02/06/2011
Et allez, 180 !
Le billet de Maurice Ulrich, publié
Quelle bataille politique toute la semaine passée, à laquelle nous avons assisté, médusés par l’ampleur de l’affrontement.
Près de quatre-vingts députés UMP n’hésitant pas à défier le puissant ministre de l’Intérieur, et peut-être le chef de l’État lui-même. C’est qu’il est bien gentil, Claude Guéant, enfin c’est une façon de parler, de vouloir supprimer les avertisseurs de radars, mais le député UMP, lui, il a ses électeurs fétiches, ceux qui se battent contre les taxes et les fonctionnaires, les privilèges des cheminots, des profs…
Qu’est-ce qu’ils croient, les ayatollahs de la sécurité routière ? Que le beauf en 4 × 4 avec sa gourmette en or, il va se traîner à 130 ? Qu’on achète une Jaguar à Neuilly pour faire de la figuration ? Voyons, on voit un radar, on lève juste le pied et allez, 180. OK, tout le monde fait un peu pareil. Justement.
La différence, c’est que le député UMP, il assume, et là il tient sa victoire, au point que l’on pourrait croire que c’était arrangé.
Et quelle victoire ! Quelques morts en plus peut-être, mais combien de voix dans les urnes ?
15:18 Publié dans Actualités, Cactus, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
31/05/2011
LE DESSIN DU MOIS DE MAI
Dessin publié par le journal l'Humanité
15:25 Publié dans Actualités, Le dessin du mois | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : dessin, espagne, concombres, indignados | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
23/05/2011
2000 radiations par mois, ça carbure au Pôle emploi
Il y a une « baisse continue du nombre de demandeurs d’emploi » explique Christian Charpy, directeur général de Pôle emploi au quotidien Les Echos. Précisant sans complexe un peu plus loin radier des listes environ 2000 personnes par mois.
Elle est belle la baisse du chômage. En cause, l’offre raisonnable d’emploi, (ORE), une loi qui a bientôt 3 ans, et qui demande à Pôle emploi de radier de ses listes les chômeurs qui ont refusé deux offres d’emploi « raisonnables ». C'est-à-dire qui n’acceptent pas des boulots moins bien payés (85% de l’emploi précédent au bout de 6 mois de chômage), à moins de 30 km de son domicile et plus ou moins dans ses compétences. Autre motif de radiation, le refus d’une formation ou l’impossibilité de prouver "l'accomplissement d'actes positifs et répétés en vue de retrouver un emploi".
Ce même jour, l’Unedic annonce une baisse d’environ 140000 demandeurs d’emploi cette année. Pour une bonne partie, on voit déjà qu’ils ne s’en sortiront pas par le haut.
Publié par le journal l'Humanité
18:08 Publié dans Actualités, Cactus, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pole emplois, baisse, demandeurs d'emploi | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
19/05/2011
USA : Un système judiciaire accusatoire
Contrairement à la France, l’instruction d’une affaire aux États-Unis est uniquement à charge.
À la différence de la France, le système judiciaire américain ne repose pas sur une procédure dite inquisitoire mais accusatoire. En France, le juge d’instruction mène une enquête à charge et à décharge avant, éventuellement, de renvoyer l’affaire devant la juridiction compétente. Aux États-Unis, le procureur rassemble des preuves uniquement à charge. C’est à l’accusé de prouver son innocence.
Concrètement, lorsqu’une personne est arrêtée sur le sol américain, elle doit être présentée dans les 24 heures à un juge. Lors de cette audience préliminaire, le juge lui notifie les charges qui pèsent sur elle et lui demande si elle plaide coupable ou non coupable. Le plaider coupable évite la tenue d’un procès et permet d’obtenir une réduction de peine à l’issue d’une transaction. Dans la seconde hypothèse, le juge doit simplement se prononcer sur la remise en liberté ou l’incarcération immédiate de l’inculpé, s’il estime qu’il existe un risque que celui-ci ne se présente pas à son procès. La libération est souvent accordée en contrepartie d’une caution financière. Elle peut être assortie d’une interdiction de sortie du territoire américain, voire d’une assignation à résidence.
Lors de cette audience, le juge peut également décider de convoquer un « grand jury » composé de 16 à 23 citoyens. Après avoir écouté le procureur et la défense, ils indiquent s’il faut organiser un procès ou au contraire s’il convient de prononcer un non-lieu. En cas de procès, des « motions préliminaires » sont organisées entre les deux parties qui permettent d’écarter ou de prendre en compte des preuves, des témoins, des experts. Puis, un jury de 12 personnes est sélectionné. Il délibère à l’unanimité. Le juge, lui, détermine la peine en cas de culpabilité. Cette procédure judiciaire, bien que plus rapide qu’en France, dure plusieurs mois.
10:26 Publié dans Actualités, Planète | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : justice, usa, dsk | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |