Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/12/2014

LES HERITIERS, L'ECOLE DE LA VIE !

les-heritiers-affiche.jpgComment une classe de seconde en échec va gagner un concours et s’éveiller au savoir grâce à une prof hors du commun, incarnée par Ariane Ascaride.

Vous allez l'adorer. C'est la success story des sorties de la semaine. Une histoire vraie, bienveillante, qui parle de la jeunesse d'aujourd'hui et qui a inspiré un film formidable, Les Héritiers, de Marie-Castille Mention-Schaar.

En 2009, au lycée Léon-Blum de Créteil, une professeure d'histoire incroyable (Anne Anglès, dont le rôle est tenu par Ariane Ascaride), désespérée par sa classe de seconde, lui propose de participer au Concours national de la Résistance et de la Déportation. Le sujet est difficile : "Les enfants et les adolescents juifs dans le système concentrationnaire nazi".

Il s'agit d'un travail basé sur le volontariat. Les élèves, de nombreuses nationalités et confessions, sont indisciplinés, insolents, ignorants. Les conflits dans l'établissement à propos du voile, de la laïcité, de la religion… sont récurrents et mettent l'administration à l'épreuve. Alors imaginez, parler des juifs, mais aussi des Tziganes, des homosexuels, de l'histoire avec un grand H, quand elle est devenue pour les élèves "presque de l'archéologie"? Le défi était immense. Contre toute attente, ils vont le relever.

Ahmed Dramé, ex-élève, devenu acteur et scénariste

On aurait pu ne jamais entendre parler de cette aventure sans Ahmed Dramé, ex-élève, devenu acteur, coscénariste du film qui vient d'être nommé dans la catégorie Révélation aux prochains César ; sans la réalisatrice qui a eu la bonne idée de répondre au mail que le jeune homme lui avait adressé. "Il avait trouvé mon adresse sur Internet. Il était encore au lycée et voulait entrer dans le milieu du cinéma, raconte Marie-Castille Mention-Schaar. Il m'a intriguée et m'a envoyé 60 pages qui racontaient un concours de slam, avec un prof masculin, des bagarres, des fantasmes de films américains sur la banlieue et le lycée Louis-le-Grand. À l'époque, je ne comprenais pas où il voulait en venir ni l'intérêt du sujet. Mais il n'avait que 18 ans. J'ai eu envie de discuter avec lui."

De son côté, Ahmed Dramé court les castings, prend des rendez-vous, contacte des sociétés de production, ne reçoit que des réponses négatives. "Je me disais pourquoi pas moi. J'ai commencé à lire des scripts et c'est comme ça que j'ai eu l'idée d'écrire. Avant, je ne savais même pas qu'on tournait les films avec des scénarios!" Inutile de préciser que la rencontre Marie-Castille-Ahmed fait tilt. "Quand il m'a raconté son année de seconde, je l'ai adorée. J'ai tout de suite eu envie d'en faire un film. On a tous croisé des profs qui nous ont donné confiance en nous, qui ont changé quelque chose à notre vie."

Quant au thème du concours? "Il a permis la rencontre avec Léon Zyguel, déporté à Auschwitz- Birkenau à l'âge de 15 ans, qui aurait dû mourir en arrivant s'il n'avait pas changé de file pour suivre son père et son frère. Ahmed m'a dit qu'il n'avait jamais entendu le silence dans sa classe avant le jour où Léon est venu. Il a accepté de témoigner dans le film. Personne ne mouftait. On a fait une seule prise." Entendre dans sa bouche le Serment de Buchenwald reste un moment poignant.

Anne Anglès dit "vous" à ses élèves

Ahmed s'en souvient comme si c'était hier. Il a aussi retrouvé sa professeure avec bonheur en ces temps d'interviews. "On était quand même la pire des secondes, on est devenus super-motivés. Je suis le premier enfant de ma famille à avoir son baccalauréat*. C'est un peu grâce à Anne. Elle déteste qu'on lui dise qu'elle est une prof particulière, taquine-t-il. À l'époque, je la trouvais dure. Aujourd'hui, quand je nous vois là en face de vous, je me dis qu'elle a eu raison." Pédagogue, Anne Anglès dit "vous" à ses élèves et reste tout le temps debout parce que "si on s'assied, c'est vraiment mal parti". "Nous sommes payés pour transmettre un certain nombre de connaissances et beaucoup de mes collègues cherchent des solutions et les trouvent."

Pour la réalisatrice, Anne Anglès est quelqu'un qui ne baisse jamais les bras. "Elle a une approche pédagogique qui consiste à affronter la discussion quand beaucoup de professeurs choisissent l'autocensure pour éviter le débat." Ainsi, la scène où la prof explique que Mahomet figure avec d'autres personnages, en enfer sur une mosaïque de Torcello, a provoqué un tollé, à l'écran comme dans la réalité. Ariane Ascaride, formidable incarnation de cette enseignante guerrière, a pu mesurer à quel point il est difficile de se retrouver seule face à une classe d'ados. "C'est un sacré boulot pour lequel il faut de la force. Pour moi, Les Héritiers, c'est beaucoup plus qu'un film. Je suis très fière d'y avoir participé. On ne se donne pas assez le temps de regarder et d'écouter les jeunes."

Un avis que partage Marie-Castille Mention-Schaar : "Il y a un grand manque de confiance en soi chez cette jeunesse à laquelle on n'arrête pas de dire que tout va mal. On leur parle de chômage, de retraite à longueur de journée… L'adolescence est une période de questionnement nécessaire à la construction de la personnalité. C'est important d'avoir en face de soi des adultes solides qui, comme cette prof, défendent des valeurs. J'avais surtout envie de faire passer un message positif, dire qu'il n'y a pas de fatalité." La preuve, ces "Héritiers", nous aussi on les aime.

* Sur les 27 élèves de cette classe de seconde 20 ont eu le bac avec mention.

Danielle Attali - Le Journal du Dimanche


Les Héritiers : "Au départ, je détestais ma prof" par lejdd

20:36 Publié dans ACTUSe-Vidéos, Cinéma, Histoire, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les héritiers | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

29/11/2014

MOSAIK RADIO : MUSIQUES ET INFORMATIONS

Le groupe E-Mosaïque se renforce avec une nouvelle radio présente sur tous ses blogs et qui diffusera essentiellement de la musique d'ambiance très diversifiée, des flashs d'informations, des magazines d'actualités .

L'objectif pour son maintien impératif est d'obtenir une audience cumulée d'au moins 300 heures par période de 24h. Nous comptons bien sûr sur vous pour atteindre cet objectif. L'idée est également que chacun d'entre vous devienne programmateur de cette nouvelle radio en proposant chanteurs et chansons.

Mosaik Radio, la radio de toutes les musiques, de toutes les actualités !

26/11/2014

INTERACTIF. Inégalités : le rapport alarmant dressé par Oxfam

richesse.jpg

Selon une étude de l'ONG Oxfam, 70% de la population de la Terre vit dans un pays où l'écart entre les riches et les pauvres est plus important qu'il y a trente ans.

La famille de Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal, est tellement riche qu'il lui faudrait 102 ans pour dépenser sa fortune, à raison d'un million de dollars par jour. Un constat sidérant, mais qui n'est qu'un exemple parmi d'autres évoqués dans le rapport coup de poing que publie ce jeudi Oxfam sur les inégalités dans le monde. A ceux qui en doutaient encore, l'ONG spécialisée dans la lutte contre la pauvreté prouve, au fil de ces 156 pages étayées par une multitude d'études économiques, l'effarante poussée des inégalités à travers le monde.

70% de la population de la Terre vit ainsi dans un pays où l'écart entre les riches et les pauvres est plus important qu'il y a trente ans.

Pays développés ou en voie de développement, les inégalités se retrouvent partout : une poignée d'individus détient la majorité des ressources. La n'y échappe pas : «Les 1% les plus riches possèdent autant que les 70% les moins aisés de la population. Les fortunes cumulées des familles Bettencourt et Arnault représentent autant que ce que possèdent les 20 millions de Français les plus pauvres», indique Nicolas Vercken d'Oxfam .

«Condamnés à rester pauvres de génération en génération

misere1.jpgDe manière générale, les 85 plus grosses fortunes mondiales détiennent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. La n'a rien arrangé, au contraire. Depuis, «le nombre de milliardaires dans le monde a pratiquement doublé, à 1645 personnes», rappelle l'organisation, qui ajoute : «La richesse cumulée des milliardaires a augmenté de 124% ces quatre dernières années», pour atteindre environ 4200 milliards d'euros.... soit deux fois le PIB de la France.

