Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/01/2009

MARWAN BARGHOUTI LE MANDELA PALESTINIEN

barghouthi.JPGAlors que les bombes de l’armée Israélienne résonnaient et frappaient dans Gaza dévastée devenue aux yeux des Palestiniens ville martyre, aux 600 enfants tués par les bombardements, le quasi-silence du Président de l’autorité Palestinienne Mahmoud Abbas, âgé de 74 ans, et dont le mandat se termine, surprenait et donnait alors plus d’écho à l’appel à l’unité de tout le peuple Palestinien  du fond de sa prison israélienne, de Marwan Barghouti, secrétaire général du Fatah, membre du Conseil législatif (parlement palestinien issu des accords d’Oslo).

Il trouve les mots justes aux yeux de la plupart des Palestiniens, qu’ils soient membres du Fatah ou du Hamas : « J’appelle les Palestiniens, les citoyens des pays arabes et musulmans tout comme l’ensemble des citoyens épris de liberté dans le monde à poursuivre leur mobilisation contre l’agression israélienne sur la bande de Gaza, afin de stopper le carnage qui continue dans la brutalité la plus grande, depuis deux semaines. Je condamne cette agression, l’invasion et la destruction de la bande de Gaza.

« Je salue la grande détermination des Palestiniens à faire face à cette agression et sa résistance courageuse pour faire payer un lourd tribut aux envahisseurs et aux agresseurs.

« Je salue aussi tous les Palestiniens où qu’ils se trouvent, en Cisjordanie, à Jérusalem, en Israël dans les camps de réfugiés et dans la diaspora, les peuples des nations arabes et musulmanes et les progressistes du monde entier qui expriment leur solidarité avec le peuple palestinien.

« J’appelle toutes les organisations palestiniennes, toutes les forces nationales dans leur diversité à s’unir pour faire face à l’agression et à dépasser toutes les différences car l’attaque israélienne vise le peuple palestinien tout entier, vise à détruire sa détermination. Le Fatah et ses membres sont parties intégrantes de la bataille pour faire face à l’agression.

« Le sang versé par les martyres réclame de nous une rapide fin de la division actuelle et de réaliser l’unité nationale. Il faut engager un dialogue national sur la base du document de réconciliation, des principes nationaux et du choix démocratique. Il faut parvenir à un partenariat national au sein de l’Organisation de libération de la palestine (OLP) et de l’Autorité palestinienne dans la lutte contre l’occupation. »

La ville de Stains en Seine St Denis, le nommant citoyen d’honneur précisait à l’occasion du conseil municipal du 23 Décembre 2008, Marwan Barghouti est «  l’un des dirigeants palestiniens les plus respectés par le peuple palestinien pour son engagement, sa générosité, son honnêteté politique, intellectuelle et personnelle, Il a toujours prôné la résolution politique du conflit israélo-palestinien sur la base du droit international et a condamné les attentats en Israël. »

Marwan Barghouti est né le 6 juin 1959.

Il est originaire du village de KOBAR, au nord de Ramallah.
En 1994, Il soutient la politique de négociation et rentre en Palestine à la faveur des accords d'Oslo et est de nouveau élu responsable du FATAH, pour la Cisjordanie.
Lors des élections législatives de 1996, il est élu Député de Ramallah. Au Conseil Législatif Palestinien, il prend une part active dans la lutte contre la corruption et dans le combat pour la justice économique et sociale, la promotion des droits de l'homme et l'égalité entre hommes et femmes.
A peine élu député, il se fait aussi le promoteur de rencontres israélo-palestiniennes. Il se rend notamment en Israël pour proposer aux membres de plusieurs partis de la Knesset de constituer un groupe d'amitiés parlementaires israélo-palestiniennes.
 
barghouti1.gifAprès l’avoir menacé et tenté de le tuer, les forces israéliennes le kidnappent à Ramallah assiégé, le 15 avril 2002, lors de l’offensive « Rempart.

Yossi Bellin et plusieurs «colombes» israéliennes ont d'ailleurs protesté contre son arrestation, se joignant ainsi à ses amis du camp de la paix

Gisèle Halimi, membre du collectif d’avocats de Marwan Barghouti, a estimé pour sa part que cette arrestation constituait une violation des droits de l’homme,  et de l’article 49 de la quatrième convention de Genève qui interdit tous les transferts forcés de populations ou d’individus par l’autorité occupante, signée pourtant par Israël.


Peu après son arrestation, Marwan Barghouti à été transféré sur le territoire israélien, et est enfermé à la « Moskobieh » à Jérusalem dans une cellule de 2 m x 1,5 m, sans éclairage, sans fenêtre...

Condamné cinq fois à la prison à vie et assorti d’une peine de sûreté de quarante ans, il  est devenu un  symbole de la lutte contre l’occupation mais aussi du dialogue et de la paix.

