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18/10/2006

LE COUT DE L'ECOLE

medium_ecole2.JPGLe coût de la formation des lycéens a augmenté de 50 % entre 1990 et 2004, celui des collégiens de 33 %, selon deux rapports d'audits rendus publics  par le ministère des Finances. Un collégien coûte en moyenne 7 400 euros par an à la collectivité et un lycée 10 000 euros.
Durant ces quinze ans, l'Etat aurait pu supprimer 8 000 postes en raison de la baisse du nombre d'élèves, mais en a finalement créé 2 000 de plus. Ce qui a permis de diminuer le nombre d'élèves par classe, en moyenne à 24 sur l'ensemble de l'enseignement scolaire (primaire et secondaire). Le surcoût pour l'Etat atteindrait presque 4 milliards d'euros sur ces quinze ans.
La dépense moyenne par élève du second degré est nettement supérieure en France à celle de l'OCDE (trente pays d'économie développée), note également le rapport. La France « consacre 20 % de plus de ressources que la moyenne de ces pays, avec un effort encore plus net en faveur du lycée dont « le coût est supérieur d'environ 30 % à la moyenne de l'OCDE ».

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19/09/2006

SANS PAPIER : L'ARBITRAIRE

medium_sanspapier.2.jpgLe PCF, le PS, les Verts, l’ UDF et les associations de défense des étrangers dénoncent  les "méthodes arbitraires" de Nicolas Sarkozy après sa décision de régulariser 6.924 parents sans papiers d'enfants scolarisés.
Le ministre de l'Intérieur, qui avait dit le mois dernier son intention de régulariser environ 6.000 parents et élèves sur les 30.000 dossiers ayant demandé à pouvoir rester en France, a affirmé que le chiffre de 6.924 ne bougerait plus.
"C'est le chiffre final puisque, maintenant, la circulaire est terminée", a-t-il dit dans une émission d'enquête diffusée lundi soir sur France 2.
"En France, il n'y a pas d'arbitraire : le seul critère d'appréciation, d'interprétation, c'est celui de la volonté de devenir français", a-t-il ajouté.
Les associations de soutien aux sans-papiers voient dans la similitude entre les objectifs du ministre et le chiffre final la preuve d'une "tromperie" et son désir de "jouer la carte de la radicalité" en vue de la présidentielle de 2007.

Dans l’Essonne la Préfecture a annoncé que 193 adultes ayant à leur charge 289 enfants avaient été régularisés. 1096 personnes se sont vu opposer un refus à la demande de régularisation et sont en état d’expulsion.

Selon les observateurs les critères retenus pour accepter les régularisations sont « ceux des premiers arrivés à la Préfecture, premiers servis ».

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07/09/2006

En région parisienne les loyers varient entre 13 et 23 euros du m2

medium_logement1.gifPour un appartement sans charme particulier d’à peine 50 m2 en région parisienne, il faut aujourd’hui débourser entre 650 et 1150 euros par mois.

Mais entre une commune proche de Paris comme Boulogne-Billancourt ou Levallois-Perret et une ville plus lointaine comme Meaux, l’écart de loyer est important. Selon la base de données Clameur, nouvel observatoire du marché locatif privé qui regroupe une douzaine d'acteurs du secteur immobilier, dans ces deux premières villes le loyer moyen est à plus de 17 euros le m2, alors qu’à Meaux il est légèrement en dessous de 13 euros.
Parmi les banlieues les plus chères : Neuilly-sur-Seine avec 21,8 euros, Fontenay Aux Roses ( 18,5), Sceaux (18 euros) Issy-les-Moulineaux (17,60), Bourg-la-Reine (17,1). Bien entendu, il y a une prime à la proximité de Paris et des transports. L’éloignement de Paris fait chuter les loyers : Sainte-Geneviève des Bois (11,7), Evry (10,30), Savigny le Temple (9,8).

La localisation, premier critère

La différence des loyers se creuse encore plus au sein de la ville de Paris : si le loyer moyen tourne autour de 20 euros, les arrondissements, voire les quartiers ou les rues peuvent créer des variations de plus de 30%.
Le 19 et le 20 ème arrondissements sont à moins de 17 euros et dans les arrondissements centraux recherchés (1 er au 8 ème) les loyers varient entre 21,50 et 23,6 euros le m2.
La diversité des loyers s’explique, aussi, par la superficie du bien loué et son équipement. La présence d’un balcon ou d’une terrasse, d’une seconde salle de bains ou d’un parking majorent le montant du loyer, alors que l’absence d’ascenseur, de cuisine équipée minorent le loyer.

11:26 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/08/2006

Israël de nouveau fustigé

medium_bomgrag.jpgGuerre au Liban
Le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des affaires humanitaires, Jan Egeland, a accusé Israël d'avoir fait un usage « complètement immoral » des bombes à fragmentation lors de la guerre au Liban. C'est ce qu'a rapporté la BBC dans son édition en ligne, mercredi.

Selon M. Egeland, le Centre de coordination de l'action contre les mines de l'ONU au Liban a trouvé jusqu'ici près de 100 000 bombes n'ayant pas explosé dans 359 sites différents. De ce nombre, 90 % ont été larguées au cours des 72 dernières heures du conflit, soit à partir du moment où l'adoption d'une résolution à l'ONU sur un cessez-le-feu était imminente.

M. Egeland a qualifié ces nouveaux chiffres d'« information choquante », de précédentes estimations fournies par les experts en déminage de l'ONU ayant fait état de quelque 170 sites bombardés avec ce type de munitions.

Il a en outre indiqué que ces bombes à fragmentation ont affecté d'importants secteurs, dont un bon nombre de maisons et de champs.

« Chaque jour, des gens sont mutilés, blessés et tués par ces armes. Cela n'aurait pas dû arrivé », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il faudrait des mois, voire des années, avant de débarrasser le pays de ces engins explosifs.

La semaine dernière, Tekimiti Gilbert, chef des opérations du Centre de coordination de l'action contre les mines de l'ONU au Liban, avait parlé d'une violation du droit international, car de telles armes ne doivent pas être utilisées dans les zones habitées par les civils, mais uniquement sur les champs de bataille et contre des soldats.

Certaines des bombes à fragmentation sont destinées à percer les chars, et d'autres pour blesser ou tuer sur un grand périmètre. Celles qui n'ont pas éclaté au point d'impact constituent une menace mortelle pour les civils.

L'État hébreu dit pour sa part avoir utilisé des armes conformes au droit international.

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