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06/05/2015

Appel - « La Grèce, une chance pour l’Europe »

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Le collectif pour un audit citoyen de la dette publiquelance un appel à mobilisation «La Grèce, une chance pour l’Europe», signé par de nombreuses personnalités, des responsables nationaux d’organisations syndicales et associatives, et soutenu par des responsables politiques issus de toute la gauche.

Cet appel dénonce le discours de discorde entre les peuples européens porté par les institutions européennes qui accusent des «Grecs irresponsables» et menacent de les exclure de la zone euro. Il rappelle que les audits citoyens de la dette publique en cours dans plusieurs pays européens (dont la Grèce et la France) démontent les discours mensongers sur l’orgie de dépenses publiques qui aurait soi-disant provoqué la flambée des dettes.

Il demande instamment à François Hollande de s’opposer à l’étranglement financier de la Grèce et de la démocratie en Europe ; et conclut sur un appel à mobilisation pour la semaine d’action européenne contre l’austérité et en soutien au peuple grec, organisée par les mouvements sociaux européens du 20 au 26 juin dans toute l’Europe.

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La Grèce, une chance pour l’Europe

Le 25 janvier 2015, le peuple grec a pris son destin en main. Il a décidé d’en finir avec les politiques d’austérité qui l'ont humilié et plongé dans la misère. Dans les pays victimes de la Troïka et dans bien d'autres pays européens, la victoire de Syriza a été perçue comme un espoir d'en finir avec ces politiques profitables aux puissances financières, désastreuses pour le monde du travail et la société dans son ensemble.

Mais les institutions et les dirigeants européens refusent que le nouveau gouvernement applique ses engagements électoraux, comme le rétablissement du salaire minimum et des conventions collectives. Ils menacent d'interrompre le refinancement de la dette grecque, ce qui impliquerait le défaut de la Grèce et sa possible expulsion de l'euro. La Banque centrale européenne, outrepassant son mandat, a déjà coupé sa principale ligne de financement aux banques grecques. À l'évidence, il s'agit de faire un exemple pour montrer qu’il n’y a pas d’alternative possible.

Les grands médias ont relayé un discours de discorde entre peuples européens : les Grecs irresponsables voudraient continuer leurs excès et les faire payer aux contribuables des autres pays.

La réalité est bien différente. Comme le montrent les études et les audits citoyens de la dette qui se multiplient en Europe, partout l’explosion des dettes publiques est pour l'essentiel le résultat non d'une hausse des dépenses sociales mais de taux d'intérêts excessifs, du coût du sauvetage des banques sur fonds publics après 2008, et de la chute des recettes publiques. Celle-ci a elle-même résulté des cadeaux fiscaux au patronat et de l’évasion fiscale des riches, puis de la crise financière, et enfin de l’austérité qui détruit la société et bloque la transition écologique. En Grèce, une commission d’audit a été mise en place afin de faire la vérité sur la dette grecque.

Parlant de son élection en 2012, François Hollande disait qu'elle serait en Europe « un soulagement, un espoir, l'idée qu'enfin l'austérité ne pouvait plus être une fatalité». Aujourd'hui les dirigeants de l’Eurogroupe œuvrent à humilier la Grèce qui refuse cette fatalité. Face au chantage, le gouvernement grec a signé le 20 février un accord temporaire qui limite fortement ses marges de manœuvre. A l'expiration de cet accord en juin, de nouvelles négociations vont décider du sort de la Grèce et de l'Europe.

Nous demandons instamment à François Hollande de s'opposer à l’étranglement financier de la Grèce, ce double déni de démocratie par lequel il renie ses engagements devant les Français et nie le droit des Grecs à décider de leur destin. Nous appelons nos députés, élus de juin 2012, à se rappeler pourquoi et pour quoi ils ont été élus. Nous participerons aux actions conjointes organisées à la mi-juin à l'initiative des mouvements sociaux européens, à partir de nos villages et quartiers, de nos lieux de travail et d’étude, pour dire ensemble: nous sommes avec les Grecs pour la dignité et la justice, pour une autre Europe.

Premiers signataires:

Fatima-Ezzahra Ben-Omar (Les efFRONTé-e-s), Jean-Claude Chailley (Résistance Sociale), ​Thomas Coutrot (Attac), Jean-Baptiste Eyraud (DAL), Pascal Franchet(CADTM), Cécile Gondard-Lalanne (Solidaires), Elisabeth Gauthier (Transform​​),Bernadette Groison (FSU), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Bruno Lamour(Collectif Roosevelt), Philippe Martinez (CGT), Joëlle Moreau (AC!), Jean Rousseau(Emmaus International), Patrick Saurin (Sud-BPCE), Henri Sterdyniak (Économistes atterrés), ​Maya Surduts (Collectif pour les droits des femmes)​ ;

Christophe Alévêque (humoriste), Etienne Balibar (philosophe), Michel Broué(mathématicien), Alain Caillé (sociologue), Carmen Castillo (cinéaste), Patrick Chamoiseau (écrivain), Eve Chiapello (professeure en gestion),​ ​Benjamin Coriat(économiste),  ​Philippe Corcuff (sociologue), Alexis Cukier (philosophe),​ Frédéric Boccara (économiste), J​ean Gadrey (économiste), ​​Susan George (auteure), ​Alain Grandjean (économiste), Vincent Glenn (cinéaste, Coopérative DHR),​​ ​Jean-Marie Harribey (économiste), ​​Frédéric Lordon (économiste), Dominique Méda (sociologue),Edgar Morin (philosophe), Dominique Plihon (économiste), Yves Sintomer(sociologue), ​Patrick Viveret (philosophe), Sophie Wahnich (historienne, collectif Interdemos) ;

Avec le soutien de responsables politiques de gauche : ​Clémentine Autain (Ensemble​​),Olivier Besancenot (NPA), Eric Coquerel (PG),​ ​Emmanuelle Cosse (EELV), Gérard Filoche (PS), Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), Pierre Laurent (PCF​), Christian Piquet (GU), Laura Slimani (Jeunes Socialistes).

19:28 Publié dans Actualités, Connaissances, Economie, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : appel, grèce, pcf, cgt, économistes | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/03/2014

«Mon communisme est de la même famille que le mot commune»

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Lilian ALEMAGNA et Olivier MONGE. MYOP (photos) pour Libération

Ils sont encore 16. De Arles à Aubagne, le Parti communiste (et ses apparentés) conserve de forts bastions dans les Bouches-du-Rhône. Sur les cinq plus grandes villes du département, trois sont dirigées par un maire PCF. Libération a sillonné l'arrière-pays marseillais et rencontré près de la moitié d'entre-eux pour comprendre pourquoi ce communisme-là continue d'être apprécié des électeurs. Paroles.

«Une municipalité, c'est un ensemble qui fait du "commun"»

Patricia Fernandez-Pédinielli, 42 ans, maire de Port-de-Bouc depuis 2005

 

Patricia Fernandez-Pédinielli, maire de Port-de-bouc

«J’ai horreur de l’étiquette, de l’amalgame, de faire partie d’un conglomérat informe et loin d’être comparable. Ce qui m’intéresse, c’est le contenu. Je suis un maire communiste.

Ce n’est pas une municipalité communiste. Une municipalité, c’est à la fois les élus, les services publics, les associations qui travaillent ensemble. Qui font du "commun". On peut avoir des démarches globalisantes.

L’art est de savoir les mettre en pratique avec des hommes et des femmes qui peuvent apporter une aide concrète à cette ville. La France ne doit pas laisser tomber son organisation sous forme de commune. Quand on est communiste, on est aussi républicain.»

 

«Des valeurs arc-en-ciel»

Daniel Fontaine, 68 ans, maire d’Aubagne depuis 2001

Daniel Fontaine, maire d'Aubagne

«Le communisme municipal ? Ça me ramène à ma jeunesse ! Quand j’allais voir mes grands-parents au Blanc-Mesnil. Je traversais Drancy, Pantin. Il y avait l’empreinte d’une gestion portée essentiellement par les communistes. Ici nous allons avoir 33 élus ; 4 seulement sont membres du PCF et ont leur carte. La notion de communisme municipal n’a plus de sens. Nous portons des valeurs arc-en-ciel.»

 

«Pas de partage du territoire avec les socialistes»

Pierre Dharréville, 38 ans, secrétaire fédéral du PCF des Bouches-du-Rhône depuis 2008

Pierre Dharéville, secrétaire fédéral du PCF des Bouches-du-Rhône

«On ne revendique pas cette étiquette de communisme municipal. On revendique les politiques que nous menons. Nous ne sommes pas un pôle de radicalité. On se revendique de la gauche. Nous sommes dans une terre avec une histoire industrielle et ouvrière et notre gestion locale est identifiée : luttes pour le maintien d’une activité industrielle, pour des services publics de proximité, des politiques culturelles pour tous… Avec les socialistes, il n’y a pas de partage du territoire. Ils sont plus prosaïques et pragmatiques que ça. S’ils pouvaient nous prendre une ville, ils le feraient.»

