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04/07/2013

LE PLUS VIEUX METIER DU MONDE !

prostitution4.jpgPOINT DE VUE !

Auriez-vous un jour imaginé voir un proxénète devenir célèbre et venir rouler des mécaniques devant les caméras de TF1, W9 en passant par Canal Plus. Non? Et Dodo La Saumure alors?

Derrière ce nom, qui semble plutôt sympathique, un physique rond et des cheveux grisonnants -la première fois que je l’ai entendu je pensais que c’était un chanteur de bistrot miteux- se cache un homme qui exploite sexuellement des femmes: appelons un chat un chat. Monsieur a côtoyé Dominique Strauss-Khan, l’un de ses clients.


la robe rouge,prostitution,société,straus khanNon, ne vous fiez pas à cette apparence de papy gâteau, dès qu’il ouvre la bouche, on sait à qui l’on a affaire, un trafiquant qui croit tromper son monde sur ses activités et qui est quand même accusé de proxénétisme aggravé dans le cadre de l’affaire du Carlton de Lille.
Non seulement, il vient vendre un baratin qui ne reflète en rien la réalité des faits, mais en plus les médias relaient ces informations et contribuent à donner du crédit à ces activités et donc parallèlement à cautionner l’asservissement des femmes, des humaines qu’il y a derrière. Alors que des associations, des collectifs, des mouvements, des personnalités et des citoyen-ne-s contribuent au quotidien à oeuvrer pour l’abolition de la prostitution et à protéger les prostituées, d’autres cherchent à vous faire croire qu’il est normal que des femmes soient obligées d’êtres vendues par des trafiquants d’humains comme Dodo La Saumure.

Parce que ce qu’il faut retenir, c’est que la prostitution n’est pas un phénomène "normal", qu’il est inévitable: selon un rapport établi par l’Inspection générale des affaires sociales, 90% de la prostitution est issue de réseaux criminels et que dans cette part, 80% des femmes sont des étrangères. Comment alors, au vu de ces chiffres peut-on encore être partisan de la réouverture des maisons closes, surtout lorsque l’argument principal avancé est "qu’il permet de canaliser les pulsions sexuelles des hommes".

Pourtant, on ne peut se revendiquer féministe si l’on n’est pas abolitionniste: la prostitution est ingérable parce que comme vous pouvez le voir, elle est la porte ouverte à tous les trafics et tous les réseaux criminels que l’on ne peut contrôler. Par ailleurs, il n’est pas tolérable que des corps soient utilisés au sens propre, à des fins commerciales, et plus encore lorsqu’ils profitent à des exploiteurs et que la personne en question n’est même pas maîtresse de son activité.

Cela est et demeurera un métier très dangereux à plusieurs égards: lorsque l’une des victimes de ces bandes organisées criminelles cherche à s’en aller, la plupart du temps elle est retrouvée et réintégrée dans le milieu. Les prostituées sont très souvent mal-traitées, et le mot est faible pour cerner tout ce qui est greffé autour de l’activité sexuelle tarifée, puisqu’en plus des violences physiques et verbales dont elles sont victimes, elles se retrouvent également entraînée dans des trafics annexes: la drogue et les armes.
Enfin, il apparaît également très important de souligner que les risques sanitaires sont eux aussi très élevés, étant donné que très souvent les personnes auxquelles elles font face refusent d’avoir recours au préservatif qui est la seule contraception qui protège des maladies sexuellement transmissibles et se trouvent alors exposées en permanence.

Pourtant, du point de vue de la législation, la France se place du côté des abolitionnistes: les maisons closes sont toutes fermées depuis 1946 , aider, protéger ou assister un proxénète ou une activité qui relève du proxénétisme est passible de sept ans de prison et de 150 000€ d’amende.
Aujourd’hui et plus que jamais, il faut légiférer de manière plus ferme afin d’éradiquer complètement la prostitution non pas en sanctionnant celle qui y a recours mais celui qui est responsable de l’activité: à savoir le proxénète.

Nos sympathiques petits présentateurs de Touche Pas A mon Poste et toutes les autres émissions qui se sont fait le malin plaisir d’inviter notre cher ami Dodo La Saumure afin de faire exploser leur audimat étaient donc en infraction et nous aurions pu (dû?) les poursuivre pour cela.

