05/09/2013
La France risque la "punition" !
L’image de la France dans le monde est au plus mal. Il y a deux mois, l’interdiction de survol de l’Hexagone imposée à l’avion présidentiel bolivien, sur injonction de Washington, avait fait mauvais genre. La plupart des gouvernements d’Amérique du Sud avaient exprimé leur indignation tandis que les médias se moquaient allègrement de nous.
Avec l’alignement de Paris sur la politique de guerre des Etats-Unis, nous avons franchi une nouvelle étape dans le discrédit de la France aux yeux du monde. Selon des diplomates, les notes alarmistes s’amoncellent au Quai d’Orsay provoquant des interrogations parmi le personnel pourtant habitué aux situations de crise.
Des pays comme l’Inde, l’Afrique du Sud, la Chine, le Brésil ont fait savoir à Paris qu’il convenait de réévaluer le niveau de leurs relations politiques, diplomatiques et économiques.
La même chose pour la plupart des nations latino-américaines et plusieurs pays asiatiques comme l’Indonésie tandis qu’en Afrique la réprobation est quasi générale. Reste les pays « amis », surtout ne riez pas : le Qatar, l’Arabie saoudite et le grand Sam qui à la première occasion se débarrassera du petit poucet amateur de roquefort comme l’a démontré la reculade d’Obama.
Qu’on se moque de la France, c’est douloureux. Que de nombreuses capitales se préparent à prendre des distances avec Paris, c’est grave pour l’avenir des relations avec le monde. Mais que la politique atlantiste déchaîne les haines à travers la planète contre notre pays, c’est là le résultat d’un comportement qui un jour ou l’autre devra être « puni », selon la formule du moment de François Hollande. Par les urnes ou autrement.
Pour la France, la note de la folie syrienne ne sera pas seulement salée. Elle pourrait aussi être sanglante. Une donnée que les promoteurs politiques et médiatiques n’ont pas voulu prendre en compte aveuglés dans leurs certitudes et leur engagement en tenue camouflée.
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03/07/2013
UNE FEMME SUR TROIS VICTIME DE VIOLENCE !
Une femme sur trois dans le monde est victime de la violence de son partenaire et de la violence sexuelle exercée par d'autres, affirme un rapport de l'Organsation mondiale de la santé (OMS), sur la base d'estimations à partir de données sur la population.
Ce rapport rendu public à Genève a été établi par l'OMS, en collaboration avec la London School of Hygiene and Tropical Medecine et le Conseil sud-africain de la Recherche médicale.
« À l'échelle mondiale, 35 % des femmes ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de leur partenaire intime, ou des violences exercées par d'autres que leur partenaire », affirme ce rapport. « Ce sont des statistiques choquantes », a estimé Flavia Bustreo, responsable de la division familles, femmes et enfants à l'OMS. « Il est aussi choquant de voir que ce phénomène se produit partout dans le monde », a-t-elle dit aux journalistes.
« La plupart de ces actes sont des violences du partenaire intime », relève le rapport, soulignant que « dans le monde pas moins de 38 % du total des meurtres de femmes sont commis par des partenaires intimes ».
Le rapport estime que « presque un tiers (30 %) de toutes les femmes ayant eu une relation de couple ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de leur partenaire intime ». Les chiffres sont plus faibles pour les agressions sexuelles par une autre personne que le partenaire, avec 7 % de femmes concernées dans le monde.
Le rapport énumère les conséquences en termes de santé de ces violences qui augmentent les risques d'avoir un enfant de faible poids à la naissance, le risque de dépression ou de se faire avorter, de contracter le sida ou le risque d'alcoolisme.
Il préconise des programmes de prévention favorisant des réformes sociales, notamment « la remise en cause les normes sociales qui appuient le contrôle et l'autorité exercés par les hommes sur les femmes et qui cautionnent ou tolèrent la violence à l'encontre des femmes ». Le rapport demande aussi d'intégrer ces questions dans la formation des personnels médicaux.
Le taux de violence domestique à l'endroit des femmes était le plus élevé en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est, où 37 % des femmes ont été victimes de violence physique ou sexuelle de la part de leur conjoint au moins une fois pendant leur vie.
Ce taux est de 30 % en Amérique latine et du Sud, de 25 % en Europe et en Asie et de 23 % en Amérique du Nord.
« Il s'agit d'un problème mondial de santé publique, d'ampleur épidémique, qui appelle une action urgente », estime le rapport.
Les conclusions sont tirées de l'examen d'études réalisées entre 1983 et 2010. Selon les Nations unies, plus de 600 millions de femmes habitent des pays où la violence domestique n'est pas considérée comme un crime.
