16/05/2007
Guy Môcquet entre au lycée
Guy Môcquet fut arrêté gare de l'Est en distribuant des tracts puis enfermé avec d'autres militants communistes.
Il sera fusillé avec 26 de ses camarades en représailles de l'assassinat de l'officier Karl Hotz par trois communistes le 20 octobre 41.
Les prisonniers ont été livrés aux fusils allemands par le Ministre de l'Intérieur du Maréchal Pétain Pierre Pécheu.
L'assassinat de Guy Môcquet le 22 octobre 1941 est moins une histoire d'héroïsme foudroyé - même si le courage de l'adolescent est indéniable - que celle du sacrifice lâche et criminel d'une administration collaborationniste. Les lycéens feront sans doute bon usage d'un tel enseignement. Ci-dessous la lettre :
Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé,
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean.
J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !
Votre Guy qui vous aime
Guy
Dernières pensées : Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !
20:23 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Guy Mocquet, communiste, lettre | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
18/04/2007
POUR UN VOTE EN FAVEUR DE MARIE GEORGE BUFFET
Le Groupe E-Mosaïque prend note de l’intérêt croissant des internautes pour les élections présidentielles.
Ainsi ce sont des milliers de visiteurs qui ont consulté nos pages qui y étaient consacrées.
Trois mille personnes ont également visionné les vidéos produites ou proposés par E-Mosaïque dans le cadre des élections présidentielles.
Pour le 22 avril le choix des Français et des Françaises se fera à partir de 12 candidats, 12 programmes. Chacun reste évidemment libre de ce choix.
E-Mosaïque considère que c’est la candidate Marie George Buffet et son programme qui offrent le plus de sérieux, de cohérence, de conviction, de perspectives pour ce premier tour.
Marie George Buffet a mené une campagne remarquable, calme et porteuse de combat et d’espoir.
Son programme de l’avis de beaucoup, y compris d’hommes politiques de tous horizons est cohérent en proposant des mesures précises, avec des financements précis.
Le poids électoral qu’elle aura au premier tour sera un élément essentiel du changement progressiste dont aspire beaucoup d’électeurs en particulier dans les domaines économiques et sociaux.
Toutes ces raisons et bien d’autres déterminent le Groupe E-Mosaïque composé de plusieurs sites web et blogs, a appeler les internautes et les électeurs à un vote en faveur de Marie George Buffet.
Evry, le 18 avril 2007.
22:00 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Marie George Buffet, Présidentielles | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
05/04/2007
Buffet défend sa gauche de combat devant des étudiants
Face à 300 à 400 jeunes réunis dans l'amphi E2, la candidate communiste a eu l'occasion de marquer sa différence avec la socialiste Ségolène Royal, critiquant notamment son projet d'allocation pour les jeunes.
"Je dis à Ségolène Royal, nous n'avons pas besoin d'un CPE de gauche", a-t-elle lancé, en proposant d'abroger totalement la loi sur l'égalité des chances car "il y a toujours le Contrat nouvelle embauche (CNE)."
La venue de Marie-George Buffet sur le campus de l'un des anciens "bastions rouges" de mai 68 a été précédée d'une distribution de tracs. "Le vote de conviction, c'est le vote Buffet", crie un militant des Jeunes communistes.
Non loin, des partisans du candidat de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot, collent des affiches tandis que des tracts de la LCR, plus anciens, proclament: "Le casseur, c'est Sarkozy."
Un petit groupe d'étudiants s'interroge plus loin sur l'opportunité ou non de voter Royal "en se bouchant les yeux et les oreilles" comme disent vouloir le faire certains militants PS déçus par le programme ou la personnalité de leur candidate.
Après l'arrivée de Marie-George Buffet, un sage débat s'instaure dans l'amphi.
"J'étais à son dernier meeting, mais là ça paraît vraiment très bien parce que pour le coup, elle doit répondre à nos questions et donner des réponses claires", se félicite Juliette, 23 ans, étudiante en géographie.
"ETUDIER A PLEIN TEMPS"
L'une des premières questions n'est pas tendre pour Marie-George Buffet, une étudiante exprimant son "scepticisme" sur sa candidature et regrettant qu'il n'y ait pas, parmi les cinq candidats de la gauche radicale, au moins "un front commun sur les questions de base."
Des membres de l'Association générale des étudiants de Nanterre (AGEN) saisissent ensuite la candidate de la "gauche populaire et antilibérale" du cas d'une déléguée étudiante, Naima, expulsée pour une durée de deux ans de l'université en raison, selon eux, de son activité syndicale.
Marie-George Buffet, qui se dit prête à signer une pétition, a alors beau jeu de dénoncer la répression menée par le gouvernement de droite non seulement dans les universités, mais au sein des entreprises ou contre les immigrés.
"On stigmatise les jeunes, l'homme ou la femme venue d'ailleurs. Sarkozy est quand même l'homme qui aura mis à bas l'ordonnance de 45" qui empêchait l'emprisonnement des mineurs, affirme-t-elle. "On veut nous mettre tous en liberté surveillée", ajoute-t-elle à l'adresse de l'ex-ministre de l'Intérieur et candidat de l'UMP.
Le débat se recentre ensuite sur les questions universitaires. Des étudiants s'inquiètent du projet d'autonomie des universités défendu par le même Nicolas Sarkozy et qui ouvrira, selon eux, la voie à une privatisation et à une multiplication par cinq des droits d'inscription.
"Il faut maintenir l'université dans l'Education nationale", martèle Marie-George Buffet, assurant que son projet de réforme fiscale visant notamment à taxer les revenus financiers permettrait de répondre à la crise des universités.
Dans un amphithéâtre dominé par des étudiants de sensibilité de gauche, deux participantes lui demandent, tour à tour, si son projet de multiplier par trois l'impôt de solidarité sur la fortune ne risque pas de faire fuir des entrepreneurs à l'étranger.
"Aujourd'hui, la question de ne se pose plus comme dans les années 50 (...) N'ayez pas peur de cela, il faut avoir le courage pour un gouvernement de gauche de s'occuper de ces questions", répond la candidate communiste.
"La gauche doit être une gauche de combat et de responsabilité, sinon, ça sera une politique qui se conduira au centre", insiste-t-elle.
Une autre question porte sur l'intention prêtée à Ségolène Royal de conditionner l'octroi d'une allocation d'autonomie étudiante à l'acceptation d'un travail utile à la société. Là encore, Marie-George Buffet exprime son désaccord.
"Je ne suis pas pour le donnant-donnant, vous avez le droit d'étudier à plein temps", assure-t-elle.
18:25 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : étudiants, Marie George Buffet, Présidentielles | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
27/03/2007
Les 3/4 des Français travaillent hors de leur commune
Selon l'étude de l'INSEE, les Français parcourent en moyenne 25,9km pour se rendre à leur travail
En France, près de trois salariés sur quatre (73%), en 2004, travaillaient hors de leur commune de résidence avec une distance domicile-travail moyenne de 25,9km, selon une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publiée mardi 27 mars.
Les emplois se concentrent en effet dans les pôles urbains (grandes villes, banlieue, villes moyennes), alors que la population habite de plus en plus loin des centres-villes, par choix ou parce que le prix de l'immobilier en ville est devenu inabordable.
Ainsi, selon des chiffres de 2004 -encore d'actualité, selon l'INSEE- les pôles urbains regroupent 77% des emplois salariés, quand n'y habitent que 63% des salariés. Le périurbain (banlieue des villes) rassemble au contraire 22% des habitants et 12% des emplois salariés. Quant à l'espace à dominante rurale, il présente un équilibre relatif, avec 15% des emplois et 13% des salariés.
"Un actif résidant dans un pôle urbain a donc potentiellement plus de chances de trouver un emploi proche de chez lui, voire dans sa commune, qu'un actif périurbain", selon l'étude publiée dans le mensuel "INSEE Première".
La distance moyenne
En moyenne, la distance domicile-travail en France est de 25,9km, mais elle inférieure à 7,9km pour la moitié des salariés. Ceux qui résident dans les pôles urbains travaillent en moyenne à 23,6km de chez eux, plus près que ceux des zones périurbaines (30,5km) ou de l'espace à dominante rurale (28,4km). Les habitants de l'aire urbaine de Paris travaillent dans l'ensemble plus près de chez eux que les habitants des autres grandes aires urbaines de plus de 200.000 habitants: 18,8km en moyenne contre 29,7km.
La durée du trajet (automobile) est en moyenne de 32 minutes pour les habitants des pôles urbains. Elle est de 28 minutes pour les salariés de l'espace rural, qui ont des distances plus importantes à parcourir, mais avec moins d'embouteillages.
Les hommes sont en général plus mobiles que les femmes, et en particulier les cadres. Ils se concentrent notamment en région parisienne, où les temps de trajet sont plus longs. Les employés sont ceux qui travaillent le plus près de chez eux: plus de la moitié résident à moins d'un quart d'heure de leur lieu de travail par la route.
09:00 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transport, distance, travail | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |