26/12/2015
Barbara Hendricks : «Ne prenons pas le risque de perdre notre humanité»
On ne présente plus la soprano Barbara Hendricks. Ambassadrice de l'ONU pour les réfugiés depuis près de trente ans, la cantatrice humaniste et engagée évoque pour « l'Humanité Dimanche » le sens de ses combats.
« Bienvenue. 34 auteurs pour les réfugiés », Éditions Points/Seuil. 192 pages, 5 euros.
Ils ont écrit un récit, une fiction, un poème, ils ont livré un témoignage, ils ont dessiné... pour les réfugiés. 34 auteurs engagés sont réunis dans cet ouvrage d'une forte intensité.
Parmi eux, Olivier Adam, Edmond Baudoin, Geneviève Brisac, Sorj Chalandon, Philippe Claudel, Marie Darrieussecq, Mathias Énard, Laurent Gaudé, Jul, Lola lafon, Alain Mabanckou, Lydie Salvayre, Joann Sfar, Abdallah Taïa, Philippe Torreton, Alice Zeniter. Les bénéfices des ventes du livre seront reversés au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Entretien réalisé par LATIFA MADANIVendredi, 25 Décembre, 2015
13:02 Publié dans Connaissances, Entretiens, Musique, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barbara hendricks, humanité | |
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26/11/2015
Johnny Hallyday à hauteur d’homme
Johnny Hallyday n’est pas du genre à tourner en rond tel un fauve en cage. À 72 ans, il remet ça, habité par une énergie peu commune et une volonté intacte d’en découdre à chaque fois qu’il descend dans l’arène. Johnny reste ce gladiateur qui ne vit qu’au moment où il retrouve son public. Dans quelques jours, il se produira au nouveau Bercy avec comme toujours l’envie de tout donner.
Un an après la sortie de Rester vivant, il revient avec De l’amour, son 50e album, réalisé avec la complicité de Maxim Nucci, alias Yodelice.
Après le formidable accueil critique et public de Rester vivant, il aurait pu s’en tenir là et attendre sagement trois ans avant de sortir un nouveau disque. Mais le temps passe et il n’avait qu’une hâte, intégrer un nouveau registre à sa tournée qui le mènera jusqu’au printemps sur les routes de France.
Passionné, Johnny l’est et le restera pour longtemps encore. Au point de fasciner les auteurs d’aujourd’hui, qui se bousculent pour lui écrire des chansons à la mesure de son talent.
Au casting de son nouvel opus, on retrouve ceux qui ont fait le succès de Rester vivant, Miossec, Pierre Jouishomme, Pierre-Dominique Burgaud, Jeanne Cherhal et deux nouveaux, Aurélie Saada du duo Brigitte (qui signe la très belle L’amour me fusille) et Vincent Delerm, qui a offert à Johnny Une vie à l’envers. Une chanson miroir sur le rapport aux fans avec pour décors Châtellerault et une Ford Escort au péage, « une voiture qui a priori ne fait pas rêver mais chantée par Johnny, ça devient une belle bagnole ! » sourit Bertrand Lamblot, directeur artistique du disque.
De fait, la magie opère de nouveau quand, sans artifice, sa voix nue vibre sur fond de riffs de guitare, d’harmonica, de percussions et de pedal steel : « L’idée était de travailler dans l’esprit du songwriting folk américain, comme l’ont fait des artistes tels Woody Guthrie, Bob Dylan, Neil Young ou Springsteen », confie Bertrand Lamblot. « On voulait quelque chose un peu à la Johnny Cash », a précisé le chanteur lors d’une récente conférence de presse de présentation du disque, à Paris.
Un album blues, country et rock aux ambiances dépouillées qui ramènent à l’Amérique et à ses racines musicales. « Je suis arrivé à un âge où je fais les choses que j’ai envie de faire. La musique que j’aime, c’est le rockabilly, le blues. La variété, il y en a tellement d’autres qui le font bien. » Il n’y a pas mieux que lui pour les chansons sentimentales, en témoigne son émouvante interprétation de Tu es là, « une chanson à la Presley », souligne Johnny. Il y a aussi les sujets sociétaux comme Des raisons d’espérer, sur un homme sortant de prison qui trace sa route, une fois sa dette effacée. Quant au titre De l’amour, il met en scène un personnage qui a perdu son job.
Un répertoire à hauteur d’homme qui fait écho à notre époque au travers de thèmes auxquels on ne s’attendait pas, comme les violences policières de Ferguson et la mort de Michael Brown en 2014, qui a bouleversé l’Amérique (Dans la peau de Mike Brown). Une veine plus engagée où Johnny aborde des sujets renvoyant à l’actualité, comme le sort des migrants dans Valise ou cercueil.
Enfin, il y a la bouleversante Un dimanche de janvier, écrite par Jeanne Cherhal en mémoire de la foule rassemblée à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo, ainsi qu’une chanson cachée, Voyageur clandestin, sur les travailleurs mexicains clandestins. Un registre original teinté de gravité qui ne plombe pas l’atmosphère pour autant, grâce à une interprétation juste et sensible. Du grand Johnny, qui parvient une fois encore à surprendre et à se réinventer après plus de cinquante ans de carrière.
17:28 Publié dans Actualités, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : johnny hallyday, disque, 50 ème album | |
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18/07/2015
CHANSONS ROUGES, NOTRE NOUVELLE WEB RADIO
Chansons Rouges, web radio, la radio qui change du monde avec les chansons de la révolution pour vous, avec les interprètes qui bougent ce monde :
Amal Murkus, Les Communards, Daniel Lavoie, Groupe 17, Jean Ferrat, Julia Boutros, Mouloudji, Patti Smith, Renaud, Buena Vista Social Club, les 4 barbus, Mécano, Nina Simone, Grégoire, Madonna, Pierre Bachelet, Pierre Perret, Raul Paz, Coeur de l'armée rouge, Dominique Grange, Georges Moustaki, Leny Escudéro, Agnès Bihl, HK et les Saltimbanks, Marc Ogeret, Catherine Ribeiro, Compagnie de Lampora, Francesca Soleville, Les escrocs, Boris Vian, Chansons bifluoré, Isabelle Aubret, Joe Cocker, Joé Dassin, Tina Turner, Yannick Noah, Carlos Mejia Godoy, José Afonso, Manitas de Olatas, Pete Seeger, Amina Alaoui, Anton Karas, Chris Réa, Hubert Félix Théfaine, Félix Leclerc, Vignault, Nathalie Cardone, Freddie Mercury, Idir, Manu Chao, Léo Ferré, Marc Gélinas, Nana Mouskouri, Souad Massi, Shakira, Edith Piaf, Antoine Ciosi, Bernard Lavilliers, François Béranger, Henri Tachan, Michel Fuguain, Johan Baez, Patricia Kaas, Le Grand Corps Malade, Francis Lalanne, Léonard Cohen, Les Quilapayun, Victor Jara...
11:52 Publié dans ACTUSe-Vidéos, Médias, Musique, Planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chansons rouges, web radio | |
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12/07/2015
Shaka Ponk, un rock délirant et sexy !
Si les Shaka Ponk sont célèbres pour leur énergie démesurée et leur look soigneusement négligé, ce sont des acharnés de travail. Déterminés à forcer les portes depuis 2004 pour se faire connaître, ils sont débrouillards et perfectionnistes. Malgré leurs débuts difficiles, les six membres du groupe ont renouvelé le rock français grâce à leur univers graphique original et déjanté. La seule femme du groupe, Samaha Sam, tapie dans l’ombre jusqu’en 2011, décide de monter sur scène pour la sortie du troisième album, The Geeks and the Jerkin’Socks. Elle révèle enfin au public sa crinière ébouriffée et sa peau d’ébène. Aussi sauvage que sexy, elle chante depuis la formation du groupe avec puissance et sans effort, aux côtés de Frah, ex-graphiste designer. Les cheveux et les tatouages de Cyril s’agitent quand il manie sa guitare qui donne écho à la basse de Mandris. Steve marque le rythme à la batterie tout en soignant ses mimiques piquantes. Reste la véritable star : Goz, la mascotte du groupe. Ce petit singe a été imaginé par un hacker californien et apparaît à tous leurs concerts sur l’écran circulaire utilisé en fond de scène. Électrique et connecté, Shaka Ponk chante aussi bien en allemand qu’en anglais et en français. Ils se mettent en scène avec extravagance et si leurs textes sont un peu crus, on leur découvre aussi un penchant écolo.
Entre ombres et lumières, un univers graphique de la quatrième dimension
Mais avant d’enchaîner les récompenses et les concerts, les Français ont démarré difficilement leur carrière. Les musiciens sont partis à Berlin, en Allemagne, pour signer leur premier contrat avec l’idée de former un groupe zen à l’esprit métal. À ce moment, la ville est en pleine ébullition culturelle. Ils se font remarquer lorsqu’ils assurent les premières parties de Korn, Mudvayne et Guns N’Roses. Leur premier album Loco con da Frenchy Talkin’(2006) fait décoller leur carrière en France. Leurs apparitions se multiplient.
Leurs disques aussi. Le cinquième album The Black Pixel Ape, sorti l’an dernier, est beaucoup plus sombre que les précédents : il exprime les états d’âme du groupe frustré par l’arrêt de sa tournée. Connu pour ses slams et autres comportements à risque, Frah, l’insensé a vu arriver l’inévitable. Le leader du groupe se blesse au genou pendant un concert à Orléans et doit se faire opérer en urgence. Le groupe marque une pause de plus d’un an. Réparé, revigoré, le groupe sort son quatrième album et remonte sur scène sans montrer le moindre essoufflement.
Quand on assiste à un concert de Shaka Ponk, on vient pour sauter, bousculer son voisin, se dépenser et en prendre plein les yeux. Les rockeurs 2.0 mettent l’ambiance en s’appuyant, notamment, sur la création virtuelle. Ils s’amusent avec les ombres, les lumières, leurs costumes délirants et déforment leurs visages. Comme possédés. Leur univers graphique nous fait entrer dans une autre dimension. Après un premier concert en 2012, le groupe avait galvanisé les foules et séduit toutes les générations. Une vraie folie sur scène !
L'Humanité
19:41 Publié dans Actualités, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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