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12/01/2025

"Figures du fou, du Moyen Âge aux romantiques" au musée du Louvre

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Cette exposition, très attendue, présente toutes les figures de celui que l'on appelle, de façon générique, le fou. Du Moyen Âge au XIXe siècle, il a beaucoup inspiré les artistes. 

Article rédigé par Valérie Gaget
France Télévisions - Rédaction Culture

C'est une exposition ambitieuse que propose de la mi-octobre au 3 février 2025 le musée du Louvre, à Paris(Nouvelle fenêtre). Plus de 300 œuvres sont réunies dans le hall Napoléon, un espace d'expositions temporaires qui rouvre ses portes après un an et demi de travaux. Le parcours, chronologique, présente toutes sortes d'objets : des manuscrits enluminés, des sculptures, des coffrets en ivoire, des médailles, des gravures, des peintures sur panneau, des meubles...

Certains sont minuscules [prévoir une loupe ou des lunettes adaptées] et d'autres de taille monumentale comme les tapisseries ou les sculptures venues des tours de Notre-Dame de Paris. Ce mélange des genres et des tailles vise à souligner les multiples facettes de la figure du fou. L'une des deux commissaires de l'exposition, Elisabeth Antoine-König, explique que "le but est de donner une vision kaléidoscopique de ce personnage qui est tantôt symbolique, tantôt réel".

Elle ajoute que "les fous sont absolument partout. Ils permettent d'avoir une vision intime et rapprochée de la pensée, de la culture et de l'art du Moyen Âge et de la Renaissance, ce moment de passage vers les temps modernes. Le fou est une figure clé, témoignant de l'évolution de notre histoire". À l'entrée de l'exposition, comme un prologue, une salle introduit le visiteur au monde des marges. Le fou est un marginal au sens propre comme au figuré.

Des manuscrits enluminés montrent la naissance et le développement de figures bizarres, hybrides, grotesques, parfois comiques et parfois inquiétantes, dans les marges de ces ouvrages sérieux (des traités de philosophie, des livres de droit…). Ces figures sont littéralement en marge et viennent en contrepoint du texte, introduisant un monde renversé. À côté de l'ordre qui figure dans le texte, elles incarnent le désordre qui est dans la marge. Elles ont aussi une dimension humoristique, très présente dans la pensée médiévale.

L'amour ouf

exposition,fou,louvreTrès vite, les marges vont sortir des livres et se répandre dans l'espace public, par exemple sur le sol des églises, sur des vitraux et sur des sièges. Au Moyen Âge, la définition du fou est donnée par les Écritures, en particulier le premier vers du psaume 52 : "L'insensé a dit en son cœur : il n'y a pas de Dieu !" Ce n'est alors pas une question de santé mentale, mais de spiritualité. Celui qui refuse d'écouter la parole de Dieu se place en dehors du monde. La première image du fou au Moyen Âge apparaît dans les livres de psaume, les psautiers. L'amour ou le non-amour de Dieu est ce qui fait l'insensé.

À l'inverse, il existe aussi des "fous de Dieu", tel saint François. Ce jeune homme de la riche bourgeoisie d'Assise renonce à tous ses biens pour embrasser la pauvreté et le message du Christ. Il dira lui-même : "Je suis un nouveau fou de Dieu." La commissaire de l'exposition du Louvre explique que l'on assiste ici à un renversement : "L'insensé est dans le psaume 52, mais le christianisme est aussi une folie. C'est une notion qui est toujours ambivalente et que l'on peut renverser."

Particulièrement savoureuse, la deuxième section de l'exposition se concentre sur l'amour, les fous étant très présents dans la littérature courtoise, notamment dans les grands romans de chevalerie. "L'idée est que l'amour est une folie, une dépossession de soi qui entraîne l'homme vers des extrémités qui lui font perdre parfois son identité", surligne Elisabeth Antoine-König. Une statuette magnifique représente le philosophe Aristote à quatre pattes, rendu fou par son amour pour la belle Phyllis.

exposition,fou,louvreLe personnage du fou est celui qui dénonce les valeurs courtoises et met l'accent sur le caractère lubrique, voire obscène, de l'amour humain. "Le fou a un sourire ironique, sardonique, sarcastique et fait souvent des gestes obscènes. Il apparaît comme un personnage lubrique. Il devient alors un personnage allégorique qui symbolise la luxure", raconte la commissaire. Sa présence à l'arrière-plan d'un tableau montre que l'on assiste à une scène de débauche. Là encore, la figure du fou peut être renversée, comme une carte à jouer. Il est tour à tour transgressif ou moralisateur.

Au XIVe siècle, le fou se "politise". Il entre à la cour du roi et se fait bouffon. Ce personnage bien réel devient l'antithèse de la sagesse royale, celui dont la parole ironique ou critique est acceptée, voire sollicitée. Le plus connu était Triboulet, le bouffon du roi René d'Anjou.

Le fou est désormais représenté avec ses attributs : un costume bariolé (produisant un désordre visuel), un capuchon avec des oreilles d'âne (évoquant sa sottise), des grelots (parce qu'il a la tête vide) et une marotte (bâton surmonté d'une tête avec laquelle il dialogue, une parodie de sceptre).

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Quand les fous sont à la fête

La Renaissance sera l'âge d'or des insensés. Dans la rotonde rénovée du hall Napoléon, les fous mènent la danse avec toutes sortes de portraits et de sculptures. Ils jouaient un rôle essentiel dans les fêtes, ces moments de soupape où le désordre était temporairement autorisé.

Sur tous les objets, des plus quotidiens aux plus précieux, les artistes se sont mis à représenter des fous. On les trouve sur l'orfèvrerie, la terre cuite, la tapisserie... Et bien sûr dans l'œuvre du fameux peintre Jérôme Bosch dont l'univers est marqué par l'étrange et le mystère. Sur ses tableaux réapparaissent ces créatures des marges évoquées au début de l'exposition.

L'exposition présente également le travail de Pieter Bruegel l'Ancien chez qui le fou devient le témoin de la folie des êtres humains. La commissaire évoque enfin l'énorme succès de La Nef des fous, un ouvrage allemand paru à la fin du XVe siècle, illustré de gravures.

D'après elle, "c'était l'ouvrage le plus vendu après la Bible. Il a eu un fort impact sur la culture et notamment sur les arts visuels par le biais de ses gravures qui ont fixé l'image du fou avec son capuchon, ses grelots, sa marotte. Ils apparaissent à chaque chapitre qui dénonce un vice, un travers… Donc il y a des fous partout !"

La figure du fou va ensuite pratiquement disparaître des arts. Dans les cours d'Europe, il est remplacé par le bouffon et le nain. Dans les arts, d'autres personnages prennent le relais, entre autres ceux de la Commedia dell'arte. Le XVIIIe siècle verra un regain d'intérêt pour le bizarre, les créatures hybrides et le monde marginal. On pense particulièrement au peintre espagnol Goya. Au même moment, la psychiatrie va se développer.

Dans l'exposition, une immense toile, très marquante, signée Tony Robert-Fleury, montre l'épisode fondateur du Dr Pinel qui libère les aliénées de l'hôpital de la Salpêtrière en enlevant leurs chaînes. On entre alors dans une autre histoire de la folie où l'on ne va pas seulement enfermer les malades, mais tenter de les soigner. Les artistes vont alors développer un intérêt pour ces autres figures de fous, les malades en souffrance.

À la fin de l'exposition se trouvent aussi d'impressionnantes chimères venues des tours de Notre-Dame de Paris. Un hommage au roman de Victor Hugo qui s'ouvre sur la fête des fous. Quasimodo, le bossu, est élu "Pape des fous". Peut-être le plus touchant de tous.

"Figures du fou, du Moyen Âge aux romantiques" au musée du Louvre(Nouvelle fenêtre), du 16 octobre 2024 au 3 février 2025

Tarif : 22 euros (musée + exposition). Durée de visite d'environ 2 heures.

