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29/07/2012

Le spectre d'une crise alimentaire plus grave qu'en 2008

afrique, Etats-Unis, agriculture, sécheresse, fao, G20, sahelLes mauvaises récoltes attendues de maïs, blé et soja dues à la sécheresse aux Etats-Unis font craindre l'envolée des prix aidée par la spéculation financière, ainsi que des crises alimentaires et des émeutes de la faim.

"Alors qu'il y a quelques semaines nous étions optimistes, la situation s'est retournée d'un seul coup et nous sommes maintenant inquiets", reconnaît Abdolreza Abbassian, économiste pour l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Sécheresse aux Etats-Unis

Principale raison: la sécheresse qui s'est abattue depuis début juin sur les grandes plaines des Etats-Unis, acteur agricole majeur qui représente plus de la moitié des exportations de maïs dans le monde, un quart de celles de blé et un tiers de celles de soja.

"Les stocks mondiaux de céréales disponibles sur le marché sont à leur plus bas niveau historique. Le garde-manger n'est plus aussi rempli", a reconnu Marc Sadler, un expert de la Banque mondiale. Les cours ont commencé à flamber: en un mois les prix du maïs, du blé et du soja se sont envolés de 30 ou 50% et ont atteint des niveaux proches ou même déjà au-delà de ceux de 2008, année où les pays importateurs les plus pauvres avaient été secoués par des émeutes de la faim.

"S'il est trop tôt pour s'inquiéter outre mesure, la Banque mondiale surveille la situation de près pour évaluer les impacts potentiels pour nos clients", a précisé M. Sadler.

Le riz résiste

Seul point positif, le riz, dont trois milliards d'humains dépendent, devrait enregistrer une production record cette année et les prix ne suivent pas ceux du blé et du maïs. "Nous allons avoir une saison difficile mais si cela ne se dégrade pas davantage nous devrions éviter la situation de 2008", estime M. Abbassian.

Mais si la sécheresse dure jusqu'à l'automne aux Etats-Unis, la situation alimentaire pourrait vite dégénérer. En mars, la FAO estimait déjà que la facture en céréales des pays pauvres importateurs atteindrait un niveau record en 2012. Avec des cours qui explosent et un taux de change défavorable, l'addition risque de devenir réellement insupportable pour ces pays.

Catastrophe pour l'Afrique

afrique, Etats-Unis, agriculture, sécheresse, fao, G20, sahelUne catastrophe pour les pays d'Afrique de l'Ouest, qui est "déjà dans une situation désastreuse", selon Malek Triki, porte-parole du programme alimentaire mondial dans cette zone. En juillet, les prix des céréales ont atteint leur plus haut niveau de l'année, mettant à mal les ménages dont les réserves ont été épuisées depuis longtemps.

"Alors que 18 millions de personnes souffrent déjà de la faim dans le Sahel, cette flambée est très alarmante", confirme Clara Jamart d'Oxfam France. Pour l'ONG, malgré la prise de conscience en 2008 après les émeutes de la faim et les tentatives du G20 rien n'a été réglé. "La situation alimentaire est tellement tendue qu'il suffit de n'importe quel aléa dans un grand pays producteur pour que tout bascule et que tout s'emballe. Nous n'avons pas réglé le problème et pour ne rien arranger la spéculation est toujours là".

Article publié par l'Humanité

16/07/2012

Buffet: "Varin veut maintenir ses marges, nous, nous voulons maintenir l’emploi"

automobile, front de gauche, François Hollande, philippe varin, psa, marie-georges buffet, psa peugeot-citroën, psa aulnay, suppression d'emplois, fermeture d'usine, Marie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis, appelle à légiférer pour refuser le plan social présenté par PSA et ses 8.000 suppressions de poste. Elle avait déja interpellé le gouvernement en 2011.

Comment avez-vous réagi 
à l’annonce du plan social 
chez PSA ?

Marie-George Buffet. J’étais très en colère lorsque cette décision a été rendue publique. Ce plan était programmé depuis plus d’un an et PSA a voulu le dissimuler. En 2011, j’avais alerté le gouvernement et l’Assemblée nationale au sujet de ces suppressions d’emplois prévues, ainsi que de la fermeture du site d’Aulnay, sur la base d’un document interne révélé par la CGT. Le ministre de l’Industrie de l’époque, Éric Besson, ainsi que les dirigeants de PSA avaient nié la véracité de ces informations : « Ce sont des menteurs. » Le 18 juin dernier, lors de la réunion entre une délégation de la direction de PSA, les représentants des salariés, Arnaud Montebourg et les élus locaux, aucun élément ne nous a été donné.

 

Qu’avez-vous pensé de l’interview télévisée du chef de l’État à ce propos ?

Marie-George Buffet. L’intervention de François Hollande redonne un peu d’espoir. Elle corrige les propos surprenants du ministre du Travail, Michel Sapin, qui évoquait à la radio, il y a une semaine, la perspective d’une reconversion du site d’Aulnay. Je retiens une phrase forte du président de la République : « Ce plan est inacceptable. » Je partage son analyse, qui revient à refuser une telle casse d’emplois dans une entreprise qui fait des bénéfices. PSA a 11 milliards d’euros de réserves, a vendu 3,6 millions de véhicules en 2010 et a reçu des aides multiples de l’État. L’entreprise a les moyens de faire face à ces difficultés actuelles sans réaliser une telle restructuration. Il faut prendre des mesures pour l’en empêcher et relancer le secteur automobile. J’attends avec impatience la série de propositions du gouvernement, qui devrait être annoncée dans les jours qui viennent. Ce cas concret montre qu’un plan d’aide à l’automobile, comme en 2008 avec la prime à la casse, ne suffit pas.

