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04/02/2010

LE DESSIN DU MOIS DE FEVRIER

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14:41 Publié dans Le dessin du mois | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : travail, dimanche | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

10/11/2009

À qui profitera le plan cancer II  ?

par Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche à l’Inserm

cancer.jpgDans un discours solennel prononcé à Marseille, le 2novembre 2009, le président de la République a annoncé les trois priorités du nouveau plan cancer : l’excellence des soins de demain, la réduction des inégalités, la vie après le cancer. On voudrait croire à la mobilisation, tant la situation est inquiétante. Malheureusement, derrière l’effet d’annonce se profile une répartition des moyens qui, certes, répondra à l’attente des industriels de la chimie et du médicament, sans parler du prestige des grands patrons de la cancérologie. Mais ce plan répond bien peu à l’angoisse de tous ceux et celles que le cancer menace ou atteint, et à l’attente d’une stratégie véritable de prévention et de lutte contre cette maladie.

L’épidémie de cancers est devenue la pire catastrophe sanitaire en France depuis des décennies. Avec une augmentation continue depuis vingt-cinq ans, le nombre estimé de nouveaux cas annuels est passé de 150 000, au début des années 1980, à 350 000 en 2006. « Consacrer 15 % du budget de la recherche à l’étude des effets à long terme des expositions à faible dose, à certains agents biologiques, chimiques ou physiques », tel est le souhait du président Sarkozy. C’est focaliser une part importante de l’effort de recherche sur l’existence ou non d’un seuil d’effet en dessous duquel un cancérogène ne serait plus dangereux.

 

Il s’agit d’un rêve des industriels auquel les scientifiques devraient donner réalité  ! Un seuil de danger, c’est pouvoir continuer à polluer et à faire travailler les salariés avec des produits et des procédés cancérogènes, au lieu de leur substituer des produits non toxiques comme l’exige le Code du travail.

En revanche, consacrer une part des moyens à produire des études sur les expositions professionnelles cumulées à des doses souvent élevées de cancérogènes connus – et sanctionner les employeurs qui ne respectent pas le Code du travail et leur obligation de sécurité –, cela ne fait pas partie des priorités.

 

Pourtant, une enquête menée depuis 2002 auprès de patients de trois hôpitaux de la Seine-Saint-Denis par une équipe de recherche de l’université Paris-XIII (Giscop 93) montre la gravité de la situation. Parmi les quelque 1 000 patients dont les parcours professionnels ont pu être reconstitués, 84 % ont subi une poly-exposition professionnelle lourde et permanente aux cancérogènes pendant des décennies de travail sans aucune protection. Il s’agit, pour les trois quarts d’entre eux, d’ouvriers souvent précaires ou intérimaires, employés aux plus sales boulots  : la maintenance, l’entretien, le nettoyage, la démolition, le revêtement des routes, la gestion des déchets…

 

Dans son bilan 2008 concernant le risque de mourir de cancer avant soixante-cinq ans, le rapport de la Cour des comptes indique que l’inégalité entre ouvriers et cadres n’est pas d’un facteur 2, comme l’assure le président, mais d’un facteur 10.

La France détient le triste record européen de la mortalité précoce par cancer, et cela touche dix fois plus les ouvriers que les cadres.

Pourtant, les risques professionnels n’ont pas retenu l’attention du président. Le Centre international de recherche sur le cancer a inscrit le « travail posté » dans la liste des cancérogènes, en raison d’études montrant la relation entre les troubles du rythme de veille-sommeil et la survenue du cancer du sein.

 

Récemment, au Danemark, 38 femmes atteintes de cancer du sein ont été indemnisées au titre de la maladie professionnelle pour avoir travaillé en horaires alternants de nuit pendant au moins vingt ans. Ici, non seulement le plan cancer II est muet sur une juste indemnisation des victimes de cancers liés au travail, mais il propose de supprimer la prise en charge des soins à 100 %, passé le seuil de survie de cinq ans après la survenue de la maladie  !

Quant à revenir sur l’autorisation du travail de nuit pour les femmes et sur la croissance du recours aux horaires flexibles, il n’en est évidemment pas question. Que signifie alors, pour les femmes handicapées par un cancer du sein et ses traitements, la vie après le cancer ?

 

Publié par le journal l'Humanité

 

13:46 Publié dans Connaissances | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cancer, travail | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/12/2008

ET LE DIMANCHE AUSSI !

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23:20 Publié dans Cactus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : famille, femme, travail | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

27/03/2007

Les 3/4 des Français travaillent hors de leur commune

medium_TRAIN3.JPGSelon l'étude de l'INSEE, les Français parcourent en moyenne 25,9km pour se rendre à leur travail

En France, près de trois salariés sur quatre (73%), en 2004, travaillaient hors de leur commune de résidence avec une distance domicile-travail moyenne de 25,9km, selon une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publiée mardi 27 mars.
Les emplois se concentrent en effet dans les pôles urbains (grandes villes, banlieue, villes moyennes), alors que la population habite de plus en plus loin des centres-villes, par choix ou parce que le prix de l'immobilier en ville est devenu inabordable.
Ainsi, selon des chiffres de 2004 -encore d'actualité, selon l'INSEE- les pôles urbains regroupent 77% des emplois salariés, quand n'y habitent que 63% des salariés. Le périurbain (banlieue des villes) rassemble au contraire 22% des habitants et 12% des emplois salariés. Quant à l'espace à dominante rurale, il présente un équilibre relatif, avec 15% des emplois et 13% des salariés.
"Un actif résidant dans un pôle urbain a donc potentiellement plus de chances de trouver un emploi proche de chez lui, voire dans sa commune, qu'un actif périurbain", selon l'étude publiée dans le mensuel "INSEE Première".

La distance moyenne

En moyenne, la distance domicile-travail en France est de 25,9km, mais elle inférieure à 7,9km pour la moitié des salariés. Ceux qui résident dans les pôles urbains travaillent en moyenne à 23,6km de chez eux, plus près que ceux des zones périurbaines (30,5km) ou de l'espace à dominante rurale (28,4km). Les habitants de l'aire urbaine de Paris travaillent dans l'ensemble plus près de chez eux que les habitants des autres grandes aires urbaines de plus de 200.000 habitants: 18,8km en moyenne contre 29,7km.
La durée du trajet (automobile) est en moyenne de 32 minutes pour les habitants des pôles urbains. Elle est de 28 minutes pour les salariés de l'espace rural, qui ont des distances plus importantes à parcourir, mais avec moins d'embouteillages.
Les hommes sont en général plus mobiles que les femmes, et en particulier les cadres. Ils se concentrent notamment en région parisienne, où les temps de trajet sont plus longs. Les employés sont ceux qui travaillent le plus près de chez eux: plus de la moitié résident à moins d'un quart d'heure de leur lieu de travail par la route.

09:00 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transport, distance, travail | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!