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06/08/2011

Les raisons de la tempête qui a secoué les marchés

marches.jpgUne croissance atone, un endettement public et privé qui monte, un excès de chômage menacent le système financier international.

Au cœur de la tempête qui a secoué cette semaine l’ensemble des places financières mondiales, même si l’on constate depuis une accalmie relative, il y a à la terrible inquiétude à l’égard du cocktail explosif élaboré par les économies des grands pays capitalistes : une croissance qui s’essouffle, un endettement public et privé considérable, un excès de chômage et de précarité.

Les Etats-Unis sont d’excellents spécialistes des cocktails. Depuis 5 ans, leur PIB n’a progressé que de 1 700 milliards de dollars, soit de 12,5 % et leur dette fédérale de 6 000 milliards, soit de 73 %. Le taux de chômage a doublé, passant de 4,6 à 9,2 %. Le cocktail européen est encore plus épicé en raison des inégalités de développement entre le nord et le sud. La croissance espagnole tourne au ralenti et l’Italie ne va guère mieux. En France, les indicateurs sont également inquiétants.

Cette situation a pour effet de faire monter au ciel les taux d’intérêts des dettes publiques du sud européen, accroissant le différentiel avec l’Allemagne, aggravant la charge de la dette dans les budgets publics au détriment des dépenses socialement utiles et renforçant les craintes d’un étranglement des pays les plus en difficulté : l’Italie et l’Espagne après la Grèce, l’Irlande, le Portugal et Chypre.

Les créanciers s'inquiètent

L’inquiétude quant aux risques sur la croissance et l’équilibre financier de la planète est particulièrement partagée par deux grands créanciers des Etats-Unis et de l’Europe, la Chine et le Japon. La Chine craint pour ses énormes réserves en dollars, accumulées grâce au boom de ses exportations. Le Japon, dont la croissance est faible, s’alarme de l’impact sur ses propres exportations compte-tenu de la flambée de sa monnaie vis-à-vis du dollar.

Que fait donc l’Europe pour contribuer à éteindre l’incendie qui la menace et risque de s’étendre ? Un nouveau sommet extraordinaire va-t-il être convoqué ? Pour quoi faire ? Certains proposent que les pays de la zone euro émettent des emprunts auprès des marchés financiers, des « eurobonds », garantis par les Etats, qui serviraient à soulager les budgets des pays naufragés, d’autres de renforcer la capacité d’emprunt du Fonds de stabilité financière (FESF). Mais rajouter de la dette à la dette, ce n’est pas la solution. Aussi l’idée monte d’une intervention de la Banque centrale européenne (BCE). Cependant, si elle se contente de racheter des titres de dettes publiques grecques, portugaises ou même espagnoles ou italiennes aux banques qui en détiennent, cela risque de soulager davantage celles-ci que les Etats émetteurs.

S'attaquer aux vrais responsables

Pour éteindre l’incendie il faut d’abord s’en prendre aux incendiaires, s’attaquer à la spéculation en instaurant une taxation des transactions financières et un prélèvement spécifique sur les institutions financières qui se sont enrichies au détriment des budgets publics, sachant qu’il faudrait précisément définir la destination de ces deux prélèvements. Il faudrait également remplacer l'actuel Fonds européen de stabilité financière par un Fonds social et solidaire pour le développement européen, comme le proposent le PCF, le Front de gauche et le Parti de la gauche européenne (PGE).
Seraient ainsi émis des titres nationaux de dette publique rachetés directement par la BCE à un taux d'intérêt nul dont les recettes alimenteraient ce nouveau Fonds. Celui-ci serait chargé de les répartir, démocratiquement, entre chaque pays, selon leurs besoins respectifs, dans le but express de développer leurs services publics et leur potentiel de croissance sociale nouvelle.

Publié par l'Humanité

11:15 Publié dans Actualités, Economie, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, marchés, raisons, france, etats unis | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

29/07/2011

Le bombardier de l’Elysée...

TRIBUNE LIBRE

lybie,afghanistan,sarkozyEn Afghanistan, notre Président a donné au monde une sacrée leçon, en expliquant à tous ces étrangers qu’« il faut savoir finir une guerre ». Nom d’un marteau ! S’il nous expliquait déjà pourquoi on l’a commencée, ça serait pas plus mal. Il pourrait aussi nous dire pourquoi il vient d’y envoyer des renforts. Et oui, car Sarko raconte, sans rire, qu’on retire les troupes de chez les Talibans parce qu’on a rempli la mission. Fillon balance carrément que « l’Afghanistan de 2012 n’est plus le sanctuaire du terrorisme ». Tiens-tiens : un « sanctuaire »… à Kaboul… Soit il confond avec Lourdes, soit il a vraiment envie de déconner. Les barbus, eux, ont répondu en massacrant six soldats français en deux jours. Mais pas de panique, tout est sous contrôle, c’est de l’Afghanistan de 2012 que parlait Fillon…

A ce propos, j’ai appris grâce à cette histoire que les Mollah, mauvaises langues, appelaient les deux têtes (façon de parler) de notre exécutif « petit canon » et « rase-rafale ». Mais je n’ai pas compris lequel est censé être Fillon.
Il reste que, comme le dirait le Premier Ministre de la Fille aînée de l’Eglise, l’Afghanistan n’est qu’un pèlerinage par rapport à la croisade en Libye. Là, c’est sûr, on est les champions !

D’une part, côté info, on a gagné sec. Sarko en voulait tout à coup à son pote Kadhafi qui, il est vrai, n’est pas exactement un administrateur d’S.O.S. Médecins. Alors, on nous a raconté que le colonel avait bombardé des civils à Tripoli : aujourd’hui on nous dit que c’était certes des bobards, mais qu’il a fait tout ça à Benghazi. Sauf qu’Amnesty nous explique que là-bas aussi, il n’y a rien eu de tel. On ne trouve tout simplement plus les massacres de civils, en somme. Où sont-ils donc passés ? On nous a dit très sérieusement que le régime distribuait du viagra à ses militaires pour faciliter les viols, puis plus rien : malgré de fortes demandes venues d’Amérique, les hordes de libyens en rut demeurent introuvables. Aujourd’hui, il reste deux « infos » de taille. La première : Kadhafi n’a pas massacré les habitants de Benghazi mais il allait « certainement » le faire ; on a donc évité cette horreur, en bombardant tout ce qui bouge et en plongeant le pays dans une guerre civile qui, pour le coup, a fait des milliers de morts et de centaines de milliers de réfugiés. La deuxième : il semblerait que Kadhafi ait un plan pour faire sauter la ville de Tripoli (qui pourtant le soutient en masse) si jamais les rebelles gagnent. Que faire ? Avec la méthode Sarko c’est simple : on la fait sauter nous même pour éviter le massacre.

Sur le terrain, d’autre part, la victoire est d’autant plus criante qu’on est censé rester en l’air. Des fois on l’oublierait : il n’y a pas de « guerre » en Libye, c’est simplement une « zone d’exclusion aérienne » pour protéger les civils… A la différence des terroristes du régime qui, comme chacun sait, tuent lâchement, les braves soldats de la démocratie larguent courageusement des gentilles bombettes sur leurs cranes pervers (et si c’est de mômes qui les prennent, c’est uniquement la graine de kadhafiste). Les « civils » de Benghazi, au demeurant, ont des tanks, des lance-roquettes, des armes automatiques (qu’on leur parachute pour mieux les protéger), des mercenaires, des « experts militaires » occidentaux. Ils ont d’ailleurs à leur tête un gentil garçon, qui a juste condamné à mort les infirmières bulgares avant de devenir ministre de la Justice de Kadhafi… Mais la liberté est à ce prix, et c’est pour la faire triompher que ces jeunes gens si attachants ont opportunément édifié une palissade dans la place emblématique de la « révolution » de Benghazi… afin d’éviter que les filles se mêlent aux braves garçons, comme dans les écoles mixtes dictatorialement imposées par ce gros cochon de Kadhafi.

Il y a juste un truc qui m’intrigue : on a gelé le pognon du régime pour qu’il ne puisse pas payer les soldats et embaucher des mercenaires, on l’empêche de s’armer et d’acheter des munitions, les gentils libérateurs n’ont pas oublié de lui bloquer aussi l’accès au pétrole, les plus puissantes armées du monde dépensent plusieurs millions par jour pour lui écraser la gueule, la population s’est soulevée contre lui, mais les rebelles n’avancent pas (ce qui a d’ailleurs foutu en l’air le 14 juillet de notre pauvre président)… Comment est-ce possible ? Tu vas voir que ces imbéciles de libyens n’ont pas compris qu’il fallait préférer les barbus de Benghazi, les tortionnaires confirmés qui les guident, et les occidentaux qui les couvrent de bombes. Ah, c’est vraiment des abrutis ! Faut dire qu’ils n’ont pas TF1.
 

17/07/2011

POLICE : GRANDEUR ET DECADENCE

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"Des résultats peu éclairants sur l'efficacité des services", "une toujours faible présence (des forces de sécurité) sur la voie publique" et une mauvaise répartition en fonction des réels besoins sur le terrain, "des réformes difficiles souvent inabouties", "une efficacité encore à évaluer" de la vidéosurveillance... Voilà quelques-unes des conclusions du rapport consacré à L'organisation et la gestion des forces de sécurité publique rendu public par la Cour des comptes ce jeudi (cliquez ici pour la synthèse du rapport) Une étude au "karsher" à l'encontre de toute la politique sécuritaire prônée et mise en place par Nicolas Sarkozy depuis 2002, en tant que ministre de l'Intérieur puis comme président de la République.

Dans ce rapport de 250 pages, la Cour des comptes dit avoir mené une enquête dans une cinquantaine de villes d'Ile-de-France, Rhône-Alpes ou Paca. Elle passe au crible les forces de sécurité publique (SP), celles étant dans la rue, le gros des troupes de la police et de la gendarmerie (80.000 fonctionnaires chacune). Voici quelques-uns de ces chiffres les plus croustillants:

Les chiffres maquillés des effectifs

-5,3%. Compte tenu de la forte baisse des adjoints de sécurité (ADS), "l'effectif total de policiers a reculé" de 5,3% sur 2003-2010. Voilà les vrais chiffres et les vrais effets de la Révision générale des politiques publiques.

+ 3,1% des effectifs de policiers sur le "Grand Paris" sur la période 2006-2009. Super! Sauf que cette augmentation est "due au regroupement des agents de surveillance de Paris (ASP, les ex-pervenches), qui n'ont pas le statut de policier".

gestion, vous avez dit gestion?

+80% d'heures supplémentaires en six ans dans la police. Voilà le symbole des méfaits de la Révision générale des politiques publiques prônées par Sarkozy. Moins de personnels pour toujours plus d'objectifs à atteindre. Durée annuelle de travail des policiers en 2007: 1.500 heures environ, 1.800 dans la gendarmerie.

Les statistiques bidons de la délinquance

Du simple au double: les gendarmes sont confrontés à un taux de délinquance "deux fois plus faible" que les policiers dans les Alpes-Maritimes. De quoi avoir de sérieux doutes sur les statistiques fournies par le ministère de l'Intérieur. La Cour des comptes note par ailleurs que l'outil officiel des statistiques de la délinquance présente "des lacunes et des imperfections". Les faits "ne correspondent qu'à une partie de la délinquance" et "l'augmentation de 52% des infractions relevées par l'action des services (IRAS) a été due aux 3/4 aux infractions liées au stupéfiants". (à lire: "Quand on les donne en pâture, les chiffres de la délinquance brouillent l'esprit", par Véronique Goaziou, sociologue et philosophe)

Inégalités territoriales

155 agents, en 2009, sont effectivement présents dans la rue dans le Rhône, contre 31 dans les Yvelines, malgré un nombre d'habitants comparable.

Moins d'1 policier pour 500 habitants: c'est la situation que vivent plusieurs villes d'Ile-de-France qui affichent pourtant un taux de délinquance élevé. La plus forte densité de policiers est en revanche constatée "dans de petites villes". Mende, Privas ou Guéret ont ainsi un policier pour 200 habitants malgré une délinquance faible.

8,5 ans: c'est la moyenne de l'ancienneté des policiers en Seine-Saint-Denis, département sensible qui aurait pourtant mérité de profiter des agents les plus expérimentés. En Ile-de-France (IDF), une forte proportion de policiers dans la rue sont des "débutants qui restent peu longtemps", note la Cour des comptes. Au lieu de 16 ans au plan national, l'ancienneté moyenne est de 10,4 ans en IDF.

Très chères vidéosurveillance et polices municipales

28.300 agents de police municipale (PM) en France, au poids "grandissant", comptabilisés par le rapport soit "11% des effectifs cumulés" police/gendarmerie.Face au manque d'effectifs dans la police et la gendarmerie nationales, les communes se rabattent sur une police municipale qu'elles payent. Mais les villes n'ont pas toutes les mêmes moyens à allouer: 0,8% du budget de Vitry-sur-Seine en région parisienne (1,5 million d'euros), 7% à Cannes (25,7 M) deux fois plus que Lyon (21,8 M) "au regard de son budget". (à lire: Le syndicat qui veut armer tous les ppoliciers municipaux)

90%, c'est la proportion de communes des Alpes-Maritimes équipées de caméras de vidéosurveillance. A rapporter aux 7% des communes de Seine-et-Marne sont équipées de caméras, contre plus de 90% dans les Alpes-Maritimes. A Cluses (Haute-Savoie), le maire a chargé une société privée de visionner les écrans "en infraction avec la loi". Coût annuel d'exploitation d'une caméra : 3.000 euros à Cannes, près de 20.000 euros à Saint-Fons (Rhône).

Publié par l'Humanité

 

 

13/06/2011

SALAIRES DES PATRONS DU CAC 40

Enerve.jpgMichel Rollier et Michelin en tête

Une fois n'est pas coutume, c'est le premier des trois gérants de Michelin, Michel Rollier, qui ravit la première place du palmarès 2011 des salaires des patrons du CAC 40 établi par « Les Echos », avec une rémunération de 4,5 millions d'euros au titre de 2010. Les deux autres places du podium sont occupées par des habitués du trio de tête, à savoir Franck Riboud, PDG de Danone, avec quelque 4,4 millions d'euros d'émoluments et Bernard Arnault, PDG de LVMH (propriétaire des « Echos »), avec 3,9 millions d'euros de rémunération totale. Le total des salaires des patrons du CAC atteint cette année plus de 98,3 millions d'euros, soit une moyenne de 2,46 millions d'euros par dirigeant et 24 % de plus qu'en 2009 (à périmètre non comparable). Michel Rollier remporte aussi la palme de la plus forte progression de salaire, avec un bond de 505 % par rapport à 2009. Une évolution directement liée aux performances du fabricant de pneumatiques, dont le résultat net annuel a décuplé sur cette période. Car, c'est une particularité, Michel Rollier ne touche pas de rémunération fixe. Tous ses émoluments proviennent de son bonus « cash », dont le montant est fixé chaque année en fonction des résultats de l'entreprise. C'est d'ailleurs ce qui fait la grande spécificité de Michelin par rapport aux autres valeurs vedettes du CAC 40. Son statut de société en commandite par actions lui permet d'exiger plus de ses gérants. Ainsi, le gérant associé commandité « ne perçoit aucun salaire ni avantage en nature, jetons de présence, retraite complémentaire ou indemnité de départ », indique son document de référence.

Le bonus, soupape de dépressurisation

En renonçant à sa part variable après la rocambolesque affaire d'espionnage qui a touché son groupe, le patron de Renault, Carlos Ghosn, a pris les devants sur les reproches qui auraient pu lui être adressés en la matière. Il l'a fait savoir à l'AFP puis sur le plateau de TF1 le jour même du conseil d'administration extraordinaire qui l'a appuyé dans son plan d'action, le 14 mars dernier. Cette annonce, intervenue au moment même ou Renault s'excusait auprès des trois cadres licenciés, valait reconnaissance de faute et visait à calmer les critiques, dont les demandes de démission. Après y avoir renoncé deux années de suite, le directeur exécutif d'EADS, Louis Gallois, devrait pour sa part recevoir plus de 1,7 million d'euros de primes au titre de 2010, d'où la forte hausse de son salaire annuel. Le patron d'Alcatel-Lucent voit lui aussi sa rémunération globale fortement augmenter grâce à une part variable de plus de 1 million d'euros. Même chose à la Société Générale, dont le PDG, Frédéric Oudéa, touchera cette année son premier bonus.

Des retraites plus ou moins généreuses

Cette part du « package » de rémunération est encore épargnée par les codes de gouvernance de la place parisienne. Du coup, il reste très difficile d'évaluer à l'instant T son importance. Elle peut pourtant s'avérer alléchante pour ceux qui, à terme, en bénéficient. Lorsqu'elles existent, les retraites « additionnelles », « supplémentaires » ou « complémentaires » peuvent donner lieu au versement de juteuses pensions annuelles à vie. A l'exception des groupes publics et de quelques rares groupes privés (Michelin, Publicis), presque tous les groupes du CAC 40 en prévoient, avec plus ou moins de transparence quant au montant finalement attribué. Ainsi, Alcatel-Lucent a pris l'engagement de garantir à Ben Verwaayen une retraite complémentaire à hauteur de 40 % de sa rémunération, calculée par rapport à la moyenne des deux années les mieux rémunérées de ses cinq dernières années d'activité. Même chose chez AXA pour Henri de Castries. Chez Lafarge, la pension promise à Bruno Lafont équivaut à 26 % de la rémunération de référence. Pour les dirigeants de Saint-Gobain, le régime promis est le même que celui de tous les salariés. De même chez Vallourec.

Un quasi-alignement des parachutes dorés

Un peu plus de la moitié des quarante valeurs de l'indice vedette parisien prévoient des indemnités de départ en cas de cessation de mandat de leur dirigeant (départ contraint ou lié à un changement de contrôle ou de stratégie). Une quinzaine d'entre elles se sont alignées sur le maximum recommandé par le « code de gouvernement d'entreprise des sociétés cotées » des syndicats patronaux Afep et Medef, soit deux ans de rémunération brute (fixe et variable). Cela représente environ entre 2 et 5 millions d'euros de parachute doré, si l'on se fonde sur la rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 en 2010. Mais ces montants peuvent vite monter si la « rémunération de référence » est élevée. Sans surprise, les groupes publics (EDF, France Télécom) ou dirigés par des actionnaires de référence, notamment familiaux (Bouygues, LVMH), ne prévoient pas ce genre d'indemnités pour leurs patrons.

MATHIEU ROSEMAIN, LES ECHOS

Pour aller plus loin :

BLOG de Dominique Seux. Le salaire d'un patron du CAC40 représente 150 fois le SMIC (26 avril 2011)

BLOG Echos-Markets. Les salaires des « traders » font le grand écart (20 avril 2011)

Photo : Michel Rollier, patron de Michelin (AFP/Patrick Kovarik)

Méthodologie

Le tableau récapitulatif sur la rémunération des dirigeants des sociétés du CAC 40 est établi chaque année par « Les Echos » à partir des documents de référence fournis par chacune des quarante valeurs vedettes françaises ou leur équivalent (formulaire 20-F pour STMicroelectronics et ArcelorMittal, également cotés à New York). Il reprend les rémunérations fixes, variables et/ou exceptionnelles dues aux dirigeants mandataires sociaux au titre de l'exercice précédent, autrement dit les émoluments exprimés en espèces. Il exclut de ce fait les bonus « différés » sous forme de titres, à savoir les stock-options et les actions gratuites, qui peuvent s'avérer à terme très lucratifs pour leurs bénéficiaires.
 
LE TABLEAU COMPLET

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19:16 Publié dans Actualités, Economie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : salaires, patrons, cac40 | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!