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09/11/2013

Bertrand Cantat dans la lumière

musique, bertrand cantat

L’ex-chanteur de Noir Désir revient avec Droit dans le soleil et un prochain album Horizons.

Bertrand Cantat a-t-il raison de vouloir revenir sur le devant de la scène ? La question fait déjà débat à l’occasion de la sortie de Droit dans le soleil, le single de son prochain album 
Horizons prévu le 18 novembre, sous le nom de groupe Detroit. Le morceau, qui circule sur Internet, est une ballade fragile et douloureuse, interprétée à la guitare acoustique en compagnie du contrebassiste, Pascal Humbert. « Tous les jours on retourne la scène/Juste fauve au milieu de l’arène/On ne renonce pas/On essaie de regarder droit dans le soleil », chante-t-il.

Des paroles sur le fil de l’émotion, qui en filigrane semblent renvoyer au malaise du drame de Vilnius et au meurtre en 2003 de sa 
compagne Marie Trintignant pour lequel il a été condamné à huit ans de prison, et au suicide de sa première femme, Krisztina Rady. Un passé tragique et un parcours très lourd avec lequel le chanteur vit depuis dix ans.

S’il est longtemps resté dans l’ombre depuis sa libération en 2007 et sa séparation de Noir Désir, il est réapparu à différentes reprises auprès de groupes comme Eiffel, Shaka Ponk ou Amadou et Mariam. Sa maison de disques 
Barclay a annoncé qu’il pourrait 
défendre son album sur scène. Une occasion pour Bertrand Cantat d’y trouver enfin sa vérité au travers de la lumière des yeux du public avec 
l’espoir que le vent le portera sur la route d’une nouvelle vie d’artiste.

Victor Hache pour l'Humanité

14:51 Publié dans Actualités, ACTUSe-Vidéos, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, bertrand cantat | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

18/09/2013

FETE DE L’HUMANITE 2013 : AMBIANCE !

fhph2.jpgUne fête de l’Humanité est difficile à raconter : elle se vit, et celle de 2013 plus que d’autres fêtes sans doute !

D’abord parce que la pluie était l’invitée peu attendue notamment le vendredi et le samedi et à donnée un ton particulier avec une convivialité et une chaleur des visiteurs plus fortes sans doute pour compenser sans doute ce temps peu clément, et ensuite parce que dans la situation dans laquelle se trouve ce pays et le monde beaucoup ont voulu, le temps d’une fête exprimer une certaine solidarité et une joie de vivre un peu exceptionnelle.

La fête de l’Humanité c’est une programmation artistique unique avec en 2013 par exemple des chanteurs et des groupes comme Tryo, Archive, Zebda, HK et les Saltimbaks, Sanseverino, Empire Dust…et aussi l’orchestre national de France, l’humoriste Jamel Debouzze et bien d’autres.

fhph1.jpgLa fête de l’Humanité ce sont aussi des centaines de débats politiques ou philosophique sur les sujets les plus divers et parfois inattendus, des rencontres avec des centaines d’écrivains, un meeting immense avec Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

Mais la fête de l’Huma c’est surtout le rendez vous annuel de centaines de milliers de personnes qui échangent, partagent, s’amusent, dansent, vivent le temps d’un week-end un moment incroyable.

fhph.jpgVisiter en trois jours tous les départements de France, les pays de notre planète, écoutez toutes les musiques, côtoyer toutes les générations et tous les origines, c’est cela aussi le fête de l’Huma.

C’est aussi pouvoir accéder à tous les goûts gastronomiques, et à tous les prix, pour tous et dans une ambiance assez fantastique.

A la sortie de cette fête, une seule pensée nous anime, y revenir l’année prochaine…

Diego Diaz pour E-Mosaïque. Texte, photos, vidéo exclusifs E-Mosaïque

 
CUBA 2013 : AMBIANCE ! par E-Mosaique

 

23/08/2013

Féfé : "Avec ma musique, j’affirme mes cultures et les embrasse pleinement"

	musique, concert, rap, entretien, féfé, Zebrock, fête de l'Humanité 2013Fête de l'Humanité 2013. Ancien membre du Saïan Supa Crew, dont le refrain grivois, en créole, du tube « Angela » avait été repris en cœur, Féfé s’illustre désormais en solo. Deux albums, « jeune à la retraite » (2009 et « le Charme des premiers jours » 52013à, lui ont permis d’élargir son univers, qui emprunte autant au hip-hop qu’à la chanson. Rencontre avec le chanteur français d’origine nigériane, prêt à enflammer la scène Zebrock, samedi à 20h20.

