15/04/2013
THATCHER : UN MONSTRE POLITIQUE !
Margaret Hilda Thatcher,(Royaume-Uni),né le 13 octobre 1925 et morte le 8 avril 2013 à Londres. Premier ministre de 1979 à 1990.
Par José Fort, ancien responsable de la rubrique Monde de l'Humanité.
Nous ne pleurerons pas Mme Thatcher. Cette fille d’épicier a consacré toute sa vie politique à détruire le monde ouvrier, à laisser mourir des patriotes irlandais, à privilégier la caste des riches, à casser les plus pauvres.
La politique atlantiste de cette forcenée de l’ultra libéralisme fabriquée dans le même moule que Reagan restera dans l’Histoire non pas comme "La dame de fer" mais plutôt comme "la préposée aux sales coups".
Renaud avait vu juste lorsque dans un de ses célèbres textes, il écrivait :
"Les assassins sont tous des frères
Pas une femme pour rivaliser
A part peut être madame Thatcher"
Ou encore :
"Moi je me changerai en chien si je peux rester sur terre
Et comme réverbère quotidien
Je m’offrirai madame Thatcher"
Miss Maggy de Renaud
En regardant la photo de l’ancienne Première ministre britannique plusieurs images me viennent à l’esprit. Le film Les Virtuoses de Marc Herman et ces chômeurs devenus musiciens de fanfare. Mme Thatcher au nom du libéralisme économique a cassé l’industrie britannique favorisant la finance. Des régions entières sinistrées, les villes fantômes des mineurs relégués dans l’oubli, les syndicalises pourchassés, les services publics démantelés.
Vous souvenez-vous des patriotes irlandais en lutte ?
De Bobby Sands crevant dans sa cellule après 66 jours de grève de la faim sans un geste d’humanité de Mme Thatcher ?
Vous souvenez-vous de la guerre des Malouines, une expédition coloniale menée malheureusement avec le soutien politique de la France ?
Vous souvenez-vous de sa morgue et de sa haine à peine cachée du monde et des peuples en mouvement ?
On dit que cette dame souffrait de la maladie d’Alzheimer. Cela lui aura au moins permis d’oublier son sinistre parcours politique.
Deux jours avant les funérailles de Margaret Thatcher, la chanson "Ding Dong! The Witch Is Dead" (Ding Dong! La sorcière est morte), s'est hissée en deuxième position du palmarès en Grande-Bretagne. Les démonstrations de joie se sont succédées ce week-end pour fêter la disparition de la Dame de fer.
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12/04/2013
"La publication de leur patrimoine par les politiques est une mascarade"
Dans la presse, sur leur compte Twitter ou sur leur blog, de plus en plus d'élus et de ministres publient leur déclaration de patrimoine, en gage de transparence, dans la foulée de l'affaire Cahuzac. Une opération de communication et de diversion, juge la sociologue Monique Pinçon-Charlot, auteure avec Michel Pinçon de L'Argent sans foi ni loi (Textuel).
Francetv info : Que vous inspire la publication de leur patrimoine par certains responsables politiques ?
Monique Pinçon-Charlot : C'est une mascarade. Les hommes politiques jouent la transparence individuelle, mais ce n'est pas ce qu'on leur demande. Cette stratégie de communication leur permet de cacher le problème de la responsabilité collective de la classe politique. Ce qu'il faut, c'est un arsenal législatif qui empêche les politiques de s'accaparer le bien commun : une loi d'embargo sur les paradis fiscaux et des moyens pour lutter contre la fraude fiscale.
Certains éléments de ces déclarations vous ont-ils interpellée ?
Quand je lis : "Une Peugeot 5008 de 2012 estimée à 23 000 euros à l’argus" [un élément de la déclaration du député UMP Bruno Le Maire], cela me fait rigoler. Ça n'a aucun intérêt. C'est naïf et populiste. Dans la tempête, ils veulent montrer qu'ils sont simples, modestes, qu'ils font du vélo… Une fois encore, ce n'est pas ce qu'on leur demande. Empêcher les plus riches d'avoir des comptes offshore, le trou noir du capitalisme, me paraît autrement plus important.
Cette démarche n'est-elle pas une avancée vers une plus grande transparence et une meilleure lutte contre la fraude ?
Non. Un des moyens de lutter efficacement contre les fraudes serait d'avoir une assemblée plus représentative de la population française, et plus seulement des personnes issues du même milieu favorisé, en connivence avec les milieux financiers. Pour cela, il faudrait une transformation en profondeur du système électif, avec le vote obligatoire et la limitation du nombre de mandats des élus pour en finir avec les carrières politiques. Avec des députés ouvriers, employés, universitaires, élus pour un temps court, on éviterait les petits arrangements entre amis.
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10/04/2013
Ce que la droite n'avait pas osé les socialistes l'ont fait ! procès d'une loi scélérate
L'affaire Cahuzac, dont tous les médias nous rebattent les oreilles , fait écran de fumée pour masquer le débat parlementaire qui se déroule autour de la retranscription dans la loi de l'accord national interprofessionnel (Ani) conclu le 11 janvier 2013 entre les organisations patronales (MEDEF, CGPME et UPA) et trois syndicats de salariés (CFDT, CFTC et CFE-CGC), mais contre l’avis de la CGT et de FO.
C’est ce mardi 9 avril, au terme d’une semaine de discussions en séance, que l’Assemblée nationale doit voter le projet de loi sur la sécurisation de l’emploi élaboré à partir de l’accord national interprofessionnel précité. C'est la pire "réforme du marché du travail" jamais envisagée depuis 70 ans.
Et c'est un gouvernement "socialiste" qui est en train de la voter ! Comme le note très justement la CGT " de nombreuses dispositions d'application immédiate vont accélérer les licenciements, les rendre moins coûteux pour l’entreprise et moins facilement contestables par les salariés.
Elles vont accroître la précarité et la pression sur les salaires, généraliser la mobilité professionnelle forcée, tout en réduisant les moyens actuels de défense devant la justice. Ce qui a été présenté comme de nouveaux droits pour les salariés est virtuel et renvoyé à d’hypothétiques négociations ultérieures "
Voici quelques mesures qui donnent un avant goût, du plat de résistance distribué aux salariés......
pour aller plus loin dossier Assemblée Nationale
- Les délais de prescription, dérogatoires en droit du travail, sont encore réduits :
En effet le salarié aura un délai de deux ans pour saisir le juge (délai ramené à un an en cas de licenciement économique collectif), et les rappels de salaires ou d'heures supplémentaires seront limités à une période de 3 ans (au lieu de 5 actuellement).
- Une flexibilité accrue des salariés :
Aujourd’hui, si un salarié refuse une mutation qui affecte un élément essentiel de son contrat de travail il est licencié pour motif économique. En cas de litige avec l'employeur , c'est le juge qui apprécie le caractère de la modification..
Demain, un accord d’entreprise pourra autoriser l' employeur à muter le salarié sur un autre poste ou sur un autre lieu de travail. ( les limites étant prévues par l'accord) et si le salarié refuse il sera licencié pour motif personnel.
Aujourd’hui, les salariés peuvent refuser une baisse de salaire ou la modification de leur temps de travail, même si un accord collectif le prévoit. Dans ce cas et si l'entreprise rencontre de graves difficultés , ils sont licenciés pour motif économique avec les garanties prévues .
En outre ils peuvent contester devant les tribunaux le caractère réel et sérieux de leur licenciement .
Demain, L’employeur pourra imposer une réduction du temps de travail ou une diminution du salaire dans le cadre « d’accords de maintien dans l’emploi » et le refus du salarié entraînera son licenciement, dont le motif économique, présumé, ne pourra pas être contrôlé par le juge.
Très critiquée par les députés communistes, cette mesure s'inscrit pour eux dans la même ligne politique que le gouvernement précédent.
André Chassaigne, président des députés Front de Gauche a dénoncé "une mesure promue par Nicolas Sarkozy sous le nom d'accord compétitivité emploi et alors combattue par le Parti socialiste". A ses yeux elle permettra "un chantage patronal généralisé". "Les travailleurs d'aujourd'hui seront les précaires de demain", a ajouté le député communiste Jean-Jacques Candelier.
- Le contrat de travail intermittent redevient à la mode...
Le contrat de travail intermittent est un contrat qui comporte, une alternance de périodes travaillées et non travaillées.
Tous les professionnels des ressources humaines savent que le temps partiel annualisé et le travail intermittent crée une déstabilisation de la vie familiale des salariés .......
Malgré cet inconvénient ( mineur semble t-il pour nos partenaires sociaux et nos députés ) ce type de contrat pourra être généralisé dans les petites entreprises.
En effet dans les branches visées par l’accord, les employeurs d’entreprise de moins de 50 salariés pourront utiliser ce contrat directement.
- Évolutions liées à la rupture du contrat de travail qui ressemblent à une sécurisation des licenciements !
L'employeur pourra dans certaines conditions, pour fixer l'ordre des licenciements, privilégier la compétence professionnelle ;
L'accord crée une indemnité forfaitaire pour réparer le préjudice subi par un salarié en cas de licenciement abusif.
Cette indemnité est calculée en fonction de l'ancienneté du salarié, et a le caractère social et fiscal de dommages et intérêts ;
Le texte de loi privilégie le recours au Bureau de conciliation où sera négociée l’indemnité forfaitaire versée au salarié avec un plancher de 2 mois de salaire et un plafond de 14 mois, selon l’ancienneté. A défaut de conciliation, l’affaire sera portée devant le Bureau de jugement.
Selon le syndicat de la magistrature "En fixant un barème d'indemnisation forfaitaire du salarié pour mettre fin à la contestation d'un licenciement, l’accord rompt avec le principe de réparation intégrale des conséquences de la perte d'emploi et dissuade le juge d'exercer son pouvoir d’appréciation sur l’étendue du préjudice réellement subi par le salarié."
