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26/08/2007

vive la retraite

b3d5d0e5491f19d36f1aef6b1964a4a8.jpgCité en modèle par Sarkozy et Mme Lagarde , on vient d’apprendre que Guy roux démissionne du club de Lens . en citant cet exemple le gouvernement voulait enfoncer le clou dans la tete des gens "il faut travailler plus longtemps". Xavier Bertrand prédisait meme qu’il "y avait des milliers de Guy roux qui voulaient travailler plus longtemps et qui ne pouvaient le faire.

On vient d’apprendre que Guy Roux démissionne du club de Lens ."Je n’ai plus la formidable "grinta" qui m’a permis de remporter tant de matches", a lâché Guy Roux samedi pour expliquer sa démission de son poste d’entraîneur de Lens, une décision qui a résonné comme un coup de tonnerre sur la 5e journée de L1.

Bien sur qui doute que les médias vont rapprocher ces évènements ?

12:05 Publié dans Cactus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite, Guy Roux | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

24/08/2007

Non aux franchises médicale,oui à la gratuité des soins .


En pleine période de congés, Nicolas Sarkozy justifie la mise en place d’une franchise médicale pour financer son plan cancer et Alzheimer. Entretien avec Isabelle Lorand, co-animatrice du collectif santé à la direction du PCF.

Le gouvernement veut instaurer une franchise médicale sur les soins et les médicaments. Pour le PCF il s’agit d’une mesure injuste et inefficace.

4f5373ad439d5a1e2e4b24959ab97c0d.jpgDe réformes en réformes, les dépenses de santé non remboursées n’ont cessé d’augmenter. On les estime à 240 euros en moyenne par personne et par an. Et jusqu’à 1 000 euros pour 900 000 d’entre nous (1). Le montant de la franchise - 50 euros par an et par foyer - peut paraître modeste. Chacun sait que ça, c’est au début… Mais si le choix a été de créer des franchises, plutôt que d’augmenter les forfaits, c’est que l’esprit même de la franchise est une rupture idéologique et politique. Jusqu’à présent il était admis que les dépenses de santé étaient prises en charge par la solidarité. Les forfaits étaient présentés comme des réponses transitoires au déficit de la sécu. Les franchises introduisent une dimension nouvelle par la création d’un « véritable octroi pour la santé ». Comment qualifier autrement cette mesure qui pose en principe de base le fait de payer, de ne pas être remboursé, pour accéder aux soins. Il s’agit d’une remise en cause du principe fondateur de la Sécurité sociale « Tous cotisent en fonction de leurs moyens. Et chacun en profite quelques soient ses besoins ». Et comme seules les assurances privées pourront rembourser les franchises, en filigrane, c’est ce marché qui se dessine.

Le financement des dépenses de santé reste cependant en débat ?

Les dépenses de santé augmenteront. Simplement parce que l’espérance de vie augmente, les moyens de soigner se développent…. C’est pourquoi les mesures qui visent à les réduire en « responsabilisant  » les malades ne peuvent pas marcher. D’abord il y a les recettes. Elles dépendent de la répartition des richesses de notre pays. Si on augmente les salaires, on relance l’emploi… si on taxait le capital financier… alors le trou de la sécu deviendrait un mauvais souvenir. Et puis, il y a ce qui fait l’état de santé d’une population : la prévention. Les conditions de vie, de travail, l’environnement, l’alimentation… sont les enjeux colossaux pour diminuer la fréquence du cancer, du diabète, de l’obésité et peut-être même de la maladie d’Alzheimer. Ce n’est évidemment pas la logique de la société actuelle. J’en suis sûre : le marché c’est ringard. La modernité c’est la gratuité dans la santé. Parce que l’évolution de la civilisation passe par l’investissement solidaire dans les activités indispensables à l’homme : école, culture, santé….

Avec de nombreuses organisations, le PCF est engagé dans l’action contre l’instauration de la franchise médicale. Quelles initiatives pour les semaines à venir ?

C’est grave, il faut tout faire pour mettre ce projet en échec. Pour réussir un rassemblement large est indispensable. Cela passe par tous les moyens qui permettent d’informer, de prendre la mesure de ce qui ce joue. Le PCF pour sa part est à l’initiative de nombreuses rencontres-débats. Cela passe aussi par l’unité de toutes les organisations, associations, syndicats… C’est le sens de la création d’un collectif national - constitué d’environ 40 organisations - qui appelle le 29 septembre à une journée contre les franchises. Ce collectif invite à une rencontre lors de la fête de l’Huma (2). Enfin, des personnalités ont lancé une pétition nationale (3) qui rassemble déjà plusieurs dizaines de milliers de signatures. Le PCF appelle tous ses adhérents à la signer. Les franchises médicales ne sont vraiment pas populaires. Ce combat peut être l’occasion de mettre un sérieux bâton dans les roues de Sarkozy et de sa politique.

Propos recueillis par
Patrice Falguier pour 20 Minutes.fr

12:05 Publié dans Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : franchises, santé, PCF | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

21/08/2007

IlRosso chez les rouges....(1) (témoignage)

b149bc5584b20b06b0fede7f98f8bf80.jpgPassant actuellement un mois en chine, je me suis retrouvé hier par hasard à la ceremonie d'inauguration d'un nouveau musée dans le Sichuan dans la ville d'où est partie la longue marche... Bon un musée flambant neuf et honnêttement très beau tout à la gloire de l armee rouge...

Des discours officiels, la tele chinoise etaient la tout un tas d habitants de la ville deguises a la tibetaine etc....

Un truc je ne vous dis pas....

Honnetement j en suis reste bleuffe....Des drapeaux rouges partout...Des filles plus belles les unes que les autres dans leurs costumes...

Efin, j ai pu approcher de pres des officels du [parti mre faire prendre en photo a cote d eux etc...

Un regal...

Ceci dit, mis a part cette ceremonie, je suis chaque jour d 'avantage sideré par ce pays...

La Chine connait jusaue dans des villes situees a 4300 m d altitude au fin fond du SIchuan une croissance economique vertigineuse...

Je croyais les camnpagnes totalement deconnectees de ce qui se passe a Beijing ou Shangai ou la cela frise la dementiel absolu mais quenini...Des chantiers partout..Des routes autotrouters chemins de fers hpotiaux universites partout partout...

De l'énergie solaire la aussi partout ou presque...Un nombre incalculable de vehicules elctriaues qui a Pekin sont plus nombreux que ceux qui marchent a l essence..D ailleurs j'ai pu admirer Pekin sous un magnigfique ciel bleu au passage...

Un artisanat a vous couper le souffle..Zero insecurite...Une gentilesse des chinois et chinoises admirable...

Beaucoup plus de gens que je ne le croyais parlent anglais correctement....

874f3ba76c50375bb8297f099e25060e.jpgUn cout de las....Un paquet de clopes peut se trouver a 0.3 euros par exemple, une nuit d hotel a 1.5 euro etc....Un tiket de bus a PEkin coute 0.1 euro ....Un bon repas entre 1 et 3 euros...une bierre d un demi litre a 0.3 euros...

Bref....avec un salaire de 200 euros par mois ce qui est la moyenne a Pekin on vit tres largement m,ieux qu avec 1000 euros a Paris...Y a pas photo un dizieme de seconde...

Une pauvrete finalement pas aussi forte que je ne le pensais....Ce qui m a le plus contrarie ce sont les riches plutot que les pauvres, car ils adorent visiblement etaler leur reussite sociale dans des bagnoles luxueuses etc...

Bref un pays siderant, magnifique, des villes d une modernite siderante, des campagnes qui elles aussi se developpent .....

Des gens que l on sent heureux....( à part surement les migong...)

Mais le summum de ce qui m a enerve et hallucine c est la partie teibataine....Les lama sont petes de tunnes ... Se construisent des nouveaux temples siderants, roulent pour certains en 4*4 a 40000 euros, ont tous le portable à la ceinture et pouent a 4 km ;le buisness...

Ils passent partout et raquettent tout le monde....gagnent pour les plus mal payes 500 euros/mois soit 5 fois plus que un pauvre chinois....

Bref....j ai emmagasine un max de connaissances sur le communisme chinois qui, il faut le dire ne correspond pas tout a fait a l image vehiculee deci dela...

Mais pour vous donner quelques chiffres a vous faire tomber par terre, sachez qu'à Shangai il se termine actuellement un gratte ciel par jour, que pres des 2/3 des grues de la planete en activite sont en chine, etc....que le nbre de voitures vendues a ete multiplie par 4 ces 4 dernieres annees et vient de depasser les 8 millions de vehicules vendus annuellement etc...

Enfuin le chiffre qui tue.Le petit livre rouge en francais ne coute qu un euro bien negocie sur le marche....

Il raconte entre autre qu il faut savoir faire tous les efforts possibles pour developper le parti communiste....

IlRosso....

PS : En une journee au fait vous pouvez trouver un job de prof de francais a PEkin ou dans d autres grandes villes pour environ 1000 euros par mois ce qui avec plus de 3 mois de vacances annuelles vous garanti une vie de pacha...



De : IlRosso..
mardi 21 août 2007

18:00 Publié dans Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine, témoignage | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/08/2007

Les banques centrales sont au coeur de la crise

Un entretien avec Denis Durand, économiste, auteur d’Un autre crédit est possible aux éditions du Temps des cerises.

793f52b6d24eb96ce82d4a51a6ccb892.jpgQuelles sont les causes de la crise boursière que nous connaissons ?

Denis Durand. Les causes sont toujours multiples mais un élément est déterminant, c’est l’inflation financière qui domine la marche de l’économie mondiale depuis plus de trente ans. C’est à la fin des années soixante-dix que les banques centrales et les politiques économiques ont déclenché une expansion et une prise de pouvoir des marchés financiers. C’est cela qui est à la base du pouvoir des actionnaires sur la gestion des entreprises et des politiques néolibérales pratiquées par la quasi-totalité des gouvernements. Cette expansion financière a pris des dimensions sans précédent dans les années quatre-vingt-dix, au moment de la spéculation sur la nouvelle économie qui a débouché sur le krach du printemps 2000. Ce krach a très partiellement purgé l’inflation financière, mais l’argent qui servait à faire gonfler la Bourse n’a pas totalement disparu. Il s’est reporté en partie sur l’immobilier et c’est la cause principale de la spéculation immobilière un peu partout depuis cette époque.

D’où vient cette spéculation ?

Denis Durand. Ce sont des opérateurs qui veulent un rendement toujours plus élevé pour leurs placements. Pour satisfaire leurs appétits, ils ont fondu sur l’immobilier, les LBO, l’Asie, les fusions d’entreprises, les « subprimes »… On est toujours, malgré les crises successives, dans cette suraccumulation de capital financier qui demande toujours plus de profits et ne pourra jamais en obtenir autant qu’elle le désire parce que les richesses réelles créées ne croissent pas suffisamment vite. On ne dépense pas assez pour les hommes, les salaires, la formation, les services publics…

Est-ce que ça veut dire qu’on va obligatoirement vers un nouveau krach ?

Denis Durand. La récession de 2000 a permis de purger en partie seulement la suraccumulation de capital. On va donc vers une nouvelle accumulation d’exigences financières qui ne pourront pas être satisfaites et donc de la destruction de capital, des krachs, de la récession. Très certainement une explosion du chômage un jour dans les pays occidentaux. Est-ce que c’est pour tout de suite ? C’est impossible à dire. Les précédents cycles de l’économie mondiale ont duré dix ans. Les turbulences actuelles se présentent dans une conjoncture économique apparemment excellente. Une croissance mondiale très forte. Les derniers chiffres ne sont pas bons pour la zone euro, mais au total la conjoncture est relativement bonne. Ça ne durera pas éternellement et ça peut se dégrader très vite. Si on a l’accumulation financière et en plus des difficultés de croissance réelle, on aura des phénomènes brûlants.

Les banques centrales réagissent en injectant des milliards sur le marché. Est-ce une bonne méthode ?

Denis Durand. Les banques centrales sont absolument au coeur de tout le dispositif. Parce que, pour faire gonfler les marchés financiers, il faut de l’argent. Un spéculateur ne travaille jamais avec son propre argent mais avec l’argent qu’il a emprunté aux banques.

Cette quantité d’argent mise à la disposition des économies et donc aujourd’hui des marchés financiers, c’est le rôle de la banque centrale de les réguler…

Denis Durand. Aujourd’hui, les banques centrales sont devenues l’otage de l’inflation financière qu’elles ont elles-mêmes déclenchée. Les banques savent que « l’exubérance irrationnelle des marchés financiers » peut conduire à des catastrophes. En juillet et août, quand Jean-Claude Trichet a dit que la BCE allait augmenter ses taux d’intérêt ou quand Ben Bernanke a dit que la FED (réserve fédérale américaine) n’allait pas baisser les siens, ils ont cherché à freiner l’expansion financière exagérée. Et ce faisant, ils ont probablement contribué à précipiter la crise. Quand ils ont vu les accidents sur les marchés, ils ont réagi en injectant de l’argent sur les marchés. C’est contradictoire avec les discours tenus jusque-là…

Justement, il y a un débat. Faut-il baisser ou maintenir les taux d’intérêt ?

Denis Durand. Ce débat révèle les contradictions dans lesquelles les banques centrales se trouvent et l’hypocrisie de leurs discours. Elles passent leur temps à dire qu’elles combattent l’inflation. Mais leur seul objectif est de sauver la mise des marchés financiers. Chaque fois qu’un signal d’alarme s’allume pour les spéculateurs, elles sont là avec des liquidités. La BCE a prêté plus de 200 milliards d’euros aux banques sans aucune difficulté. Son objectif est d’éviter la destruction des profits financiers et en même temps elle sait qu’à long terme l’inflation financière est insoutenable. Les banques centrales sont prises dans cette contradiction.

Elles vont avoir une politique très dure pour l’économie réelle, en maintenant ou en haussant les taux d’intérêt, avec des effets négatifs sur l’investissement, surtout pour les petites entreprises, sur les capacités d’emprunt des particuliers et sur les finances publiques. Donc l’économie réelle va souffrir. Cela donne du poids aux arguments de ceux qui disent qu’il faut changer les priorités des politiques monétaires : l’argent doit être moins orienté vers la spéculation financière. Il faut qu’on l’assèche et qu’en revanche on donne plus de facilité aux projets qui développent l’emploi, les nouvelles technologies, la formation. Cela veut dire une politique monétaire sélective en faveur de l’emploi et contre la spéculation. Il faudra en passer par là pour désamorcer la crise financière. C’est un choix politique de rompre avec les priorités suivies jusqu’à présent. Sinon, au mieux, on reportera les échéances. La fébrilité des banques centrales montre combien elles ont peur de perdre le contrôle de la situation.

Entretien réalisé par Olivier Mayer, pour l'Humanité

11:30 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bourse, banque centrale, crise | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!