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22/06/2013

"L'Art nouveau, la Révolution décorative" et "Tamara de Lempicka, la Reine de l'Art déco"

tamara1.JPGExposition : L'Art nouveau et l'Art déco : deux mouvements consécutifs et antagonistes

L'Art nouveau s'est fait en réaction à l'académisme et à une société en pleine industrialisation et l'Art déco s'est constitué en réaction et en opposition à l'Art nouveau. À partir de 1895, l'Art nouveau a joué pendant deux décennies un rôle dynamique et controversé sur la scène parisienne. Ses formes en arabesques et ses volutes finissent par s'assagir puis disparaître avant la Première Guerre mondiale pour donner naissance au mouvement Art déco, dont Tamara de Lempicka est l'icône incontestée. Mondaine, libre et théâtrale, elle développe durant les Années folles un style audacieux, qui lui confère une place tout à fait à part dans l'art moderne.

Les deux expositions présentées simultanément sur les deux sites de la Pinacothèque, permettent aux visiteurs de découvrir la première rétrospective de l'Art nouveau français et son évolution en mouvement Art déco par l'intermédiaire d'une de ses icônes, Tamara de Lempicka.

L'art nouveau, la Révolution décorative

artnouveau.jpgEn réaction au classicisme, l'Art nouveau n'impose aucune obligation à l'artiste. Conçu comme l'art de la liberté, il se dégage des convenances qui entravaient jusque-là la création. Les formes codifiées qui sont la caractéristique de l'académisme volent en éclats comme pour faire de l'Art nouveau un art transgressif au cœur duquel l'érotisme devient une donnée incontournable.

Conçu comme un art total, l'Art nouveau est partout, il est aussi bien peinture que mobilier, bijou, architecture et verrerie, référence à la nature, à la femme, aux plantes : l'interpénétration de tout en tout pourvu qu'elle chasse l'austérité et les règles.

Les grands noms de l'Art nouveau sont parmi les plus célèbres du tournant du XIXè au XXè siècle. Ce sont Gallé, Daum, Mucha, Majorelle, Horta, Van de Velde, Gaudí, Guimard, Lalique, Grasset, Steinlein, Ruskin, Klimt ou Bugatti. Ils bouleversent les schémas de la vie et transforment son esthétique pour la rendre agréable et décorative.

L'Art nouveau est à son apogée de 1890 à 1905. Il devient rapidement le support d'une production foisonnante qui triomphe à partir de l'Exposition universelle de 1900 et que commencent à dénoncer les " inventeurs " du mouvement. Qualifiant avec mépris l'Art nouveau de style " nouille " ou " ténia ", ses opposants suggèrent une idée de mollesse dans les images strictement ornementales et décoratives qu'il voulait imposer.

Juste avant la Première Guerre mondiale, ces critiques conduisent finalement à une évolution de l'Art nouveau vers un style nettement moins sophistiqué. Il s'affaiblit au point de devenir plus géométrique et laisse rapidement place à l'Art déco, qui prend la relève à partir de 1920. Totalement dénigré pendant plus de dix ans, c'est finalement les surréalistes qui œuvreront pour la réhabilitation de l'Art nouveau à partir des années 1930.

L'exposition est la première rétrospective de l'Art nouveau français à Paris depuis 1960. Véritable événement, elle présente plus de deux cents objets qui, dans tous les domaines de la vie et des arts, ont bouleversé l'esthétique et la pensée culturelle de la planète qui vivait alors au son du classicisme et de l'académisme depuis plus de trois siècles. Cette exposition se concentre sur les fondateurs de ce mouvement et sur ses principaux créateurs, évoquant de façon exhaustive le meilleur de leur production, à l'exception de l'architecture.

Tamara de lempicka, la Reine de l'Art déco

tamara7.JPGAlors que l'Art nouveau s'essouffle et voit ses formes évoluer vers un abandon de l'arabesque, retourner vers une géométrisation et se transformer petit à petit en ce qui s'est appelé l'Art déco, la représentation de la figure féminine va, elle aussi, connaître une évolution majeure.

De la sensualité et l'érotisme, nous allons passer à une sexualité transgressive beaucoup plus poussée. La figure de la " garçonne " comme caractéristique marquante de l'Art déco va donner à Tamara de Lempicka une position prépondérante dans ce mouvement, au point d'en faire son égérie.

La sexualité assumée de Tamara - bien que mariée deux fois, elle affiche ouvertement son goût pour les femmes et exprime librement son homosexualité - va correspondre à la volonté d'émancipation des femmes à cette époque. À l'égal de Louise Brooke ou de Joséphine Baker, Tamara de Lempicka va incarner cette image d'une femme dont le statut est équivalent à celui de l'homme.

tamara2.JPGTamara est contemporaine de l'Art déco. Elle crée ses plus belles œuvres de 1925 à 1935. Sa carrière et sa vie sont plus que liées à ce mouvement dont elle est la plus célèbre représentante. Illustration des Années folles, d'un mode de vie, d'une forme de mondanité et de liberté de création et de pensée, elle adopte un style très particulier qui lui donne une place tout à fait à part dans l'art moderne. Inclassable, elle signe pourtant les plus beaux chefs-d'œuvre de l'Art déco.

La Pinacothèque de Paris choisit aujourd'hui de montrer l'œuvre de Tamara de Lempicka et d'illustrer la manière dont cette artiste, par ses travaux mais aussi par sa personnalité inclassable et ambiguë, va coller parfaitement à la période qu'elle incarne.

Sa vie très mondaine et théâtrale est une succession de mises en scène donnant le premier rôle à la modernité et au luxe. Ce rapport à la transgression et aux idées progressistes en fait sans doute le personnage le plus troublant du début du xxe siècle.

Jouant sans état d'âme sur les attitudes érotiques des femmes, ou tout au moins leur sensualité, elle les place néanmoins dans un univers néo-cubiste et profondément Art déco.

Article France Info


Visite virtuelle : l' Art nouveau à la... par FranceInfo

Informations pratiques

•L'art nouveau, la Révolution décorative à la Pinacothèque 1 - 28, place de la Madeleine - 75008 Paris

•Tamara de lempicka, la Reine de l'Art déco à laPinacothèque 2 - 8, rue Vignon - 75009 Paris

•Tous les jours, de 10h30 à 18h30 - Fermeture de la billetterie à 17h45.

18/06/2013

Retraites : le mensonge de l’espérance de vie

retraites,démographie,actualités,sociétéC’est un argument qu’on nous martèle, et dont personne ou presque ne peut se permettre de contester la pertinence ni la véracité. En pleine réforme perpétuelle des retraites, on nous sort les courbes d’espérance de vie pour nous expliquer que nous vivons de plus en plus longtemps et qu’il convient donc de travailler de plus en plus tard. Cela semble une évidence mais n’est ce pas justement trop évident ?

De nombreux acteurs se gargarisent de l’augmentation de l’espérance de vie dans nos pays développés, justifiant de fait le modèle de société à très grande consommation. Ainsi vous entendrez toujours un industriel de l’agroalimentaire, celui qui vous met du cheval malade roumain à la place de bœuf ou qui va vous remplir le caddy de produits aux graisses saturés, contenant un maximum de sucre, de sel, d’huile de palme et de produits chimiques, vous affirmer que cette alimentation industrielle est plus saine que l’alimentation naturelle d’antan.

Il est vrai que les courbes ne prêtent pas à confusion : l’espérance de vie est actuellement de 77 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes en France. Il y a 50 ans, elle était respectivement de 66 et 77 ans. On a gagné 10 années de vie en un demi siècle, il est donc normal de travailler au moins 5 ans de plus non ? Pas si simple.

