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30/03/2013

ANGELA DAVIS, UN COMBAT, UNE VIE : UN FILM !

angela_davis_mustapha_bouttadjine.jpgAngéla Davis c'est un combat, une vie et aujourd'hui un film  : Free Angela de Shola Lynch.

PORTRAIT REALISE PAR LE JOURNAL L'HUMANITE

 Sa silhouette longiligne, sa coupe afro, son visage angélique incarnent plus qu’une époque : un combat. Le poète et dramaturge Jean Genet voyait en elle une femme à « la ténacité bouleversante jusqu’à l’étrangeté ». Quarante et un ans après sa libération, Angela Davis reste une icône révolutionnaire, une grande figure du combat d’émancipation, du combat féministe, un symbole des luttes des Noirs américains pour l’égalité.

 

Les lieux du monde où nous grandissons nous forgent. S’agissant de ségrégation raciale, Angela Davis a vu le jour dans le premier cercle de l’enfer. Birmingham, Alabama, au cœur de ce Sud raciste et sécessionniste où Rosa Parks osa, en 1955, un acte de révolte fondateur. Ses premiers souvenirs d’enfance ? Les déflagrations des bombes posées par les fascistes du Ku Klux Klan, si nombreuses que son quartier est surnommé « Dynamite Hill ». Les récits d’une grand-mère se remémorant les temps de l’esclavage. Les pancartes « white only ». Ses parents, des communistes, militent activement contre les lois Jim Crow instituant l’apartheid à l’américaine. À quatorze ans, la jeune fille quitte l’Alabama pour New York, à la faveur d’une bourse d’études. Au lycée, elle découvre le Manifeste du Parti communiste et fait ses premiers pas de militante dans une organisation marxiste, Advance.

Angela Davis est une élève brillante. En 1962, elle entre à l’université de Brandeis. En première année, elles ne sont que trois étudiantes noires. Elle y découvre Sartre, Camus, s’initie à la philosophie d’Herbert Marcuse, dont elle suit les cours. En 1964, elle part, une première fois, pour Francfort, creuset, à l’époque, d’un marxisme hétérodoxe. Elle y étudie Marx, Kant, Hegel et suit les conférences de Theodor W. Adorno. Aux États-Unis, un nouveau vent de contestation se lève, contre l’oppression raciste, contre la guerre du Vietnam. À son retour, en 1968, la jeune philosophe rejoint les Black Panthers et adhère au Che Lumumba Club, un cercle affilié au Parti communiste. Un an plus tard, titulaire d’une thèse de doctorat dirigée par Marcuse, elle est nommée professeure à l’université de Californie Los Angeles, pour enseigner la philosophie marxiste.

Le profil de la jeune femme de vingt-cinq ans, sa couleur de peau, ses convictions, ses engagements concentrent la haine de l’Amérique blanche et ultraréactionnaire que veut incarner un certain… Ronald Reagan, alors gouverneur de Californie. À la demande de celui-ci, Angela Davis est exclue de l’université.

Premier acte d’une machination politico-judiciaire dirigée contre la militante communiste. Déjà engagée contre l’industrie carcérale qui broie la jeunesse noire, la jeune femme a pris fait et cause pour trois détenus de la prison de Soledad. Avec l’un d’entre eux, George Jackson, elle entretient une liaison épistolaire, amoureuse.

La tentative désespérée du jeune frère de ce détenu pour le faire évader tourne au drame. Jonathan Jackson, deux autres prisonniers ainsi qu’un juge sont tués au cours de la fusillade. Angela Davis est accusée d’avoir fourni une arme aux assaillants.

Désignée comme ennemie publique numéro un, elle est inscrite sur la liste des dix personnes les plus recherchées des États-Unis. Par crainte d’être tuée, elle prend la fuite. L’avis de recherche la décrivant comme « armée et dangereuse » est placardé dans tout le pays. Une vague ressemblance avec Angela Davis, une simple coupe afro, valent à des centaines de femmes d’être arrêtées.

Le FBI déploie, dans le cadre de son programme de contre-intelligence visant les communistes et les Blacks Panthers, des moyens démesurés pour traquer celle que l’establishment blanc et réactionnaire surnomme « la panthère rouge » ou « la terroriste noire ». Mais, déjà, la solidarité s’exprime. Elle s’affiche au seuil des maisons amies, sur des pancartes : « Nous accueillerons volontiers Angela Davis. »

La fugitive est finalement arrêtée le 13 octobre 1970, à New York. À la télévision, le président Nixon la condamne avant même qu’elle ne comparaisse en justice. « Cette arrestation servira d’exemple à tous les terroristes », se réjouit-il. Le 5 janvier 1971, l’État de Californie l’inculpe de meurtre, kidnapping et conspiration.

 Placée à l’isolement, elle risque par trois fois la peine capitale. Un extraordinaire mouvement de solidarité international se développe alors. En Inde, en Afrique, aux États-Unis, en Europe, des millions de voix exigent la libération d’Angela Davis. Les Rolling Stones lui consacrent une chanson, Sweet Black Angel.

Lennon et Yoko Ono écrivent Angela. En France, Sartre, Aragon, Prévert, Genet dénoncent le racisme, le maccarthysme persistant, l’arbitraire de sa détention. À l’initiative de la Jeunesse communiste, 100 000 personnes foulent le pavé parisien, le 3 octobre 1971, en compagnie de Fania, la jeune sœur d’Angela Davis. L’Humanité se fait le porte-voix de ce mouvement de solidarité.

Celle qui entrait toujours poing levé dans la salle d’audience est finalement acquittée le 4 juin 1972 par un jury exclusivement blanc.

Le verdict n’efface pas le racisme de la société américaine, mais il lui porte un coup sérieux. Libérée, Angela Davis ne renonce pas au combat pour l’émancipation, pour un autre monde, libéré de l’oppression et de toutes les formes de domination. En la rencontrant, Genet dit avoir acquis « la certitude que la révolution serait impossible sans la poésie des révoltes individuelles qui la précèdent ». Angela Davis incarne toujours cela, cette grâce qui donne sens et noblesse à l’engagement politique.

 

Dessin en haut, à droite : ANGELA DAVIS par Mustapha Boutadjine Paris 2000, graphisme-collage Extrait de "Black is toujours beautiful" Collection de M. Angela Davis Merci Mustapha Boutadjine ARTBRIBUS Atelier-galerie 68, rue Brillat-Savarin 75013 Paris Tél. : 06 16 40 44 00 Email : mustaline@orange.fr Site : mustaphaboutadjine.com"

 

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Synopsis et détails

Free Angela raconte l'histoire d’une jeune professeure de philosophie, née en Alabama, issue d’une famille d’intellectuels afro-américains, politiquement engagée.
Durant sa jeunesse, Angela Davis est profondément marquée par son expérience du racisme, des humiliations de la ségrégation raciale et du climat de violence qui règne autour d’elle.
Féministe, communiste, militante du mouvement des droits civiques aux États-Unis, proche du parti des Black Panthers, Angela Davis s'investit dans le comité de soutien aux Frères de Soledad, trois prisonniers noirs américains accusés d'avoir assassiné un gardien de prison en représailles au meurtre d'un de leur codétenu.
Accusée en 1970 d'avoir organisé une tentative d’évasion et une prise d’otage qui se soldera par la mort d’un juge californien et de 4 détenus, Angela devient la femme la plus recherchée des Etats-Unis. Arrêtée, emprisonnée, jugée, condamnée à mort, elle sera libérée faute de preuve et sous la pression des comités de soutien internationaux dont le slogan est FREE ANGELA !
Devenue un symbole de la lutte contre toutes les formes d’oppression : raciale, politique, sociale et sexuelle, Angela Davis incarne, dans les années 70, le « Power to People ». Avec sa coupe de cheveux « boule » et sa superbe silhouette elle lancera, malgré elle, la mode « afro », reprise à cette époque par des millions de jeunes gens.


Quarante ans plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de l’acquittement d’Angela Davis, Shola Lynch, avec Free Angela, revient sur cette période cruciale de la deuxième partie du XXe siècle.
Toujours engagée, militante abolitionniste, l’icône Angela continue le combat.
Power to people !

16:10 Publié dans Actualités, Cinéma, Planète, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : angela davis, noire, communiste, racisme, usa | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

04/09/2012

Pour Romney, le chemin de la Maison-Blanche passe par Jérusalem

romney.jpgLe candidat républicain à la présidence ne ménage pas ses efforts pour courtiser l'électorat juif, allant jusqu'à lier la domination économique d'Israël sur les Palestiniens à des différences culturelles.

Alors qu'il s'était attaché à répéter qu'il respecterait cette règle non écrite – et souvent bafouée – selon laquelle les candidats à l'élection présidentielle devraient s'abstenir de critiquer leur adversaire ou la politique étrangère américaine lors de déplacements internationaux, le seul effort que Mitt Romney semble avoir consenti à faire durant sa visite en Israël [du 28 au 30 juillet] est de n'avoir pas nommément cité le président Obama. Accompagné de plusieurs grands contributeurs financiers prorépublicains, Mitt Romney a tenu un discours très offensif, aussi peu ambigu quant à sa cible que vague quant aux moyens de mettre en œuvre sa politique.

Ses propos sur l'Iran, Jérusalem et les Palestiniens étaient autant d'attaques dirigées contre l'administration Obama. Mitt Romney serait un bien meilleur allié d'Israël que l'actuel président. Il serait plus ferme face à l'Iran. Il reconnaîtrait Jérusalem comme capitale de l'Etat hébreu [la communauté internationale, y compris les Etats-Unis, ne reconnaît pas Jérusalem comme capitale d'Israël]. Pour faire bonne mesure, le candidat républicain a également insulté les Palestiniens en déclarant que la domination économique d'Israël était liée à des différences culturelles, et non à des décennies d'occupation.

S'il n'est pas facile d'estimer l'impact de telles déclarations au cas où Mitt Romney serait élu, cela n'est guère encourageant. Ce discours musclé était surtout destiné aux Juifs américains et aux chrétiens évangéliques, dont un certain nombre accompagnaient le candidat durant cette tournée. L'ancien gouverneur du Massachusetts tente de gagner des voix et adopte une posture agressive pour plaire à ses soutiens de campagne comme le milliardaire Sheldon Adelson. Ce magnat des casinos fait en effet partie de l'aile dure du lobby pro-israélien et est prêt à dépenser quelque 100 millions de dollars [81 millions d'euros] pour battre Obama.

L'initiative n'est pas nouvelle

Contrairement à ce qu'affirme le candidat républicain, tous les présidents américains ont mené des politiques pro-israéliennes, y compris Barack Obama. On peut toutefois être pro-israélien sans faire sous-traiter la politique étrangère américaine par ses contributeurs financiers ou des dirigeants de l'Etat hébreu. Si certains ont applaudi aux déclarations de Mitt Romney sur Jérusalem capitale d'Israël ou le possible transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, de telles initiatives ne feraient que compliquer la tâche des Etats-Unis en tant qu'intermédiaire pour la paix au Proche-Orient.

Ce n'était pas rendre service aux Etats-Unis que de louer la réussite économique israélienne tout en passant sous silence les difficultés des Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Mitt Romney a également révélé une ignorance troublante en minimisant les écarts de revenus entre Israël et les Territoires palestiniens voisins. D'après les chiffres de la CIA, le PIB par habitant s'élevait à 29 800 dollars [24 277 euros] dans l'Etat hébreu en 2009, contre 2 900 dollars [2 362 euros] en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Concernant le programme nucléaire iranien, Barack Obama et Mitt Romney sont tous les deux favorables aux sanctions et aux négociations et n'écartent pas l'option militaire. On ignore toutefois si Mitt Romney président utiliserait les sanctions différemment et jusqu'où il serait prêt à négocier. Un des conseillers du candidat républicain a déclaré que la stratégie de Barack Obama s'était soldée par un "échec". Le 29 juillet, le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou semblait partager cette opinion. De son côté, Mitt Romney a exclu tout scénario se limitant à "contenir" la menace du programme nucléaire iranien sans l'éliminer et a réaffirmé le droit de l'Etat hébreu à intervenir en Iran au nom de sa sécurité.

Le président Obama reconnaît également le droit d'Israël à se défendre mais a demandé à son allié de ne rien entreprendre, au moins tant que les négociations se poursuivaient. La rhétorique offensive de Mitt Romney et de certains de ses conseillers fait craindre un plus grand risque d'opération militaire. Les ambitions nucléaires iraniennes constituent effectivement une menace pour les Etats-Unis, pour Israël, pour ses voisins arabes et pour le peuple iranien lui-même. Il ne faudrait toutefois pas se faire d'illusions quant au coût élevé d'une intervention en Iran et à ses bénéfices limités.

Les hommes politiques en campagne disent bien des choses qu'ils ne pensent pas ou qu'ils regrettent une fois élus, mais les électeurs ne peuvent juger un candidat que sur ses paroles. Plus Mitt Romney martèlera cette position agressive, plus il lui sera difficile de s'en distancer, surtout après avoir reçu 100 millions de dollars pour sa campagne.
 
Article publié par le New York Times

11:24 Publié dans Actualités, Connaissances, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : romney, usa, israël, palestine, jérusalem | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/05/2011

USA : Un système judiciaire accusatoire

usanaissance2.JPGContrairement à la France, l’instruction d’une affaire aux États-Unis est uniquement à charge.

À la différence de la France, le système judiciaire américain ne repose pas sur une procédure dite inquisitoire mais accusatoire. En France, le juge d’instruction mène une enquête à charge et à décharge avant, éventuellement, de renvoyer l’affaire devant la juridiction compétente. Aux États-Unis, le procureur rassemble des preuves uniquement à charge. C’est à l’accusé de prouver son innocence.

Concrètement, lorsqu’une personne est arrêtée sur le sol américain, elle doit être présentée dans les 24 heures à un juge. Lors de cette audience préliminaire, le juge lui notifie les charges qui pèsent sur elle et lui demande si elle plaide coupable ou non coupable. Le plaider coupable évite la tenue d’un procès et permet d’obtenir une réduction de peine à l’issue d’une transaction. Dans la seconde hypothèse, le juge doit simplement se prononcer sur la remise en liberté ou l’incarcération immédiate de l’inculpé, s’il estime qu’il existe un risque que celui-ci ne se présente pas à son procès. La libération est souvent accordée en contrepartie d’une caution financière. Elle peut être assortie d’une interdiction de sortie du territoire américain, voire d’une assignation à résidence.

Lors de cette audience, le juge peut également décider de convoquer un « grand jury » composé de 16 à 
23 citoyens. Après avoir écouté le procureur et la défense, ils indiquent s’il faut organiser un procès ou au contraire s’il convient de prononcer un non-lieu. En cas de procès, des « motions préliminaires » sont organisées entre les deux parties qui permettent d’écarter ou de prendre en compte des preuves, des témoins, des experts. Puis, un jury de 
12 personnes est sélectionné. Il délibère à l’unanimité. Le juge, lui, détermine la peine en cas de culpabilité. Cette procédure judiciaire, bien que plus rapide qu’en France, dure plusieurs mois.

Damien Roustel, l'Humanité

10:26 Publié dans Actualités, Planète | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : justice, usa, dsk | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

12/10/2008

USA RETRAITES

veuvage.jpg« Imaginez qu’on annonce, du jour au lendemain, une baisse de 30 % des retraites »

La crise financière prouve combien le système de retraite par répartition est préférable à celui par capitalisation, selon Henri Sterdyniak, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Le système de retraite par capitalisation ne montre-t-il pas ses limites ?

Henri Sterdyniak. Depuis vingt ans, des voix s’élèvent en Europe, face au vieillissement de la population, pour que nous passions à un système de retraite par capitalisation ou avec une forte dose de ce système. L’idée est que les placements sur les marchés financiers sont très rentables et permettent d’avoir une retraite satisfaisante en épargnant relativement peu. L’exemple américain montre que c’est totalement illusoire. Les placements financiers ont une rentabilité extrêmement instable, donc cela ne peut pas servir de base à une retraite telle que souhaitée par les travailleurs, c’est-à-dire une retraite assurée qui évolue comme les salaires. Dans les pays anglo-saxons, deux systèmes existent. Soit l’entreprise capitalise pour ses salariés, et ceux-ci sont alors en très grand péril, parce que leur entreprise peut faire faillite ou, en cas de crise boursière, peut se retrouver étranglée et dans l’impossibilité de faire face à ses engagements. Soit le salarié prend les risques et sa retraite peut se réduire drastiquement en cas de crise boursière.

Le système par répartition nous a-t-il protégés de cette crise ?

Henri Sterdyniak. L’avantage de cette crise, aujourd’hui, c’est qu’elle prouve qu’en France aucun salarié de cinquante, cinquante-cinq ans n’a été victime directement de la crise, alors qu’aux États-Unis, elle a frappé fortement les futurs retraités. La Bourse américaine a chuté de 30 %. Les gens qui comptaient sur leurs placements boursiers pour financer leur retraite ont vu leur perspective de retraite baisser d’autant. Imaginez qu’en France, on annonce, du jour au lendemain, que les futures retraites vont baisser de 30 %. Aux États-Unis, la menace est extrêmement forte sur les conditions de vie des ménages. Les possibilités de consommation des gens dépendent de façon importante de ce qui se passe en Bourse. Quand elle chute de 30 %, c’est la catastrophe.

La crise ne prouve-t-elle pas la pertinence du système par répartition ?

Henri Sterdyniak. Cette crise montre que le système par répartition est beaucoup plus sûr, beaucoup moins traumatisant pour les individus qui n’ont pas besoin de lire les pages de la Bourse pour savoir quel sera le montant de leur retraite. Le système financier se montre d’une telle instabilité qu’on s’aperçoit qu’il vaut mieux loger les gens en HLM plutôt que les endetter à mort et ensuite découvrir qu’ils ne pourront pas rembourser. Il vaut mieux une université gratuite avec des impôts élevés plutôt qu’un système où chacun doit épargner pour que son enfant aille à l’université, à condition qu’il n’y ait pas de krach boursier. Il vaut mieux un système de santé plus ou moins public, plutôt que la santé dépende de l’épargne des gens. On peut espérer que la crise va permettre de réévaluer l’avantage respectif du système libéral et du système « social-démocrate ».

Entretien réalisé par Dany Stive, pour l'Humanité

19:24 Publié dans Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa, crise économique, retraites | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!