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25/01/2013
Les 100 personnes les plus riches ont un revenu annuel qui pourrait permettre d'éradiquer quatre fois la pauvreté
INÉGALITÉS – Du 23 au 27 janvier, les grands de ce monde se retrouvent à Davos, petite station de sports d'hiver du canton des Grisons en Suisse, pour la traditionnelle réunion annuelle du Forum économique mondial.
Les semaines précédant le sommet, lobbys et ONG ont coutume de mettre en lumière quelques-uns des problèmes les plus urgents de la planète à grands coups de rapports et de mises en perspectives déroutantes. À quelques jours de la 43e édition du rassemblement, l'organisation humanitaire Oxfam n'a pas dérogé à la règle en dévoilant son rapport sur les inégalités, "The cost of inequality : how wealth and income extremes hurt us all". Avec une idée choc: le revenu annuel des 100 personnes les plus riches pourrait permettre d'éradiquer quatre fois la pauvreté.
Un "new-deal" pour lutter contre les inégalités ? Dans son rapport, la confédération d'ONG britannique cite l'Index des Millardaires de Bloomberg dont la dernière version estime à 240 milliards de dollars, le revenu net des 100 personnes les plus riches du monde en 2012.
Barbara Stocking, directeur-général d'Oxfam, indique qu'au cours des vingt dernières années les personnes les plus aisées de la planète, qui représentent à peine 1% de la population mondiale, ont vu leurs revenus augmenter de 60%.
A l'inverse, les plus démunis tentent de survivre tant bien que mal avec moins d'un dollars et 15 cents par jour. Citant le Brésil en exemple de pays qui a su allier une forte croissance à une réduction des inégalités, l'organisation souligne également que l'accroissement de l'écart entre riches et pauvres va à l'encontre de toute productivité économique et met en péril la démocratie en exacerbant les tensions sociales.
Aussi, Oxfam somme-t-il les dirigeants mondiaux à s'engager dans un "new-deal mondial" pour ramener les inégalités à leur niveau de 1990 en luttant contre l'extrême richesse (fermeture des paradis fiscaux, fiscalité plus agressive, taux minimum d'imposition pour les entreprises à échelle mondiale, gratuité des services publics).
Un cri d'alarme qui sonne comme un avertissement à destination de la cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement et des chefs d'entreprises et décideurs économiques qui sont attendus dans la station suisse à partir de mercredi pour débattre de la relance de l'économie mondiale et des conflits au Mali et en Syrie.
18:51 Publié dans Actualités, Economie, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pauvreté, richesse, monde, inégalités | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
23/06/2012
27 MILLIONS D'ESCLAVES DANS LE MONDE
Près de 27 millions de personnes seraient réduites en esclavage dans le monde aujourd'hui. C'est ce qu'a indiqué la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, au moment où les Etats-Unis dévoilait, mardi 19 juin, leur rapport annuel sur le trafic d'êtres humains.
Des progrès dans la lutte contre ce "fléau" ont toutefois été accomplis, grâce notamment aux poursuites engagées contre les trafiquants par un nombre croissant de gouvernements, relève ce rapport. Vingt-neuf pays ont ainsi remonté dans le classement. Mais sur les cent quatre-vingt-cinq pays étudiés, seuls trente-trois se conforment aux textes existants au niveau international instaurés pour mettre fin au trafic d'êtres humains, telle la Déclaration universelle des droits de l'homme.
LA SYRIE FAIT SON ENTRÉE DANS LA LISTE NOIRE
Parmi les dix-sept pays les moins bien notés, se trouvent l'Algérie, la République démocratique du Congo, la Libye, la Corée du Nord et l'Arabie saoudite. La Syrie, elle, a fait son entrée sur la liste noire des pays accusés de trafic d'êtres humains, car "le gouvernement syrien n'applique pas les mesures destinées à éliminer le trafic (d'êtres humains) et ne fait aucun effort en ce sens", explique le rapport américain.
L'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis, en 1865, "et dans d'autres pays n'a malheureusement pas signifié la fin de l'esclavage" dans son ensemble, a estimé Mme Clinton. "En dépit de l'adoption de traités et de lois qui interdisent l'esclavage, les faits montrent que nombre d'hommes, de femmes et d'enfants vivent en esclaves des temps modernes en raison du fléau qu'est le trafic d'êtres humains", a souligné la secrétaire d'Etat. "Les victimes de l'esclavage moderne sont des hommes et des femmes, des fillettes et des garçons dont l'histoire nous rappelle de quels traitements inhumains nous sommes capables".
Le 1er juin, l'Organisation internationale du travail (OIT) avait annoncé que près de 20,9 millions de personnes, dont près d'un quart ont moins de 18 ans, sont en situation de travail forcé dans le monde, occupant des postes qui leur ont été imposés par la contrainte ou la tromperie.
Article publié par le journal Le Monde
13:08 Publié dans Actualités, Connaissances, Economie, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : esclave, monde, rapport, enfant | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |