17/10/2013
IMMIGRATION : LES VRAIS CHIFFRES !
Objet de manipulations politiques, de fantasmes et d'interdits, le débat sur l'immigration souffre, aussi, d'une insuffisance "scientifique". Faute de connaissances précises, les chiffres les plus fous circulent et façonnent la pensée commune. Travail, natalité, protection sociale...
La société française croit connaître la réalité de l'immigration mais n'en perçoit, la plupart du temps, qu'une image caricaturale. Immigrés et descendants d'immigrés en France (Collection Insee Références), un ouvrage de l'Insee permet, heureusement, de recadrer le débat grâce à un rigoureux travail d'enquête dont les conclusions bousculent bon nombre d'idées reçues mais confirment, aussi, certains ratés de notre modèle d'intégration. En voici quelques exemples.
11% d'immigrés en France, un chiffre dans la moyenne européenne. La France occupe une position médiane comparable à l'Allemagne ou au Royaume-Uni ou, encore, aux Etats-Unis. Dans l'Union européenne, environ 12% des personnes sont nées à l'étranger. Mais en France, le développement de l'immigration familiale a favorisé la constitution d'une population de descendants d'immigrés, rapporte le chercheur Gérard Bouvier. La présence de ces descendants d'immigrés en grand nombre est "une position originale en Europe". Cette deuxième génération est estimée à 6,7 millions de personnes, dont 2,2 issus de couples "mixtes" (un seul parent immigré).
Les immigrés accèdent difficilement aux emplois les plus qualifiés. Les immigrés sont surreprésentés chez les ouvriers et les employés. Et les descendants d'immigrés sont présents moins souvent chez les cadres ou les professions intermédiaires que les autres Français. Mais ils le sont plus que les immigrés, ce qui démontrerait les effets d'une mobilité sociale.
Les enfants d'immigrés venus de Turquie, d'Algérie d'Espagne et d'Italie sont surreprésentés parmi les non-diplômés du second cycle secondaire.
Un niveau de vie median inférieur de 30% au niveau de vie médian en France. Mais l'écart de niveau de vie médian n'est plus que de douze points pour les descendants d'immigrés. Le taux de pauvreté qui s'établit en 2009 à 13,5% pour l'ensemble de la population reste de 37% pour les ménages immigrés mais diminue à 20% pour les descendants.
Les filles de l'immigration marocaine et tunisienne décrochent plus souvent le bac que les jeunes françaises. Les chercheurs notent que le parcours scolaire des enfants d'immigrés sont différenciés selon le pays de naissance des parents. Les enfants d'immigrés venus de Turquie, d'Algérie d'Espagne et d'Italie sont surreprésentés parmi les non-diplômés du second cycle secondaire. Pour le baccalauréat, les fils et les filles turques sont en situation de sous-réussite au contraire des descendants des migrants du sud-est asiatique.
Les descendants d'immigrés africains, moins diplômés, occupent plus souvent des emplois précaires. Globalement les descendants d'immigrés d'Afrique sont pénalisés sur le marché de l'emploi. Mais l'écart avec les autres populations se réduit largement quand le niveau scolaire s'élève. Pour les descendants d'immigrés du sud de l'Europe il est même inversé. Ces enfants d'immigrés ont plus souvent un emploi, cinq ans après leurs études, que les français de souche.
Des différences de taux d'activité entre les populations immigrées. Si le taux d'activité des immigrés varie selon le pays d'origine, les hommes et les femmes venus du Portugal et d'Afrique Subsaharienne sont les plus actifs sur le marché du travail (80%). Leur participation dépasse même celle des non-immigrés (78%). A l'opposé, les immigrés issus du Maghreb (66%), de L'Espagne (66%), de l'Italie (61%) ou de Turquie (58%) sont les immigrés les moins actifs.
Article publié par l'Express
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/immigration-ce-q...
09:00 Publié dans Actualités, Connaissances, International, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : immigration, insee | |
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24/09/2013
LE DJIHAD DU SEXE EN SYRIE
Les députés de l’Assemblée constituante tunisienne n’en sont pas encore revenus lorsque Lofti Ben Jeddou, le ministre de l’intérieur d’un gouvernement dirigé par le parti Islamiste Ennahdha, a révélé, jeudi que des Tunisiennes sont parties en Syrie pour faire « le djihad du sexe » et « y assouvir les besoins sexuels des combattants islamistes avec 20, 30, 100 djihadistes », a t-t-il indiqué.
Après ces rapports sexuels qu’elles ont au nom de « la guerre sainte du sexe », « elles reviennent enceintes » en Tunisie.
Le ministre n’a pas précisé le nombre de femmes engagées en Syrie.
Ces rapports sexuels hors mariage avec des partenaires multiples sont considérés comme licites par certains dignitaires salafistes.
16:46 Publié dans Actualités, Cactus, Histoire, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : djihad, syrie, tunisie, prostitution | |
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13/09/2013
FAWZIA KOOFI, VICE PRESIDENTE DU PARLEMENT AFGHAN
Portrait : Après avoir survécu à des tentatives d'assassinat et de la souffrance des menaces , Fawzia Koofi est la première femme à occuper le poste de vice-président du Parlement afghan. Elle a décidé aussi d’être candidate à l'élection présidentielle de 2014.
" En 2005, j’avais décidé de me présenter comme députée, je pensais que c'était la meilleure façon d' aider les gens et l' Afghanistan " .
« Je viens d'une famille très traditionnelle , dans le Badakhshan rural, dans le nord-ouest du pays où les droits des femmes ne sont pas une priorité de la famille », dit la jeune femme de Kaboul , la capitale afghane.
« Ma mère a failli mourir en me donnant naissance . »
Koofi s'essuya les yeux et a rappelé que elle était la première fille de la famille à aller à l'école , malgré l’opposition de ses frères.
« Mon père faisait de la politique et a contribué à la construction d’une école sans pour cela me soutenir dans ma scolarité.
A la fin de ma scolarité au collège, je suis allé à la faculté et mes frères m’ont soutenu en souvenir de ma mère morte qui souhaitait que je suive des études.
Lorsque les talibans ont été chassés du pouvoir après l'intervention militaire menée par les Etats -Unis en 2001 a commencé une période d'instabilité politique et sociale surtout pour les femmes dans le pays, j'ai dû arrêter mes études et je n‘ai vu la vie que des fenêtres de la maison. Je ne pouvais sortir que pour aller visiter la tombe de ma mère. »
Le temps passant Fawzia Koofi a repris ses études et a participé à des projets sociaux dans et est venue naturellement à la politique.
En 2005 elle a été élu députée pour la circonscription de Badakhshan afghan.
Pour les élections présidentielles de 2014 elle estime qu’elle peut bénéficier d’un soutien populaire en notant Koofi que 27% des députés sont aujourd’hui des femmes.
« J'ai toujours cru en moi et en ma capacité de changer les choses et d'ouvrir la voie à d'autres femmes qui viendront après . " ajoute t’elle.
Les élections présidentielles de 2014 seront importantes après une décennie de pouvoir du président Hamid Karzaï et une période , de trafic d’héroïne et un échec notoire dans les négociations préalables avec le mouvement Taliban.
Le prochain président devra faire face à des menaces de sécurité sans la présence des forces internationales dans le pays depuis 2001.
Parmi les candidats à l’élection présidentielle outre Fawzia Koofi femmes nous trouvons aussi le frère aîné du président Hamid Karzaï, Qayyum et l’ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, le principal rival de Karzaï dans la présidentielle de 2009 .
Fawzia Koofi a déjà commencé sa campagne électorale avec son site web , facebook et twitter, et la publication de son livre : « Le combat d'une femme pour diriger l'Afghanistan . »
« Je pouvais aller en Europe ou aux Etats-Unis et avoir une vie de luxe comme beaucoup d'autres personnes l’ont fait, ou je pouvais rester dans mon pays et essayer de contribuer un peu au changement ». J’ai choisi la deuxième option qui n’était pas la plus facile, dit-elle.
Diaz yudith Gaza , Journaliste de l' Asie-Pacifique écriture Prensa Latina
15:42 Publié dans Actualités, International, Planète | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fawzia koofi, afghanistan, présidentielle, députée | |
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11/09/2013
Il y a quarante ans, le coup d’Etat contre Salvador Allende
Chili, 40 ans. Anniversaire du coup d’Etat de Pinochet (11 septembre 1973, 11 septembre 2013)
"Savez-vous pourquoi il n'y a jamais eu de coup d'Etat aux Etats-Unis ? Parce qu'il n'y a pas d'ambassade des Etats-Unis aux Etats-Unis..." Michelle Bachelet, ancienne Présidente du Chili (fille d'un général assassiné avec la complicité des Etats Unis).
« Nous ne devons pas laisser l’Amérique latine penser qu’elle peut emprunter ce chemin sans en subir les conséquences », martèle le président américain Richard Nixon devant le Conseil national de sécurité le novembre 1970.
L’avant-veille, le président socialiste Salvador Allende a pris ses fonctions. La coalition qui a porté la gauche au pouvoir est fragile, et la Maison Blanche bien décidée a « faire hurler » l’économie du pays. Après des mois de déstabilisation (manœuvres institutionnelles, grèves patronales, manifestations, tentatives de coup d’Etat, etc.), l’armée chilienne intervient.
Elle est soutenue par la presse, par l’organisation fasciste Patrie et Liberté, par le Parti national et par les Etats-Unis.
Le 11 septembre 1973, elle bombarde le palais présidentiel. Quelques heures avant sa mort, au cours d’une ultime allocution radiophonique, Allende déclare : « Ils ont la force, ils pourront nous asservir ; mais on n’arrête pas les mouvements sociaux, ni par le crime ni par la violence. » Débute alors l’une des dictatures les plus brutales qu’ait connues l’Amérique latine : plus de trois mille morts, près de trente-huit mille personnes torturées et des centaines de milliers d’exilés.
Quelques jours après le coup d’Etat, le réalisateur Bruno Muel se rend sur place, pour témoigner. Avec Théo Robichet et Valérie Mayoux, il réalisera le documentaire Septembre chilien — qui ressort en salles le 2 octobre — dont il raconte ici la genèse.
Laboratoire des politiques néolibérales, le Chili fut également celui de nouvelles méthodes de déstabilisation, comme le révèle le film La Spirale, réalisé (en collaboration avec Chris Marker) par Jacqueline Meppiel, Valérie Mayoux et l’intellectuel Armand Mattelart, qui livrera bientôt ici son analyse de la stratégie de la bourgeoisie chilienne.
Si celle-ci dut s’organiser, c’est que de 1970 à 1973, le Chili aura menacé les intérêts des puissants : de la constitution de solides organisations populaires (lire L’« octobre rouge » chilien et la naissance des cordons industriels) à l’émergence d’une politique étrangère non alignée
.Ce qui explique sans doute qu’après une longue période d’oubli, les étudiants chiliens mobilisés depuis septembre 2011 aient décidé de dépoussiérer l’icône Allende, ainsi que son héritage politique.
10:20 Publié dans Actualités, ACTUSe-Vidéos, Connaissances, Histoire, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chili, coup d'état, allende, pinochet | |
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