02/04/2015
CLASSIK RADIO NOTRE NOUVELLE RADIO !
10:23 Publié dans Actualités, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : classik radio, musique classique | |
del.icio.us |
Imprimer |
|
Digg |
Facebook | |
26/03/2015
CENDRILLON LE FILM !
Les contes de fées ont le vent en poupe. Après "Blanche-Neige", "Blanche-Neige et le chasseur", Une version gore de "Hansel et Gretel" ("Hansel et Gretel : Witch Hunter" ), Jack le chasseur de géants", "La Belle et la bête", c'est au tour de "Cendrillon" de passer devant la caméra, sous la houlette de Kenneth Branagh, avec Cate Blanchett en belle-mère acariâtre et Lily James dans le rôle-titre.
De Kenneth Branagh (Etats-Unis), avec : Cate Blanchett, Lily James, Richard Madden, Stellan Skarsgård, Holliday Grainger, Sophie McShera, Derek Jacobi, Helena Bonham Carter - 1h44 - Sortie : 25 mars 2015
Synopsis : A la mort de sa femme, le père d'Ella s'est remarié. Son unique fille accueille sa nouvelle belle-mère et ses deux filles. Mais le père meurt à son tour et Ella se retrouve sous l'emprise de sa nouvelle famille qui l'asservie, la surnommant Cendrillon, car continuellement couverte de cendres. Quand elle croise un jeune homme dans la forêt, elle ne sait pas qu'il s'agit du fils du roi et en tombe éperdument amoureuse, croyant qu'il s'agit d'un employé du château. Toutes les jeunes filles du royaume sont bientôt invitées à un grand bal, et Ella espère y revoir son idylle de passage. Mais sa belle mère lui interdit et complote avec le Grand Duc. Seule l'intervention d'une bonne fée dénouera le nœud de vipères…
La version animée en "live"
Disney ne pouvait pas passer à côté de ces "ripolinage" des contes célèbres que le studio avait déjà adaptés en dessins animés, tels '"Alice au pays des merveilles" (Tim Burton), ou "La Belle aux Bois dormants" ("Maléfique" de Robert Stromberg). C'est donc en toute logique que sort aujourd'hui "Cendrillon", adapté du célèbre conte de Perrault, et de sa version animée de 1950, un des grands classiques maison.
Le film de Kenneth Branagh se réfère directement à cette dernière par nombre de références esthétiques. Lily James renvoie explicitement au physique de la Cendrillon de 1950, blonde et toute de bleu vêtue, tout comme la belle-mère acariâtre (Cate Blanchett) et ses deux filles (Holliday Grainger et Sophie McShera), les souris, la forme du carrosse issu par magie d'une citrouille, ou la pantoufle de "verre", et non de "vair" du conte… Une bonne partie de la critique est tombée à bras raccourcis sur le film, lui reprochant de piètres effets spéciaux en images de synthèse, ce qui est vraiment cracher dans la soupe. On peut compter sur Disney pour ne pas avoir lésiné sur ce chapitre.Si Kenneth Branagh est très inégal dans ses réalisations, il a plus d'une fois montré son intérêt pour le Fantastique (les contes de fées relevant du genre) : "Dead Again", "Frankenstein", "La Flûte enchantée", "Thor". Son approche de "Cendrillon" lui permet de déployer une mise en scène ample, avec moult décors luxueux, très détaillés et forts beaux, en extérieur comme dans les intérieurs. Tout comme les costumes, très nombreux, aux textures et couleurs merveilleuses. Le tout n'est pas "kitsch", comme l'on dit certains, mais en phase avec la plastique des illustrations des contes de fées.Lily James apporte toute sa candeur au rôle-titre, Cate Blanchett, toujours d'une beauté renversante et sophistiquée, cabotine à souhait, mais cela sied à son rôle odieux, tout comme Holliday Grainger et Sophie McShera qui interprètent ses deux filles insupportables. Des morceaux de bravoure traversent le film, comme la transformation de la citrouille en carrosse, ou son retour à l'état premier au dernier coup de minuit, la rencontre avec le cerf… Branagh multiplie par ailleurs les travelings et mouvements de caméra aériens spectaculaires pour en mettre plein la vue. Une belle adaptation qui, évidemment, ne peut que déplaire aux grincheux.
France TV - Culture Box
19:49 Publié dans ACTUSe-Vidéos, Arts, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cendrillon, film, walt disney | |
del.icio.us |
Imprimer |
|
Digg |
Facebook | |
20/03/2015
Emir Kusturica : "L'Ukraine, un remake de la Yougoslavie"
Rencontrer le cinéaste franco-serbe, c’est l’assurance d’un entretien nourri par l’actualité, les questions de géopolitique internationale et les méfaits de la mondialisation capitaliste. Emir Kusturica, auteur d’un recueil de nouvelles paru le 7 janvier, « Étranger dans le mariage », n’est jamais avare de lumineuses digressions.
1985. « PaPa est en voyage D’affaires ». Pour son deuxième long métrage, le réalisateur, alors yougoslave, décroche sa première palme d’or, à seulement 31 ans.1989. « Le temPs Des gitans ». il reçoit le prix de la mise en scène à Cannes.1993. « arizona Dream ». Pour sa première expérience américaine, Emir Kusturica s’offre un casting de rêve (Johnny Depp, Jerry Lewis, faye Dunaway) et fait voler des poissons sur une chanson d’iggy Pop. il est récompensé par un ours d’argent à Berlin.1995. « UnDergroUnD ». il obtient sa deuxième palme d’or avec cette fresque historico-familiale de la yougoslavie sur 50 ans, des années1940 jusqu’à son éclatement dans les années 1990. Le film déclenche une polémique autour du caractère supposé proserbe de l’oeuvre.1998. « CHat noir, CHat BLanC ». après avoir un temps songé à arrêter de tourner, Kusturica revient à la réalisation avec un film apaisé et décroche le lion d’argent du meilleur réalisateur à venise.
15:38 Publié dans Connaissances, Entretiens, International, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, kusturica, serbie | |
del.icio.us |
Imprimer |
|
Digg |
Facebook | |
28/02/2015
Jean Ferrat, un hommage à plusieurs voix
L’artiste incarnait cette France fraternelle, toujours prête à s’engager pour un idéal commun.
Cinq ans après sa disparition le souvenir de notre ami Jean Ferrat reste toujours aussi fort. Les mots du chanteur qui nous a quittés le 13 mars 2010 manquent et sa voix chaude, son regard profond et amical restent à jamais gravés dans nos cœurs.
Ferrat c’était la poésie, l’émotion, le cri et des milliers d’admirateurs de ce passeur d’une chanson libre, pudique, amoureuse de la vie comme des vers d’Aragon auxquels il aimait mêler sa plume. Jean Ferrat incarnait cette France fraternelle, toujours prête à s’engager pour un idéal commun.
Il était porté par un immense public. Une foule d’anonymes émus par sa disparition qui avaient tenu à saluer sa mémoire au cimetière d’Antraigues-sur-Volane, tandis que quatre millions de téléspectateurs avaient suivi la cérémonie de ses obsèques retransmise en direct à la télévision.
Permettre à cette œuvre exceptionnelle de se poursuivre
Par bonheur, il reste les chansons du poète qui a su magnifiquement chanter l’amour, l’injustice, la France des travailleurs. Un répertoire célébré par plusieurs générations de chanteurs dont Enzo Enzo, Clarika, Jehan, Sanseverino, Allain Leprest, André Minvielle, D’de Kabal et Francesca Solleville, lors d’un spectacle particulièrement émouvant présenté par Michel Drucker, qui a toujours été très proche de Ferrat, à la Fête de l’Humanité en septembre 2010.
Aujourd’hui, le monde de la chanson lui rend hommage avec un album de reprises de ses plus belles chansons baptisé Des airs de liberté. Un projet auquel tenait Marc Lavoine, qui s’était lié d’amitié avec Jean Ferrat rencontré lors de l’émission Stars 90, qui a réussi à convaincre Gérard Meys, ami et producteur depuis ses débuts, de sortir ce disque collectif , à paraître lundi chez Sony Music.
Un album original composé d’un prestigieux casting d’artistes dont Patrick Bruel, Cali, Catherine Deneuve et Benjamin Biolay, Dionysos, Julien Doré, Patrick Fiori, Grégoire, Marc Lavoine, Patricia Petibon, Raphaël, Sanseverino, Natasha St-Pier, Hubert-Félix Thiéfaine et Zebda. Une palette d’interprètes qui permet à l’œuvre exceptionnelle de Ferrat de se poursuivre. Un répertoire de quinze chansons qui s’ouvrent par Camarade interprétée par la voix de velours de Marc Lavoine. La Montagne ardéchoise prend des accents de Catalogne avec Cali.
Il y a les ambiances pop-rock d’Aimer à perdre la raison revisitée par Mathias Malzieu, du groupe Dionysos. La femme est l’avenir de l’homme se fait sensuelle sous la voix de Julien Doré sur fond d’arrangements électro.
Patrick Bruel chante de manière très émouvante Ma Môme.
Catherine Deneuve et Benjamin Biolay offrent un duo sensible sur C’est beau la vie.
Le timbre fragile de Raphaël fait mouche sur J’arrive où je suis étranger.
Patrick Fiori donne du souffle à la bouleversante Que serais-je sans toi, tandis que Grégoire nous touche avec son interprétation tout en tendresse de Tu aurais pu vivre.
Sanseverino, lui, met le feu sur Je ne suis qu’un cri. On retient ses larmes sur Nuit et Brouillard chantée par Hubert-Félix Thiéfaine et on serre les poings à l’écoute d’En groupe, en ligue, en procession interprétée avec fougue par Zebda.
La Québécoise Natasha St Pier est très bien sur Nous dormirons ensemble, ainsi que Patricia Petibon en duo solaire avec Marc Lavoine sur la Matinée.
Un album qui se clôt par la vibrante Ma France chantée par Jean Ferrat, plus vivant que jamais.
10:44 Publié dans Actualités, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean ferrat, hommage, airs de liberté | |
del.icio.us |
Imprimer |
|
Digg |
Facebook | |