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17/08/2010

ISRAEL : LA HONTE !

soldate.jpgCes photos font scandale en Israël. Des clichés pris par une jeune Israélienne pendant son service militaire (les femmes le font aussi là-bas). Elles ont été postées sur Facebook dans un album baptisé "Armée... le plus beau moment de ma vie", relate France 24. Sur les 26 photos qu'il contient, 2 la montrent avec des prisonniers..

Traduction (merci Europe 1.fr): "Tu as l’air très sexy comme ça !", écrit ainsi un ami dans les commentaires. Réponse de l'intéressée : "Oui je sais lol, quelle journée ça a été, regarde comme il (le Palestinien, ndlr) complète bien mon image, je me demande s’il est aussi sur Facebook. Il faut que je le tague sur la photo ! LOL."

Ces clichés font immédiatement penser au scandale d’Abou Ghraïb, une prison où des soldats avaient publié des photos avec des prisonniers dans des conditions humiliantes, rappelle 20minutes. Plusieurs des soldats qui s'étaient livrés à ce petit jeu avaient écopé de peines allant jusqu'à 10 ans de prison.

Note de la rédaction du Post: la jeune femme a été démobilisée depuis et les photos retirées du profil Facebook. Ce qui n'empêche pas l'armée israélienne de l'avoir mauvaise. "C'est un comportement honteux de la part d'une soldate" dénonce un porte-parole de l'armée, sur Romandie News, et elle pourrait bien risquer une sanction.

Une blogueuse connue en Israël, Lisa Goldman, lui a demandé une réaction. Elle a été lapidaire: "je ne parle pas aux gauchistes"

Publié par le POST

11:12 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : israël, prisonnier | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

24/03/2010

LE RESULTAT DES ELECTIONS REGIONALES

electregionale.jpg

11:32 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élections régionales, résultats, gauche, abstention | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

04/03/2010

Discriminations à la fédération de foot

foot1.JPGPlus de six cents enfants n’ont pu s’inscrire dans un club à cause des critères de nationalité imposés par la fédération française.

Halte là, vos papiers  ! Vous êtes mineur, vous êtes étranger, vous voulez jouer dans un des clubs affiliés à la Fédération française de football (FFF)  ? Passez votre chemin. La 3F ne veut plus de vous. Depuis le 20 novembre dernier, la vénérable institution fait du zèle. Cette association, qui est pourtant porteuse d’une délégation de service public, a singulièrement verrouillé toutes les délivrances de nouvelle licence, dès lors qu’il s’agit d’une première inscription dans un de ses clubs affiliés. Avant le 20 novembre, obtenir ce sésame était un jeu d’enfant. Il fallait juste fournir une copie de justificatif d’identité et les championnats organisés par la FFF s’ouvraient à tout un chacun. Depuis deux mois et demi, tout s’est compliqué. L’identité a fait place à la nationalité. Pas de problème pour les Dupont et Durand. En revanche, les footballeurs en herbe étrangers ou même français nés de parents étrangers doivent montrer patte blanche.

En plus d’un justificatif d’identité, il leur est demandé de prouver qu’ils résident bien sur le territoire national depuis au moins cinq ans. Ce qui peut vite virer au cauchemar. Ainsi, la ligue de Paris Île-de-France vient de demander à un adolescent de seize ans une « justification d’activité professionnelle pour au moins l’un des parents (contrat de travail ou attestation d’employeur), un permis de travail d’au moins un des parents (carte de séjour…), un justificatif officiel de résidence d’au moins un des parents (quittance loyer, EDF…), un justificatif d’identité et de nationalité des parents du joueur (carte d’identité, passeport…) », enfin, « un justificatif du lien de filiation (extrait d’acte de naissance…) ». Même dans leurs espoirs les plus fous, les ministères de l’Intérieur ou de l’Immigration n’auraient pas rêvé meilleurs supplétifs. Voilà plus de six cents jeunes refoulés aux frontières du foot tricolore  ! Et encore, ils auraient été bien plus nombreux si le nouveau règlement était entré en vigueur en septembre, début d’année sportive.

Pour expliquer la situation, la FFF pointe du doigt la Fifa. Pour éviter la traite de jeunes joueurs étrangers, notamment africains, la fédération internationale interdit tout transfert international de mineur, sauf si ce dernier est résident depuis cinq ans dans le pays du club convoité. Mais la Fifa parle là de transferts de joueurs pros ou appelés à l’être. Pas des autres, soit 99 % des amateurs du ballon rond.