Le pire, c'est que le système ne permet pas aux plus mal lotis de s'en sortir, constate Oxfam. Ils sont «condamnés à rester pauvres de génération en génération», parce que «dans les pays riches comme dans les pays pauvres, les inégalités élevées ont réduit la mobilité sociale.» Même le rêve américain n'est pas épargné. Aux Etats-Unis, près de la moitié des enfants de parents pauvres auront de faibles revenus une fois adultes.

Surtout, cette aggravation des disparités nuit à la croissance globale, comme le rappelle l'ONG. «Dans les pays dans lesquels sévissent des inégalités économiques extrêmes, la croissance est de courte durée et la croissance à long terme est affaiblie». Les inégalités ont aussi des conséquences environnementales : les 7% les plus riches sont responsables de 50% des émissions de CO2, tandis que les 50 % les plus pauvres ne sont à l’origine que de 7 % des émissions dans le monde.

Créer un impôt pour les milliardaires

Pour expliquer cette situation, elle pointe le «capitalisme sauvage» et «la mainmise des élites sur le monde politique et le pouvoir». Elle fustige en particulier les exemptions et échappatoires fiscaux dont profitent les plus riches. Alarmiste mais pas fataliste, Oxfam préconise des solutions pour enrayer la spirale, notamment une révolution fiscale qui passerait par la création d'un impôt pour les plus riches.

Elle a calculé que taxer la fortune de tous les milliardaires à hauteur de seulement 1,5% permettrait de dégager 58 milliards d'euros. Suffisant à la fois pour combler les déficits de financement nécessaires à la scolarisation de tous les enfants et pour fournir une couverture santé universelle dans les 49 pays les plus pauvres.

Sébastien Lernould, Le Parisien

09:34 Publié dans Connaissances, Economie, Planète, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : riches, apuvres, misère | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

18/11/2014

Johnny Hallyday : "Je suis plus proche des gens"

johnny hallyday,musique

Johnny avait envie d’ouvrir son cœur et de parler de son nouvel album, Rester vivant, dont il est extrêmement fier.

Rendez-vous pris dans un grand hôtel parisien au décor feutré, il arrive, visage buriné et regard de loup cerné, à peine remis des concerts des Vieilles Canailles avec ses potes Eddy Mitchell et Jacques Dutronc.

Il tire quelques bouffées de sa cigarette électronique, entre deux questions. La voix est ferme et douce, l’homme émouvant et d’une incroyable simplicité, à la hauteur de sa légende.

Alors, on est forcément impressionné.

Rencontre.

Rester vivant, c’est vivre le temps présent à fond ?

Johnny Hallyday : C’est surtout faire les choses qu’on rêve de réaliser, être libre dans sa tête. Cet album, c’est un peu sur le temps qui passe pour moi, comme pour tout le monde.

Pourquoi avoir voulu l’enregistrer à Los Angeles ?

Johnny Hallyday : J’ai été très heureux de travailler avec Don Was (réalisateur du disque). Il m’a apporté ce que je voulais en termes de son. Cette couleur du sud des États-Unis mêlée à la sonorité de la Californie. Une couleur proche des années 1970, une époque musicale que j’adorais.

Évoquer le temps qui passe, c’est aussi faire un peu le bilan d’une vie, non ?

Johnny Hallyday : Je ne fais pas de bilan. Il n’y a pas d’amertume dans tout cela, pas de regrets. Comment dire ? Je suis passé à deux doigts de la mort après avoir été dans le coma pendant trois semaines. Quand je suis sorti du coma, j’ai vu la vie différemment.

Je pense plus aux autres. Je suis plus proche des gens. Plus proche de ma famille. Ça m’a apporté plein de choses positives plutôt que négatives. C’est un peu ça « rester vivant » ! (rires). Il y a aussi le thème de la solitude au travers d’une belle chanson, Seul.

Pourtant, on imagine mal que quelqu’un d’aussi populaire que vous puisse se sentir seul…

Johnny Hallyday : On a tous des moments de solitude. On vit avec, sauf que par moments elle est plus présente. La solitude fait partie de chacun de nous. La chanson est sur un homme qui se retrouve seul parce que sa nana s’est cassée. Ce qui arrive de temps en temps ! (rires). Une Lettre à l’enfant que j’étais est très émouvante.

Êtes-vous resté fidèle aux rêves du gamin de la Trinité ?

Johnny Hallyday : Oui, je crois. Je n’ai jamais vraiment grandi. Je suis resté aussi con qu’avant ! (rires). Je pense que je suis fidèle à celui que j’étais quand j’étais petit et à ce que l’on m’a inculqué, sur la droiture, les choses positives de la vie, sur l’honnêteté. C’est ce que j’essaie d’inculquer à mes enfants. Il faut avoir une parole et, pour moi, c’est quelque chose de très important.

Vous dites souvent que la musique vous a sauvé. Vous a-t-elle rendu heureux ?

Johnny Hallyday : Elle m’a rendu malheureux et elle m’a rendu heureux ! Cela dépend des moments. Quand je faisais des choses qui ne me plaisaient pas, ça me rendait très malheureux. Quand on est dans des grosses maisons de disques, c’est compliqué. Il y a toujours des pressions.

Il faut faire l’album, il faut qu’il y ait des tubes, que ça marche. Alors quelquefois on me forçait à faire des chansons que je n’avais pas vraiment envie de chanter, trop variétés à mon goût. Mais je les ai faites. C’est quelque chose dont je ne veux plus.

Je ne veux plus me forcer à des choses que je n’ai pas envie de faire. C’est une des raisons pour laquelle j’ai quitté mon ancienne maison de disques, d’ailleurs (Universal). Aujourd’hui, je suis très heureux d’être chez Warner. Ils me laissent faire exactement ce que j’aime et ce dont j’ai envie. Il n’y a pas d’obligation. Si je me trompe, c’est moi, et non la maison de disques ! (rires).

Le rock’n roll, ça reste votre adrénaline ?

Johnny Hallyday : Le rock’n roll d’aujourd’hui n’est plus le même qu’avant. Maintenant, j’ai une influence beaucoup plus country, R’n’B et rock.

Pour moi, le vrai rock’n roll est mort en 1965. Aujourd’hui, on accole le mot à trop de choses qui ne sont pas finalement le rock’n roll. C’est devenu un mot, ce n’est plus une musique, un genre musical. Mais, personnellement, je fais une variante entre la country, le blues et la soul music.

Une musique que j’adore. Pour moi, ce mélange fait que ça reste fidèle au rock’n roll tel que je l’ai aimé.

Vous chantez On s’habitue à tout . Est-ce qu’on s’habitue aux mauvais coups ?

Johnny Hallyday : Oui. On finit par s’habituer à tout. Ce n’est pas pour ça qu’on aime les mauvais coups, mais ça fait partie de la vie.

Vous avez fêté en juin vos soixante et 
onze ans. Comment vous sentez-vous physiquement ?

Johnny Hallyday : Je me sens en pleine forme. On ne peut pas se sentir malade toute sa vie ! (rires).

Vous êtes une force de la nature !

Johnny Hallyday : J’ai effectivement cette chance. C’est vrai que je fais beaucoup de sport pour me maintenir en forme.

Tous les matins, je fais beaucoup d’exercices pendant une heure et demie avec mon coach.

Je fais pas mal de vélo pour le souffle. C’est vrai aussi que je bois beaucoup moins qu’avant. Je fais plus attention. Je ne fume plus, hormis ces conneries, les cigarettes électroniques.

Quand j’ai envie de fumer, j’en prends, et ça me coupe l’envie parce ce que c’est tellement mauvais ! *

À part ça, je vis tout à fait normalement. J’ai une vie de famille, j’aime voir mes enfants grandir. J’ai une femme merveilleuse. Ça me stabilise et ça me rend très heureux.

Plus ça va, plus votre voix est puissante. La travaillez-vous ?

Johnny Hallyday : Non. Je n’ai jamais travaillé ma voix. Ça vient peut-être aussi du fait que je ne bois plus, ou je bois moins, et que je ne fume plus.

Il faut une force pour interpréter les chansons comme vous le faites

Johnny Hallyday : Vous savez, les paroles d’une chanson, si on ne les interprète pas comme un acteur, que ce soit pour une scène à jouer au théâtre ou au cinéma, c’est juste chanter des mots sur de la musique.

La personne qui m’a le plus inspiré dans ma vie pour l’interprétation des chansons, pour communiquer, envoyer les émotions et que les gens les reçoivent, c’est Jacques Brel. Pour moi, il aurait pu être un chanteur de blues dans la façon qu’il avait d’interpréter ses chansons. Jacques Brel m’a fait pleurer quand je l’ai vu sur scène par la façon qu’il avait d’envoyer les mots, parfois durs.

Amsterdam, c’est une sublime chanson, c’est émouvant. On ne peut pas y rester insensible.

Et Elvis, il vous a ému aussi ?

Johnny Hallyday : Pas de la même façon. Elvis, j’étais amoureux de sa voix, une voix de velours. J’ai aimé Elvis jusqu’à l’armée, jusqu’au service militaire, après, un peu moins, quand il a commencé à faire tous ses trucs sur Hawaï. Mais il reste à jamais.

Elvis est irremplaçable. On ne remplace jamais quelqu’un, de toute façon.

Vous allez partir pour une longue tournée, avec près de 50 concerts. La scène, c’est définitivement votre raison de vivre ?

Johnny Hallyday : C’est mon moteur. J’adore partir en tournée. Je vis avec mes musiciens et je travaille avec
eux sur scène comme si on était un groupe. J’ai toujours été habitué depuis mon enfance à être trimballé à droite, à gauche.

J’ai été élevé par une famille de danseurs. J’ai vécu un peu partout quand j’étais môme, au Danemark, en Finlande, en Espagne, en Allemagne, en Italie. Je suis habitué à bouger, à ne jamais rester en place. La vie de tournée me convient très bien. Tous les soirs, on rencontre un public différent, et ça, c’est formidable.

Vous vous êtes produit trois fois à la Fête de l’Humanité en 1966, 1985 et 1991. Quels souvenirs gardez-vous de ces concerts ?

Johnny Hallyday : J’aimais beaucoup Georges Marchais et j’ai même été assez ami avec lui. Moi, je m’en fous un peu, quel que soit le parti politique. Simplement, le public de la Fête de l’Humanité est un public 
super chaleureux.

J’ai toujours été traité formidablement bien quand j’ai fait mes spectacles là-bas. Grands Prix de la Sacem.

La Société des auteurs, compositeurs 
et éditeurs de musique distingue 
chaque année la carrière des artistes dont les œuvres ont marqué 
la création dans tous les répertoires. Après Serge Lama (2013), 
Catherine Ringer (2012), 
Jean-Louis Aubert (2011) et Gaëtan Roussel (2010), Johnny Hallyday va recevoir le prix spécial de la Sacem.


Une distinction particulière pour 
l’un de ses membres choisi par 
le conseil d’administration. 
Pascal Obispo, Ibrahim Maalouf, 
Rokia Traore, Ayo, Élie Semoun, 
Féloche, Martin Solveig ou Lilly Wood 
& The Prick comptent parmi les autres lauréats de cette 6e édition des grands prix de la Sacem qui aura lieu 
lundi 24 novembre, à l’Olympia. Entre chanson et son venu du sud des États-Unis. Plus que jamais en forme après des années de rock, de fiesta et de déglingue, Johnny revient avec Rester vivant (chez Warner Music), son 49e album studio.

Un disque enregistré à Los Angeles, réalisé par Don Was (producteur de certains albums des Rolling Stones ou de Bob Dylan), au son de guitares très sudiste, teinté d’ambiances rock, country et R&B. Depuis toujours, il y a deux Johnny.

Le rocker à la voix tout en puissance, capable de déplacer les stades et de mettre le feu à la tour Eiffel. Et le Johnny crooner, bouleversant interprète de ballades qui vont droit au cœur.

Une synthèse entre l’Amérique et la grande chanson française que l’on retrouve ici : « Johnny, c’est l’enfant de Brel, Brassens, Piaf, Bécaud, Aznavour, confie Bertrand Lamblot, son directeur artistique. Il vient de là et de l’Amérique, du rock’n roll et de la musique américaine. »

Michel Boue : -: http://www.humanite.fr/johnny-plus-que-jamais-vivant-557777?destination=node/557777#sthash.hKqLAJxF.dpuf

19:52 Publié dans ACTUSe-Vidéos, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : johnny hallyday, musique | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!