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17/04/2013

ACTUSe Vidéo : La Chicago to Mackinac Race

chicago.jpgCorrespondance spéciale : Diana

La course de Chicago Yacht Club de Mackinac est organisée par le Yacht Club de Chicago. La première édition date de 1898. Elle est l'une des plus longues courses d'eau douce dans le monde, avec des centaines de bateaux y participent chaque année

La course commence à l'embouchure de la rivière Chicago à Chicago , traverse le lac Michigan , passe par le lac Huron , et se termine dans le canal de l'île Ronde , au large de l'île de Mackinac . Le parcours s'étend 333 km (536 miles).

la chicago to mackinac race,sport,bâteauxEn 2011, 361 bateaux ont participé à cette course. Steve Fossett a établi le record classement général, 18 heures, 50 minutes, en 1998 avec le multicoque, Stars and Stripes . Roy E. Disney a établi le record monocoque, 23 heures, 30 minutes, Pyewacket en 2002.

Voici des images chocs prises avec une caméra casque à bord de la Mara J109 Realt Na lors de la Chicago 2011 de Mackinac Race en 50-60 noeuds .

Une tempête énorme a frappé après minuit les concurrents renversant plusieurs bateaux et causant la mort de deux navigateurs.

Les secours ont permis le sauvetage de six des 8 équipages.

08/08/2012

JO LONDRES : Des questions (sélectives) sur des champions

sport, cyclisme, dopage, jeux olympiques londres 2012Les exploits des nageuses américaines et des cyclistes anglais ne suscitent aucune interrogation, contrairement aux records de la chinoise Ye Shiwen.

Envoyé spécial. Selon que vous soyez chinoise ou américaine, on vous fera suspecte ou génie… Un parfum de « néocolonialisme », voire de délit de sale gueule, flotte encore sur les bassins, stades et vélodromes. La preuve.

Après le double titre olympique de Ye Shiwen, une foison d’articles se sont penchés sur les temps (vraiment) canons réalisés par la jeune nageuse chinoise. Dans le registre de la suspicion, on n’a pas fait mieux que John Leonard, le directeur de l’Association internationale des entraîneurs de natation : « L’histoire de notre sport montre que chaque fois que nous assistons à quelque chose – et je mets ça entre guillemets – d’“incroyable”, il se révèle ensuite qu’il y avait dopage. »

À la limite, le doute permanent peut constituer une méthode d’appréhension des exploits sportifs. Mais elle doit alors s’appliquer à tous, tout le temps. Or, on n’a guère entendu l’entraîneur américain les jours suivants, alors que l’Aquatic Centre retentissait d’exploits des Américains. Rebecca Soni, à deux reprises en deux jours, et Missy Franklin ont amélioré les records du monde de leur spécialité (200 m brasse et 200 m dos), détenus par des athlètes portant, alors, les combinaisons « magiques » en polyuréthane (aujourd’hui interdites). Vendredi, Katie Ledecky, quinze ans, a remporté la médaille d’or du 800 mètres en améliorant son propre record de plusieurs secondes. Silence radio.

Même ambiance sur la piste du vélodrome. Dix records du monde ont été améliorés, dont huit par les seuls compétiteurs britanniques. L’équipe masculine de poursuite en a pulvérisé deux en vingt-quatre heures et leurs compatriotes féminines trois… Au total : une seconde et demie de mieux pour chaque équipe. Seule voix à s’étonner : celle de la directrice technique nationale du cyclisme français, Isabelle Gautheron, qui s’est déclarée « perplexe » devant ces performances. « Ils n’ont pas dominé depuis quatre ans, ils faisaient partie des meilleures équipes avec l’Australie, l’Allemagne et la France. Là, ils écrasent tout le monde. Les filles mettent quatre secondes aux autres (en poursuite). » Si elle estime qu’« il ne faut pas jeter un doute quand il y a des performances », elle ne s’interroge pas moins : « Ont-ils une technologie ? Un secret de préparation ? Il faut qu’on fasse de l’intelligence sportive pour savoir comment ils peuvent faire pour être si forts. » La presse anglo-saxonne n’a évidemment pas repris un mot de ces déclarations.

C. D. pour l'Humanité

04/03/2010

Discriminations à la fédération de foot

foot1.JPGPlus de six cents enfants n’ont pu s’inscrire dans un club à cause des critères de nationalité imposés par la fédération française.

Halte là, vos papiers  ! Vous êtes mineur, vous êtes étranger, vous voulez jouer dans un des clubs affiliés à la Fédération française de football (FFF)  ? Passez votre chemin. La 3F ne veut plus de vous. Depuis le 20 novembre dernier, la vénérable institution fait du zèle. Cette association, qui est pourtant porteuse d’une délégation de service public, a singulièrement verrouillé toutes les délivrances de nouvelle licence, dès lors qu’il s’agit d’une première inscription dans un de ses clubs affiliés. Avant le 20 novembre, obtenir ce sésame était un jeu d’enfant. Il fallait juste fournir une copie de justificatif d’identité et les championnats organisés par la FFF s’ouvraient à tout un chacun. Depuis deux mois et demi, tout s’est compliqué. L’identité a fait place à la nationalité. Pas de problème pour les Dupont et Durand. En revanche, les footballeurs en herbe étrangers ou même français nés de parents étrangers doivent montrer patte blanche.

En plus d’un justificatif d’identité, il leur est demandé de prouver qu’ils résident bien sur le territoire national depuis au moins cinq ans. Ce qui peut vite virer au cauchemar. Ainsi, la ligue de Paris Île-de-France vient de demander à un adolescent de seize ans une « justification d’activité professionnelle pour au moins l’un des parents (contrat de travail ou attestation d’employeur), un permis de travail d’au moins un des parents (carte de séjour…), un justificatif officiel de résidence d’au moins un des parents (quittance loyer, EDF…), un justificatif d’identité et de nationalité des parents du joueur (carte d’identité, passeport…) », enfin, « un justificatif du lien de filiation (extrait d’acte de naissance…) ». Même dans leurs espoirs les plus fous, les ministères de l’Intérieur ou de l’Immigration n’auraient pas rêvé meilleurs supplétifs. Voilà plus de six cents jeunes refoulés aux frontières du foot tricolore  ! Et encore, ils auraient été bien plus nombreux si le nouveau règlement était entré en vigueur en septembre, début d’année sportive.

Pour expliquer la situation, la FFF pointe du doigt la Fifa. Pour éviter la traite de jeunes joueurs étrangers, notamment africains, la fédération internationale interdit tout transfert international de mineur, sauf si ce dernier est résident depuis cinq ans dans le pays du club convoité. Mais la Fifa parle là de transferts de joueurs pros ou appelés à l’être. Pas des autres, soit 99 % des amateurs du ballon rond.

Alertée, la Ligue des droits de l’homme s’est saisie de cette infraction à la Convention des droits de l’enfant. Elle entend « obtenir l’annulation de ces décisions discriminantes et humiliantes ».

Stéphane Guérard, l'Humanité

10:50 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sport, foot, discriminations, jeunes | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

27/10/2009

LE SPORT EN DANGER AVEC LA REFORME DES COLLECTIVITES

foot2.JPGCoup de gueule de Denis Masseglia, président du Comité olympique français, contre la réforme des collectivités locales qui met en péril le fi nancement du mouvement sportif.

Pour ceux qui trouveraient la réforme des collectivités territoriales éloignée du quotidien, voici un exemple parlant. Si le projet de loi sur ce sujet est adopté, le sport français se retrouvera dans la panade. Son financement (12 milliards par an) dépendra presque exclusivement des communes (8 milliards actuellement). Le milliard apporté par les régions et départements, fondrait de moitié. Une perspective contre laquelle se bat le président du Comité national olympique et sportif français, Denis Masseglia.

Où en êtes-vous de vos appels auprès des politiques ?

DENIS MASSEGLIA. Nulle part. Dans le projet de loi, les régions et les départements ne pourront plus intervenir que par des financements croisés pour des investissements. On perdrait donc autour de 600 millions d’aides au fonctionnement des clubs. Resteraient les 600 millions d’investissement. Mais avec deux interrogations : d’abord, régions et départements ne pourront financer un projet que si 51 % des fonds sont apportés par la commune. Ce qui sera difficile pour les communes rurales. D’autre part, ces 600 millions ne demeurent qu’à ressources égales des collectivités. Or on connaît le débat sur la réforme de la fiscalité locale.

Qui souffrira le plus de cette réforme ?

DENIS MASSEGLIA. Nous préserverons 600 à 700 millions d’euros. Une peau de chagrin. D’autant plus qu’à ressources égales, les collectivités peuvent être tentées de privilégier leur communication. Donc financer ce qui brille. Cela m’inquiète. On parle beaucoup de solidarité entre sport amateur et professionnel. Mais le fossé qui les sépare se creuse. C’est vrai que le sport français est à deux vitesses. Il ne faut pas toujours plus à ceux qui ont déjà beaucoup et laisser aux autres la débrouille. On est en train de faire exploser ce sur quoi est fondé le mouvement sportif français : l’associatif. Les 175 000 associations sportives et leurs 2,5 millions de bénévoles, qui offrent des pratiques sportives au quart de la population française, vont se poser des questions. Avec une telle réforme, comment le sport peut-il continuer à apporter à la société sa contribution sociale, économique, culturelle et éducative ?

N’est-ce pas au mouvement sportif de trouver de nouveaux fi nancements ?

DENIS MASSEGLIA. Si on nous demande de fonctionner avec plus de fonds privés, je demande tout de suite la TVA à 5,5° % et une baisse des charges sociales sur l’emploi sportif, qui génère 5 milliards d’euros par an et rapporte 3 milliards à l’État. Nous ne sommes pas des assistés ! L’argent investi dans le sport rapporte. Tout ce que nous réalisons représente un apport essentiel à l’équilibre de la société française.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR STÉPHANE GUÉRARD

17:54 Publié dans Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sport, financement, collectivités | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!