HD. Que signifie votre présence à la Fête de l’Huma?

Féfé. Chaque concert est unique. Un concert Huma, je l’appréhende comme un Solidays ou un concert à la Maroquinerie (petite salle de concert parisienne NDLR). Je peux me faire quelques idées, supposer que les gens sont plus dans la revendication. Mais ce qui a toujours le mieux marché pour moi, c’est d’être moi. J’essaie de partager ma vérité. J’ai un peu peur parce que je ne sais pas si je corresponds complètement. Je ne suis pas un Cali. Pour moi l’Huma, c’est Cali. C’est un gros cliché. Peut-être que les gens qui vont à la Fête de l‘Huma le détestent, je n’en sais rien. Mais je vais y aller avec ma vérité et on verra ce que les gens me donnent.

HD. Vous qui venez du rap, que représente-t-il pour vous aujourd’hui ?

Féfé. Il représente toujours ma base principale. C’est par là, en tant qu’auteur-compositeur que je suis entré dans la musique. Reste la question: comment grandit-on avec le rap?

HD. Comment grandit-on ou comment vieillit-on?

Féfé. Ce n’est pas simple de vieillir dans le rap. C’est vraiment une musique de jeunes, très vivante, qui a besoin de bouger et de coller complètement à l’air du temps.

HD. N’est-ce pas un faux problème si l’on compare le rap avec le rock dont certains dinosaures demeurent crédibles?

Féfé. Jay-Z (star du rap américain NDLR) a 43 ans et, malgré les critiques sur son dernier album, il est encore pris au sérieux. C’est juste une question de message. On peut faire un parallèle entre les messages du rap et ceux du rock. Très jeune, j’avais un discours un peu vieillot. J’étais plutôt dans la sagesse, le consensus, la compréhension. Bien sûr, je lançais quelques piques. Je parlais davantage des flics par exemple. À 20 ans, cela me paraissait normal et logique. C’était ce que je vivais. J’ai changé. L’époque aussi. Le regard évolue. Je suis avec mes enfants. Les flics viennent donc moins me voir. Et puis j’en ai également rencontré d’autres. Avant, je vivais en banlieue. À Paris, les flics sont différents. Je n’ai pas envie de mettre tout le monde dans le même panier. La vie n’est pas aussi simple. On peut être virulent, voir tout en noir et en blanc quand on a l’excuse d’avoir 20 ans. C’est plus dur à 40 ans.

HD. Vous sentez-vous à l’étroit dans le rap ou est-il un tremplin pour élargir votre univers?

Féfé. Personnellement, je ne m’y suis jamais senti à l’étroit. Le rap, pour moi, c’est presque le nouveau jazz. On peut prendre des vinyles pour en faire sa musique. Je me sens à ma place. C’est une porte ouverte sur toutes les musiques.

HD. Comment appréhende-t-on sa carrière en solo quand on a fait partie d’un groupe à succès?

Féfé. Il faut l’appréhender avec beaucoup d’humilité pour ne pas avoir de regret. Je suis comme un poisson rouge dans un bocal. À mes débuts, beaucoup de gens me parlaient de Saïan Supa Crew, de ma manière différente de faire les choses. Il faut avoir beaucoup d’humilité et de foi pour y croire et avancer.

HD. En quoi faut-il avoir la foi?

Féfé. Il faut avoir la foi en soi. Je ne l’avais pas. Je n’en avais pas besoin, j’avais un groupe. Je pouvais avoir foi en lui. Toute mon énergie et tous mes rêves étaient pour le groupe. Il était donc facile de rêver grand, d’imaginer des choses. Je ne suis pas de ceux qui ont une confiance absolue en eux. Quand on est tout seul, c’est une autre manière de se projeter. C’est moins simple pour quelqu’un comme moi.

HD. Que révèle votre musique de votre vision du monde?

Féfé. Je suis un grand humaniste et je suis tolérant. Beaucoup de gens me demandent d’être plus méchant. Désolé, mais je ne suis pas comme cela. Je ne suis pas mou. Je peux même m’énerver vite mais je suis ouvert et compréhensif. J’ai eu la chance de beaucoup voyager. Très jeune, j’ai vécu un an en Angleterre. J’ai vu qu’il y avait des règles et des vérités par pays, par quartier même. Qui détient la vérité? Qu’en sais-je? Ma musique porte aussi ces questions. Miles Davis a dit: «Il y a deux styles de musique, la bonne ou la mauvaise.» Je le pense. Je n’arrive pas à voir tant de barrières que cela entre les musiques. Il m’est arrivé de kiffer des choses qui n’ont rien à voir avec ma culture principale. Mais elles me touchent, me parlent sans que je puisse ni ne veuille expliquer pourquoi. Je picore, je prends ce qui me plaît et j’en fais ma musique.

HD. Comment vos origines multiples influencent sur votre univers musical?

Féfé. Elles l’influencent par l’ouverture. Avoir des parents nigérians qui viennent en France faire un enfant est déjà bizarre. Ma mère était venue pour les études. La France, les droits de l’homme, tout cela lui parlait. Elle a été bien déçue mais elle a été au bout de son rêve. Elle avait cette ouverture d’esprit. Ma musique s’en inspire. Avec deux, trois bricoles, il y a moyen de faire quelque chose de grand. J’aime ce côté artisan.

HD. Le Nigeria vit une période difficile. Comment le vit-on de l’extérieur?

Féfé. On le vit comme un étranger du Nigeria. C’est très difficile. Je n’y suis allé qu’une seule fois, il y a 13 ans. C’était un choc avec beaucoup d’émotions, négatives comme positives. C’est aussi mon pays mais je ne le connais pas. C’est celui de mes parents plus que le mien. Mais comme j’ai des enfants, c’est une blessure que j’ai envie de refermer. J’ai envie d’aller plus souvent au Nigeria, de connaître ce pays avec mes yeux d’adulte, de semi-Européen, plus qu’à travers les légendes de mes parents ou leur éducation. J’ai toujours pensé que des gens comme moi, nés en Europe, devions retourner dans nos pays respectifs comme un retour du fils prodigue. Je me demande ce que je peux faire pour cette partie de moi. Mes cousins de mon âge n’ont, là-bas, pas du tout les mêmes opportunités que moi. Quelque part, je suis redevable au Nigeria. Je suis partagé mais je n’arrive pas à me sentir complètement étranger. Mais quelles solutions ramener? Aller là-bas comme un Blanc? Quand je suis là-bas, je suis un Blanc. Ici, je suis un Noir. Ce n’est pas simple d’essayer de trouver ma place et de l’affirmer. Ma musique y participe. J’ai plusieurs cultures. Je les affirme, je les embrasse pleinement et je n’en ai pas honte.

Le site de la Fête de l'Humanité

Entretien réalisé par Michaël Melinard

04/08/2013

LA MER / CHARLES TRENET

batealeo2.jpgLa mer
Qu´on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d´argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie

La mer
Au ciel d´été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer bergère d´azur
Infinie

Voyez
Près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez
Ces oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées

La mer
Les a bercés
Le long des golfes clairs
Et d´une chanson d´amour
La mer
A bercé mon cœur pour la vie

 

 

 

 THE SEA

bateauleo.jpgthe sea
One sees dancing along the clear gulfs
A silver reflections
the sea
Changing reflections
In the rain

the sea
The sky was confused
Its white sheep
With angels so pure
The Shepherdess azure sea
infinite

see
Near ponds
These large wet reeds
see
These white birds
And those rusty houses

the sea
Has rocked the
Along the clear gulfs
And a love song
the sea
A cradled my heart for life