 

1ère manipulation : ne pas parler d’espérance de vie à la naissance

Le débat sur les retraites touche actuellement les gens âgés entre 30 et 60 ans. Or l’espérance de vie donnée dans les médias est celles des nouveaux nés en 2013(1). Demander aux personnes actuellement sur le marché de travailler jusqu’à 65 ans sous prétexte qu’ils vont vivre jusqu’à 77 ou 85 ans en moyenne est donc un mensonge.

Si on considère une personne qui a 50 ans aujourd’hui, son espérance de vie, si c’est un homme, est bien de 66 ans. Il appréciera le report de son départ…

 

2ème manipulation : ne pas parler du taux de mortalité infantile

C’est une des plus grosse arnaque de notre temps. Croire que l’allongement de l’espérance de vie est uniquement dû à l’allongement de la vie des adultes. Or même avec une espérance de vie de 30 ans, les périodes antérieures nous ont bien montré que de nombreux adultes vivaient aussi vieux que notre troisième et quatrième âge actuel. Que s’est-il donc passé ? Et bien tout simplement la médecine et l’hygiène ont permis de juguler le taux de mortalité infantile. Une simple recherche dans les archives paroissiales ou communales vous fera découvrir le nombre impressionnant d’enfants morts dans la première année sous l’ancien régime. Si de nombreux enfants mourraient avant 5 ans, l’espérance de vie était autant impactée, alors que ceux devenus adultes pouvaient vivre relativement vieux.

Il y a 60 ans le taux de mortalité avant 5 ans était de 29/1000. Il est passé à 4/1000 soit une baisse de 86% environ. Ce taux de mortalité a fait augmenter l’espérance de vie de manière mathématique, pourtant, les adultes n’ont pas vu pour autant leur vie allonger d’autant réellement.

 

3 ème manipulation : occulter l’espérance de vie « en bonne santé »

L’Espérance de vie sans incapacité » (EVSI) désigne une vie sans limitations des fonctions essentielles telles que les aptitudes à se déplacer, se nourrir, se vêtir. Une absence de dépendance majeure en somme. Le dossier consacré à ce sujet dans le magazine Science et Vie de juin 2013 se révèle particulièrement alarmant. Aujourd’hui, la mesure de l’évolution de la part de la vie que l’on peut espérer passer en bonne santé affiche une forte baisse. Ainsi, elle est de 74% pour une femme qui naît aujourd’hui alors qu’elle était de 77% en 2004. Ainsi, elle pourrait passer 22 ans de sa vie avec des incapacités contre 15 ans et demi si elle était née en 2004. Plus la vie s’allonge, plus elle se passe en mauvaise santé. Un phénomène non anticipé, qui remet bien des choses en cause et dont on ne parle pas trop au risque de fâcher (2) .

 

En conclusion

Ces manipulations visent surtout à ne pas remettre en cause le mode de société dans lequel nous nous trouvons et le mythe du progrès constant linéaire, inéluctable et universel Le rôle de la filière médicale (improprement appelée « santé ») est de dépenser des sommes folles pour maintenir en vie coûte que coûte des êtres isolés (madame vivra 10 ans minimum sans son mari) dans des établissements où la retraite paye intégralement les mensualités (si on peut y ajouter la vente du capital) et permet ainsi à certains secteurs d’être florissants. Quand cette tromperie est utilisée comme argument pour reporter l’âge de la retraite il convient de la dénoncer avec plus de force.

 

notes :

  1. L'espérance de vie à la naissance indique le nombre d'années qu'un nouveau-né devrait vivre si les règles générales de mortalité au moment de sa naissance devaient rester les mêmes tout au long de sa vie. (source, Banque Mondiale)
  2. http://blogs.mediapart.fr/blog/newcotcot/280513/esperance...

 

autres références :

http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.LE00....

http://fr.wikipedia.org/wiki/Esp%C3%A9rance_de_vie_en_bon...

Didier-David Maurice

 

15/06/2013

LES LARMES DE LA VIOLONISTE GRECQUE !

larme2.jpgLa brutalité d’un régime aux abois sous la pression de la troïka et de la commission européenne qui exige toujours moins de service public et toujours plus de misère, et de l’autre côté les larmes simples, émouvantes, tragiques d’un violoniste, c’est l’image aujourd’hui de la Grèce.

larmes.jpgL’Orchestre symphonique national de ERT qui existe depuis 75 ans dans ce pays, et qui même sous le régime des colonels pouvait s’exprimer a été supprimé en même temps que 4 chaines de télévision publique et 5 radios en quelques secondes par le gouvernement de coalition socialiste et droite qui aujourd’hui dirige la Grèce.

L’ERT, paradoxe, qui est un établissement public pourtant bénéficiaire comme vient de le démontrer un rapport récent publié.

Mais en Grèce aujourd’hui, la culture, l’éducation, le pluralisme deviennent les nouveaux ennemis désignés de la finance.

A l’occasion d’un concert de soutien de l’Orchestre symphonique national à l’ERT à Athènes, les musiciens et les choristes n’ont pas pu résister à l’émotion et c’est en larmes que certains ont joué le dernier morceau : l’hymne national.

13/06/2013

C’est parti : le JT de France 2 prépare une nouvelle réforme des retraites

puj1.jpgpar Blaise Magnin, Frédéric Panne, pour Acrimed le 7 juin 2013

Le JT de 20 heures de France 2 du 4 juin 2013 (que l’on peut voir ici consacre deux minutes (de 14’15 à 16’23) au rapport de la commission chargée d’examiner plusieurs hypothèses sur la nouvelle réforme des retraites. Deux minutes d’informations tronquées et faussées.

« L’actualité en France, c’est d’abord, je vous le disais, les premières pistes de la réforme des retraites. La commission chargée d’établir un rapport vient de rendre ses conclusions. Elle évoque de nombreuses possibilités : revenir sur les avantages fiscaux des retraités, augmenter, soit l’âge de départ, soit la durée de cotisation, augmenter aussi les charges patronales, bref, il y en a pour tout le monde. Mais ce qui retient le plus l’attention c’est ce qui concerne l’harmonisation des régimes. La commission suggère de modifier les règles de calcul pour les fonctionnaires. »

« Ce qui retient l’attention ». Mais de qui au juste et pourquoi ? Peu importe : l’attention est focalisée sur la sempiternelle « question » des régimes de retraite des fonctionnaires. Et en quoi est-elle de nature à justifier que le JT s’y intéresse tout particulièrement – plutôt qu’à celle des cotisations patronales, par exemple ? David Pujadas s’abstiendra d’en dire plus, mais le reportage qui suit, réalisé par « Margaux Manière, Didier Dahan, avec notre bureau à Poitiers », permettra peut-être d’y voir plus clair…

Sur fond d’images de fonctionnaires au travail, la journaliste commente, ou plutôt pronostique : « Instituteurs, infirmiers ou encore employés de mairie, leur pension de retraite pourrait baisser. Aujourd’hui le mode de calcul des retraites du public est plus favorable que celui des salariés du privé ; la commission Moreau qui rendra son rapport au gouvernement la semaine prochaine propose de rapprocher les deux systèmes. Une piste qui fait bondir les fonctionnaires... »

Manifestement, la journaliste considère qu’il est inutile de préciser que par « rapprocher les deux systèmes », il ne faut pas entendre aligner les retraites du privé sur celles, dont le mode de calcul serait plus avantageux, du public… Cela va de soi !