 

«Une gestion municipale ouverte»

Hervé Schiavetti, 57 ans, maire d’Arles depuis 2001

Hervé Schiavetti, maire d'Arles

«Au conseil municipal, il y a 3 communistes, 16 socialistes et le reste de la société civile. Nous sommes dans une gestion municipale ouverte. J’ai ma carte au PCF parce que je ne veux pas trahir une histoire. Nous, les maires, on ne cherche pas à peser sur le débat national du PCF. Pour le PS, on est un enjeu territorial qui peut entrer dans des stratégies personnelles et de pouvoir. Aussi d’intercommunalité. Mais ponctuellement.»

 

«Ecocologiste»

Roger Meï, 78 ans, maire de Gardanne depuis 1977

Roger Meï, maire de Gardanne

«Je suis "écocologiste". Mon communisme est de la même famille que le mot commune, communion, communauté. Georges Marchais ne fait pas partie de mes idoles. Je préfère me revendiquer de Che Guevara, Nelson Mandela et l’abbé Pierre. J’ai déjà partagé mon manteau avec Gaudin, je ne partagerai pas mes richesses. Et puis on est en train de saccager l’industrie française. Moi, trop vieux ? Il ne faut pas faire d’ostracisme. On est respecté et craint parce qu’on est capable d’amener du monde manifester. Je suis le seul à avoir accepté des familles roms sur ma commune. On oblige les enfants à aller à l’école et on vérifie. Il y a 2 500 Roms sur le département. Si toutes les communes faisaient un effort, on aurait déjà résolu le problème.»

 

«Communiste par conviction, pas par éducation»

Gaby Charroux, 71 ans, maire de Martigues depuis 2009 et député des Bouches-du-Rhône depuis 2012

Gaby Charroux, maire de Martigues

«Je ne suis pas devenu communiste par éducation mais par conviction. Je suis rentré au PCF en 1998. J’étais déjà conseiller municipal depuis 1989. Tous les communistes que je rencontrais, je les appréciais. On n’a beau dire qu’on n’aime pas la question individuelle, il n’empêche que dans une élection législative, si ce n’est pas le maire de la ville centre qui se présente, le poste de député, on ne l’aurait pas conservé. En 2017, je choisirai le poste de maire. Ici, avec le PS, on est ensemble depuis quarante ans. Et en 2008, on fait 57% au premier tour. J’ai une certitude après mon départ : je n’emmerderai plus mes successeurs. Et une ambition : que le PCF garde tous ses mandats.»

 

«Mon parti, c’est les 4 500 habitants»

Georges Rosso, 84 ans, maire du Rove depuis 1981

Georges Rosso, maire du Rove

«Il faut être le maire de tout le monde. Ce qui est le plus difficile, c’est d’être le maire communiste de tout le monde. Ici, mon parti, c’est les 4 500 habitants. Je n’ai jamais été déçu par le PCF. Et jamais le parti ne m’a donné un conseil sur la gestion de ma commune. Il y a des mecs qui votent FN aux élections nationales et puis votent pour moi aux municipales. Ils votent pour le maire. Je ne voulais pas me représenter au départ mais on me l’a demandé. Les habitants ont dit à ma femme "laissez-le nous encore un peu". Tant qu’on est révolutionnaire, on est jeune. Je ne passerai pas la main à un non-communiste. Supprimez la télévision et le PCF va remonter !»

04/10/2013

Wolinski, le PCF, le puritanisme à l’américaine et le pays de Rabelais


Dessin de Wolinski pour une campagne du PCF et du Front de Gauche

Bon d’accord, pas très finaud, le dessin de Wolinski utilisé par le PCF sur le thème des retraites. Mais tout de même, ce tollé outragé et pontifiant sur les réseaux autour de ce malheureux crobard ! Le puritanisme à l’américaine traquant le moindre harcèlement sexuel sous la poussière est-il en train de débarquer au pays de Rabelais ?

Misogynie, sexisme, et puis quoi encore ? Faut pas charrier. Calmez-vous, les moralistes de tout poil, vous allez finir par rendre ce XXIe siècle vraiment triste et chiant. Comme si la (vraie) crise ne suffisait pas !

C’est quoi, le problème ? Vous remarquerez, sur le dessin, les filles sont con-sen-tantes. La main sur le dos ou sur l’épaule, du sexisme à l’envers selon vous ? Un souci avec la différence d’âge ? Une contrariété quant à la répartition des protagonistes (deux filles et un seul homme) ?

Une main aux fesses (acceptée) est-elle sexiste ?

Amalgamer aussi caricaturalement un dessin un peu égrillard sur le désir avec les inégalités hommes-femmes au travail ou dans le confinement ménager, c’est aller à l’encontre des combats que vous prétendez mener. Une main aux fesses (acceptée) est-elle un acte sexiste ?

Dire qu’il y en a qui ont été jusqu’à confondre dans la même opprobre cette plaisanterie d’ado sexagénaire avec le lugubre dessin de Plantu sur le travail du dimanche.

Sur Facebook, une pasionaria m’a dégringolé dessus, allant jusqu’à parler, à propos du dessin de Wolinski, de pornographie, allant jusqu’à comparer le cul au capitalisme ! Encore un peu et elle y allait de son couplet vengeur sur la prostitution. Elle :

« Faut dire aussi qu’on a franchi la frontière du XXIe siècle ; ça serait bien que ce genre d’“humour” nous lâche un peu. »

Retour des ligues de vertu ?

Ah bon, parce que le XXIe siècle est forcément meilleur que le XXe et les « vieux siècles » (je la cite) précédents ? Et de quel humour parlait-elle ? M’avait pas l’air de beaucoup rigoler, celle-ci, ce soir-là.

Sur Twitter, un autre me suggère, pour voir, d’inverser les genres en remplaçant mon retraité, par une « vieillarde ». L’inversion des genres, pourquoi pas en effet. Mais qualifier des femmes de 60 ans (ou même plus) de « vieillardes », pas un peu sexiste et méprisant, peut-être ? Confusion, confusion...

Le Yéti

 

10:06 Publié dans Blog, Cactus, Point de vue, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : wolinski, dessin, pcf, retraites | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

07/02/2013

PIERRE LAURENT : un communisme de nouvelle génération

pcfjc.jpgComment se porte le Parti communiste ?

Pierre LAURENT : « Beaucoup mieux depuis que nous avons fait, en 2008, le choix de rénover notre projet et notre organisation, et d’adopter une stratégie de rassemblement au sein du Front de gauche. Notre congrès sera placé sous le signe du renforcement et du rajeunissement. Ce sera le plus uni et le plus rassemblé depuis longtemps. Nous voulons en faire le congrès de la maturation du communisme de nouvelle génération. »

Etes-vous dans la majorité ou dans l’opposition ?

« Le PCF et le Front de gauche étaient au cœur de la majorité populaire qui a permis de battre Nicolas Sarkozy, à la fois sur le plan des votes et sur celui de la dynamique. Nous voulons contribuer à la réussite du changement, mais la politique suivie par le gouvernement ne répond pas aux attentes très fortes des Français. Le message du congrès sera clair : il n’est pas question de renoncer. Nous appelons à la remobilisation de toutes les forces de changement. Sur le mariage pour tous, les associations sont restées pleinement mobilisées. Elles ont eu raison et c’est exactement ce qu’il faut faire dans les autres domaines. D’ailleurs je constate que cette mobilisation reprend dans des secteurs variés : fonction publique, entreprises, enseignement. »

Ne craignez-vous pas que le PS se venge de vos votes contraires au Sénat en vous écartant des listes de gauche aux municipales de 2014 ?

« Aucune force de gauche ne peut aujourd’hui rassembler des majorités à elle seule. Ce n’est pas en agitant la menace ou les ultimatums que l’on préservera les villes de gauche, mais en rassemblant toutes les forces du changement. Ce ne sera pas la première fois que nous aurons à constituer des majorités municipales alors que le débat est vif entre nos partis au niveau national. »

Jean-Luc Mélenchon n’est-il pas un allié encombrant ?

« Nous avons mené une campagne présidentielle très réussie avec Jean-Luc Mélenchon. Le Front de gauche retrouve, depuis, un visage très collectif. Nous partageons la même analyse des limites de la politique gouvernementale et nous menons ensemble une campagne d’alternative à l’austérité. Le renouveau du Parti communiste et le développement du Front de gauche vont de pair, ce qui n’empêche pas des débats sur la manière d’agir. Pour notre part, nous insistons sur le fait que la dynamique du Front de gauche passe par une ouverture allant bien au-delà de nos propres forces : syndicats, associations, militants d’autres partis de gauche. Le courant de gauche du PS vient de produire une analyse de l’accord entre le Medef et la CFDT que je partage à cent pour cent. »

Comment expliquez-vous le score finalement modeste de la gauche de la gauche à la présidentielle, alors que l’économie capitaliste connaît sa plus grave crise depuis 80 ans ?

« Parce que cohabite chez la majorité des Français un double sentiment : d’abord une très forte attente d’un vrai changement. Cette attente s’est exprimée lors du référendum européen de 2005, de la bataille des retraites, de la présidentielle 2012. En même temps, les Français doutent de pouvoir s’attaquer au capitalisme lui-même. Nous avons un gros travail à faire pour expliquer que c’est possible. »

Propos recueillis par Patrick FLUCKIGER avec le Républicain Lorrain

16:09 Publié dans Actualités, Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, nouvelle génération | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!