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31/03/2024

EXPOSITIONS IMPRESSIONNISTES PARIS, ORSAY, ET PLUSIEURS VILLES DE FRANCE

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En 1874, la première exposition impressionniste se tenait à Paris. Le musée d'Orsay revient sur cet art novateur et ses grands maîtres, dans une exposition inédite à voir du 26 mars au 14 juillet 2024. On est allé y faire un tour... 

Le musée d'Orsay fête un anniversaire très spécial, qui devrait parler à de nombreux amateurs d'art : le 15 avril 1874, la première exposition impressionniste était organisée à Paris. Refusant les normes et les traditions de leur époque, Monet, Degas, Pissaro, Renoir, Cézanne, Morisot et bien d'autres décidaient de créer leur propre exposition, mettant en avant leur mouvement artistique novateur, l'impressionnisme.

Du 26 mars au 14 juillet 2024, 150 ans après ce coup d'éclat, le musée d'Orsay revient sur ce moment charnière dans l'histoire de l'art. L'exposition Paris 1874, inventer l'impressionnisme rassemble 130 œuvres de ces grands maîtres pour raconter et expliquer cette période d'évolution et d'innovation en France. 

Au début des années 1870, à peine remise de la guerre contre la Prusse, d'importants conflits perturbent la France : plusieurs Communes ont lieu dans les grandes villes du pays, et des affrontements sanglants opposent les citoyens. Dans ce contexte de violences et d'incertitudes, de nombreux artistes décident de laisser derrière eux les règles du passé, pour créer un style plus adapté à ce monde en perpétuel changement. 

Diego DIAZNombre de pages : 449 €
Format(s) : Papier PDF EPUB MOBI

Cette jeune génération de créateurs rejette l'académisme conservateur, et choisit de s'intéresser aux scènes du quotidien, à la vie moderne telle qu'ils la voient, aux paysages, aux peintures en plein air, aux couleurs claires et aux techniques plus oniriques. Émotions, sensations, instant présent : les mots d'ordre de ces artistes ne manquent pas de faire grincer quelques dents. 

Impressioniste paris.jpgPour cette exposition, le musée d'Orsay met donc en lumière des grands noms du genre, quelques œuvres phares de cette période, mais aussi des artistes tombés aujourd'hui dans l'oubli. Pissaro, Cézanne, Monet, Manet, Sisley, Boudin, Morizot... Autant de monstres sacré de l'un des courants artistiques les plus connus au monde célébré ici. Et des toiles de légendes, à l'image d'Impression, soleil levant, des Coquelicots et de La Gare Saint-Lazare de Claude Monet, de La Classe de Danse d'Edgar Degas, du Chemin de Fer d'Edouard Manet, d'Une Loge aux Italiens d'Eva Gonzalès, ou encore du Bal du Moulin de la Galette et de La Balançoire d'Auguste Renoir.

Le parcours propose une petite reconstitution historique intéressante : d'un côté, on peut admirer certaines des toiles et sculptures présentées en 1874, lors de la première exposition impressionniste. Juste en face, le musée dévoile également des œuvres montrées au même moment au Salon officiel, la manifestation artistique de l'Académie des Arts. Avec ce face-à-face, le choc de l'ancien et du moderne, de la tradition et de l'innovation ressort avec force. On peut presque rejouer les querelles qui opposaient les artistes de l'époque, en découvrant ainsi leurs différences, mais aussi leurs points communs.

Avec cette grande exposition événement, le musée d'Orsay sait séduire tous les amoureux de l'impressionnisme et de l'art. À ne pas manquer !

Le Musée d'Orsay prêtera des tableaux à une quinzaine de musées dans toute la France pour que cette exposition soit décentralisée et visible partout y compris dans certains pays étranges.

Source Sortir à Paris

 

12:23 Publié dans Actualités, Arts, Connaissances | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition, impressionistes, orsay | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/05/2018

MUSIQUES ARABES A TRAVERS LES SIECLES

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La Philharmonie de Paris propose la première grande exposition en France sur les musiques arabes à travers les siècles. Sélection des meilleurs moments. L'exposition démarre par le film truculent d'un jeune chanteur saoudien, qui en six minutes chrono, mime et interprète l'essentiel du répertoire de la musique arabe, des chants médiévaux du XIIe siècle aux tubes d'aujourd'hui en passant par une imitation d'Oum Kalthoum, l'une des plus grandes chanteuses égyptienne, munie de son éternel mouchoir.

Et le "clip" résume bien l'esprit d'"Al Musiqa", première exposition d'envergure en France sur les musiques du monde arabe, de la période préislamique à nos jours. C'est un voyage visuel et sonore, en français et en arabe, que propose la Philharmonie de Paris, jusqu'à la mi-août, à travers des calligraphies, des peintures, des photographies, des instruments de musique, des affiches de cinéma, des bandes dessinées et même un authentique Scopitone des années 1970 qui diffusait, dans un café de Barbès, des airs "du pays".

Des extraits de chants arabo-andaloux, de mélopées soufis, ou de mélodies issues de l'esclavage, comme les Gnawa au Maroc, rythment cette excursion enivrante à travers le temps et les continents, des territoires perses, turcs, asiatiques à l'est, jusqu'aux régions berbères et africains au sud, et européens au nord. L'exposition ne donne pas de définition stricte des musiques arabes, mais elle en montre la diversité et la façon dont elles ont influencé le continent européen.

Que ce soit au IXe siècle, au lendemain de la conquête arabe, avec l'émergence à Cordoue d'une musique arabo-andalouse qui a marqué la culture ibérique, ou dans les années 1980 et 1990, avec le succès, en France, du raï chanté par les immigrés et enfants d'immigrés, ou plus récemment avec la musique électro de Bachar Mar-Khalifé.

Voilà, en cinq étapes à ne pas manquer, une visite guidée d'"Al Musiqa":

Le clip du youtuber, Alaa Wardi, né en 1987 en Arabie saoudite et installé aujourd'hui en Turquie

Dans cette vidéo vue 13,5 millions de fois sur les réseaux sociaux, Alaa Wardi revisite a capella l'histoire de la musique arabe à travers 42 chansons emblématiques, du chant médiéval "Lamma Bada" au tube de Khaled, en passant par Oum Kalthoum ou Fairouz. L'usage du beatbox – qui imite les instruments de musique avec la voix – lui permet de contourner malicieusement la méfiance du clergé wahhabite à l'égard de la musique instrumentale."

"A travers cette galerie de portraits [inédits, NDLR], la photographe rend compte de l'extrême richesse et diversité des sociétés marocaines, dans leurs aspects tour à tour africain, arabe et berbère. Sillonnant son pays natal avec un appareil photo et un studio mobile, elle documente et immortalise, à travers ces femmes et ces hommes pleins de dignité, des traditions dont certaines sont en train de disparaître."

"Icons of the Nile", 1991-2010, de Chant Avedissian, né en Egypte en 1951.

"Particulièrement préoccupé par l'avenir du monde arabe et la disparition possible de sa culture au moment de la guerre du Golfe en 1991, Chant Avedissian entame alors cette série de portraits de chanteuses, actrices, danseuses, musiciens et hommes politiques associés à des scènes de la vie quotidienne où affleure l'idéal socialiste prôné par Nasser.

Réalisée au pochoir d'après des photographies anciennes, cette œuvre offre une vision kaléidoscopique de l'Egypte des années1950 : à la fois populaire, glamour, révolutionnaire, patrimoniale et politique, marquée avant tout par le pouvoir de l'image."

"Initiée dès le XIXe siècle, l'immigration maghrébine en France s'intensifie au lendemain de la Première, puis de la Seconde Guerre mondiale, encouragée par les mouvements d'indépendance et les besoins en main-d'œuvre pour la reconstruction du pays. A Paris, les musiciens arabes, kabyles, musulmans et juifs immigrés trouvent un public et des maisons de disques qui diffusent leurs chansons inspirées des traditions populaires, du répertoire judéo-arabe ou encore de celui des grands maîtres égyptiens.

C'est aussi la naissance des cabarets orientaux au quartier latin, dont le fameux Tam-Tam (Tunisie-Algérie-Maroc). Les cafés représentent un lieu de sociabilité où l'on écoute, à l'aide du Scopitone, une musique qui rappelle le pays quitté. Progressivement, les musiques venues du Maghreb, d'abord cantonnées à un public communautaire, s'étendent pour toucher une plus large audience, contribuant ainsi à la vitalité musicale et culturelle de la France d'après-guerre."

A travers cette musique populaire née dans la région d'Oran au début du XXe siècle, les artistes expriment les conditions de vie difficiles et la volonté de se libérer des tabous sociaux dominants en Algérie.

Très populaire en France dans les années 1980 et 1990, elle se renouvelle à travers l'émergence d'une génération de chanteurs portés par les chebs (jeunes), également influencés par le rock, le reggae ou la pop, qui enrichissent son instrumentation via le synthétiseur et la boîte à rythme, et clament des textes où la dureté des paroles est atténuée par rapport au répertoire parfois très âpre des anciens.

En 1986, année où Khaled arrive en France, le raï occupe une place de premier plan aux festivals de Bobigny et de la Villette. Le phénomène prend une ampleur telle qu'il devient à l'étranger le symbole de la culture française au même titre que le bal musette, tandis que sur le plan culinaire, le couscous devient le plat préféré des Français."

(Les textes ont été rédigés par la commissaire de l'exposition, Véronique Rieffel.)

29/06/2014

HERVE DI ROSA A LA MAISON ELSA TRIOLET-ARAGON

DSCI0175.JPGExcellente idée de consacrer une exposition au graphiste et peintre Hervé Di Rosa à la Maison Elsa Triolet-Aragon de Saint-Arnoult-En-Yvelines jusqu'au 14 septembre 2014.

Pour les visiteurs se sera aussi l'occasion en plus de cette exposition de découvrir la maison des ces deux grands écivains et le magnifique parc qui en entoure cette résidence.

Hervé Di Rosa est l'un des protagonistes de la figuration libre au début des années 80. Plus tard il a inventé l'art modeste.

A une époque où tout est visible dans les journaux, à la télévision ou sur internet, il parcourt le monde pour voir comment les images se font ailleurs.

Son œuvre s'enrichit du savoir des autres et se métisse à la pratique des autres.

Récemment, il a assuré la décoration du hall d'entrée du Centre socio culturel Aimé Césaire à Gennevilliers (fresque murale de 800 m2, sculptures et mobilier réalisé au Cameroun), conçu la décoration du tramway d'Aubagne et réalis l'exposition « Modestes tropiques » au musée Quai Branly.

L'EXPOSITION

DSCI0171.JPGL'exposition présente les différents thèmes chers à Di Rosa.

Le Classic. Les personnages sont des acteurs de scènes historiques et d'anecdotes littéraires. Ils posent pour le plaisir esthétique qu'ils procurent et les rêveries qu'ils engendrent.

DSCI0178.JPGRénés. Le René est le personnage récurrent dans le monde d'Hervé Di Rosa. Il a une souplesse iconographique qui lui permet d'intégrer toutes les situations. Il est comme tout le monde. Il interprète la comédie humaine de tous les temps et de toutes les races.

Le Monde grotesque. Pour Di Rosa c'est de la « décoration pure, en perpetuelle négation de l'espace, et décrit un monde suspendu, impossible et peuplé d'êtres hybrides et traçant un monde parallèle ».

DSCI0177.JPGLa Peinture numérique. L'image numérique devient une œuvre artistique par une volonté, ses qualités plasticiennes, son rendu matériel et un certain nombre de codes référentiels.

Cette exposition permet de voyager à travers ces thèmes et d'apréhender ainsi l'oeuvre riche de Di Rosa. A découvrir et à apprécier,...

Texte, photos, vidéo E-Mosaïque