02/12/2011
LE DEFICIT DE LA SECU POUR LES NULS
L'ASSURANCE MALADIE 50 secondes de lecture à couper le souffle.
Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer...
a - Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro.
b - Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie ...
c - Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste ...
d - Pour tout traitement de plus de 91 euros, nous en sommes de 18 euros de notre poche. e - Taxe de 0,50c sur les boites.. f - etc.......
Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.
Or, savez-vous que :
1) Une partie des taxes sur le tabac destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 7,8 milliards.
2) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 3,5 milliards.
3) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,6 milliard.
4) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,2 milliard.
5) La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2 milliards.
6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards.
7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliard.
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'Euros
Conclusion : si les responsables de la Sécu et nos gouvernants faisaient leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reversait ce qu'elle doit chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent !!!!
Ces chiffres ne sont pas inventés ; vous pouvez les consulter sur le site de la sécu ; ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu.
Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits !
N'oubliez pas d'avoir une petite pensée sur l'achat, à la hâte, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n'est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique.
Hélas on ne peut en dire autant des dommages collatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins !!!
Quel sera le coût de cette opération, que la sécu va supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation !!!
Cordialement.
Evelyne DUBIN Secrétaire Générale Adjointe au Directeur Général Institut National duDéveloppement Local Avenue Michel Serres BP 32 47901 AGEN Cedex 9 tél : 05.53.48.06. 74 fax : 05.53.48.06. 71 mob: 06.72.19.53. 50 mail: e.dubin@indl. fr
17:59 Publié dans Actualités, Connaissances, Pour les nuls | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sécu, déficits, santé | |
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21/11/2011
ENERGIE : LE POINT DE VUE DE LA CGT !
Virginie Gensel, secrétaire de la fédération énergie de la CGT qui rassemble 60.000 adhérents, dénonce, dans une interview au Figaro, l'accord EELV-PS sur le nucléaire, car elle redoute les conséquences sociales d'une sortie du nucléaire et juge que l'arrêt de l'EPR serait «une folie».
LE FIGARO. - Que pensez-vous de l'accord conclu entre les Verts et le PS prévoyant la fermeture de 24 réacteurs nucléaires d'ici 2025 ?
Virginie GENSEL. - C'est un accord irresponsable. On ne peut pas faire reposer la politique énergétique, l'avenir industriel de la France, sur des considérations d'échanges de circonscriptions, de marchandage de coin de table. À la CGT, nous souhaitons un débat véritable sur la politique énergétique globale, dont l'avenir du nucléaire. Ce sont des questions complexes qui engagent le pays entier, qui ne peuvent pas être discutées juste à quelques-uns, entre appareils.
Avez-vous été consultés par les Verts et le PS ?
Non. Il y a un an, nous avons écrit à tous les partis politiques pour leur faire part de nos propositions en matière d'énergie. Nous avons rencontré les Verts, le Parti de gauche, le PCF, mais ni le PS ni l'UMP ne nous ont répondu.
Qu'est-ce que vous trouvez «irresponsable» dans cet accord ?
Derrière la première intention affichée, réduire le nucléaire, il y a la sortie du nucléaire. Nous sommes favorables au développement des énergies renouvelables, mais elles ne sont pas en capacité, en l'état actuel, de répondre aux besoins. Personne ne fait de réelles propositions pour savoir par quoi on remplacerait le nucléaire.
Voyez l'Allemagne, où l'on dit que les énergies renouvelables vont être développées : en attendant, les centrales thermiques sont sollicitées, et l'on augmente tranquillement l'effet de serre.
Redoutez-vous les conséquences sociales d'un arrêt des centrales ?
Oui, bien sûr, mais pas seulement pour ce qui concerne les emplois du nucléaire. Il y a en France, 3 ou 4 millions de foyers en précarité énergétique, c'est-à-dire qui consacrent une part importante de leurs revenus à s'éclairer et se chauffer.
Si les prix de l'électricité augmentent, qu'en sera-t-il pour eux ? Le prix bas du courant en France est aussi un élément de compétitivité pour notre industrie.Les effectifs dans le nucléaire font actuellement l'objet d'une incroyable guerre des chiffres.
Combien d'emplois sont concernés ?
La filière emploie quelque 125.000 personnes, auxquelles il faut ajouter un chiffre équivalent pour les sous-traitants. Cela fait déjà 250.000 salariés, sans compter plusieurs dizaines de milliers d'emplois indirects. Mais n'opposons pas ces emplois à ceux des renouvelables.
Pour les énergies vertes, il s'agit de développer une vraie filière industrielle.
Faut-il poursuivre le chantier de l'EPR à Flamanville ?
Il faut terminer ce projet. Le chantier est aujourd'hui tellement engagé qu'il est impensable de revenir en arrière. Ce serait une folie. L'EPR de Flamanville est un prototype, une tête de série dont il sera très important ensuite d'analyser le retour d'expérience. D'une manière générale, la recherche dans l'énergie, mais également dans le nucléaire, est aujourd'hui insuffisamment poussée. S'agissant de la génération IV des réacteurs, des pays comme la Russie et l'Inde sont en avance par rapport à la France.
À la suite de la catastrophe de Fukushima , le recours à la sous-traitance par EDF a été évoqué par les experts de l'État comme un enjeu de sûreté. Votre position ?
C'est la CGT qui est intervenue en ce sens. Nous sommes pour que des métiers liés à la sûreté soient réinternalisés et pour un statut de haut niveau pour tous les salariés. Nous avons demandé à Éric Besson, le ministre de l'Industrie, d'ouvrir des négociations sur la sous-traitance.
20:27 Publié dans Actualités, Connaissances, Economie, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergie, nucléaire, cgt, ps, verts | |
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25/09/2011
Camila Vallejo «Notre mécontentement est dû à l’insoutenable inégalité»
Âgée de vingt-trois ans, Camila Vallejo,
s’est imposée à la tête du mouvement de contestation étudiante qui secoue actuellement
le Chili. Elle étudie
la géographie
et elle est membre des Jeunesses communistes.
Correspondance. Depuis plus de trois mois, vous manifestez pour une éducation publique, gratuite et de qualité. Pourquoi faut-il réformer le système éducatif chilien ?
Camila Vallejo. La mobilisation actuelle a atteint ce niveau de pertinence et attire autant l’attention, car nos revendications reflètent le sentiment des Chiliens et de nombreux citoyens du monde. Les médias parlent de LA crise de l’éducation, mais le problème va beaucoup plus loin. Il s’agit d’une crise du système démocratique et d’un mécontentement généralisé dû à l’insoutenable inégalité qui maintient l’énorme majorité des Chiliens dans la précarité, sans santé publique, sans éducation publique et endettés jusqu’au cou, en raison des salaires trop bas. Dans ce contexte, nous n’exigeons pas une réforme du système, mais un changement radical des fondements de celui-ci. Car, dans l’éducation, en premier lieu, c’est à cause de ces fondements que nous sommes encore un pays sous-développé, sans les projets nationaux qui envisagent d’autres valeurs que celles du marché.
Chaque année, les étudiants chiliens se mobilisent. Le mouvement de 2011 semble plus fort et plus entendu...
Camila Vallejo. Tant que le Chili sera un pays injuste et inégalitaire, les gens descendront dans la rue pour le dénoncer. Cela a toujours été la note dominante, même depuis la fin de la dictature. Depuis l’arrivée de Piñera au pouvoir, toutefois, l’évidente défense du privé dans les services basiques du pays et l’assaut de privatisations que le gouvernement a tenté de lancer dans le dos des acteurs sociaux, ont provoqué un mécontentement tel parmi les citoyens qu’il a débouché sur la mobilisation sociale la plus grande depuis les années 1980. Les contradictions entre ce que propose le gouvernement de droite et ce que les citoyens veulent défendre sont de plus en plus aiguës. D’où, la popularité très basse de l’exécutif ces derniers mois.
Qu’attendez-vous du dialogue avec le gouvernement ?
Camila Vallejo. Durant ces mois de mobilisation, nous avons été marqués par l’intransigeance avec laquelle le gouvernement a défendu le modèle néolibéral qui prédomine dans l’éducation. En particulier, lorsqu’il s’est montré prêt à exprimer son côté le plus violent et répressif. Après tant de manifestations de centaines de milliers de personnes, qu’il commence juste à vouloir faire respecter la loi (qui interdit le profit dans l’éducation – NDLR) sonne comme un manque de respect. Ce mouvement mérite d’être écouté. Et si le président n’est pas disposé à céder par le dialogue, nous exigerons un référendum pour démontrer et faire respecter l’opinion de la majorité.
Est-ce un avantage ou un inconvénient d’être face à un gouvernement de droite ?
Camila Vallejo. Avec le gouvernement Piñera, le Chili a compris qu’il n’y a rien de pire pour le peuple qu’un programme de droite. Difficile donc d’y voir un avantage. Cependant, l’assaut de privatisations et les graves erreurs du gouvernement – comme la répression excessive et l’intransigeance idéologique – ont généré une plus grande émotion dans la population, fatiguée des privilèges de quelques-uns. Ceci nous a permis d’atteindre une participation historique aux manifestations et un soutien jamais vu auparavant. À l’inverse, les ferventes convictions néolibérales du gouvernement rendent les avancées et les possibilités d’accord plus difficiles. De plus, cette droite est liée aux « propriétaires du Chili », c’est-à-dire au secteur entrepreneurial et aux familles les plus riches. Elle dispose donc de la grande majorité des médias de masse, de l’influence des riches entrepreneurs, en plus des forces policières et militaires. Déjà en vigueur sous la Concertación (coalition de centre gauche, au pouvoir pendant vingt ans – NDLR), cette situation est encore plus forte aujourd’hui, car le mouvement effraie les plus privilégiés.
En 2006, la mobilisation étudiante avait obtenu une grande table de travail sur l’éducation. Mais, arrivés au Parlement, les projets de loi ont été vidés de leur substance. Comment éviter un échec similaire ?