Pour l’heure, nous nous devons de continuer à lutter contre l’exploitation de la femme car en plus de la domination patriarcale et phallocrate à laquelle nous devons faire face, c’est également la politique capitaliste faisant la course aux économies et donc pratiquant la réduction drastique des dépenses qui contribue, en paupérisant les individus et en particulier les femmes, à entériner et conforter la pratique de la prostitution, surtout en bande criminelle organisée.

Le mot d’ordre tient en quatre syllabes: A-BO-LI-TION.

La Robe Rouge

laroberouge.jpgSophia de mon prénom, 19 années de vie à mon actif. Je suis étudiante et je me définirai comme une altermondialiste et citoyenne du monde , prônant une « croissance » raisonnée fondée sur le bien être humain et le développement humain. Je suis contre toutes ces organisations supra-nationales qui contrôlent nos vies sans que l’on n’ait rien à redire: OMC, FMI, Banque Mondiale, G8, capitalisme, néolibéralisme, néocolonialisme autant d’aberrations qui m’ulcèrent et m’outragent tous les jours un peu plus.
Je ne veux être complice de ce que j’appelle les « crimes silencieux », des vies entières dépendent de ces politiques qui ne visent qu’à paupériser toujours plus ceux qui sont déjà à la limite entre vie et survie.
Depuis ma plus tendre enfance je suis qualifiée d’utopiste par mon entourage, mais l’utopie est elle est impossible à atteindre? Non, c’est l’idéal vers lequel il faut tendre.
Alors selon moi, l’essentiel c’est la valeur partage, la valeur communication...

BIENVENUE SOPHIA SUR NOTRE BLOG

03/07/2013

UNE FEMME SUR TROIS VICTIME DE VIOLENCE !

femmebattue.jpgUne femme sur trois dans le monde est victime de la violence de son partenaire et de la violence sexuelle exercée par d'autres, affirme un rapport de l'Organsation mondiale de la santé (OMS), sur la base d'estimations à partir de données sur la population.

Ce rapport rendu public à Genève a été établi par l'OMS, en collaboration avec la London School of Hygiene and Tropical Medecine et le Conseil sud-africain de la Recherche médicale.

« À l'échelle mondiale, 35 % des femmes ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de leur partenaire intime, ou des violences exercées par d'autres que leur partenaire », affirme ce rapport. « Ce sont des statistiques choquantes », a estimé Flavia Bustreo, responsable de la division familles, femmes et enfants à l'OMS. « Il est aussi choquant de voir que ce phénomène se produit partout dans le monde », a-t-elle dit aux journalistes.

« La plupart de ces actes sont des violences du partenaire intime », relève le rapport, soulignant que « dans le monde pas moins de 38 % du total des meurtres de femmes sont commis par des partenaires intimes ».

Le rapport estime que « presque un tiers (30 %) de toutes les femmes ayant eu une relation de couple ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de leur partenaire intime ». Les chiffres sont plus faibles pour les agressions sexuelles par une autre personne que le partenaire, avec 7 % de femmes concernées dans le monde.

Le rapport énumère les conséquences en termes de santé de ces violences qui augmentent les risques d'avoir un enfant de faible poids à la naissance, le risque de dépression ou de se faire avorter, de contracter le sida ou le risque d'alcoolisme.

Il préconise des programmes de prévention favorisant des réformes sociales, notamment « la remise en cause les normes sociales qui appuient le contrôle et l'autorité exercés par les hommes sur les femmes et qui cautionnent ou tolèrent la violence à l'encontre des femmes ». Le rapport demande aussi d'intégrer ces questions dans la formation des personnels médicaux.

femmesarabie.jpgLe taux de violence domestique à l'endroit des femmes était le plus élevé en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est, où 37 % des femmes ont été victimes de violence physique ou sexuelle de la part de leur conjoint au moins une fois pendant leur vie.

 Ce taux est de 30 % en Amérique latine et du Sud, de 25 % en Europe et en Asie et de 23 % en Amérique du Nord.

« Il s'agit d'un problème mondial de santé publique, d'ampleur épidémique, qui appelle une action urgente », estime le rapport.

Les conclusions sont tirées de l'examen d'études réalisées entre 1983 et 2010. Selon les Nations unies, plus de 600 millions de femmes habitent des pays où la violence domestique n'est pas considérée comme un crime.

Article publié par Radio Canada

15:16 Publié dans Actualités, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femme, violence, oms, monde | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!