11/02/2016
Absentéisme à l'Assemblée nationale. Mise au point du député communiste Gaby Charroux
Une nouvelle campagne très violente est engagée une fois de plus contre les parlementaires, et les élus en général dans les médias et les réseaux sociaux, relayée souvent par des dessins comme celui que nous publions. Ce n'est pas nouveau, déjà dans les années 30 il était l'oeuvre de l'extrême droite, dans les années 60 des Poujadistes. Ce qui est nouveau c'est qu'elle est relayée par des journalistes dont l'incompétence et la méconnaissance du fonctionnement du parlement est abyssal, ou leur mauvaise foi totale. Nous publions ici une lettre du député communiste Gaby Charroux à ses électeurs qui clarifie clairement la réalité :
LETTRE DU DEPUTE COMMUNISTE GABY CHARROUX
J'ai pu voir dans la presse et sur les réseaux sociaux qu'une nouvelle opération anti-parlementaire était en cours sur la présence des Députés lors de l'examen de la loi constitutionnelle "protection de la Nation".
Je n’étais pas en séance de nuit ce lundi lors de l’examen de l’article 1 du projet de loi. Le déchaînement orchestré ici et là sur l'absence de nombreux députés démontre à quel point le fonctionnement de la procédure législative est mal connu. Et certains l'entretiennent volontairement quand on sait à qui cela profite.
Certes l’article 1 a été voté mais ce qui est important ce n’est pas le vote article par article, c’est le vote de la loi elle-même et celui-ci est prévu ce Mercredi à 16 h 15 et, bien sûr, je serais dans l'hémicycle pour les explications de vote et le vote comme je l'étais vendredi pour la discussion générale. Car l’article 1 peut être voté, et même le 2 d’ailleurs puisque c'est le cas, mais si la loi n’est pas votée, ces votes ne comptent pas !
La tromperie souvent, c’est que la presse titre "l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution est voté", "la déchéance de nationalité est votée" mais c’est tout simplement faux puisque la loi elle-même n’est pas votée !
Au delà, quand bien même ce texte serait voté ce mercredi, il va y avoir une lecture au Sénat qui va le modifier, puis une nouvelle lecture à l'assemblée, puis encore une lecture au Sénat... Bref, la procédure législative normale pour tout texte. Et celui-ci, de plus, à ceci de particulier que pour être appliqué, c'est à dire pour que soit inscrit dans la constitution les deux articles de la loi relatifs à l'état d'urgence et la déchéance de nationalité, il faut réunir le congrès (Assemblee + Sénat) qui doivent l'adopter aux 3/5ème des présents ce qui aujourd'hui est quasi impossible.
C’est vrai pour tous les examens de textes : un député ne peut pas être présent en séance du lundi 16h jusqu’au vendredi minuit. Il a d’autres activités de Député dans sa circonscription, des réunions, des permanences, des commissions… S’il était dans l’hémicycle toute la semaine, les habitants des circonscriptions, les associations, les représentants du monde économique, social n’auraient pas d’interlocuteurs et il serait dit de la même manière : « Le député n’est jamais là, on ne le voit jamais, il ne s’occupe pas de nos problèmes, il est toujours à Paris… ».
Ce qui est important c’est d’être représenté au sein de son Groupe et de participer à la discussion générale de début de texte, de défendre les amendements lorsqu’on en dépose et surtout les explications de vote et le vote final sur le texte. D'ailleurs, les discussions sur article sont impossibles à 577 car il faudrait des mois pour adopter le moindre texte. Ce sont les députés les plus concernés, délégués de leurs groupes, issus des commissions concernés qui sont chargés de ce travail.
Des Députés du front de gauche étaient présent et, permettez-moi de vous dire qu’avec un Groupe de seulement 10 députés, ce n’est pas toujours facile… Il y avait 3 députés du Front de gauche sur 10 lundi soir. Par comparaison, il y avait 10 Députés UMP sur 196…
Par ailleurs, nous n’avions pas déposé d’amendements sur ce texte et donc nous n’avions pas à en défendre pour la simple et bonne raison que nous rejetons ce texte en bloc car je l’estime dangereux pour nos libertés individuelles et collectives, inutile en terme d’efficacité et discriminant, donc contraire à l’esprit de notre constitution et de notre République.
Je serais présent mercredi pour voter contre ce texte et c’est là que tout se jouera, en première lecture, sur cette volonté de modification constitutionnelle.
Je m'adresse à vous car l'opération anti-parlementaire de ces deux derniers jours peut vous avoir interpelé ou posé des questions autour de vous.
17:19 Publié dans Actualités, Connaissances, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : gaby charroux, pcf, parlement | |
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06/05/2015
Appel - « La Grèce, une chance pour l’Europe »
Le collectif pour un audit citoyen de la dette publiquelance un appel à mobilisation «La Grèce, une chance pour l’Europe», signé par de nombreuses personnalités, des responsables nationaux d’organisations syndicales et associatives, et soutenu par des responsables politiques issus de toute la gauche.
Cet appel dénonce le discours de discorde entre les peuples européens porté par les institutions européennes qui accusent des «Grecs irresponsables» et menacent de les exclure de la zone euro. Il rappelle que les audits citoyens de la dette publique en cours dans plusieurs pays européens (dont la Grèce et la France) démontent les discours mensongers sur l’orgie de dépenses publiques qui aurait soi-disant provoqué la flambée des dettes.
Il demande instamment à François Hollande de s’opposer à l’étranglement financier de la Grèce et de la démocratie en Europe ; et conclut sur un appel à mobilisation pour la semaine d’action européenne contre l’austérité et en soutien au peuple grec, organisée par les mouvements sociaux européens du 20 au 26 juin dans toute l’Europe.
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La Grèce, une chance pour l’Europe
Le 25 janvier 2015, le peuple grec a pris son destin en main. Il a décidé d’en finir avec les politiques d’austérité qui l'ont humilié et plongé dans la misère. Dans les pays victimes de la Troïka et dans bien d'autres pays européens, la victoire de Syriza a été perçue comme un espoir d'en finir avec ces politiques profitables aux puissances financières, désastreuses pour le monde du travail et la société dans son ensemble.
Mais les institutions et les dirigeants européens refusent que le nouveau gouvernement applique ses engagements électoraux, comme le rétablissement du salaire minimum et des conventions collectives. Ils menacent d'interrompre le refinancement de la dette grecque, ce qui impliquerait le défaut de la Grèce et sa possible expulsion de l'euro. La Banque centrale européenne, outrepassant son mandat, a déjà coupé sa principale ligne de financement aux banques grecques. À l'évidence, il s'agit de faire un exemple pour montrer qu’il n’y a pas d’alternative possible.
Les grands médias ont relayé un discours de discorde entre peuples européens : les Grecs irresponsables voudraient continuer leurs excès et les faire payer aux contribuables des autres pays.
La réalité est bien différente. Comme le montrent les études et les audits citoyens de la dette qui se multiplient en Europe, partout l’explosion des dettes publiques est pour l'essentiel le résultat non d'une hausse des dépenses sociales mais de taux d'intérêts excessifs, du coût du sauvetage des banques sur fonds publics après 2008, et de la chute des recettes publiques. Celle-ci a elle-même résulté des cadeaux fiscaux au patronat et de l’évasion fiscale des riches, puis de la crise financière, et enfin de l’austérité qui détruit la société et bloque la transition écologique. En Grèce, une commission d’audit a été mise en place afin de faire la vérité sur la dette grecque.
Parlant de son élection en 2012, François Hollande disait qu'elle serait en Europe « un soulagement, un espoir, l'idée qu'enfin l'austérité ne pouvait plus être une fatalité». Aujourd'hui les dirigeants de l’Eurogroupe œuvrent à humilier la Grèce qui refuse cette fatalité. Face au chantage, le gouvernement grec a signé le 20 février un accord temporaire qui limite fortement ses marges de manœuvre. A l'expiration de cet accord en juin, de nouvelles négociations vont décider du sort de la Grèce et de l'Europe.
Nous demandons instamment à François Hollande de s'opposer à l’étranglement financier de la Grèce, ce double déni de démocratie par lequel il renie ses engagements devant les Français et nie le droit des Grecs à décider de leur destin. Nous appelons nos députés, élus de juin 2012, à se rappeler pourquoi et pour quoi ils ont été élus. Nous participerons aux actions conjointes organisées à la mi-juin à l'initiative des mouvements sociaux européens, à partir de nos villages et quartiers, de nos lieux de travail et d’étude, pour dire ensemble: nous sommes avec les Grecs pour la dignité et la justice, pour une autre Europe.
Premiers signataires:
Fatima-Ezzahra Ben-Omar (Les efFRONTé-e-s), Jean-Claude Chailley (Résistance Sociale), Thomas Coutrot (Attac), Jean-Baptiste Eyraud (DAL), Pascal Franchet(CADTM), Cécile Gondard-Lalanne (Solidaires), Elisabeth Gauthier (Transform),Bernadette Groison (FSU), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Bruno Lamour(Collectif Roosevelt), Philippe Martinez (CGT), Joëlle Moreau (AC!), Jean Rousseau(Emmaus International), Patrick Saurin (Sud-BPCE), Henri Sterdyniak (Économistes atterrés), Maya Surduts (Collectif pour les droits des femmes) ;
Christophe Alévêque (humoriste), Etienne Balibar (philosophe), Michel Broué(mathématicien), Alain Caillé (sociologue), Carmen Castillo (cinéaste), Patrick Chamoiseau (écrivain), Eve Chiapello (professeure en gestion), Benjamin Coriat(économiste), Philippe Corcuff (sociologue), Alexis Cukier (philosophe), Frédéric Boccara (économiste), Jean Gadrey (économiste), Susan George (auteure), Alain Grandjean (économiste), Vincent Glenn (cinéaste, Coopérative DHR), Jean-Marie Harribey (économiste), Frédéric Lordon (économiste), Dominique Méda (sociologue),Edgar Morin (philosophe), Dominique Plihon (économiste), Yves Sintomer(sociologue), Patrick Viveret (philosophe), Sophie Wahnich (historienne, collectif Interdemos) ;
Avec le soutien de responsables politiques de gauche : Clémentine Autain (Ensemble),Olivier Besancenot (NPA), Eric Coquerel (PG), Emmanuelle Cosse (EELV), Gérard Filoche (PS), Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), Pierre Laurent (PCF), Christian Piquet (GU), Laura Slimani (Jeunes Socialistes).
19:28 Publié dans Actualités, Connaissances, Economie, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : appel, grèce, pcf, cgt, économistes | |
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19/03/2014
«Mon communisme est de la même famille que le mot commune»
Lilian ALEMAGNA et Olivier MONGE. MYOP (photos) pour Libération
Ils sont encore 16. De Arles à Aubagne, le Parti communiste (et ses apparentés) conserve de forts bastions dans les Bouches-du-Rhône. Sur les cinq plus grandes villes du département, trois sont dirigées par un maire PCF. Libération a sillonné l'arrière-pays marseillais et rencontré près de la moitié d'entre-eux pour comprendre pourquoi ce communisme-là continue d'être apprécié des électeurs. Paroles.
«Une municipalité, c'est un ensemble qui fait du "commun"»
Patricia Fernandez-Pédinielli, 42 ans, maire de Port-de-Bouc depuis 2005
«J’ai horreur de l’étiquette, de l’amalgame, de faire partie d’un conglomérat informe et loin d’être comparable. Ce qui m’intéresse, c’est le contenu. Je suis un maire communiste.
Ce n’est pas une municipalité communiste. Une municipalité, c’est à la fois les élus, les services publics, les associations qui travaillent ensemble. Qui font du "commun". On peut avoir des démarches globalisantes.
L’art est de savoir les mettre en pratique avec des hommes et des femmes qui peuvent apporter une aide concrète à cette ville. La France ne doit pas laisser tomber son organisation sous forme de commune. Quand on est communiste, on est aussi républicain.»
«Des valeurs arc-en-ciel»
Daniel Fontaine, 68 ans, maire d’Aubagne depuis 2001
«Le communisme municipal ? Ça me ramène à ma jeunesse ! Quand j’allais voir mes grands-parents au Blanc-Mesnil. Je traversais Drancy, Pantin. Il y avait l’empreinte d’une gestion portée essentiellement par les communistes. Ici nous allons avoir 33 élus ; 4 seulement sont membres du PCF et ont leur carte. La notion de communisme municipal n’a plus de sens. Nous portons des valeurs arc-en-ciel.»
«Pas de partage du territoire avec les socialistes»
Pierre Dharréville, 38 ans, secrétaire fédéral du PCF des Bouches-du-Rhône depuis 2008
«On ne revendique pas cette étiquette de communisme municipal. On revendique les politiques que nous menons. Nous ne sommes pas un pôle de radicalité. On se revendique de la gauche. Nous sommes dans une terre avec une histoire industrielle et ouvrière et notre gestion locale est identifiée : luttes pour le maintien d’une activité industrielle, pour des services publics de proximité, des politiques culturelles pour tous… Avec les socialistes, il n’y a pas de partage du territoire. Ils sont plus prosaïques et pragmatiques que ça. S’ils pouvaient nous prendre une ville, ils le feraient.»
«Une gestion municipale ouverte»
Hervé Schiavetti, 57 ans, maire d’Arles depuis 2001
«Au conseil municipal, il y a 3 communistes, 16 socialistes et le reste de la société civile. Nous sommes dans une gestion municipale ouverte. J’ai ma carte au PCF parce que je ne veux pas trahir une histoire. Nous, les maires, on ne cherche pas à peser sur le débat national du PCF. Pour le PS, on est un enjeu territorial qui peut entrer dans des stratégies personnelles et de pouvoir. Aussi d’intercommunalité. Mais ponctuellement.»
«Ecocologiste»
Roger Meï, 78 ans, maire de Gardanne depuis 1977
«Je suis "écocologiste". Mon communisme est de la même famille que le mot commune, communion, communauté. Georges Marchais ne fait pas partie de mes idoles. Je préfère me revendiquer de Che Guevara, Nelson Mandela et l’abbé Pierre. J’ai déjà partagé mon manteau avec Gaudin, je ne partagerai pas mes richesses. Et puis on est en train de saccager l’industrie française. Moi, trop vieux ? Il ne faut pas faire d’ostracisme. On est respecté et craint parce qu’on est capable d’amener du monde manifester. Je suis le seul à avoir accepté des familles roms sur ma commune. On oblige les enfants à aller à l’école et on vérifie. Il y a 2 500 Roms sur le département. Si toutes les communes faisaient un effort, on aurait déjà résolu le problème.»
«Communiste par conviction, pas par éducation»
Gaby Charroux, 71 ans, maire de Martigues depuis 2009 et député des Bouches-du-Rhône depuis 2012
«Je ne suis pas devenu communiste par éducation mais par conviction. Je suis rentré au PCF en 1998. J’étais déjà conseiller municipal depuis 1989. Tous les communistes que je rencontrais, je les appréciais. On n’a beau dire qu’on n’aime pas la question individuelle, il n’empêche que dans une élection législative, si ce n’est pas le maire de la ville centre qui se présente, le poste de député, on ne l’aurait pas conservé. En 2017, je choisirai le poste de maire. Ici, avec le PS, on est ensemble depuis quarante ans. Et en 2008, on fait 57% au premier tour. J’ai une certitude après mon départ : je n’emmerderai plus mes successeurs. Et une ambition : que le PCF garde tous ses mandats.»