Alertée, la Ligue des droits de l’homme s’est saisie de cette infraction à la Convention des droits de l’enfant. Elle entend « obtenir l’annulation de ces décisions discriminantes et humiliantes ».

Stéphane Guérard, l'Humanité

10:50 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sport, foot, discriminations, jeunes | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/02/2010

« Est-ce qu'on peut vivre avec 460 euros par mois ? »

rsa.jpgQuatre organisations de chômeurs appellent à une journée d’action le 26 février. Huit ans après la fermeture de l’usine Moulinex de Caen, au moins 200 anciens salariés sont dans une situation critique. Reportage.

« On dit que pour les chômeurs en fin de droits qui vont toucher le RSA ou l’ASS, il n’y a pas de problème, ils continuent à être indemnisés. Mais est-ce qu’on peut vivre avec 460 euros par mois ? Quel homme politique a essayé de vivre avec ça, alors que le seuil de pauvreté est à plus de 800 euros ? » Maguy Lalizel est une femme en colère. Ancienne ouvrière et syndicaliste chez Moulinex à Cormelles-le-Royal, près de Caen (Calvados), elle anime aujourd’hui l’association Apic-MX [1], qui maintient le lien entre les ex-salariés de l’usine, fermée en novembre 2001. Á ce titre, elle a suivi le destin d’une partie des 1 300 salariés du site — dont 66 % de femmes — jetés à la rue après des années de travail. Huit ans après, le bilan est lourd : sur les 700 adhérents de l’association, 180 sont dans une situation critique, sur le point de basculer dans les minima sociaux. Et encore, une bonne partie des anciens ont été « sauvés par l’amiante », comme ils disent amèrement : l’exposition au poison a permis à la moitié de l’effectif, comme Maguy, de partir en retraite anticipée, leur épargnant quelques années de galère.

« Même si on est fort, le chômage est une vraie souffrance, souligne Maguy. Quand vous avez envoyé 300 CV et reçu seulement cinq ou six réponses, toutes négatives, que votre demande de formation est rejetée, que vous avez cinquante-trois ans, vous vous demandez : à quoi je sers ? est-ce que j’existe encore ? Moi aussi j’aurais pu plonger, comme d’autres. » Il faut en plus subir le discours ambiant, culpabilisant : « On fait des cadeaux sans contrepartie aux banques responsables de la crise, mais, en revanche, le chômeur qui touche 1 000 euros, on l’accuse de pas vouloir bosser, et on lui rappelle qu’il a des droits et des devoirs ! », s’emporte la militante, pour qui le fait de s’organiser, de rester liés après un plan social est un « camouflet pour le Medef, les patrons, le gouvernement ».

Parmi les anciennes collègues, il y a toute la palette de situations. « Pour celles qui sont en ASS ou au RSA, c’est très dur, raconte Maguy. Une fois que le loyer est payé, certaines n’ont que 1 euro par jour pour vivre. J’en ai connu une qui se nourrissait de café au lait avec du pain et de la margarine. Pour des femmes qui ont été indépendantes toute leur vie, c’est une grande honte d’aller aux Restos du cœur. Et puis toute vie sociale disparaît quand la priorité c’est de payer le loyer et de trouver à bouffer. » D’autres ne touchent rien, parce que leur conjoint travaille et que les allocations sont versées en tenant compte des revenus du ménage. « Ces femmes ont fait trente ans à l’usine, elles ont cotisé, mais arrivées en fin de droits elles dépendent de leur mari ! », peste Maguy. Une minorité a retrouvé un CDI. « D’autres s’en sont sorties en tournant en intérim sur toutes les boîtes du coin. Mais avec la crise, ça devient difficile. » C’est le cas de Martine, cinquante-trois ans, qui, jusqu’à présent, avait réussi à travailler huit ou dix mois par an en intérim. « Mais depuis le 11 décembre, je n’ai plus rien. Je suis inquiète car j’arrive en fin de droits en août, et le temps défile à toute allure. » Industrie, ménage, transport, elle est prête à tout prendre malgré sa « facture Moulinex » : deux coudes bousillés qui la font souffrir au travail.

F. D. L'HUMANITE

Notes :[1] Affiliée au Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP)

11:18 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : rsa, vivre | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!