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22/09/2013

LE MAJORDOME, LE FILM !

majordome.jpg« Les ténèbres ne peuvent pas chasser les ténèbres, seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine, seul l’amour le peut »

Martin Luther King

Allez voir le Majordome, comme je viens de le faire. Pour les combats qui ont été menés et ceux qui restent à mener. Pour tous ceux qui se sont levés pour dire non et qui, souvent en sont morts et pour tous ceux qui sont debout encore aujourd’hui.

Et surtout pour ne pas oublier que racisme, homophobie, discrimination,…sont des maux d’aujourd’hui !!!

N’oublions pas que la bête brune, noire ou marine ne se cache plus. Sa bile nauséabonde se répand au détour de chaque geste de notre quotidien. Restons vigilants, pour ne pas nous réveiller un matin dans un monde dont nous ne voudrions pas !

Christian Pigaglio

LE FILM

majordome-film.jpgDate de sortie . 11 septembre 2013, (2h 10min) Réalisé par Lee Daniels

Avec Forest Whitaker, Oprah Winfrey, Mariah Carey

Le jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout en devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui permettent d’atteindre une fonction très convoitée : majordome de la Maison-Blanche. C'est là que Cecil devient, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau Ovale.

À la maison, sa femme, Gloria, élève leurs deux fils, et la famille jouit d'une existence confortable grâce au poste de Cecil. Pourtant, son engagement suscite des tensions dans son couple : Gloria s'éloigne de lui et les disputes avec l'un de ses fils, particulièrement anticonformiste, sont incessantes.

À travers le regard de Cecil Gaines, le film retrace l'évolution de la vie politique américaine et des relations entre communautés. De l'assassinat du président Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des "Black Panthers", de la guerre du Vietnam au scandale du Watergate, Cecil vit ces événements de l'intérieur, mais aussi en père de famille…

 

18/09/2013

FETE DE L’HUMANITE 2013 : AMBIANCE !

fhph2.jpgUne fête de l’Humanité est difficile à raconter : elle se vit, et celle de 2013 plus que d’autres fêtes sans doute !

D’abord parce que la pluie était l’invitée peu attendue notamment le vendredi et le samedi et à donnée un ton particulier avec une convivialité et une chaleur des visiteurs plus fortes sans doute pour compenser sans doute ce temps peu clément, et ensuite parce que dans la situation dans laquelle se trouve ce pays et le monde beaucoup ont voulu, le temps d’une fête exprimer une certaine solidarité et une joie de vivre un peu exceptionnelle.

La fête de l’Humanité c’est une programmation artistique unique avec en 2013 par exemple des chanteurs et des groupes comme Tryo, Archive, Zebda, HK et les Saltimbaks, Sanseverino, Empire Dust…et aussi l’orchestre national de France, l’humoriste Jamel Debouzze et bien d’autres.

fhph1.jpgLa fête de l’Humanité ce sont aussi des centaines de débats politiques ou philosophique sur les sujets les plus divers et parfois inattendus, des rencontres avec des centaines d’écrivains, un meeting immense avec Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

Mais la fête de l’Huma c’est surtout le rendez vous annuel de centaines de milliers de personnes qui échangent, partagent, s’amusent, dansent, vivent le temps d’un week-end un moment incroyable.

fhph.jpgVisiter en trois jours tous les départements de France, les pays de notre planète, écoutez toutes les musiques, côtoyer toutes les générations et tous les origines, c’est cela aussi le fête de l’Huma.

C’est aussi pouvoir accéder à tous les goûts gastronomiques, et à tous les prix, pour tous et dans une ambiance assez fantastique.

A la sortie de cette fête, une seule pensée nous anime, y revenir l’année prochaine…

Diego Diaz pour E-Mosaïque. Texte, photos, vidéo exclusifs E-Mosaïque

 
CUBA 2013 : AMBIANCE ! par E-Mosaique

 

09/09/2013

Retraités, une facture de plus en plus salée

cgt, retraités, réforme des retraites, 10 septembre pour les retraites, pouvoir d'achat des retraités, retraite complémentaire

Le gel des pensions pendant six mois chaque année, prévu par la réforme Ayrault, s’ajoute, entre autres, à la désindexation des complémentaires imposée par le patronat en mars dernier. Au total, une ponction de près de 5 milliards d’euros.

«On fait douter les retraités : veut-on d’eux dans cette société ? » François Thiery-Cherrier ne digère toujours pas le mauvais coup. C’est la première fois, fait observer le secrétaire général de l’Union confédérale des retraités CGT, qu’une réforme des retraites impactera non seulement les actifs mais aussi les pensionnés. Le projet Ayrault veut les mettre doublement à contribution. D’une part en retardant de six mois, du 1er avril au 1er octobre, la date de la revalorisation annuelle des pensions en fonction de la hausse des prix.