«Mon parti, c’est les 4 500 habitants»
Georges Rosso, 84 ans, maire du Rove depuis 1981
«Il faut être le maire de tout le monde. Ce qui est le plus difficile, c’est d’être le maire communiste de tout le monde. Ici, mon parti, c’est les 4 500 habitants. Je n’ai jamais été déçu par le PCF. Et jamais le parti ne m’a donné un conseil sur la gestion de ma commune. Il y a des mecs qui votent FN aux élections nationales et puis votent pour moi aux municipales. Ils votent pour le maire. Je ne voulais pas me représenter au départ mais on me l’a demandé. Les habitants ont dit à ma femme "laissez-le nous encore un peu". Tant qu’on est révolutionnaire, on est jeune. Je ne passerai pas la main à un non-communiste. Supprimez la télévision et le PCF va remonter !»
20:34 Publié dans Actualités, Connaissances, Histoire, Point de vue, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : municipalité, pcf, communisme, bouches du rhone | |
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04/10/2013
Wolinski, le PCF, le puritanisme à l’américaine et le pays de Rabelais
Bon d’accord, pas très finaud, le dessin de Wolinski utilisé par le PCF sur le thème des retraites. Mais tout de même, ce tollé outragé et pontifiant sur les réseaux autour de ce malheureux crobard ! Le puritanisme à l’américaine traquant le moindre harcèlement sexuel sous la poussière est-il en train de débarquer au pays de Rabelais ?
Misogynie, sexisme, et puis quoi encore ? Faut pas charrier. Calmez-vous, les moralistes de tout poil, vous allez finir par rendre ce XXIe siècle vraiment triste et chiant. Comme si la (vraie) crise ne suffisait pas !
C’est quoi, le problème ? Vous remarquerez, sur le dessin, les filles sont con-sen-tantes. La main sur le dos ou sur l’épaule, du sexisme à l’envers selon vous ? Un souci avec la différence d’âge ? Une contrariété quant à la répartition des protagonistes (deux filles et un seul homme) ?
Une main aux fesses (acceptée) est-elle sexiste ?
Amalgamer aussi caricaturalement un dessin un peu égrillard sur le désir avec les inégalités hommes-femmes au travail ou dans le confinement ménager, c’est aller à l’encontre des combats que vous prétendez mener. Une main aux fesses (acceptée) est-elle un acte sexiste ?
Dire qu’il y en a qui ont été jusqu’à confondre dans la même opprobre cette plaisanterie d’ado sexagénaire avec le lugubre dessin de Plantu sur le travail du dimanche.
Sur Facebook, une pasionaria m’a dégringolé dessus, allant jusqu’à parler, à propos du dessin de Wolinski, de pornographie, allant jusqu’à comparer le cul au capitalisme ! Encore un peu et elle y allait de son couplet vengeur sur la prostitution. Elle :
« Faut dire aussi qu’on a franchi la frontière du XXIe siècle ; ça serait bien que ce genre d’“humour” nous lâche un peu. »
Retour des ligues de vertu ?
Ah bon, parce que le XXIe siècle est forcément meilleur que le XXe et les « vieux siècles » (je la cite) précédents ? Et de quel humour parlait-elle ? M’avait pas l’air de beaucoup rigoler, celle-ci, ce soir-là.
Sur Twitter, un autre me suggère, pour voir, d’inverser les genres en remplaçant mon retraité, par une « vieillarde ». L’inversion des genres, pourquoi pas en effet. Mais qualifier des femmes de 60 ans (ou même plus) de « vieillardes », pas un peu sexiste et méprisant, peut-être ? Confusion, confusion...
10:06 Publié dans Blog, Cactus, Point de vue, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : wolinski, dessin, pcf, retraites | |
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