 

Comment l’État doit-il intervenir 
pour relancer l’automobile sans sacrifier des milliers d’emplois ?

Marie-George Buffet. D’abord, dans le cas d’une entreprise qui fait des bénéfices, distribue des dividendes à ses actionnaires, les licenciements pour motif économique doivent être interdits. Le Front de gauche avait proposé cette loi sous l’ancienne législature. Aujourd’hui, la gauche majoritaire peut l’adopter. Elle est applicable très rapidement. Nous aurions pu la voter à l’Assemblée nationale et au Sénat dès le mois de juillet. Par ailleurs, l’État doit légiférer pour donner de nouveaux droits aux salariés dans la gestion des entreprises publiques et privées. Les représentants des salariés de PSA devraient pouvoir ouvrir les négociations avec la direction et discuter de propositions alternatives. À Aulnay, cela fait des mois que d’autres solutions sont proposées par les salariés, pour poursuivre la production de la C3 et lancer un nouveau véhicule de gamme B dès 2016. Cette négociation demande du temps, donc la loi doit donner aux salariés un pouvoir de suspension face à l’annonce d’un plan social. Enfin, le redressement de ce secteur doit s’effectuer par la relance de la demande intérieure. Il faut augmenter les salaires et les pensions pour dynamiser la consommation. Les 120 milliards d’euros du pacte européen pour la croissance doivent être utilisés en ce sens.

 

Comment va se poursuivre 
la bataille des élus locaux ?

Marie-George Buffet. Nous allons faire pression à l’Assemblée nationale pour obtenir un plan de redressement de l’automobile qui soit satisfaisant. Ce que les salariés de PSA attendent de la gauche, ce sont des mesures concrètes pour sauver leurs emplois. Philippe Varin, le PDG, veut maintenir ses marges, nous, nous voulons maintenir les emplois. Ce week-end, les militants communistes distribuaient déjà, sur le marché du Blanc-Mesnil, un tract de solidarité avec les salariés de PSA Aulnay. Ces derniers décideront de leurs formes d’action et de revendication. À nous d’être à leurs côtés. Les syndicats vont se réunir le 11 septembre pour une grande assemblée dans l’usine d’Aulnay. Une pétition de la CGT de PSA Aulnay contre la fermeture de l’usine a commencé à circuler : j’invite tous mes concitoyens à la signer

11/07/2012

Sur les plages tunisiennes : Adieu les bikinis, bonjour le niqab…

tunisiemaillot.jpgLes plages tunisiennes vivent, actuellement, une invasion sans précédent. Contrairement à l’époque de la pré-révolution, on voit sur nos plages de plus en plus de femmes voilées, niqabées et des barbus avec leurs accoutrements présumés « libes charii ».

Selon le témoignage des habitués des plages des côtes de la capitale, les femmes et jeunes filles ayant l’habitude de se baigner en bikini se font rares. Craignant d’éventuelles attaques organisées par des extrémistes religieux, ces dernières évitent les plages…

Plusieurs tunisiens ont jugé ce phénomène « bénéfique » pour la société tunisienne dans la mesure où ce genre d’habit estimé conforme à la décence protégerait les femmes contre différentes formes d’agression et minimiserait les risques d’harcèlement.

Parallèlement au camp des conservateurs défenseurs de l’habit religieux, un autre camp a affiché sa surprise et son anxiété quant à la propagation de ce phénomène tout en le qualifiant de retour-en-arrière et d’orientation vers l’extrémisme.

A ce propos, le quotidien Assarih rapporte que selon le témoignage de certains maitres nageurs, jeunes filles et femmes en bikini ont été victimes d’agression verbales. Scandalisées à la vue de ces « safirat », des niquabées leur ont réservé un déluge d’insultes…

Notons qu’en vue de préserver l’ordre sur nos plages et afin d’éviter d’éventuels incidents, des unités de l’armée et de la sécurité ont été déployées sur plusieurs régions telles que Hammamet, Sousse, Monastir et Kélibia.

 
par N. J pour Tuniscope

15:38 Publié dans Actualités, Cactus, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tunis, bikini, religion, femmes voilées | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

09/07/2012

CONFERENCE SOCIALE : LE SOUHAIT DE PIERRE LAURENT !

laurent001.jpgLe secrétaire national du PCF espère que la conférence sociale déboucherait sur des "mesures concrètes", estimant qu'il y avait actuellement "trois urgences", les salaires, l'emploi et les services publics.

"Il faut rouvrir en grand le chantier des salaires, très au-delà de l'augmentation très faible du Smic qui a été annoncée", a-t-il relevé notamment ce matin sur Radio France Internationale (RFI). "Et puis en matière d'emploi, il faut des mesures immédiates contre les licenciements, des nouveaux droits pour les salariés, la reprise d'une politique industrielle", a ajouté le responsable du PCF.

"Enfin, en matière de service public, on attend des précisions sur l'application de l'abandon de la RGPP" (Révision générale des politiques publiques), a-t-il encore dit. Selon Pierre Laurent, il faut "des mesures nouvelles dans ces trois domaines immédiatement. C'est-à-dire, dès cet été et puis d'ici la fin de l'année, il faut que le changement soit visible dans ces trois domaines".


Pierre Laurent, secrétaire national du Parti... par rfi

12:50 Publié dans Actualités, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, dialognue social, économie, dette | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!