07/11/2006
DES MENAGES PLUS PETITS
Alain Jacquot, division Logement, Insee
Sous l’hypothèse d’une évolution tendancielle de la natalité, de la mortalité, des migrations et des comportements de cohabitation, l’augmentation annuelle moyenne du nombre de ménages entre 2005 et 2030 pourrait être comprise entre 236 000 et 261 000. Cette croissance, rapide les premières années, s’atténuerait ensuite. À l’horizon 2030, le nombre de ménages serait ainsi supérieur d’environ un quart à sa valeur présente, et le nombre moyen de personnes par ménage serait compris entre 2,04 et 2,08 au lieu de 2,31 en 2005. Imputable en grande partie au vieillissement de la population, la baisse de la taille des ménages est quasiment inéluctable.
Le nombre de ménages tend à croître plus vite que la population : + 1,24 % par an en moyenne pour le nombre de ménages entre 1975 et 2005, + 0,48 % pour la population (tableau 1). Le nombre moyen de personnes par ménage tend en effet à baisser : égal à 2,9 en 1975, il n’est plus que de 2,4 en 1999 et de 2,3 en 2005.
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Population (milliers) | 52 599 | 54 296 | 56 652 | 58 492 | 60 702 | + 0,48 |
Nombre de ménages (milliers) | 17 745 | 19 589 | 21 542 | 23 776 | 25 689 | + 1,24 |
Nombre de personnes par ménage | 2,88 | 2,70 | 2,57 | 2,40 | 2,31 | – 0,74 |
Sources : recensements 1975 à 1990, estimations à partir du recensement 1999, de Sitadel et de l’enquête annuelle de recensement 2005, Insee et SESP.
09:10 Publié dans Connaissances | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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15/08/2006
ANNIVERSAIRE D'ASTERIX
Astérix et Obélix peuvent fêter le 14 août l’anniversaire de leur co-créateur René Goscinny, né en 1926. Mais les Gaulois étaient-ils tous moustachus, mangeurs de sangliers, porteurs de menhirs et de noms en –ix ?
Moustachus ?
Sans doute l’étaient-ils. C’est sous le second Empire (Napoléon III était un fervent admirateur de Vercingétorix) que les sculpteurs et les peintres ont remis les Gaulois à l’honneur et les ont représentés tels que nous les imaginons le plus souvent : moustachus, avec des tresses, des braies étroites et des boucliers ronds.
Une chose est sûre, c’est que les Gaulois étaient fiers de leur apparence. Ils s’enduisaient les cheveux de lait de chaux pour les éclaircir et ils surveillaient leur ligne : le guerrier dont le tour de taille dépassait une certaine circonférence devait payer une amende. Autant dire qu’Obélix se serait ruiné en taxes !
Mangeurs de sangliers ?
Le sanglier est admiré des Gaulois pour sa force et sa vaillance. Il est souvent représenté dans leurs sculptures. Mais il constitue rarement l’ordinaire des repas, même de fêtes, car les Gaulois sont davantage éleveurs que chasseurs.
On mange alors surtout les porcs qu’on élève, des porcs encore à demi sauvages, qu’on emmène à la glandée dans les forêts et qui vivent en troupeau. Il faut bien dire, à la décharge de Goscinny et des premiers historiens, que leur apparence était plus proche de celle du sanglier que de notre énorme cochon rose d’élevage actuel.
Porteurs de menhirs ?
Obélix convoie régulièrement un ou plusieurs menhirs, quand il ne les utilise pas comme arme de combat… En fait, à l’époque d’Astérix et d’Obélix, c’est-à-dire celle de Jules César, il y avait déjà deux mille ans que les menhirs et les dolmens avaient été érigés et que plus personne n’en élevait d’autres. Ces pierres dressées sont cependant symboliquement associées à ce peuple sans écrit.
Avec des noms en –ix ?
Côté onomastique, Goscinny respecte bien le mode de construction des noms d’alors.
Les noms gaulois sont individuels, l’équivalent de nos prénoms, avec souvent un sens guerrier : Vercingétorix, c’est le « grand roi des guerriers », Orgétorix le « roi des tueurs », Diviciacos « le vengeur »… D’autres évoquent un animal et, par extension, les qualités qu’on lui prête de force ou de ruse : Luern signifie « le renard », Matugenus « le fils de l’ours »…
Comme dans la bande dessinée, il n’y avait pas de noms de famille. Le nom individuel suffisait à identifier chacun dans une petite communauté, telle celle des « irréductibles gaulois » du village de Goscinny. S’il fallait davantage de précision, on citait le nom du père : « Vercingétorix, fils de Celtill ». Sur les champs de bataille, lorsque s’affrontaient des guerriers de régions différentes, on se devait de remonter plus haut encore la généalogie, d’évoquer plusieurs générations, et de rappeler ainsi à l’adversaire que celui qui lui faisait face descendait d’une longue lignée de grands guerriers.
En revanche, les noms ne se terminent pas toujours par –ix, comme dans Astérix et Obélix. C’est Jules César qui a contribué à populariser ce suffixe puisque les noms qu’il cite dans La guerre des Gaules en sont en général pourvus : Vercingétorix, Orgétorix, Dumnorix, Eporédorix… Pourquoi ? Parce que le général romain rencontrait ses pairs, des chefs de guerre ou de tribus, et que cette terminaison signifie « roi ». Peu importe donc ces quelques approximations, Goscinny mériterait bien de s’appeler Goscinnix, le « roi des scénaristes » !
Texte : Marie-Odile Mergnac pour Notre Famille.com
17:35 Publié dans Connaissances | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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15/07/2006
400 ANS REMBRANDT
Un certain Harmen Gerritz possédait un moulin sur une petite colline de la périphérie de Leyde. Il faisait ajouter à son nom celui de "van Rijn", car c'est ainsi qu'était appelé le fleuve au bord duquel il vivait.
Tout près de son moulin, dans une pauvre maison où habitait avec sa femme - Neeltgen Van Zuybrouck, fille d'un modeste boulanger - naquit le cinquième de leurs six enfants, un garçon qui reçut à son baptême le prénom de rembrandt.
C'était le 15 juillet 1605.
VOIR SA BIOGRAPHIE
18:45 Publié dans Connaissances | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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