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13/12/2012

Cahuzac: Le journal Le Temps, quotidien suisse proche de la finance, abonde dans le sens de Mediapart

cahuzac.jpgCAHUZAC - Auteur de l'enquête à tiroirs accusant le ministre du Budget Jérôme Cahuzac d'avoir possédé un compte bancaire en Suisse, le site Mediapart vient de recevoir un soutien de poids. C'est Le Temps, le quotidien de référence à Genève, proche des milieux financiers, reprend les informations du site internet français. Et y ajoute un élément.

Le journal suisse relate les derniers éléments de l'enquête, à savoir la découverte d'Hervé Dreyfus, gestionnaire de fortune et homme de confiance de Jérôme Cahuzac. Selon Mediapart, c'est lui qui aurait aidé le ministre à "gérer son importante fortune personnelle, constituée pour partie d’avoirs non déclarés". Ce même Hervé Dreyfus figurerait sur la fameuse conversation téléphonique enregistrée, au cours de laquelle Jérôme Cahuzac aurait mentionné l’existence d’un compte en Suisse.

Selon Mediapart et Le Temps, Hervé Dreyfus a donné son nom à la société Hervé Dreyfus Finance. Au capital de celle-ci figurait, à sa fondation, "un influent financier suisse, Dominique Reyl, fondateur de la Compagnie financière d’études et de gestion, devenue Reyl & Cie en 1988". Avant d'être à la tête d'une banque, était donc un gestionnaire de fortune en Suisse. C'est ces liens qui peuvent renforcer l'éventualité que Jérôme Cahuzac a pu disposer d'un compte dans ce pays, et ainsi pratiquer l'évasion fiscale.

Le quotidien suisse met à jour les relations de Hervé Dreyfus, auquel il prête des liens forts avec Nicolas Sarkozy, et Dominique Reyl. En effet, les deux hommes seraient demi-frères. Une nouvelle piste, dans ce qui ressemble de plus en plus à la première affaire d'Etat du gouvernement Hollande ?

Publié dans le Le HuffPost

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09/12/2012

La hausse de la TVA votée à l’Assemblée

tva, budget, loi de finances, pacte de compétitivitéPour financer le pacte de compétitivité, 6,4 milliards d’euros sortiront de la poche des Français.

Le pacte de compétitivité va avoir un goût salé pour les ménages. En effet, après avoir voté, mardi, un cadeau de 20 milliards d’euros aux entreprises – et ce sans condition d’objectifs en termes d’emploi ou d’investissements –, la majorité socialiste à l’Assemblée nationale a, mercredi, présenté la note. Car cela se traduira, notamment, par une hausse différenciée de la TVA.

Si celle de 5,5 % passe à 5 % sur les produits alimentaires, le gaz ou l’électricité, faisant économiser 900 millions d’euros aux consommateurs, il n’en est pas de même des autres taux de TVA. Ainsi, celui de 7 % passera à 10 %, fragilisant gravement, par exemple, la construction de logements sociaux. La ministre du Logement, Cécile Duflot, s’en est d’ailleurs émue, exprimant publiquement son désaccord. La TVA à 19,6 % devrait, elle, passer à 20 %.

Même si ces nouveaux taux ne doivent entrer en vigueur qu’en 2014, ils ponctionneront, demain, 6,4 milliards d’euros sur le pouvoir d’achat de tous les Français, et ce quel que soit leur niveau de ressources. Une mesure considérée par beaucoup, à gauche, comme injuste socialement et contre-productive économiquement, la croissance nécessitant à l’inverse la relance de la consommation, donc du pouvoir d’achat. C’est la raison pour laquelle ce dispositif, comme celui sur le pacte de compétitivité, crée des remous jusque dans les rangs des élus PS. D’autant que la droite, qui avait voté sous Sarkozy la TVA sociale, abrogée en septembre par le nouveau gouvernement, ne se prive pas de dénoncer aujourd’hui ce qu’elle considère comme un « revirement » de l’exécutif et de sa majorité.

Si le PS a voté la mesure, les écologistes se sont abstenus, alors que les députés du Front de gauche, eux, ont carrément voté contre, refusant d’entériner un dispositif qui concrétise un transfert d’argent des ménages au profit des entreprises et des actionnaires.

Max Staat

18/11/2012

Johnny, retour gagnant, contre toute attente

musique, rock, johnny hallydayJohnny Hallyday sort l’Attente. Un très bel album pop-rock puissant et sensible, marqué par la plume de Christophe Miossec.

Il y a Marie, l’une des plus belles chansons de son répertoire. Il y aura désormais l’Attente, appelée à devenir un de ses grands classiques. Le titre, qui donne son nom au nouvel album de Johnny, ressemble à une prière. Celle d’un homme qui aimerait que l’amour revienne. Comment ne pas y voir un parallèle avec notre ­Johnny Hallyday national, adulé et controversé ces dernières années. Johnny est un artiste impressionnant. Alors qu’on le pensait perdu entre ennuis de santé, procès et difficultés à remplir les stades, il revient plus en forme que jamais, physiquement et artistiquement. Après son déroutant disque Jamais seul, il renoue avec les vraies grandes chansons qui lui correspondent. À travers l’Attente, il remet sa vie en jeu avec l’espoir de Refaire l’histoire. Il chante la vie, l’amour, le temps qui passe avec la même fougue qu’à ses débuts. Bien sûr, le poids des ans se fait sentir, mais sa grande force est d’assumer son âge. Christophe Miossec, qui signe sept chansons sur les onze de l’album, a bien compris la personnalité du Johnny d’aujourd’hui. Il lui a ainsi écrit Vingt ans, morceau émouvant dans lequel le chanteur a ces mots : « Dis-moi que la vie est encore plus belle quand on n’a plus vingt ans/Est-ce qu’on peut encore toucher le ciel quand on n’a plus vingt ans ? »

Des textes ouverts sur la vie

Ce qui arrive à Johnny tient du miracle. Cela fait longtemps, peut-être depuis Sang pour sang — un album référent dans sa carrière, écrit et composé par son fils David —, qu’il n’avait pas trouvé autant de chansons à sa mesure. La raison ? On a trop souvent écrit des titres centrés sur le rockeur, lui dressant un piédestal. Avec l’Attente, il retrouve des textes ouverts sur la vie, dans lesquels il peut laisser parler ses sentiments. Johnny les sert avec majesté, démontrant une fois encore sa dimension d’immense interprète. Car, on l’avait un peu oublié, Johnny est un très grand chanteur, lequel renaît sous la plume de Miossec : « C’est le plus bel auteur qu’on a en France », confie Bertrand Lamblot, directeur artistique de l’album. Enregistré entre Bruxelles, Saint-Barthélemy et Los Angeles, il bénéficie de la réalisation d’Yvan Cassar, avec lequel le chanteur n’avait pas travaillé depuis le Cœur d’un homme, et de la participation de quatre autres auteurs, Isabelle Bernal, Marie-Laure Douce, Emmanuelle Cosso et Benoît Carré.

Johnny, c’est notre Amérique à nous. On a donc convoqué les guitares à la AC/DC, les ballades blues-folk ou les hymnes pop-rock taillés pour la scène. Parmi les titres marquants, il y a Un tableau d’Hopper, qui fait écho à Quelque chose de Tennessee, N’en vouloir à personne, l’Amour à mort, Un nouveau jour, Devant toi, À l’abri du monde ou L’amour peut prendre froid, en duo avec Céline Dion. Un album puissant et sensible où Johnny, toujours debout, dit sa vérité avec sincérité. De vraies retrouvailles.

Victor Hache, l'Humanité

14:52 Publié dans Actualités, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, rock, johnny hallyday | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

13/11/2012

Le Front de gauche de Sevran épingle la grève de la faim de Stéphane Gatignon

eelv, seine-saint-denis, collectivités territoriales, politique de la ville, finance publique, pacte budgétaire européen, aménagement du territoire, sevran, stéphane gatignon, DSU, banlieue quartiers populaires, Les élus et militants du Front de gauche de Sevran rejettent la grève de la faim très médiatisée de Stéphane Gatignon comme mode d'action pour résoudre les problèmes de financements de la ville du 93. Dans un communiqué publié ce mardi, ils mettent en cause les choix politiques du maire EELV dans la gestion de la ville.

"L’action publique d’un élu ne peut se résumer à jouer sur l’émotion de la population", déplore d'entrée le communiqué émis par l'assemblée citoyenne du Front de gauche à Sevran qui explique préférer l'action collective "plutôt que de soutenir une action individuelle qui engendre de la désespérance et contribue à donner de notre ville une image désespérée."

"Le maire de Sevran doit aussi s’interroger sur sa gestion. Cette nouvelle opération de communication ne peut pas servir à masquer des choix politiques qui ont conduit à des échecs", estiment ces élus et militants qui listent trois erreurs du maire de la ville de Seine-Saint-Denis:

  • "Stéphane Gatignon a soutenu le Traité d’austérité Sarkozy-Merkel qui étrangle les collectivités locales. Son parti, Europe écologie-Les Verts, approuve le budget du Gouvernement prévoyant la baisse drastique de 2,25 milliards d’euros des dotations aux communes dans les prochaines années. Quel sens y a-t-il à réclamer 5M d’euros supplémentaires aujourd’hui, et accepter la baisse des dotations dans les prochaines années?"
  • "Avant l’été, les élus sevranais du Front de gauche ont initié une action avec la population pour obtenir de l’Etat plusieurs millions pour financer la construction d’une école dans le sud de la ville. Le maire de Sevran a refusé d’y participer. Il a préféré recourir à un financement en partenariat public-privé qui avait pour conséquence automatique de faire perdre à la ville une subvention de 3 millions de la Région Ile-de-France!"
  • "Ce partenariat public-privé, contre lequel nous avions mis en garde, a depuis échoué et retardé d’ un an la construction de l’école. Déjà en 2010, à propos d'un précédent PPP sur l’éclairage public, la Chambre régionale des comptes avait mis en cause la responsabilité de la ville, en épinglant de « nombreuses irrégularités » aux règles légales et « son manque de compétences ». Pour solder le contentieux, Sevran a dû verser plus de 1,1 million d’euros de dommage, aux frais des contribuables sevranais ! Conclusion des magistrats : « la commune n’a pas correctement défendu ses intérêts »."