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27/06/2008

Appel solennel aux parlementaires

Le 26 juin 2008, la FCPE appelle solennellement les parlementaires à s’opposer aux suppressions de postes et à la réforme du primaire dans l’Education nationale

manif71202.JPG"Nous, parents de la FCPE, principale fédération forte de 1 600 000 voix aux élections, tenons en ce mois de juin 2008 à vous alerter solennellement sur les milliers de suppressions de postes d’enseignants annoncées pour les prochaines années ainsi que sur les réformes engagées dans l’enseignement primaire.

Nous appelons en effet à ouvrir les yeux, à ne plus rester silencieux et à réagir fermement sur les très lourdes conséquences pour notre système éducatif des mesures prises par le gouvernement.

Après avoir fait voter la supression de 11 200 postes, le gouvernement vise plus haut. 85 000, nous dit-on. Après avoir laissé penser que 11 200 postes n’étaient qu’une broutille, comment le gouvernement va-t-il pouvoir défendre cette baisse de 10 % des moyens de l’école ? L’Education ne serait-elle plus la priorité de la nation ?

Longtemps premier budget de notre pays, l’école est affectée plus globalement du fait de la baisse de la Dépense Intérieure d’Education : de 7,6% du PIB en 1995, elle n’a cessé de décroitre pour passer, depuis 2006, sous les 6,8 %.

Dans le même temps, le nombre de titulaires du baccalauréat stagne, l’ascenseur social est en panne, la France ne relève pas les défis de l’économie de la connaissance.

Faut il être de mauvaise foi pour relever cette concomitance et y chercher une corrélation ?

Mais, non content de ne pas remplacer un enseignant sur deux qui part à la retraite, le gouvernement s’attaque à une des institutions fondamentales de notre République : l’école primaire.

Programmes, horaires, organisation, formation des maitres, tout est mis "sens dessus dessous".

Le ministre a-t-il été convaincu par ceux qui, méprisant élèves, parents et enseignants déclarent que "l’école fabrique des crétins", au mépris de ce qui se passe en classe ?

Les programmes : des sommes de techniques, parfois ardues, répétées et ajoutées comme pour « mettre au pas », grâce aussi au retour de la morale, les élèves, graines de délinquants.

Les horaires, le point le plus lourd de conséquence certainement : deux heures hebdomadaires de classe en moins sans aucune approche pédagogique nouvelle !

L’organisation scolaire : la semaine de quatre jours devient la norme, la pire organisation selon tous les chercheurs, chronobiologistes et chronopsychologues !

Les sciences, sciences humaines et pratiques artistiques reléguées à l’extérieur de l’Ecole, vu le peu de temps qui leur est laissé.

La difficulté des élèves non traitée !

En effet, si prompt à supprimer le samedi matin, le ministère n’a encore donné aucune instruction officielle sur l’aide aux enfants en difficulté mais il laisse croire qu’il serait possible d’ajouter aux six heures d’école quotidiennes, sans les dégoûter définitivement, des heures de soutien à ceux qui peinent déjà.

Les programmes de 2002, même s’ils n’étaient pas parfaits, avaient été élaborés lors d’une large concertation.

Ceux-ci, confectionnés en trois semaines sont imposés à toute la communauté éducative (vote négatif à la quasi-unanimité du conseil supérieur de l’éducation).

Et comme pour en finir, le gouvernement s’apprête à supprimer la formation professionnelle des enseignants, à réduire leur apprentissage de la pédagogie, de la psychologie de l’enfant.

Enfin avec le service minimum d’accueil, on tente de faire passer une garderie pour de l’Ecole et on essaie subtilement de faire disparaître le droit au remplacement des enseignants par un droit de garde (article 2 du projet de loi).

Non, décidément il n’est pas possible de laisser faire, de permettre cette catastrophe programmée, ce gâchis de générations entières !

C’est pourquoi, avec toutes ces voix – parents, enseignants, inspecteurs, associations éducatives complémentaires de l’école et mouvements pédagogiques- qui s’élèvent, nous en appelons à la représentation nationale."

Le président JJ Hazan

ECOLE : RESISTANCE, VOIR NOTRE VIDEO EXCLUSIVE EN CLIQUANT SUR CETTE LIGNE

TEMOIGNAGE

Bonjour,
montesquieu 011.jpgCe matin en emmenant mes grandes à l'école, je suis tombée sur une équipe de  maîtresses bien dépitées.

Hier, environ 300 enseignants, parents et enfants se sont retrouvés devant l'inspection académique de Nantes afin de remettre à l'inspecteur les  avenants au projet d'école non remplis et de demander une entrevue. En effet, il  s'agit dans cet avenant d'organiser la mise en place du soutien aux élèves en difficulté en dehors des heures scolaires. 

 Voilà nos gentils instit et parents qui commencent à envahir le parking de  l'IA, de façon tout à fait pacifique : saucisses, merguez et chansons.

L'inspecteur refusant de les voir, ils entrent dans l'IA pour l'occuper. Aussitôt,  l'inspecteur appelle la police et des dizaines de CRS en gilets pare-balles arrivent en grand renfort. Les enfants sont sortis les premiers, puis les  CRS
lèvent de force les manifestants qui faisaient un seat-in. Mouvement de   panique, cris, coups. Un CRS est blessé au doigt en soulevant un instit. Celui-ci  (comme par hasard le seul maghrébin de la troupe) est emmené menottes aux poings.

Pendant la bousculade, notre directrice entendait "il faut en isoler un" ,  ils avaient l'air de vouloir prendre une personne pour l'exemple. Les  manifestants ont suivi et soutenu l'instit jusqu'au commissariat principal. Il a  finalement été relâché vers 21h, mais risque de perdre son emploi pour faute lourde. En plus, c'est un petit bonhomme épais comme une allumette, qui n'a pas dû se débattre beaucoup contre un CRS armé.

Le plus grave dans tout ça : des manifestants ont appelé France 3 pour  couvrir l'événement, mais ils ont répondu que s'ils venaient ils auraient l'air de cautionner l'action des enseignants et que donc ils ne viendraient pas ! Il me semblait pourtant que c'était le rôle des journalistes de relayer l'information.

Qu'on me parle d'indépendance des médias !

Plusieurs parents et instits ont été violentés, et vont faire expertiser  leurs contusions pour porter plainte. Et dire que ça m'a effleuré de rejoindre lesmanifestants avec mes 4 loulous ! Et je n'aurais jamais pensé les mettre en danger en y allant !

Faites circuler ce mail, il faut que l'info passe par d'autres réseaux puisqueles médias ne sont pas libres.

Vive la France de Sarkozy.

Véro

 

15:56 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : école, emplois, fsu, fcpe, manifestation | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/06/2008

MANIFESTATIONS DU 27 JUIN 2008 EN FRANCE

manif du 17062008.jpg500.000 personnes ont participé mardi, dans 124 villes de France, aux manifestations organisées dans le cadre de la journée d’action pour la défense des retraites et des 35 heures.

Les principaux chiffres de participation : 60.000 à Marseille, 55.000 à Paris, 25.000 à Bordeaux, 15.000 à Grenoble, 12.000 à Nantes, 10.000 au Havre, 10.000 à Caen, 8.000 à Lyon, 7.500 à Rennes, 7.000 à Tarbes, 6.000 à Lille, 5.000 à Saint-Etienne, Angoulême et Toulon, 3.500 à Rouen, Toulouse, Nice, Brest, Lorient, Pau, Avignon, et Tours, 2.500 à Limoges, 2.000 à Strasbourg, etc…

"Sur les retraites, le gouvernement qui espère jouer le pourrissement avec l’été, ne doit pas considérer qu’il en est quitte. On est pour une vraie unité et les raisons de mécontentement des salariés sont des sujets qui mobiliseront à la rentrée", a prévenu Mme Coupé.

"On ne pourra pas en rester là si le gouvernement ne change pas", a renchéri Gérard Aschieri, secrétaire général FSU.

"On a beaucoup insisté ces derniers jours sur la division syndicale et on a occulté la revendication principale, à savoir les retraites et la déréglementation du temps de travail, qui aura des répercussions sur tout le monde", a-t-il ajouté, reprochant au gouvernement de "programmer des retraites appauvries".

Dans la journée, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault avait lui aussi regretté que les divisions syndicales aient pu amoindrir l’impact de la mobilisation, en reconnaissant que la participation était "légèrement inférieure au 22 mai".

La CGT a également précisé que la mobilisation se ferait aussi pendant l’été, avant "une rentrée sur les chapeaux de roue" et une "grande journée de manifestation" le 7 octobre lors de la "journée mondiale de mobilisation avec la confédération syndicale internationale pour le travail décent".

Interrogé sur une mobilisation qui ne serait pas celle espérée mardi (au moins 700.000 personnes attendues, selon la CGT), Mme Dumas a répondu : "cela ne voudra pas dire qu’on s’arrêtera, cela voudra simplement dire qu’on a besoin de plus de temps pour se faire comprendre et se mobiliser. Cela ne nous découragera pas !", a-t-elle conclu.

POUR DECOUVRIR NOTRE  VIDEO DE LA MANIFESTION A PARIS CLIQUEZ SUR CETTE LIGNE


18:57 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite, 35 heures, manifestations, cgt, cfdt | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/06/2008

LE DESSIN DU MOIS DE JUIN

 

irlandenon2.jpg

Seul des 27 pays de la Communauté Européenne a pouvoir s'exprimer par référendum sur la constitution Européenne, l'Irlande a dit NON, comme probablement une bonne dizaine de pays l'auraient fait (la Fance en premier) si les peuples avaient pu s'exprimer démocratiquement.

14:55 Publié dans Le dessin du mois | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : irlande, non, sarkozy | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

11/06/2008

Europe : une semaine de travail de plus de 65 heures !

travailmort.gifL’Union Européenne, en raison d’un revirement de la France, vient de lancer un signal très négatif en matière de durée du travail.

La Confédération européenne des syndicats (CES) a jugé "inacceptable" l’accord conclu  par les pays de l’Union Européenne qui pérennise la semaine de travail de plus de 48 heures et ouvre la durée du travail à des dérogations, jusqu’à 78 heures !

"L’accord sur le temps de travail est très insatisfaisant et inacceptable pour la CES, pour ce qui concerne les nouvelles dispositions sur le temps de garde et la continuation de l’opt-out du Royaume-Uni", a souligné John Monks le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats.

La clause "opt out"

C’est surtout le Royaume-Uni qui incite massivement les travailleurs à accepter de travailler plus de 48 heures par semaine, en signant individuellement une clause de non participation ("opt out" dans le jargon européen). Certains pays comme l’Allemagne ou la Pologne y recourent pour les professions ayant des temps de garde, notamment dans le secteur médical.

Selon le compromis accepté par les ministres européens de l’Emploi, la semaine hebdomadaire de 48 heures, déjà gravée dans la législation européenne, reste de mise. Mais la durée maximale hebdomadaire de travail pourra atteindre 60 ou 65 heures pour les employés acceptant, à titre individuel, de déroger aux 48 heures. Ces plafonds pourront être dépassés en cas de conventions collectives.

La dérogation offerte aux employés est encadrée plus strictement, mais non limitée dans le temps.

Cette révision introduit en outre pour la première fois la définition de "périodes de garde inactives", qui pourront ne plus être comptabilisées comme du temps de travail.

Deux arrêts de la justice européenne stipulent que le temps de garde doit être intégralement calculé comme du temps de travail. Or, la majorité des Etats européens sont en infraction en la matière, notamment au sein des professions médicales.

17:18 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, durée du travail | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!