24/12/2024
Homo erectus, le premier de sa classe
Il y a cinquante ans, une de nos arrière-grands-tantes, âgée de plus de 3 millions d’années, était découverte en Afrique. Surnommé Lucy, cet australopithèque a eu nombre de neveux et nièces, parmi lesquels Homo sapiens : nous. Longtemps considéré comme le dernier maillon de la chaîne évolutive de l’humanité. Or, les recherches indiquent que nombre d’humanités se sont non seulement succédé mais ont coexisté. Aujourd’hui, « Homo erectus » et son incroyable longévité.
11:50 Publié dans Histoire, Planète, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homo erectus |
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23/09/2024
Savez-vous que la ville de Corbeil-Essonnes est à l'origine du mot «corbillard»?
Une histoire de bateau, de pain et de peste, comme on n'en trouve qu'au Moyen Âge.
À chaque mort de célébrité, c'est le même refrain. Partout sur les réseaux sociaux et dans les médias, on voit passer des termes nécrologiques quelque peu barbares, que l'on utilise sans vraiment y prêter attention. Pourtant, beaucoup d'entre eux ont une origine cachée et parfois insolite.
Prenez le corbillard, ce véhicule servant à transporter les morts jusqu'à leur sépulture. Son origine, qui remonte au Moyen Âge, n'a rien de sinistre, bien au contraire.
Le pain de Corbeil
Au départ, le terme «corbillard» n'avait rien à voir avec un engin roulant qui transportait les dépouilles. Au Moyen Âge, c'était un bateau de transport fluvial à fond plat.
Au XIIIe siècle, la ville de Corbeil (devenue Corbeil-Essonnes en 1951, dans l'actuel département de l'Essonne), située au bord de la Seine et à une quarantaine de kilomètres de Paris, est un port essentiel de la région, dont les grands moulins produisent une quantité importante de farine. Cette farine est notamment utilisée sur place pour produire du pain. Mais pas n'importe quel pain: c'est le meilleur de la région. Tout le monde se l'arrache.
Pour satisfaire la demande grandissante de la population parisienne, des bateaux affluent sans cesse pour récupérer des kilos de miches de pain. Ce sont ces bateaux, venant de Corbeil, que les Parisiens finissent par appeler «corbeillards». Jusqu'ici, tout va bien, me direz-vous? Mais c'était sans compter sur un événement tragique qui allait transformer cette joyeuse embarcation en un symbole macabre.
La peste noire ravageuse
Un siècle plus tard, c'est la catastrophe. La peste déferle sur la France, balayant Paris, dont la population particulièrement dense est plus que vulnérable. La capitale se transforme en un immense cimetière et les cadavres s'accumulent. Il faut trouver un moyen de désengorger la ville.
Une solution est rapidement trouvée: les autorités réquisitionnent les corbeillards, les fameux bateaux, pour transporter les dépouilles hors de la ville via la Seine. Exit le bon pain chaud sortant du four, place aux corps refroidis, prêts à être enfouis sous terre.
Une fois l'épidémie passée, les corbeillards reprennent leur fonction première: transporter des marchandises et des passagers (vivants, cette fois-ci). Mais l'événement fut si traumatisant que le souvenir de leur utilisation funeste perdura. Il faut dire que, dans le monde médiéval, la peste noire avait un taux de mortalité de 100% et près d'un Européen sur trois en a été victime.
17:36 Publié dans Histoire, Radio Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : corbeil, corbillard, peste |
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12/09/2024
Les Égyptiens ont-ils utilisé un monte-charge hydraulique pour construire Djéser à Saqqarah
19:45 Publié dans Histoire, Science, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : djéser à saqqarah pyramide |
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23/05/2024
Cannes 2024 : Lula, toujours combatif devant la caméra d’Oliver Stone
La conversation du réalisateur états-unien avec le président brésilien permet de revenir sur l’incroyable machination politico-judiciaire visant à écarter ce dernier du pouvoir.
Le cinéaste Oliver Stone arpente depuis plusieurs années maintenant le cône sud du continent américain. Alors que l’avènement de gouvernements de gauche au début des années 2000 avait apporté une certaine prospérité à ces pays, la réaction s’est rapidement mise en place, soutenue par Washington.
Le cas le plus emblématique est sans doute celui du Brésil, mastodonte démographique et économique du continent. À partir de conversations avec Lula, Oliver Stone, avec son compère Rob Wilson, revient plus précisément sur la période 2016-2022, et d’abord sur la personnalité de celui qui est redevenu président – le premier Brésilien issu de la classe ouvrière à occuper un tel poste.
C’est un peu l’ascension, la chute puis le retour triomphal d’un dirigeant hors norme. D’abord syndicaliste, Lula a compris les limites de l’action revendicative et décide de fonder une organisation politique, le Parti des travailleurs (PT). Mais le plus intéressant dans ce documentaire montré en séance spéciale est sans doute le rappel du mécanisme mis en place pour tenter d’écarter les progressistes du pouvoir avec l’épisode Bolsonaro et l’intrusion de ce qu’on appelle le lawfare, l’instrumentalisation politique de la justice.
Le juge Sergio Moro, qui se vantait d’avoir mis Lula en prison (et qui est devenu ministre de la Justice de Bolsonaro) apparaît ainsi pour ce qu’il est : un vulgaire pion ambitieux dans une stratégie politique dangereuse. À bientôt 80 ans, c’est un Lula apaisé, aux yeux brillants et espiègles, qui proclame devant la caméra de Sone et Wilson, comme il le faisait devant des foules ouvrières cinquante ans auparavant : « Nous devons continuer à nous battre. »
Lula, d’Oliver Stone et Rob Wilson, États-Unis/Brésil, 1 h 30
19:46 Publié dans Actualités, Cinéma, Histoire, Médias | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lula, olivier stone |
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