Camila Vallejo. Même si les deux mouvements se ressemblent, de nouveaux éléments font aujourd’hui envisager une issue positive. D’une part, malgré les efforts de la presse pour nous diviser ou détourner l’attention de la population, nous bénéficions toujours d’un très fort soutien et nos opinions comme dirigeants étudiants sont bien évaluées. D’autre part, même si c’est en partie par opportunisme, la Concertación et ses parlementaires ont une posture plus proche de la nôtre que de celle de l’exécutif. Enfin, nous nous préparons pour cette étape de dialogue. Nous avons exigé des garanties (débats télévisés, gel des projets de loi sur l’éducation lancés au Parlement notamment), pour que le dialogue ne se transforme pas en un accord de coalitions politiques en catimini. Surtout, nous continuerons à manifester.
Vous faites partie des Jeunesses communistes. Quelle influence a cet engagement sur votre travail de leader et sur le mouvement ?
Camila Vallejo. Une grande partie de la dirigeante que je suis aujourd’hui vient de la militante d’hier. Ma formation politique, la discipline et le soutien de nombreux camarades engagés me permettent de réaliser mon travail avec clarté et tranquillité. Sans eux, ce serait impossible. Par ailleurs, la lutte de ce mouvement est aussi la lutte de ma jeunesse. J’endosse cette cause en tant que représentante des étudiants de l’Université du Chili, mais c’est aussi par conviction personnelle que je me bats pour rétablir l’éducation publique dans mon pays.
En plus d’écrire sur votre rôle à la tête du mouvement, des médias ont évoqué votre physique, vous qualifiant de « belle rebelle », voire de « leader sexy ». Quelle est votre réaction ?
Camila Vallejo. Cela répond au machisme qui, malheureusement, caractérise encore notre société. Mais je crois aussi qu’à cette occasion, nous apprenons quelque chose des capacités des femmes, et j’espère que nous pourrons avancer en matière de discrimination sexiste. Pour que cette situation ne devienne pas juste une anecdote de mauvais goût derrière l’historique mobilisation de cette année.
10:15 Publié dans Actualités, Connaissances, Entretiens, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : camila vallejo, chili, étudiante | |
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12/09/2011
737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales
Une étude d’économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu’un petit groupe d’acteurs économiques – sociétés financières ou groupes industriels – domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde.
LE RÉSEAU DE CONTRÔLE GLOBAL PAR LES GRANDES ENTREPRISES
Stefania Vitali, James B. Glattfelder, et Stefano Battiste
Leur étude, à la frontière de l’économie, de la finance, des mathématiques et de la statistique, fait froid dans le dos. Trois jeunes chercheurs de l’Institut fédéral de technologie de Zurich [1] ont scruté les interactions financières entre multinationales du monde entier. Leur travail – « The network of global corporate control » (le réseau de domination globale des multinationales) – porte sur un panel de 43.000 groupes (« transnational corporations ») sélectionnés dans la liste de l’OCDE. Ils ont mis en lumière les interconnexions financières complexes entre ces « entités » économiques : part du capital détenu, y compris dans les filiales ou les holdings, prise de participation croisée, participation indirecte au capital…
Résultat : 80 % de la valeur de l’ensemble des 43.000 multinationales étudiées est contrôlé par 737 « entités » : des banques, des compagnies d’assurances ou des grands groupes industriels. Le monopole de la possession du capital ne s’arrête pas là. « Par un réseau complexe de prises de participation », 147 multinationales, tout en se contrôlant elles-mêmes entre elles, possèdent 40 % de la valeur économique et financière de toutes les multinationales du monde entier.
Une super entité de 50 grands détenteurs de capitaux
Enfin, au sein de ce groupe de 147 multinationales, 50 grands détenteurs de capital forment ce que les auteurs appellent une « super entité ». On y retrouve principalement des banques : la britannique Barclays en tête, ainsi que les « stars » de Wall Street (JP Morgan, Merrill Lynch, Goldman Sachs, Morgan Stanley…). Mais aussi des assureurs et ds groupes bancaires français : Axa, Natixis, Société générale, le groupe Banque populaire-Caisse d’épargne ou BNP-Paribas. Les principaux clients des hedge fund et autres portefeuilles de placements gérés par ces institutions sont donc, mécaniquement, les maîtres du monde.
Cette concentration pose de sérieuses questions. Pour les auteurs, « un réseau financier densément connecté devient très sensible au risque systémique ». Quelques-uns flanchent parmi cette « super entité », et c’est le monde qui tremble, comme la crise des subprimes l’a prouvé. D’autre part, les auteurs soulèvent le problème des graves conséquences sociales que pose une telle concentration. Qu’une poignée de fonds d’investissement et de détenteurs de capital, situés au cœur de ces interconnexions, décident, via les assemblées générales d’actionnaires ou leur présence au sein des conseils d’administration, d’imposer des restructurations dans les entreprises qu’ils contrôlent… et les effets pourraient être dévastateurs. Enfin, quelle influence pourraient-ils exercer sur les États et les politiques publiques s’ils adoptent une stratégie commune ? La réponse se trouve probablement dans la brûlante actualité des plans d’austérité.
Ivan du Roy
17:41 Publié dans Actualités, Connaissances, Economie, Planète | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : capitalisme, maîtres, économie | |
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