17/08/2012
Les Pussy Riot comdamnées à deux ans de prison
Les trois jeunes femmes musiciennes et militantes du groupe de punk russe Pussy Riot ont été reconnues "coupables de hooliganisme" et d’"incitation à la haine religieuse". Le verdict est tombé ce vendredi après midi, elles sont condamnées à 2 ans de prison.
Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, d'Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et de Maria Alekhina, 24 ans, toutes trois membres du groupes Pussy Riot, avaient chanté en février une "prière punk" dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, demandant à la Sainte Vierge de "chasser Poutine" du pouvoir. Pour cette raison elles ont été condamnées à 2 années de prison chacune. Le parquet avait requis 3 ans. La juge a souligné qu'il n'y avait pas eu de "repentir" des accusées, malgré leurs excuses répétées et qu'elles avaient "violé l'ordre public" et "offensé les sentiments (religieux) des croyants".
L'avocate des musiciennes a annoncé qu’elle ferait appel, y compris devant les instances internationales.
"Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe"
Le texte de la prière incriminée n’est effectivement pas qu’anti-Poutine, il est aussi féministe. Il accuse la religion d’être misogyne, tout comme il accuse le patriarche orthodoxe accusé de "croire en Poutine plus qu’en dieu". Ce qui motive, outre l’aspect sacrilège de jouer du rock dans une église, la condamnation pour "incitation à la haine religieuse".
Les Pussy Riot ne sont pas des inconnues en Russie. Depuis plusieurs mois, elles multiplient les performances autant militantes qu’artistiques, pour défendre la cause des femmes, des homosexuels, la liberté sexuelle et contre la « routine » en général. Leurs actions sont généralement à forte connotation sexuelle, dans le but de secouer la société patriarcale et traditionnelle russe. Leurs performances classiques sont les concerts sauvages et les dessins de sexes géants sur les symboles phallocrates. Plus original, les membres du groupe tentent aussi d’embrasser sur la bouche des policiers du même sexe.
Procès perdu mais victoire au moins médiatique
Les membres du groupe ont réussi à émouvoir partout dans le monde. Des manifestations de soutien ont lieu ce vendredi dans de nombreuses villes, y compris à Paris. Et les jeunes artistes ont aussi ému de nombreuses stars qui se sont exprimés en leur faveur : Madonna, Sting, Red Hot Chili Peppers, Faith No More, Franz Ferdinand, Anti-Flag, Pete Townshend des Who, Jarvis Cocker de Pulp, Neil Tennant des Pet Shop Boys), Johnny Marr des Smiths), ou encore les acteurs Danny DeVito et Stephen Fry.
- Publié par l'Humanité
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16/08/2012
Une maison hantée… de souvenirs oubliés
Avec ce troisième long métrage en tant que réalisatrice, la comédienne Anne Le Ny nous dépeint une Bretagne qu’elle connaît depuis l’enfance. Une femme se penche sur son passé.
Cornouaille, d’Anne Le Ny. France, 2012, 1 h 35.
Odile est une jeune femme qui aurait tout pour réussir, du travail à ne pas laisser de page vide dans son agenda, un physique avenant, un amant, marié sans doute mais bon, disons que nul n’est parfait.
Un incident survient, si l’on ose qualifier d’incident un décès. Sa tante, qu’elle a connue du temps où l’on passe avec délices son été dans une demeure familiale, est passée de vie à trépas. Voilà Odile héritière, d’où la nécessité de se rendre en Bretagne en aller-retour pour rencontrer le notaire chargé des démarches lui permettant de négocier son bien.
Mais voilà, il ne suffit pas d’une simple pancarte À vendre pour que tout soit automatiquement résolu. Encore faudrait-il se souvenir quelle pierre sert de cachette à la clé ou comment on peut rétablir l’eau. Et puis il y a les voisins, Loïc en particulier, qui l’aborde avec familiarité au nom de leurs souvenirs d’enfance partagés, sinon qu’elle ne se souvient de rien. On sait que les amours ne sont pas toujours réciproques à l’âge adulte. Alors, à cinq ans… Où est la vérité ? Où est le mensonge, l’invention ?
Tout cela commence merveilleusement. Anne Le Ny, qu’on respecte comme comédienne et dont on avait déjà apprécié les deux premières réalisations, Ceux qui restent et les Invités de mon père, titres qui tournaient déjà autour de l’idée de mort, a le sens du lieu. Et pour cause, le film a été tourné dans un rayon de dix kilomètres autour de sa propre maison de vacances familiale, près d’Audierne. Cela se voit.
On ne peut qu’admirer le sens, pictural et dramatique à la fois, de sa saisie d’une Cornouaille quotidienne qui évite les clichés touristiques, comme de son rendu d’une demeure plongée dans l’abandon. C’est là question de vibrations.
Par ailleurs, Anne Le Ny déclare : « Petite fille, je me suis raconté des tas d’histoires en me promenant seule sur la grève. » On sait la terre bretonne riche de mystères, de légendes et de références à des cultures ancestrales. C’est ce qui détermine le récit.
Rien ne va se passer comme prévu, à commencer par la vente de cette maison à laquelle, les jours passant, notre héroïne va progressivement s’attacher.
C’est donc le moment de saluer les comédiens qui, avec les décors, composent le plus visible de l’œuvre. Vanessa Paradis apporte à son personnage d’Odile une fraîcheur cristalline d’une rare transparence, on ne se souvient pas l’avoir trouvée aussi juste depuis des lustres. Pour camper autour d’elle amant, notaire, clients ou voisins, on trouve, entre autres, Samuel Le Bihan, Jonathan Zaccaï, Laurent Stocker ou Aurore Clément. La distribution est harmonieuse comme s’entendent et se complètent comédiens et apports techniques.
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15/08/2012
Elle ont réussi une imposante mobilisation
Les femmes tunisiennes font plier les islamistes
Par : Imed O
La marche a bien eu lieu. Elles étaient des milliers à avoir manifesté avant-hier, dans la soirée, pour célébrer le code du statut personnel.
Le plus étonnant est que le nombre d’hommes semblait dépasser celui de la gent féminine. Et dans tout cet ensemble, il y avait, comme au temps de Ben Ali, plus de policiers que de manifestants en civil et en tenue.
L’avenue Habib-Bourguiba était inaccessible aux manifestants, et les passants qui l’empruntaient à partir de la fameuse horloge, à deux pas du ministère de l’Intérieur, étaient passés au peigne fin. Un impressionnant cordon de sécurité a été mis en place.
Les policiers procédaient même au contrôle de papiers. “Circulez, circulez svp !” priaient les policiers tout ce qui bougeait. Il est à préciser que deux rassemblements séparés ont eu lieu dans la capitale tunisienne, l’un autorisé, l’autre non.
Le premier a rassemblé plusieurs milliers de personnes face au Palais des congrès de Tunis avec pour mot d’ordre principal le retrait d’un projet d’article de la Constitution évoquant la complémentarité et non l’égalité homme-femme. Présente parmi la foule, Maya Jribi, secrétaire générale du Parti républicain, lançait : “L’avenir (de la Tunisie) n’est plus envisageable sans la femme.”
Les manifestants en une seule voix : “La Tunisienne est libre ! Hamadi Jebali, Rached Ghannouchi dehors !”
Alors que la deuxième manifestation a réuni pour la même cause quelques centaines de personnes à l’avenue Habib-Bourguiba, axe principal du centre-ville où la marche était interdite. Le rassemblement s’est achevé dans le calme et la foule s’est vite dispersée.
“L’égalité dans la Constitution”, “les membres d’Ennahda sont arriérés et des vendus”, scandaient haut et fort les manifestants. Dans la même soirée, une autre manifestation a eu lieu à Sfax, ville située à 260 km au sud de Tunis où quelques centaines de personnes se sont rassemblées dans les principales avenues de cette ville en scandant les mêmes mots d’ordre.
Ces manifestations à l’appel d’organisations féministes, de défense des droits de l’Homme et de l’opposition ont eu lieu le jour de l’anniversaire de la promulgation du code de statut personnel (CSP) le 13 août 1956, un ensemble de lois toujours sans équivalent dans le monde arabe instaurant l’égalité des sexes dans plusieurs domaines.
Ennahda fait des émules
Le parti islamiste Ennahda au pouvoir est au cœur d’une polémique provoquée par un projet d’article de la Constitution adoptée en commission le 1er août et qui n’évoque pas l’égalité des sexes.
“L’État assure la protection des droits de la femme, de ses acquis, sous le principe de complémentarité avec l’homme au sein de la famille et en tant qu’associée de l’homme dans le développement de la patrie”, y est-il indiqué.
Le parti islamiste, à la tête d’une coalition formée avec deux partis de centre-gauche, dément vouloir s’en prendre aux droits de la femme et souligne que l’égalité des sexes est mentionnée dans le préambule de la future loi fondamentale.
Dans un communiqué diffusé lundi, le mouvement a estimé que les reproches qui lui sont adressés sont le résultat “de confusion, voire même de provocation et d’exagération”.
Pulblié par Liberté Algerie
12:47 Publié dans Actualités, Connaissances, International, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tunisie, femmes, liberté, islamistes | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
11/08/2012
SYRIE : "Parmi la population, personne ne veut de cette guerre"
Mme Leukefeld *, on entend constamment dans les médias que les insurgés se seraient désormais emparés de la capitale syrienne, qui serait « libérée ». Comment cette libération est vécue par la population syrienne ? Comment la population syrienne perçoit-elle ces insurgés ?
Tout d’abord, je dois dire que cette représentation n’est pas tout à fait correcte. Damas est une ville de plusieurs millions d’habitants, près de deux millions dans le centre, quatre millions environ dans la banlieue. Les insurgés sont forts avant tout dans les communes autour de Damas. Ils y ont livré des combats qui les ont opposé aux forces de l’ordre et à l’armée. La semaine passée, il y eut ce qu’on a appelé l’opération Volcan de Damas, un assaut sur la ville de Damas. Depuis, les rebelles ont bien avancé vers le centre de Damas, prenant d’assaut plusieurs postes de police.
Ainsi dans le quartier où je réside, on a entendu très nettement ces affrontements. Ces derniers jours, les tirs se sont tellement rapprochés que je ne pouvais plus quitter ma maison. Mais ces groupes ont été repoussés après une opération militaire de grossse envergure. L’armée syrienne utilise tous les armements à sa disposition, chars et artillerie compris. Des hélicoptères auraient été détruits par ailleurs. De ce que j’ai pu voir, je ne peux le confirmer. Mais les dix derniers jours ont été marqués de façon ininterrompue par des opérations militaires de grosse ampleur, dans la périphérie de Damas. Depuis samedi dernier, la ville a toutefois retroué son calme. Les gens essaient de retrouver une vie quotidienne normale. Les marchés ont rouvert, le trafic routier a repris – à un rythme certes moins élevé que d’habitude, mais il faut dire qu’on est en plein Ramadan.
De quel soutien les insurgés bénéficient-ils au sein de la population, et plus précisément dans la population sunnite ?
Je ne demande pas aux gens leur confession quand je leur parle... Je vis actuellement dans un petit hôtel qui était presque vide au départ, mais depuis le début des attaques, il affiche complet. Beaucoup de gens se sont placés avec leurs enfants et un peu d’affaires en sécurité car ils ne savent pas comment les choses vont évoluer. Ces gens n’ont aucune sympathie pour les insurgés armés. Même si ils sentent bien que quelque chose doit changer dans la politique Syrienne, ils rejettent la violence. Dans la banlieue de Damas, par exemple dans des communes comme Jdeideh Artuz, Qutseiya ou Tadmoun, il existe probablement une base de soutien pour les forces armées, sinon ils ne pourraient s’installer dans ces régions comme ils l’ont fait. Et on peut aussi se demander si le soutien de la population est vraiment volontaire. On entend beaucoup de cas d’intimidation. Des cas par exemple de personnes devant fermer leurs magasins. Des appels sont lancés à la population, pour qu’elle prenne les armes et rejoigne les insurgés. C’est un chef de famille qui m’a dit : « J’ai un couteau de famille, pourquoi prendre les armes ! Je refuse. La sécurité de ma famille est la chose la plus importante. »
Je voudrais avoir des informations plus précises sur la situation des minorités ethniques et religieuses en Syrie. A Damas, 15% de la population est chrétienne – comment leur vie a changé depuis le déclenchement du conflit armé ?
Je connais beaucoup de chrétiens en Syrie et j’ai des amis chrétiens ici – dont beaucoup vivent dans la vieille ville de Damas, près de Bab Touma, et c’est plutôt calme par là-bas. Les gens vaquent à leurs occupations quotidiennes. Il y a deux jours, je parlais à un jeune homme qui me demandait : « Que pensez-vous des informations venant de l’étranger », je lui ai répondu :« J’ai l’impression que beaucoup ne savent pas vraiment ce qui se passe ici ». Il était au bord des larmes pour me dire : « Nous ne savons pas quoi faire pour faire passer des informations à l’étranger, sur ce qui se passe réellement ici ». On se sent isolé, incompris, comme si on décrivait la situation d’un conflit dans un autre pays. Je crois que c’est un souci pour beaucoup de gens, qui ont l’impression que, hors de Syrie, on se fait une représentation déformée de ce qu’ils voient, ce qu’ils pensent de leur sort, et qui ne correspond pas à ce à quoi ils aspirent.
On a l’impression que le peuple est broyé entre les différentes parties avec leurs intérêts. D’une part, le gouvernement Assad avec l’armée et ses services secrets, d’autre part, les insurgés soutenus par l’Occident. Quelle influence le peuple Syrien a-t-il sur les événements en Syrie ?
A mon avis, aucune. Les manifestations qui se sont produites en mars, avril et mai 2011, exigeant des réformes politiques, sont désormais hors-jeu. L’opposition politique est elle aussi hors d’état, et la population est elle-même subie à de fortes pressions, d’ordre économique. Pour dire les choses clairement : les responsables de ces pressions économiques sont aussi les sanctions continuellement alourdies par l’Union européenne. Par exemple, il n’y a actuellement plus de gaz pour faire la cuisine. Tous les ménages sont concernés. Les gens doivent attendre jusqu’à six semaine voire plus pour obtenir une bouteille de gaz à un prix abordable. L’essence et le mazout manquent, car les sanctions touchent aussi le secteur pétrolier. Ce qui signifie que la vie quotidienne des Syriens est terriblement affectée par les sanctions, par les problèmes économiques et par la violence, ils n’ont donc plus la capacité de s’exprimer sur le plan politique.
Ce que vous nous décrivez s’applique avec d’autant plus de force à Alep, avec les événements de la dernière semaine. A Alep, il y a une explosion de violence en ce moment. Des compte-rendus font état de 4 000 rebelles qui auraient pris la ville. Quel rôle joue Alep dans le conflit en Syrie ?
Alep est la capitale économique du pays, très importante aussi par sa proximité avec la Turquie et l’Europe. C’est une ville qui se trouve sur la ligne reliant la Méditerranée et l’Asie. Il y a l’autoroute, le chemin de fer, des aéroports, une université. C’est une ville d’une grande importance. Combien de rebelles se trouvent dans la ville, je ne peux le vérifier. Hier, j’ai téléphoné à quelqu’un qui se trouve à Alep, qui m’a dit qu’une bonne partie de la ville est totalement calme. Les batailles se déroulent en périphérie, où les pauvres habitent – dans le sud et le nord-est. Et il m’a dit qu’il y avait des problèmes d’approvisionnement. L’électricité est limitée, le pain rationné, l’essence de plus en plus rare. C’est le même schéma que nous connaissons ici à Damas. Je crois aussi que l’importance d’Alep vient du fait qu’elle s’est révélée d’une neutralité totale au cours des 16 premiers mois du conflit. Comme à Damas, il y eut des petites manifestations sur le campus de l’université, que les forces de sécurité ont violemment réprimé... Mais la protestation ne s’est pas étendue aux trois millions d’habitants que compte Alep. Alep abrite une population très mélangée. Il y a les Arabes, les Kurdes, les Arméniens, les Turkmènes, beaucoup de chrétiens – plus de 20% de la population – et tout indique que la population ne veut pas de ce conflit. Cette guerre, on lui a imposé. Les gens veulent des réformes politiques, cela ressort clairement des nombreuses conversations que j’ai eu sur place. Mais ils ne veulent pas de cet affrontement militaire. Mais désormais la guerre est là, ce qui a sans doute à voir avec la proximité avec la Turquie, d’où les combattants bénéficient d’un appui logistique et militaire, c’est ce que l’on peut imaginer. Si cette ville est prise, on pourrait la séparer du reste de la Syrie et établir une zone tampon réclamé depuis longtemps.
On le sait désormais de source officielle, cela a même filtré dans « Der Spiegel » du 26 juillet, que les États-Unis apportent un soutien militaire au Qatar et à l’Arabie saoudite depuis le mois de mai. Pourquoi l’Occident soutient des régimes fondamentalistes comme l’Arabie saoudite, et tentent de renverser des États laïques comme la Syrie ou la Libye ?
Il y a des raisons géostratégiques. Le Qatar et l’Arabie saoudite possèdent les plus importances ressources et matières premières au monde. Le pétrole, le gaz. Le Qatar et l’Arabie saoudite sont de puissants investisseurs d’économies en difficulté, en Europe et surtout aux États-Unis. Ils sont donc à bien des égards, avant tout sur le plan financier et dans la sécurisation de sources en hydrocarbures, des partenaires clés, que l’Occident veut protéger. Leur dessein est évident, depuis le Qatar et l’Arabie saoudite, construire des pipelines depuis la péninsule Arabique, via la Turquie et vers l’Europe. Et la Syrie serait d’une certaine manière également sur le chemin. On veut casser le lien qui existe entre la Syrie et l’Iran. C’est une situation géostratégique et politique très complexe dans la région. L’ingérence de l’Occident pour moi n’a rien à voir avec l’amélioration de la situation des droits de l’Homme et de la situation économique, mais tout à voir avec des raisons géostratégiques qui expliquent pourquoi on coopère avec certains régimes et qu’on tente de faire tomber certains autres. Je pense clairement qu’on a la preuve désormais qu’ils n’ont pas intérêt à une résolution politique du conflit en Syrie, ils veulent véritablement mener une guerre ici. Des interlocuteurs m’ont dit ici qu’il s’agit d’une sorte de troisième guerre mondiale entre les Etats-unis et la Russie, sur le dos des Syriens, en pays Syrien. Les Syriens vont en payer le prix fort, sans être aucunement associés à la solution du conflit.
Traduction WM pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
* Mme Leukefeld est journaliste allemande indépendante résidente en Syrie
12:35 Publié dans Entretiens, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : syrie, jouranilste, international | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |