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30/07/2018

FATEMATA HAL : DU MAROC A LA FETE DE L'HUMANITE

fatema-hal.jpgBien manger, un droit pour tous !

Le sens du partage et de la convivialité de La Fête de l’Humanité s’étend à table, à l’Agora, où onze chef.fes étoilé.e.s dont Fetemata Hal se mobilisent pour vous offrir un repas gastronomique durable et inclusif : le banquet des Humanités !

Samedi 15 septembre au soir, au prix de 20 euros, découvrez une cuisine de qualité, locale et de saison avec pour chaque menu acheté : une part de terrine, trois plats au choix parmi sept, une pâtisserie et le pain (vin non compris). La cave d’Ivry, avec ses vins d’auteur bio, proposera une série de vins pour accompagner les plats.

Deux services de 200 places sont réalisés, le premier à 20h00 (complet !) et le deuxième à 21h00 (mise en vente des places sur notre billetterie le 24 août).

Attention, afin de participer au banquet il est nécessaire d’avoir un accès à la Fête de l’Humanité : n’oubliez pas votre pass 3 jours ! Réservation dans une limite de six repas par vente et des places disponibles.

Fatema Hal quitte le Maroc à 18 ans pour la France et se marie en 1970. Elle suit des études de littérature arabe à l’Université Paris VIII et obtient sa licence en 1975. Elle enchaîne ses études, avec l’anthropologie à l ’Ecole pratique des hautes études et en sort avec un diplôme d’ethnologie en 1979. Au début des années 1980, alors mère de trois enfants, elle divorce et s’engage activement pour la condition féminine.

Elle rejoint Yvette Roudy au ministère des droits de la femme où elle réalise des enquêtes et des traductions. En même temps elle s’occupe d’enfants dans des îlots sensibles de la Goutte d’Or. En 1984, elle décide d’ouvrir un petit restaurant  dans le 11eme arrondissement « La Mansouria », financé par un système de tontine, les banques lui refusant tout prêt.

Son restaurant devient vite le temple de la gastronomie marocaine à Paris. Elle y accueille des événements culturels et implante son association pour former les jeunes femmes à la cuisine. En 2001 elle reçoit la Légion d’honneur. Elle a également publié de nombreux livres dont « Ramadan, cuisine du partage », dans lequel elle revient aux sources de son histoire, à la découverte de la gastronomie et à son premier jeûne.

Hal of Fame
Son restaurant ouvert depuis plus de 30 ans et 17 livres publiés plus tard, ses positions sont claires sur la cuisine. «Je ne demande pas à l'autre de me ressembler, mais je n'essaye pas de lui ressembler non plus. Je veux l'étonner, le surprendre, pas lui donner à manger ce qu'il connaît déjà!»

Et malgré ses livres de recettes, elle ne s'érige pas non plus en gardienne d'une supposée tradition: «La tradition c'est un moment qui évolue, qui change, parce qu'il y a les modes de cuisson qui changent, il y a le contenant qui change, il y a le goût qui change, les proportions changent... En réalité, tout change et évolue!» Sa quête de et dans la cuisine marocaine n'est jamais terminée. Bien sûr, elle ne découvre plus autant de plats qu'il y a 30 ans, mais elle en découvre encore de temps en temps.

Sources l'Humanité, Elle, France Info

mourouzia.jpg

La recette de la mourouzia

Une recette qui date du XIIe siècle 
(elle a subi quelques changements dans cette belle traversée).

Ingrédients (pour 6 personnes)

  • 1 kg d’agneau coupé en morceaux dans l’épaule.
  • 2 oignons
  • 300 g de raisins secs
  • 150 g d’amandes émondées
  • 2 c. à soupe de smen (beurre clarifié)
  • 2 c. à café de ras el-hanout
  • Une pincée de filaments de safran
  • 2 c. à soupe d’huile
  • 1/2 c. à café de sel
  • 1 c. à soupe d’eau de fleur d’oranger
  • 5 verres d’eau
  • 100 g de miel
  • 6 boutons de rose pour la décoration.

Préparation : 20 minutes

Cuisson : 2 heures

  • Dans un saladier, mettre les raisins secs avec l’eau de fleur d’oranger, couvrir d’eau tiède et les laisser se réhydrater pendant une heure. Émonder les amandes en les plongeant dans l’eau bouillante et les sortir dès qu’elles remontent 
à la surface. Avec du papier absorbant ou une serviette en tissu, enlever la peau.
  • Dans un bol, mélanger le sel, le poivre, le safran, le ras el-hanout et un grand verre d’eau. Enduire la viande de la moitié de ce mélange. Placer les morceaux dans une marmite en fonte avec l’huile et le reste d’eau, l’oignon râpé, le smen (beurre clarifié) et les amandes émondées. Porter à ébullition, goûter et ajuster
le sel à son goût. Laisser cuire à feu doux pendant une heure et vérifier de temps en temps la sauce, ajouter un peu d’eau si nécessaire.
  • Égoutter les raisins secs et les ajouter à la viande ainsi que l’autre moitié
des épices.
  • Laisser cuire encore une heure puis verser le miel et maintenir à petit feu
jusqu’à ce que les amandes et les raisins soient caramélisés.
  • Servir chaud en entourant la viande des amandes et des raisins et planter 
un bouton de rose sur chaque morceau de viande.

 

 

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