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17/06/2008

MANIFESTATIONS DU 27 JUIN 2008 EN FRANCE

manif du 17062008.jpg500.000 personnes ont participé mardi, dans 124 villes de France, aux manifestations organisées dans le cadre de la journée d’action pour la défense des retraites et des 35 heures.

Les principaux chiffres de participation : 60.000 à Marseille, 55.000 à Paris, 25.000 à Bordeaux, 15.000 à Grenoble, 12.000 à Nantes, 10.000 au Havre, 10.000 à Caen, 8.000 à Lyon, 7.500 à Rennes, 7.000 à Tarbes, 6.000 à Lille, 5.000 à Saint-Etienne, Angoulême et Toulon, 3.500 à Rouen, Toulouse, Nice, Brest, Lorient, Pau, Avignon, et Tours, 2.500 à Limoges, 2.000 à Strasbourg, etc…

"Sur les retraites, le gouvernement qui espère jouer le pourrissement avec l’été, ne doit pas considérer qu’il en est quitte. On est pour une vraie unité et les raisons de mécontentement des salariés sont des sujets qui mobiliseront à la rentrée", a prévenu Mme Coupé.

"On ne pourra pas en rester là si le gouvernement ne change pas", a renchéri Gérard Aschieri, secrétaire général FSU.

"On a beaucoup insisté ces derniers jours sur la division syndicale et on a occulté la revendication principale, à savoir les retraites et la déréglementation du temps de travail, qui aura des répercussions sur tout le monde", a-t-il ajouté, reprochant au gouvernement de "programmer des retraites appauvries".

Dans la journée, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault avait lui aussi regretté que les divisions syndicales aient pu amoindrir l’impact de la mobilisation, en reconnaissant que la participation était "légèrement inférieure au 22 mai".

La CGT a également précisé que la mobilisation se ferait aussi pendant l’été, avant "une rentrée sur les chapeaux de roue" et une "grande journée de manifestation" le 7 octobre lors de la "journée mondiale de mobilisation avec la confédération syndicale internationale pour le travail décent".

Interrogé sur une mobilisation qui ne serait pas celle espérée mardi (au moins 700.000 personnes attendues, selon la CGT), Mme Dumas a répondu : "cela ne voudra pas dire qu’on s’arrêtera, cela voudra simplement dire qu’on a besoin de plus de temps pour se faire comprendre et se mobiliser. Cela ne nous découragera pas !", a-t-elle conclu.

POUR DECOUVRIR NOTRE  VIDEO DE LA MANIFESTION A PARIS CLIQUEZ SUR CETTE LIGNE


18:57 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite, 35 heures, manifestations, cgt, cfdt | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

11/06/2008

Europe : une semaine de travail de plus de 65 heures !

travailmort.gifL’Union Européenne, en raison d’un revirement de la France, vient de lancer un signal très négatif en matière de durée du travail.

La Confédération européenne des syndicats (CES) a jugé "inacceptable" l’accord conclu  par les pays de l’Union Européenne qui pérennise la semaine de travail de plus de 48 heures et ouvre la durée du travail à des dérogations, jusqu’à 78 heures !

"L’accord sur le temps de travail est très insatisfaisant et inacceptable pour la CES, pour ce qui concerne les nouvelles dispositions sur le temps de garde et la continuation de l’opt-out du Royaume-Uni", a souligné John Monks le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats.

La clause "opt out"

C’est surtout le Royaume-Uni qui incite massivement les travailleurs à accepter de travailler plus de 48 heures par semaine, en signant individuellement une clause de non participation ("opt out" dans le jargon européen). Certains pays comme l’Allemagne ou la Pologne y recourent pour les professions ayant des temps de garde, notamment dans le secteur médical.

Selon le compromis accepté par les ministres européens de l’Emploi, la semaine hebdomadaire de 48 heures, déjà gravée dans la législation européenne, reste de mise. Mais la durée maximale hebdomadaire de travail pourra atteindre 60 ou 65 heures pour les employés acceptant, à titre individuel, de déroger aux 48 heures. Ces plafonds pourront être dépassés en cas de conventions collectives.

La dérogation offerte aux employés est encadrée plus strictement, mais non limitée dans le temps.

Cette révision introduit en outre pour la première fois la définition de "périodes de garde inactives", qui pourront ne plus être comptabilisées comme du temps de travail.

Deux arrêts de la justice européenne stipulent que le temps de garde doit être intégralement calculé comme du temps de travail. Or, la majorité des Etats européens sont en infraction en la matière, notamment au sein des professions médicales.

17:18 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, durée du travail | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

27/05/2008

OH LE MENTEUR !

105555113.jpgLes dossiers du Canard Enchaîné, « Le président Fric-Frime », avril 2008, page 56 :

"Sarkozy : déclarer moins pour gagner plus.

Parue au Journal Officiel du 11 mai 2007, la déclaration de situation patrimoniale de Nicolas Sarkozy proclamé Président de la République ressemble à une plaisanterie.

Sarkozy "certifie sur l’honneur" qu’à la date du 17 mars 2007, ni lui, ni Cécilia (son épouse de l’époque), ne possèdent le moindre "meuble meublant", ni de "collection, d’objets d’art, de bijoux, de pierres précieuses, ou d’or".

Pour chacune de ces rubriques, Sarkozy a répondu par un "Néant" sans réplique.

A croire que le couple Sarkozy n’était même pas propriétaire d’un vieux sommier, d’une chaise branlante, ou d’un service de table dépareillé.

Sarkozy avait pourtant raconté à la presse qu’en attendant les résultats de l’élection présidentielle, il avait dû louer un garde-meubles pour stocker le mobilier de son ancien appartement de Neuilly.

Côté collection, Nicolas le pudique passe sous silence les albums de timbres rares qu’il s’était vanté de posséder.

Même énigme du côté des bijoux. Il ne mentionne même pas la bague Dior « Cœur romantique » (prix catalogue 19 600 euros) qu’il avait offerte à Cécilia, son ancienne épouse.

Sarkozy oublie également sa passion pour les montres. La presse people regorge pourtant de clichés où l’on voit Madame et Monsieur Sarkozy équipés de montres pas spécialement bon marché. Le journal Le Monde (3 juin 2007) a fait un petit inventaire de leur collection. On découvre ainsi une Rolex Daytona en or blanc à 22 530 euros (prix du neuf), une Rolex Oyster Datejust estimée à 2 000 euros, une Breitling Old Navitimer (entre 3 600 et 5 000 euros selon les modèles), une Bréguet en or blanc avec réserve de marche, dates et phases de Lune, qui vaut à elle seule la bagatelle de 25 000 euros. A l’inventaire du journal Le Monde, il convient d’ajouter une autre Breitling Old Navitimer, mais en or, vendue en boutique à partir de 10 000 euros, selon les modèles. D’autres photos, antérieures à l’élection présidentielle, montrent Cécilia portant un chrono blanc en céramique J12 de Chanel dont le prix officiel varie entre 4 500 euros (modèle de base) et 21 900 euros (avec un cadran serti de brillants). Au total, la collection de montres du couple pouvait être estimée entre 62 000 euros et 94 000 euros (au prix du neuf). […]

« Pour le Président de la République, c’est le peuple français qui est seul juge, explique un ponte du Conseil d’Etat. Si un citoyen estime qu’il y a eu fraude, il peut toujours porter plainte contre Sarkozy pour faux en écritures publiques contre le candidat élu. »

Comme le Président de la République est intouchable pendant la durée de son mandat, ledit citoyen râleur devrait attendre 2012, voire 2017 pour qu’un juge se penche éventuellement sur le dossier. »

16:47 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, mensonge | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/03/2008

REGION PARISIENNE : LES VILLES QUI PEUVENT BASCULER

515337732.jpgMunicipales : « En Île-de-France, la prime à la bonne gestion est plus importante » par Propos recueillis par Hugo Lattard Co-fondateur de l’observatoire ElectionScope, Bruno Jérôme, économiste et politologue livre ses pronostics sur les élections municipales en région parisienne.

Vous avez établi un classement de la gestion des villes d’Île-de-France : sur quoi repose-t-il ?

Bruno Jérôme : A partir de douze indicateurs et ratios des finances publiques locales (source Comptes administratifs des communes), nous avons établi un classement des 236 villes de plus de 30.000 habitants. L’objectif est de suivre sur cinq mandats municipaux (1983, 1989, 1995, 2001 et 2008) la dynamique de la « qualité » de la gestion locale. Entre autres indicateurs, nous avons retenu le niveau de la dette (Encours de la dette en fin d’exercice sur recettes réelles de fonctionnement), le financement de la charge de la dette, le niveau des dépenses, la rigidité des dépenses, la fiscalité par tête, la mobilisation du potentiel fiscal, etc. Ces douze indicateurs étaient disponibles pour la période récente. Nous avons dû les calculer pour la période comprise entre 1982 et 1988. Ce qui donne un indicateur de bonne gestion de 1982 à aujourd’hui.

Comment avez-vous intégré cet indice de bonne gestion à votre modèle de simulation électorale?

Notre modèle général intègre de très nombreux facteurs : la conjoncture économique locale, la démographie électorale, le fait d’être un maire sortant, et donc l’indicateur de la qualité de la gestion des finances locales. C’est un des facteurs explicatifs, mais ce n’est pas le seul.

Quel est le poids électoral d’une bonne gestion des finances locales ?

En Île-de-France, si l’on regarde les dernières élections municipales de 2001, sur les 25 villes parmi les meilleures gestionnaires, seul deux équipes sortantes ont été battues. Soit 8% du total. En 95, une seule, soit 4%. La bonne gestion est clairement récompensée. Sur les 25 villes les « plus mauvaises gestionnaires », en 2001, 3 équipes sortantes sur 25 ont été battues. En 1995, 7 sur 25 ont été battues. Mauvais gestionnaire ne veut pas nécessairement dire mauvais édile. Ce sont souvent des villes qui n’ont pas de base fiscale très riche, qui attirent très peu d’entreprises. Les mauvais gestionnaires ne sont pas nécessairement sanctionnés. Ce peut être le cas de villes très fortement marquées politiquement, où le vote idéologique emporte sur la qualité de la gestion. On observe que le taux de reconduction pour les bons gestionnaires est en constante augmentation depuis 1983. La prime à la bonne gestion est de plus en plus forte. Pour les plus mauvais gestionnaires, il y a des cassures. Mais en moyenne 75% des mauvais gestionnaires sont quand même réélus. La bonne gestion apporte grosso modo entre 0,5 point et 1 point de bonus aux simulations électorales. La mauvaise inflige une décote un malus de l’ordre de 2 à 2,5 point. Comparé à la démographie électorale, l’implantation ancienne des forces politiques, le taux de chômage, ce n’est pas le facteur le plus important. Mais il est suffisant pour changer le résultat d’une élection.

Dans quelle mesure votre modèle tient-il compte du rapport de force national ?

Notre modèle intègre la crédibilité du gouvernement que nous mesurons, depuis 1965, à travers la cote de confiance du Premier ministre. C’est un indicateur constant, exceptée la période qui s’est ouverte avec « l’hyperprésidence » de Nicolas Sarkozy. Mais nous faisons le pari de ne pas en tenir compte. Sur la durée, il apparaît que des élections sont plus ou moins déterminées par les enjeux nationaux. Les élections de 1983 et 1995 étaient très fortement marquées par le contexte national. En 2001 un peu moins.

L’Île-de-France votera-t-elle comme le reste du pays ?

Non. En Île-de-France, la reconduction des bons gestionnaires est largement au-dessus de la moyenne nationale. Etant donné qu’en région parisienne, compte tenu du tissu urbain, l’imbrication entre les communes est beaucoup plus forte qu’en Province. La concurrence est beaucoup plus exacerbée quant à l’attractivité des communes. Les électeurs peuvent donc beaucoup mieux comparer. Nous prévoyons que 9 communes vont basculer de droite à gauche : Epinay-sur-Seine, Argenteuil, Colombes, Châtenay-Malabry, Massy, Garges-lès-Gonesse, Aulnay-sous-Bois, Drancy, Noisy-le-Sec. Quand 5 communes vont basculer dans l’autre sens : Clamart, Chelles, Villeneuve-Saint-Georges, Athis-Mons, Viry-Châtillon. Pourtant, certaines sont bien gérées comme Clamart (17/ 236). Mais par le jeu des forces partisanes, il est des villes qui basculent dans un sens ou dans l’autre du fait d’une démographie électorale assez équilibrée. Parmi les « mauvais gestionnaires », nous prévoyons que Viry-Châtillon, Villeneuve-Saint-Georges, Athis-Mons, Noisy-le-Sec et Chelles vont basculer.

LExpansion.com du 29 février 2008

PC : N’oubliez pas d’aller voter !!!

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