La suite du reportage, sans doute censée illustrer à quel point l’idée fait « bondir les fonctionnaires  », propose l’interview d’une femme…

Au téléspectateur de deviner non seulement qui elle est – ni le commentaire, ni aucune incrustation ne l’indiquent – mais aussi quelle question lui est posée – laquelle a été coupée au montage. Et si cette femme, qui est probablement fonctionnaire, retraitée ou non, ne semble pas « bondir », elle est effectivement opposée – quelle surprise – à une baisse éventuelle de sa (future ?) pension : « C’est perdre nos acquis, quelque part, parce que si nous, c’était calculé sur les 6 derniers mois… Il y a beaucoup de prise d’échelon en fin de carrière. C’est quand même plus intéressant.  »

Avec l’infographie qui suit, que redouble le commentaire, la journaliste choisit de présenter les conséquences d’une telle réforme pour « un fonctionnaire » virtuel qui s’avère quelque peu atypique…

« Aujourd’hui, les pensions sont calculées sur les derniers mois de la vie professionnelle. Ainsi un fonctionnaire qui gagne en fin de carrière 4000 euros par mois, touche aujourd’hui 3000 euros de retraite. Mais si la piste évoquée par le rapport était suivie, une période plus longue serait prise en compte, par exemple les 10 dernières années. Et sur cette période, le fonctionnaire n’a pas gagné 4000 euros en moyenne mais seulement 3500. Résultat sa retraite ne s’élèverait plus qu’à 2625 euros, 11 % de moins qu’aujourd’hui. »

On reste perplexe devant cette simulation : en 2009, selon l’INSEE, le revenu moyen des fonctionnaires était d’un peu moins de 2400 euros… Alors qui sont ces fonctionnaires qui finissent leurs carrières à 4000 euros par mois ? Existent-ils ? Combien sont-ils ? De quoi parle-t-on ? Salaire net ou salaire brut ? Celui ou celle qui aurait voulu suggérer que les fonctionnaires sont des nantis ne s’y serait pas pris autrement…

Le reportage enchaîne avec quelques mots d’Éric Aubin, présenté comme le responsable chargé des retraites à la CGT. Là encore, on ne sait quelle question lui a été posée…

« C’est une mesure pour rien. Qui avait fait l’objet d’un débat en 2010 avec Éric Woerth qui avait, à l’époque, abandonné cette mesure parce qu’elle ne sert à rien et elle va crisper, effectivement, les salariés notamment du public. » Des propos si brefs et allusifs, qu’on ne pourra en retenir que son opposition à la mesure. Il aurait par exemple pu être intéressant de savoir pourquoi ce bon connaisseur du dossier affirme à deux reprises que ce serait « une mesure pour rien »... Mais ce n’est pas dans le JT France 2 que le téléspectateur l’apprendra.

En revanche, ledit téléspectateur se voit apporter une nouvelle preuve des privilèges inouïs dont bénéficient les fonctionnaires, avec une nouvelle statistique dont on ne saura pas d’où elle sort, ni ce qui pourrait l’expliquer.

« Aujourd’hui dans le privé la retraite est calculée sur les 25 dernières années. Et elle est moins élevée en moyenne : 1216 € contre 1724 pour le public. » On appréciera le souci de cohérence de la journaliste qui choisit de réfléchir sur une pension de 3000 euros quelques secondes avant d’annoncer qu’elles s’élèvent en moyenne à un peu plus de 1700 euros dans la fonction publique… Quant à savoir si, par exemple, des différences de qualification, et donc de rémunération, entre salariés des secteurs public et privé, ne pourraient pas contribuer à expliquer de tels écarts, ce serait trop demander…

Et la journaliste de préciser que « ce soir, Matignon évoque de simples pistes. Les discussions sur les retraites commenceront réellement le 20 juin. » En plateau, David Pujadas conclut même avec un quasi scoop : « Précision importante il y a quelques minutes. L’entourage de François Hollande a confirmé que le calcul des retraites des fonctionnaires fera bien partie du débat. »

Si la qualité de l’information, dans ce « sujet », fut d’une nullité affligeante, l’équipe de David Pujadas pourra au moins se féliciter d’avoir accompli son travail de « pédagogie »… en esquissant les conclusions de discussions qui n’ont pas commencé.

Frédéric Panne et Blaise Magnin