérenniser des tarifs publics de l'électricité et du gaz assurant aux usagers la fourniture à un prix modéré des deux énergies dans le cadre d'un service public performant et démocratisé".

Le coup de grâce

Pour Le directeur des Etudes de l'UFC-Que choisir, Julien Dourgnon, interrogé par Le parisien, "la loi ouvrant le marché de l'énergie à la concurrence au 1er juillet 2007 était un mauvais coup pour les consommateurs, là c'est le coup de grâce".

400 à 500.000 personnes par an seraient ainsi obligées de sortir des tarifs réglementés (maisons ou logements neufs...). Selon Que choisir, les usagers concernés verraient leurs tarifs augmenter de 50 à 80 %. Ce serait, pour Julien Dourgnon, une sorte de loi de 1948 sur les loyers mais appliquée là à l'énergie".

Devant le tollé suscité par cette décision, le président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, Patrick Ollier (UMP), a proposé hier de déposer une proposition de loi pour sauver les tarifs réglementés du gaz et de l'électricité.

10:10 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : EDF, tarif, hausse, énergie | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!