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25/02/2012

FEMMES SOLIDAIRES !

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Devinette, quel est le rapport entre la femme du Chef de l'Etat et des ouvrières italiennes ou françaises ?

18:45 Publié dans Actualités, Cactus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carla bruni, sarlozy, niquer, femmes, ouvrières | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

24/02/2012

L’intox de la TVA sociale démentie par l’OFCE

emploi, tva sociale, fiscalitéL’institut conteste le chiffre gouvernemental de 100 000 créations d’emplois et n’en prévoit au mieux que la moitié, sinon des destructions.

Dans le quotidien économique les Échos, le directeur adjoint au département analyse et prévision de l’Observatoire français de conjoncture économique (OFCE), Éric Heyer, revenait sur l’impact des allégements de cotisations patronales compensés par la hausse de la TVA.

Même en partant sur la prévision défendue par le gouvernement, où les entreprises françaises répercuteraient l’intégralité des baisses de cotisations sur leurs prix hors taxe, neutralisant la hausse de la TVA pour le consommateur, l’observatoire ne prévoit que 48 000 créations d’emplois, soit moins de la moitié des 100 000 emplois avancés. Mais dans le cas probable où les entreprises profiteraient de ces allégements de cotisations pour augmenter leurs marges, un « surcroît d’inflation de 1,1 % » porterait encore atteinte au pouvoir d’achat des ménages, et la chute d’activité envisagée par l’étude engendrerait 16 000 destructions d’emplois.

 Même la projection intermédiaire, qui part du postulat que les entreprises françaises répercuteraient les réductions de cotisations sur les prix TTC auprès du consommateur mais que les partenaires commerciaux étrangers riposteraient à la hausse de la TVA en France par des mesures similaires dans leurs pays pour restaurer leur niveau de compétitivité, aboutirait à 9 000 destructions d’emplois à moyen terme.

Si Éric Heyer n’hésite pas à qualifier le scénario le plus optimiste de « hautement improbable », l’observatoire n’envisage même pas le cas le plus pessimiste, où les entreprises capteraient les baisses de cotisations pour augmenter leurs marges, dans un contexte où les partenaires commerciaux étrangers instaureraient à leur tour des hausses de TVA.

Une projection effectuée par les sénateurs PS table d’ailleurs plutôt sur 40 000 destructions d’emplois pour le pire scénario.

Loan Nguyen, l'Humanité

15:40 Publié dans Actualités, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : emploi, tva sociale, fiscalité | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

07/02/2012

LES CIVILISATIONS NE SE VALENT PAS !

civilisation.jpg

13:38 Publié dans Actualités, Le dessin du mois, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : civilisation, guéant, sarkozy | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/01/2012

La France a perdu son Triple A : analyse

noteaaa.jpgLe ministre de l'Economie François Baroin a confirmé ce vendredi soir que l'agence Standard & Poor's avait bien décidé de dégrader la note souveraine de la France et de plusieurs pays de la zone euro ce vendredi soir. "Ce n'est pas une bonne nouvelle mais ce n'est pas une catastrophe", a commenté François Baroin à propos de la nouvelle note AA+ au journal de 20 heures de France 2.

Standard & Poor's (S&P) n'a pas touché le triple A de l'Allemagne, des Pays-Bas, de la Finlande et du Luxembourg. La France recule d'un cran. En revanche, l'Italie, l'Espagne et le Portugal sont rétrogradés de deux crans (BBB+). Ces notes décernées par ces agences privées sont des indicateurs de confiance dans les capacités des pays, mais aussi des collectivités locales ou des entreprises, de rembourser leurs emprunts placés auprès des marchés.

Décryptage de Pierre Ivorra, spécialiste de l'économie à l'Humanité.

  • Pourquoi maintenant?

Standard and Poor's avait déjà annoncé lors du sommet européen du 8 et 9 décembre dernier qu'elle évaluerait les effets des mesures prises à ce moment-là pour revoir ou non la note de la France. La décision d'aujourd'hui ne veut pas dire que ces mesures sont insuffisantes, mais que leurs effets ne sont peut-être pas assez immédiats. A cela plusieurs raisons :
La zone euro s'enfonce un peu plus dans la récession. En Espagne, le déficit public se dégrade avec les mesures d'austérité qui contractent la dépense publique et instaure un peu plus la crise. Idem en Grèce. Même des pays comme la Finlande sont touchés. L'Allemagne n'est pas non plus dans une situation brillante. Par ailleurs, les politiques de récession prônées par le duo Sarkozy-Merkel engendrent du chômage. Les dépenses sociales vont s'accroître. Dans le même temps, la crise implique moins de rentrées fiscales, donc moins de cotisations. La dette publique augmente donc. Enfin, malgré la baisse de son taux directeur et l'injection massive de liquidités dans les banques, celles-ci ne jouent pas le jeu et ne financent ni la dette publique, ni l'économie réelle. Les conditions de crédit se resserrent, particulièrement pour les PME.

  • Les conséquences?

Il est probable que la charge de la dette va s'alourdir, que les taux d'intérêt vont s'accroître et que le différentiel entre les taux d'emprunts de l'Allemagne et ceux de la France vont augmenter. Ces répercussions techniques vont produire des effets en cascade pour l'économie réelle. En première ligne se trouvent les banques. Celles-ci ont déjà annoncé qu'elles n'avaient pas vocation à acheter de la dette publique, donc à soutenir les Etats, comme le PDG de la Société Générale ce vendredi matin. Les compagnies d'assurance sont en deuxième ligne. Celles-ci contrôlent une bonne part de la dette française via leurs contrats d'assurance vie. Mais les Français se détournent de ces produits et préfèrent des produits d'épargne comme le Livret A. La France va avoir plus de mal à financer sa dette sur les marchés. Va-t-on vers un nouveau plan de rigueur pour contracter la dépense publique? Le cercle vicieux s'accélère.

  • Y a-t-il un plan B?

Doit-on rester sous la coupe des marchés, laisser notre sécurité sociale, nos emplois, nos salaires sous la contrainte du jugement des marchés? La question se pose un peu plus chaque jour. La dégradation de la note française est un coup porté contre la politique du gouvernement. La droite porte une énorme responsabilité dans la situation actuelle car elle a placé le financement de la dette publique sous la coupe des marchés financiers et de fonds étrangers.

La solution passe par un changement de politique du crédit, avec la création d'un pôle public du crédit comme le propose la Front de gauche. Elle passe aussi par un changement d'orientation de la Banque centrale européenne (BCE). Celle-ci finance les banques. Pourquoi privilégier le sort des banques plutôt que celui des Etats? Il vaudrait mieux qu'elle finance directement un fonds de développement social et écologique, comme le propose encore le Front de gauche, afin de soutenir l'emploi dans le domaine public ou l'industrie.