 Alors que le chef du gouvernement s’était vanté d’avoir refusé la proposition du rapport Moreau d’une désindexation sur l’inflation, cette mesure représente bel et bien un gel des pensions, qui perdront du pouvoir d’achat pendant six mois – et même dix-huit pour la première application de cette disposition : entre le 1er avril 2013 et le 1er octobre 2014.

Selon les chiffres officiels, elle entraîne une « économie » de 1,4 milliard d’euros (en 2020) pour les régimes de retraite, et donc une ponction d’autant sur le porte-monnaie des 15 millions de retraités. Seul bémol concédé par la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine : le minimum vieillesse (allocation de solidarité aux personnes âgées) continuera d’être revalorisé en avril. La seconde mesure consiste à soumettre à l’impôt la majoration de pension de 10 % versée aux retraités ayant élevé trois enfants et plus. Soit un prélèvement supplémentaire, pour les retraités imposables, de 1,3 milliard d’euros. Et, au passage, un nouveau signal négatif en matière de politique familiale, après les baisses du quotient familial décidées avant l’été.

Pour François Thiery-Cherrier, ce sont là deux coups de canif dans le contrat social passé avec les retraités. « L’argent des retraités, c’est le fruit des cotisations versées. On ne peut pas changer la donne en cours de match. » Pour le syndicaliste, la pilule est d’autant plus amère qu’elle s’ajoute à un cocktail déjà bien chargé. Depuis le 1er avril dernier, les retraités sont assujettis à une taxe de 0,3 % consacrée au financement de l’autonomie. Au même moment, sous la pression du Medef et avec l’accord de syndicats (CGT exceptée), les régimes complémentaires Arrco et Agirc décidaient, pour la première fois, de sous-indexer, par rapport à l’inflation, les pensions qu’ils versent pendant trois ans. Soit un gain pour les régimes, et une perte pour les retraités, de 2,2 milliards d’euros. Ce n’est pas tout.

Le gouvernement Ayrault vient seulement – en guise de (bien maigre) contrepartie sociale – de supprimer le gel du barème de l’impôt décidé par son prédécesseur, qui a eu pour effet de rendre imposables nombre de retraités – et de leur faire perdre du coup beaucoup d’avantages sociaux et fiscaux, tels la gratuité des transports, l’exonération de la taxe d’habitation, de la redevance télé, etc. Il n’est pas revenu, en revanche, sur la suppression de la demi-part fiscale dont bénéficiaient les veuves, veufs et autres retraités isolés, qui a les mêmes conséquences potentielles.

Le recours à la solidarité

Pour justifier la nouvelle mise à contribution, d’aucuns évoquent le fait que les retraités auraient un niveau de vie quasiment égal à celui des actifs. Ce qui est, statistiquement, juste à condition de prendre en compte le patrimoine, légitimement accumulé au cours d’une carrière. La réalité sociale est tout autre. Avec, en moyenne, 1 256 euros de pension et alors que 4,8 millions sont au minimum contributif (687 euros par mois), un nombre croissant de retraités doivent faire appel à la solidarité pour joindre les deux bouts, pour se chauffer comme pour se nourrir.

La fréquentation des Restos du cœur ou du Secours populaire est en hausse. Un rapport des centres communaux d’aide sociale indiquait il y a peu une augmentation des demandes en provenance des retraités. Des syndicalistes mettent en garde contre le risque, ainsi, d’attiser un conflit de générations. À force de les considérer comme une variable d’ajustement budgétaire, alors que d’autres sources de financement sont épargnées, ou égratignées, telle les dividendes des actionnaires, « un sentiment de culpabilité s’installe chez les retraités, par rapport aux jeunes en difficultés », souligne l’un d’eux, pointant le danger de « les pousser vers les populistes ».

 Quatre organisations syndicales de retraités, CGT, FO, FSU et Solidaires, appellent à participer à la mobilisation du 10 septembre pour obtenir du gouvernement qu’il revienne sur les deux ponctions infligées aux pensionnés et qu’il engage une revalorisation des retraites.

Un article publié par l'Humanité

07/09/2013

COTE D'IVOIRE : RIEN NE FREINE LA CYBERCRIMINALITE !

cyber.jpgABIDJAN, 12 août (IPS) - Les autorités de Côte d’Ivoire multiplient les actions pour lutter contre la cybercriminalité dans l’espoir de freiner le phénomène. Mais, elles sont loin d’entamer les ardeurs des pirates de l’informatique dans ce pays d’Afrique de l’ouest.

Dans le quartier de Cocody-Riviera 2, à l’est d’Abidjan, comme dans la majorité des communes de la capitale économique ivoirienne, les cybercafés ne désemplissent jamais. De jour comme de nuit, des clients de tout âge, parfois mineurs, surfent sur Internet.

Mais, loin de faire des recherches pour des travaux scolaires ou universitaires, ils conçoivent plutôt des scénarios pour arnaquer des individus et même des entreprises, a constaté IPS pendant une enquête début-août dans un cybercafé d’Abidjan.