. Pour supprimer, encore, le contrôle du juge sur le contenu du plan de sauvegarde de l’emploi et sur le respect de la procédure d'information et de consultation des représentants du personnel, la loi organise deux procédures, alternatives, de licenciement économique collectif (10 salariés et plus sur 30 jours). La première renvoie aux institutions représentatives du personnel le soin de signer avec l’employeur un accord de méthode dont la contestation est très encadrée. La seconde attribue le pouvoir de contrôle à l’administration du travail, qui n’aura pas les moyens de l’exercer réellement dans le bref délai imparti.
Selon le syndicat de la magistrature "Au lieu d'empêcher les licenciements collectifs qui satisfont des intérêts purement financiers, l'accord et par la même la loi organisent la neutralisation du juge judiciaire, conformément aux voeux du Medef dont c'était l'une des toutes premières préoccupations."
En « contrepartie » de ces reculs, des avancées… de Polichinelle.......
- Des « droits rechargeables » à l’indemnisation pour les demandeurs d’emploi
Un demandeur d’emploi qui retrouve un travail mais qui n’a pas utilisé l’ensemble de ses droits pourra les conserver en cas de perte d’emploi ultérieure. le Medef ne voulant pas financer ce nouveau droit,il faudra donc diminuer le niveau d’indemnisation de l’ensemble des demandeurs d’emploi.
- Une taxe sur les contrats précaires qui n'empechera pas le recours massif à ce type de contrat ( voir mon article sur le sujet ).
- Un encadrement du travail à temps partiel qui reste limité
Certes, il est prévu que le temps partiel soit de 24h minimum par semaine, mais les possibilités de déroger à cette durée sont multiples. De plus, les règles permettant de moduler le temps de travail sont renforcées.
À titre d’exemple, l’employeur pourra modifier la durée du travail du salarié huit fois dans l’année. Le salarié devra se tenir à la disposition de l’employeur. Les heures qu’il fera en plus ne seront pas systématiquement majorées.
Artémis
Juriste de formation spécialisée en droit du travail
10:45 Publié dans Actualités, Connaissances, Economie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ani, députés, socialistes, code du travail | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
08/04/2013
ADIEU SARA MONTIEL !
Disparition de l'actrice espagnole Sara Montiel à son domicile madrilène.
Elle était née le 10 mars 1928 et était considérée comme l’actrice espagnole la plus célèbre d’Hollywood. Elle a tourné une cinquantaine de films, dont plusieurs grands succès commerciaux.
Sara Montiel, dite aussi Sarita Montiel, de son vrai nom María Antonia Alejandra Vicenta Elpidia Isadora Abad Fernández, née le 10 mars 1928 à Campo de Criptana (province de Ciudad Real, Castille-La Manche, et morte le 8 avril 2013 à Madrid, Espagne), est une star espagnole. Le chemin fut long pour que la petite paysanne pauvre de la Mancha - le pays de Don Quichotte - devienne une star. Trop à l'étroit pour pouvoir l'élever convenablement, ses parents la confient à des amis qui vont la prendre en charge à Orihuela, dans la province d'Alicante. À l'âge de 13 ans, elle participe à un concours de chant, dont le gagnant doit être récompensé par des cours de comédie et de chant. Elle remporte le premier prix, et se révèle rapidement une élève très douée.
Sara Montiel, actrice et chanteuse
Sara Montiel, actrice mais aussi chanteuse aux tonalités chaudes et graves, de son vrai nom Maria Antonia Abad Fernandez, avait fait ses débuts en 1944 avec un petit rôle dans le film "Te quiero para mi", avant de tourner dans 48 films jusqu'en 1974.
On peut retenir un étrange mélodrame policier, Piel Canela, et surtout Carcel de mujeres (Le Bagne des filles perdues) où elle s'affirme comme une grande comédienne. Grâce à ce dernier film, Hollywood la remarque ; elle y tourne deux chefs d'œuvre, Vera Cruz de Robert Aldrich, et Le Jugement des flèches (Run of the Arrow) de Samuel Fuller. Elle y tourne également un troisième film, Serenade, réalisé par Anthony Mann qu'elle épouse, et dont elle divorce sept ans plus tard. Son séjour à Hollywood sera brièvement interrompu par un dernier film mexicain, Donde El Circulo Termina (La Belle de Mexico), un excellent film policier, prototype du film noir latino-américain.
C'est toutefois grâce à un film espagnol, El ultimo cuplé (Valencia) réalisé par Juan de Orduña en 1957, que Sara Montiel trouve enfin son véritable emploi.
Elle avait abandonné sa carrière d'actrice en 1975, pour se consacrer entièrement à la chanson.
Épouse de 1957 à 1963 du réalisateur américain Anthony Mann, l'un de ses quatre maris, connue pour sa beauté voluptueuse et sensuelle, elle avait été la première actrice espagnole à rencontrer le succès à Hollywood.
En 1979 elle avait épousé son troisième mari, l'industriel espagnol Pepe Tous, décédé en 1992, avec lequel elle avait adopté deux enfants, Thais et Zeus.
15:35 Publié dans Actualités, Cinéma, Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sara montiel, actrice, disparition, veracruz | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |