18/04/2007
POUR UN VOTE EN FAVEUR DE MARIE GEORGE BUFFET

Ainsi ce sont des milliers de visiteurs qui ont consulté nos pages qui y étaient consacrées.
Trois mille personnes ont également visionné les vidéos produites ou proposés par E-Mosaïque dans le cadre des élections présidentielles.
Pour le 22 avril le choix des Français et des Françaises se fera à partir de 12 candidats, 12 programmes. Chacun reste évidemment libre de ce choix.
E-Mosaïque considère que c’est la candidate Marie George Buffet et son programme qui offrent le plus de sérieux, de cohérence, de conviction, de perspectives pour ce premier tour.
Marie George Buffet a mené une campagne remarquable, calme et porteuse de combat et d’espoir.
Son programme de l’avis de beaucoup, y compris d’hommes politiques de tous horizons est cohérent en proposant des mesures précises, avec des financements précis.
Le poids électoral qu’elle aura au premier tour sera un élément essentiel du changement progressiste dont aspire beaucoup d’électeurs en particulier dans les domaines économiques et sociaux.
Toutes ces raisons et bien d’autres déterminent le Groupe E-Mosaïque composé de plusieurs sites web et blogs, a appeler les internautes et les électeurs à un vote en faveur de Marie George Buffet.
Evry, le 18 avril 2007.
22:00 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Marie George Buffet, Présidentielles | |
del.icio.us |
Imprimer |
|
Digg |
Facebook | |
05/04/2007
Buffet défend sa gauche de combat devant des étudiants

Face à 300 à 400 jeunes réunis dans l'amphi E2, la candidate communiste a eu l'occasion de marquer sa différence avec la socialiste Ségolène Royal, critiquant notamment son projet d'allocation pour les jeunes.
"Je dis à Ségolène Royal, nous n'avons pas besoin d'un CPE de gauche", a-t-elle lancé, en proposant d'abroger totalement la loi sur l'égalité des chances car "il y a toujours le Contrat nouvelle embauche (CNE)."
La venue de Marie-George Buffet sur le campus de l'un des anciens "bastions rouges" de mai 68 a été précédée d'une distribution de tracs. "Le vote de conviction, c'est le vote Buffet", crie un militant des Jeunes communistes.
Non loin, des partisans du candidat de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot, collent des affiches tandis que des tracts de la LCR, plus anciens, proclament: "Le casseur, c'est Sarkozy."
Un petit groupe d'étudiants s'interroge plus loin sur l'opportunité ou non de voter Royal "en se bouchant les yeux et les oreilles" comme disent vouloir le faire certains militants PS déçus par le programme ou la personnalité de leur candidate.
Après l'arrivée de Marie-George Buffet, un sage débat s'instaure dans l'amphi.
"J'étais à son dernier meeting, mais là ça paraît vraiment très bien parce que pour le coup, elle doit répondre à nos questions et donner des réponses claires", se félicite Juliette, 23 ans, étudiante en géographie.
"ETUDIER A PLEIN TEMPS"
L'une des premières questions n'est pas tendre pour Marie-George Buffet, une étudiante exprimant son "scepticisme" sur sa candidature et regrettant qu'il n'y ait pas, parmi les cinq candidats de la gauche radicale, au moins "un front commun sur les questions de base."
Des membres de l'Association générale des étudiants de Nanterre (AGEN) saisissent ensuite la candidate de la "gauche populaire et antilibérale" du cas d'une déléguée étudiante, Naima, expulsée pour une durée de deux ans de l'université en raison, selon eux, de son activité syndicale.
Marie-George Buffet, qui se dit prête à signer une pétition, a alors beau jeu de dénoncer la répression menée par le gouvernement de droite non seulement dans les universités, mais au sein des entreprises ou contre les immigrés.
"On stigmatise les jeunes, l'homme ou la femme venue d'ailleurs. Sarkozy est quand même l'homme qui aura mis à bas l'ordonnance de 45" qui empêchait l'emprisonnement des mineurs, affirme-t-elle. "On veut nous mettre tous en liberté surveillée", ajoute-t-elle à l'adresse de l'ex-ministre de l'Intérieur et candidat de l'UMP.
Le débat se recentre ensuite sur les questions universitaires. Des étudiants s'inquiètent du projet d'autonomie des universités défendu par le même Nicolas Sarkozy et qui ouvrira, selon eux, la voie à une privatisation et à une multiplication par cinq des droits d'inscription.
"Il faut maintenir l'université dans l'Education nationale", martèle Marie-George Buffet, assurant que son projet de réforme fiscale visant notamment à taxer les revenus financiers permettrait de répondre à la crise des universités.
Dans un amphithéâtre dominé par des étudiants de sensibilité de gauche, deux participantes lui demandent, tour à tour, si son projet de multiplier par trois l'impôt de solidarité sur la fortune ne risque pas de faire fuir des entrepreneurs à l'étranger.
"Aujourd'hui, la question de ne se pose plus comme dans les années 50 (...) N'ayez pas peur de cela, il faut avoir le courage pour un gouvernement de gauche de s'occuper de ces questions", répond la candidate communiste.
"La gauche doit être une gauche de combat et de responsabilité, sinon, ça sera une politique qui se conduira au centre", insiste-t-elle.
Une autre question porte sur l'intention prêtée à Ségolène Royal de conditionner l'octroi d'une allocation d'autonomie étudiante à l'acceptation d'un travail utile à la société. Là encore, Marie-George Buffet exprime son désaccord.
"Je ne suis pas pour le donnant-donnant, vous avez le droit d'étudier à plein temps", assure-t-elle.
18:25 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : étudiants, Marie George Buffet, Présidentielles | |
del.icio.us |
Imprimer |
|
Digg |
Facebook | |
27/03/2007
Les 3/4 des Français travaillent hors de leur commune
Selon l'étude de l'INSEE, les Français parcourent en moyenne 25,9km pour se rendre à leur travail
En France, près de trois salariés sur quatre (73%), en 2004, travaillaient hors de leur commune de résidence avec une distance domicile-travail moyenne de 25,9km, selon une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publiée mardi 27 mars.
Les emplois se concentrent en effet dans les pôles urbains (grandes villes, banlieue, villes moyennes), alors que la population habite de plus en plus loin des centres-villes, par choix ou parce que le prix de l'immobilier en ville est devenu inabordable.
Ainsi, selon des chiffres de 2004 -encore d'actualité, selon l'INSEE- les pôles urbains regroupent 77% des emplois salariés, quand n'y habitent que 63% des salariés. Le périurbain (banlieue des villes) rassemble au contraire 22% des habitants et 12% des emplois salariés. Quant à l'espace à dominante rurale, il présente un équilibre relatif, avec 15% des emplois et 13% des salariés.
"Un actif résidant dans un pôle urbain a donc potentiellement plus de chances de trouver un emploi proche de chez lui, voire dans sa commune, qu'un actif périurbain", selon l'étude publiée dans le mensuel "INSEE Première".
La distance moyenne
En moyenne, la distance domicile-travail en France est de 25,9km, mais elle inférieure à 7,9km pour la moitié des salariés. Ceux qui résident dans les pôles urbains travaillent en moyenne à 23,6km de chez eux, plus près que ceux des zones périurbaines (30,5km) ou de l'espace à dominante rurale (28,4km). Les habitants de l'aire urbaine de Paris travaillent dans l'ensemble plus près de chez eux que les habitants des autres grandes aires urbaines de plus de 200.000 habitants: 18,8km en moyenne contre 29,7km.
La durée du trajet (automobile) est en moyenne de 32 minutes pour les habitants des pôles urbains. Elle est de 28 minutes pour les salariés de l'espace rural, qui ont des distances plus importantes à parcourir, mais avec moins d'embouteillages.
Les hommes sont en général plus mobiles que les femmes, et en particulier les cadres. Ils se concentrent notamment en région parisienne, où les temps de trajet sont plus longs. Les employés sont ceux qui travaillent le plus près de chez eux: plus de la moitié résident à moins d'un quart d'heure de leur lieu de travail par la route.
09:00 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transport, distance, travail | |
del.icio.us |
Imprimer |
|
Digg |
Facebook | |
17/01/2007
MG BUFFET A GRIGNY
Le Parisien du 17 janvier 2007
Marie-George Buffet à la rencontre de la Grande-Borne
CE N'EST PAS si souvent qu'un candidat à l'élection présidentielle prend le temps de venir discuter avec eux. Alors, les habitants de la Grande-Borne, cité HLM sensible de Grigny, n'ont pas boudé leur plaisir.
Hier soir, ils étaient près de 150, entassés dans la maison de quartier de la place aux Herbes. Des militants communistes, des responsables associatifs, mais aussi des locataires anonymes ou des mères de famille, venus interroger Marie-George Buffet, la candidate « de la gauche populaire et antilibérale ». Pour son premier déplacement de campagne sur les terres essonniennes, la patronne du PC avait décidé de venir présenter son programme directement aux habitants de la cité. Intégration, logement, emploi, impôts, Europe... Les habitants de la Grande-Borne et la chef de file communiste ont balayé tous les sujets, ou presque. Sans oublier de tacler au passage le ministre-candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy. « Les autres responsables politiques ne s'intéressent à nous que lorsqu'il y a le feu » « Il a oublié la souffrance que c'est d'être immigré, lance un grand-père africain de 63 ans. Je vis en France depuis quarante ans, mon grand-père s'est battu pour ce pays, mais je n'ai toujours pas la nationalité française, comme quatre de mescinq enfants. » « J'ai mal, moi, ajoute un peu plus tard un homme d'une quarantaine d'années. Nous vivons ici
dans une insécurité permanente, provoquée par les opérations coup-de-poing de la police. » Et Marie-George Buffet d'embrayer, devant une assemblée acquise à sa cause. « Si vous vivez ces agressions quotidiennes, c'est que Sarkozy a réussi à opposer les jeunes à la police. Il faut revenir à une police de proximité, qui participe à la vie de la commune. » Au bout d'une heure de débats, Marie-George Buffet est repartie comme elle était venue.
Laissant derrière elle des militants satisfaits d'avoir pu confier une partie de leur quotidien à « leur » candidate. « C'est celle qui représente le mieux les habitants des quartiers populaires, assure Yaya, un jeune bénévole associatif. Les autres responsables politiques ne s'intéressent à nous que lorsqu'il y a le feu. Et ils ne proposent rien de concret pour
régler nos problèmes. » Marie-George Buffet promet, elle, la construction de 600 000 logements sociaux en cinq ans, refuse la reprise des expulsions locatives après la trêve hivernale, souhaite que les revenus du capital participent au financement de la Sécurité sociale... « J'espère qu'elle pourra faire quelque chose pour nous, souffle Rkaia, qui habite la Grande-Borne depuis trente-deux ans. J'ai des enfants et des petits-enfants et j'ai peur pour leur avenir ici. C'est tellement difficile de trouver du travail quand on habite la cité ! » Un peu plus loin, Mariam, une jeune française d'origine malienne, a du mal à cacher son émotion. « Ça me fait plaisir qu'on s'intéresse vraiment à nous. Même si on aime son quartier, c'est difficile d'élever ses enfants ici... »
Sandrine Binet, Le Parisien
16:52 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : MG BUFFET, PRESIDENTIELLE, GRIGNY | |
del.icio.us |
Imprimer |
|
Digg |
Facebook | |