''J’ai tendu mon hameçon en me présentant comme un prince héritier, à qui le défunt père a cédé une très grosse fortune – huit millions de dollars - dans un compte bancaire en Angleterre'', explique Soumahoro Kanvaly*, 16 ans, élève dans un collège secondaire d’Abidjan. ''J’ai demandé que mon contact [sa victime] à Bruxelles m’aide à entrer en possession de mon argent et je lui reverserai la moitié du trésor'', ajoute-t-il à IPS.

Depuis trois mois que Kanvaly échange avec sa victime, il relève lui avoir déjà soutiré huit millions de francs CFA (environ 16.000 dollars). ''Dans les prochains jours, il doit me faire parvenir encore de l'argent et je le mets actuellement en confiance pour éviter que l’affaire ne capote'', affirme-t-il.

A côté du poste de navigation de Kanvaly, est installé Fabrice Kouadio*, 27 ans. C’est lui qui a initié Kanvaly à l’arnaque, après avoir fait de nombreuses victimes, tant en Europe qu’en Côte d’Ivoire.

''Ce qui m’intéresse, ce sont les grosses prises. Je traite toujours les dossiers de plus de 40.000 dollars en faisant croire qu’il y a une entreprise de cacao ou de café à implanter. Je cherche des partenaires et certains mordent à l’hameçon'', raconte Kouadio à IPS, avec un brin d’humour.

Comme Kanvaly et Kouadio, ils sont des milliers de jeunes, communément appelés ''les brouteurs'', à s’adonner à la cybercriminalité en Côte d’Ivoire, faisant de nombreuses victimes à travers le monde.

Pourtant, il y a deux ans, le gouvernement ivoirien avait mis en place une Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) pour traquer les cybercriminels. Les résultats de son action, selon des experts de la PLCC, sont inquiétants.

Selon un rapport publié le 27 juillet par la PLCC, le phénomène a déjà causé, pour le premier trimestre de 2013, un préjudice financier de cinq milliards FCFA (environ 10 millions de dollars) à des particuliers vivant à l’étranger - 285 personnes en France - et à des entreprises.

Déjà, entre 2009 et 2012, ajoute la PLCC, ce fléau avait représenté une perte de 40 millions de dollars en Côte d’Ivoire, dont 16 millions de dollars au préjudice du géant de l’informatique, Microsoft, qui a également perdu 12 millions de dollars dans 18 autres pays d’Afrique de l’ouest et du centre à cause de la cybercriminalité.

''Le mal va donc en s’amplifiant et la côte d’alerte est atteinte'', souligne avec amertume, Stéphane Konan, responsable de la Direction de l’informatique et des traces technologiques, une police scientifique dont dépend la PLCC. Selon lui, la cybercriminalité se poursuit et se perfectionne en Côte d’Ivoire.

La preuve vient du démantèlement de 22 réseaux de cybercriminels depuis janvier 2013 dans le pays, alors qu’en 2012 seule, 59 réseaux ont été démantelés. En outre, 4.000 dénonciations ont été enregistrées au premier trimestre cette année, contre moins de 2.000 dénonciations en 2012, relève le rapport de la PLCC. Selon Konan, ''59 pour cent des arnaqueurs sont des Ivoiriens''.

''Je me suis fait avoir une fois, lorsqu’un de ces cybercriminels m’a envoyé un mail de l’adresse d’un ami, me disant que ce dernier était bloqué dans un hôtel à Dakar (Sénégal), et qu’il avait besoin de 1.500 dollars pour se sortir d’un ennui. J’ai transféré cet argent et c’est après que je me suis rendu compte de la supercherie'', se souvient Maxime Bilé, directeur d’une entreprise à Abidjan.

''Je souhaite que la loi frappe durement ces individus. Ils ont causé trop tort aux citoyens et aux entreprises'', déclare Bilé à IPS.

A ce jour, 68 individus ont été condamnés en 2012, malgré l’absence d’une loi sanctionnant la cybercriminalité. Parmi eux, Mohamed Kourouma, 33 ans, condamné, en mai 2012, à dix ans de prison ferme pour escroquerie, portant sur une somme de deux millions de dollars à un citoyen suisse.

En mai 2013, le parlement ivoirien a adopté une loi sur la lutte contre la cybercriminalité. Les sanctions vont d’une peine de prison ferme d’un an à 20 ans, assorties d’une amende de 1.000 dollars à 200.000 dollars.

''Qu’est-ce que cela peut changer quand on sait que le phénomène continue depuis l’arrestation de Kourouma qui constitue, pour l’heure, la condamnation la plus lourde?'', demande Timothée N’dabian, un juriste basé à Abidjan.

*Ce sont des noms d’emprunt. (FIN/2013)

Fulgence Zamblé pour Ipsinternational