Marwan Barghouti, que beaucoup surnomme le Mandela Palestinien tellement son histoire se confond avec celle de l’ancien Président Sud Africain,  semble en 2009, apparaître comme la seule personnalité assez forte pour rassembler tous les Palestiniens et permettre d’aller vers un vrai dialogue porteur de Paix, et ainsi voir enfin naître l’Etat Palestinien à côté d’un Etat Israélien enfin sécurisé.

VIDEO SUR MARWAN BARGHOUTI

11:47 Publié dans Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marwan barghouti, mandela, palestine | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/01/2009

Les collectivités territoriales contribuent à hauteur de 22,8 % au financement « initial » de l’éducation en 2007, contre 14 % en 1980

Enseignement

ECOL1.jpgLa Depp (direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) du ministère de l’Education nationale vient de mettre en ligne sa publication annuelle "L’état de l’école".

En 2007, la France a consacré à l’ensemble de son système éducatif (métropole + DOM) 125,3 milliards d’euros, soit 6,6 % de la richesse nationale (PIB), ce qui représente un montant de 1 970 euros par habitant, ou 7 470 euros par élève ou étudiant. Hors formation continue, cet effort nous situe au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE (6,0 % contre 5,8 % en 2005).

La part de la dépense d’éducation dans la richesse nationale s’était sensiblement accrue au début des années 1990, pour atteindre 7,6 % en 1993 contre 6,4 % en 1980. Depuis, la tendance s’est lentement et progressivement inversée, la dépense d’éducation continuant l’augmenter, mais moins vite que la richesse nationale.

Depuis 1980, la dépense d’éducation a augmenté de 85 % à prix constants, progressant sur un rythme annuel moyen équivalent à celui du PIB (2,2 %). Cette croissance s’explique moins par l’accroissement du nombre d’élèves et d’étudiants que par celui du coût de chaque élève. Tous niveaux confondus, ce coût unitaire a augmenté de 73 % depuis 1980, en raison du développement particulier des enseignements du second cycle du secondaire et du supérieur relativement plus coûteux, mais surtout de l’amélioration des conditions d’accueil des élèves, et de la revalorisation des carrières et des rémunérations des enseignants.

Durant cette période, les coûts annuels moyens par élève des premier et second degrés ont davantage progressé (de respectivement 79 % et 63 %), que celui d’un étudiant du supérieur (+ 36 %).

Dans le premier degré, la stabilité du nombre d’enseignants conjuguée à la décrue des effectifs d’écoliers s’est traduite jusqu’à la rentrée 2002 par une nette amélioration des taux d’encadrement. Le second degré n’a pas connu une telle évolution, mais dispose de moyens relativement importants par rapport aux autres pays comparables. Les forts taux d’encadrement caractéristiques de notre enseignement secondaire (ratio moyen de 11,9 élèves par enseignant, en 2006), renforcés par la baisse démographique actuelle, tiennent en particulier au fait qu’un nombre important d’heures d’enseignement (un tiers en moyenne et la moitié dans les lycées) sont dispensées non pas devant la classe entière mais devant des groupes réduits d’élèves.

Si le poids de l’enseignement supérieur dans la dépense d’éducation s’est accru depuis 1980, c’est d’abord en raison de la hausse particulière des effectifs d’étudiants, les coûts unitaires ayant en revanche nettement moins progressé que dans l’enseignement scolaire. Une reprise de l’effort en faveur de l’enseignement supérieur est cependant engagée et, en 2007, la dépense par étudiant dépasse plus nettement la moyenne observée pour un élève du second degré, le coût de l’étudiant universitaire restant toujours inférieur à celui d’un lycéen (près de 9 000 euros contre plus de 10 000).

L’État assume de manière prépondérante le financement de la dépense d’éducation, à hauteur de 61 % en 2007, dont 55 % pour le ministère de l’Éducation nationale. Son budget sert d’abord à rémunérer des personnels dont les effectifs et surtout la structure ont sensiblement évolué. Ainsi, 94 % des enseignants du public sont maintenant professeurs des écoles dans le premier degré, et 75 % agrégés ou certifiés dans le second degré.

Les collectivités territoriales contribuent à hauteur de 22,8 % au financement « initial » de l’éducation en 2007, contre 14 % en 1980.

Cette part, qui s’accroît encore avec les nouvelles vagues de décentralisation, dépasse 40 % dans le premier degré, où les communes prennent en charge les dépenses de personnels non enseignants, ainsi que les dépenses de fonctionnement et d’investissement des écoles.

18:28 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : école, budget, collectivités locales | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

13/01/2009

Les Françaises sont les femmes les plus fécondes de l'UE

mode0905steenbergen.jpgPARIS (Reuters) - Les Françaises ont plus d'enfants et vivent plus longtemps que les autres ressortissantes de l'Union européenne, selon le dernier recensement dont l'Insee a détaillé mardi les résultats.
En étudiant la population française - 64,3 millions de personnes au 1er janvier 2009 - l'institut a également constaté que la part des moins de vingt ans décroît alors que la proportion des 65 ans ou plus progresse.
En 2008, on comptait 5,6 millions de personnes âgées soit 16,4% de la population totale et un tiers de plus qu'il y a dix ans. Les moins de 20 ans, qui formaient plus d'un quart de la population en 1999, sont aujourd'hui 24,8%.
L'Insee constate que l'âge moyen de la maternité augmente en France: il atteint quasiment trente ans soit près de deux années de plus qu'il y a vingt ans.
Le taux de fécondité a dépassé en 2008 deux enfants par femme, ce qui fait de la France le pays de l'Union européenne où la fécondité est la plus forte avec l'Irlande.
Au total, 834.000 enfants sont nés l'an dernier, un niveau jamais égalé depuis 1981, et 543.500 personnes sont décédées.
L'espérance de vie des hommes français est comparable à celle de l'Union européenne mais celle des femmes est l'une des plus élevées", note l'Insee. Un petit garçon né en 2008 devrait vivre 77,5 ans, une petite fille presque dix ans de plus (84,3 ans).
Au sein de l'UE, la France se classe au deuxième rang par sa population derrière l'Allemagne où on dénombre 82,1 millions d'habitants. Les Français représentent 13% de la population communautaire.
La France se classe en revanche en bas du classement européen pour la taille des communes. La moyenne hexagonale est de 1.700 habitants contre 4.000 habitants au niveau de l'UE. On dénombre même 955 villages de moins de 50 habitants en France.
Les 27.400 communes de moins de 1.000 habitants abritent 15% de la population soit autant que les 39 communes de plus de 100.000 résidents.
Au palmarès des plus grandes villes, Paris arrive toujours en tête avec 2.201.578 habitants, devant Marseille, Lyon, Toulouse et Nice.
La population de la capitale, qui déclinait depuis la Première Guerre mondiale, connaît depuis 1999 une croissance annuelle de 0,4%.
Laure Bretton, édité par Yves Clarisse

12:23 Publié dans Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : naissance, france | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

04/01/2009

PALESTINE : TRES REMONTE CONTRE LES MEDIAS FRANCAIS…

palestineinfos.jpgEn marge de la manifestation pour la Palestine à Paris le 03 janvier cette expression est revenue   à plusieurs reprises chez les manifestants.

Des slogans, mesurés, mais précis,  ont été également scandés mettant fortement en cause l’objectivité des journaux comme « Osez la vérité, médias français ».

Avec sa pancarte, reprenant cette phrase en Anglais, « French média : shame on you ! Do your job inform !!”(média français, honte à vous ! Est-ce que votre travail, est d’informer ?),  une jeune manifestante précise le sens de son action : « Elle n’admet pas cette fausse symétrie entre les images et informations  diffusées en boucle, mettant en parallèle les tueries du côté Israéliens et Palestiniens ». 400 Palestiniens morts sous les bombardements égalent 4 Israéliens qui malheureusement ont succombés aux tirs de mortiers.

De manière générale l’attitude face à ce conflit des médias français choque. Ainsi l’assassinat d’un dirigeant important du Hamas a été mis en avant à plusieurs reprise pour justifier les tirs dits ciblés sur la population de Gaza. C’est uniquement au détour d’une information complémentaire, que France Info a précisé qu’il a été tué en même temps que ses quatre femmes (suivez mon regard), et dix de ses douze enfants (dix enfants Palestiniens ne valent rien en France pour de nombreux journalistes pensent ainsi de nombreux participants à cette manifestation).

palestinejuif1.jpgDe manière générale, et depuis très longtemps, le conflit en Palestine est très mal couvert, et de manière très subjective. Les conditions abominables dans lesquelles vivent les habitants de Gaza ou de Cisjordanie sont passés le plus souvent sous silence, dans les médias français, malgré de très nombreux témoignages à charge,  superbement ignorés. Par exemple l’association Evry-Palestine, dirigée d’ailleurs par un habitant de confession juive, a à plusieurs reprises alerté sur le drame que vit la population de Khan Yunès, ville jumelé à Evry, en vain.

Beaucoup vivent cela comme une injustice, et un mépris envers la souffrance supportée par les Palestiniens. Bien sûr cela ne retranche rien de la souffrance que vivent les Israéliens dans ce conflit, en particulier ceux qui subissent des tirs de roquettes à «  l’aveugle » et totalement injustifiés.

Parmi les manifestants tous les médias ne sont pas considérés également. Le quotidien l’Humanité évidemment ou des radios généralistes comme RTL sont considérés plus objectives et mieux équilibrés. La presse internationale est jugé plus neutre.

Le web est considéré comme un espace de liberté. Le commentaire suivant a été ajouté à la vidéo sur la manifestation du 03 janvier à Paris de E-Mosaïque diffusé sur Daylimotion :

« MERCI INTERNET POUR CES INFORMATIONS CACHES PAR LES MEDIAS FRANCAIS !  C'est une véritable honte ! », sans commentaire.

ARTICLE PUBLIE EGALEMENT PAR AGORAVOX

 

 

23:35 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : palestine, massacre, israël, média | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!