25/11/2008
BLOG CENSURE ?
Dans un communiqué, le Parti communiste français a dénoncé ce lundi la censure de son blog satyrique "sortirdelacrise.tv" par Google. Interrogé par L'Express, le site Internet rejette toute volonté de censure et argue d'un banal "problème technique".
www.sortirdelacrise.tv, le nouveau blog du Parti communiste, hebergé par le site Blogger, propriété de Google, a bien failli passer à la trappe. Quelques heures à peine après la création vendredi dernier de ce blog humoristique "visant à dénoncer les propositions gouvernementales et celles de l'UMP présentées comme des solutions à la crise", un message d'erreur s'affichait à la place du site: "éventuelles violations de conditions d'utilisation de bloggeur".
Une censure condamnée dans un communiqué par le PCF qui assure n'avoir à aucun moment enfreint le règlement du site. "Cette suspension est en contradiction avec la plus élémentaire liberté d'expression et d'information et pose une fois de plus la question de la maîtrise démocratique des contenus et des réseaux à l'heure de la révolution informationnelle", indique le communiqué.
D.R.
Le blog du PCF propose ce logo parodique du Parti unique de la majorité.
Contacté par LEXPRESS.fr, Google France ne donne d'autre explication que le fait d'une banale erreur technique, réparée d'ailleurs quelques minutes après notre appel. "Il n'y a pas de censure politique chez bloggeur", selon le site Internet.
13:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, pcf, censure, crise | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
05/09/2008
71% des français ne sont pas satisfaits de la société
71% des Français (78% des électeurs de gauche) ne sont pas satisfaits de "la société dans laquelle nous vivons". Pour 47% des sondés, le gouvernement doit agir en priorité en faveur du pouvoir d'achat.
71% des Français (78% des électeurs de gauche) ne sont pas satisfaits de "la société dans laquelle nous vivons", tandis que 28% (21% des électeurs de gauche) se disent satisfaits et 1% ne se prononce pas. Pour 60% des sondés, il faut changer "rapidement les choses" et pour 40%, "progressivement".
35% des sondés estiment que le gouvernement doit agir pour réduire les inégalités et 34% pour les créations d'emploi.
Par ailleurs, interrogés sur le Parti communiste français, 66% des sondés affirment en avoir une opinion négative, contre 28% qui ont une opinion positive, 6% ne se prononçant pas. Parmi les électeurs de gauche, 41% ont une opinion positive et 53% l'opinion inverse.
"Potentiel de vote" communiste de 19%
Les personnes interrogées sont plus indulgentes avec l'apport du PCF au cours de son histoire: 50% (62% des électeurs de gauche) estiment que "ce que le PCF a apporté à la France" est positif, tandis que 43% (30% des électeurs de gauche) le jugent négatif (7% ne se prononcent pas).
7% des Français affirment voter "certainement" communiste si l'élection présidentielle avait lieu dimanche prochain et 12% voteront "probablement", soit un "potentiel de vote" communiste de 19%, selon le sondage. A la présidentielle de 2007, la candidate communiste Marie-George Buffet n'avait recueilli que 1,93%.
Du côté des alliances, 36% des Français (et 39% des électeurs de gauche) estiment que le PCF devrait privilégier l'alliance avec le PS, tandis que 21% (24% des électeurs de gauche) prônent le rapprochement avec la LCR ou le NPA d'Olivier Besancenot.
Sondage réalisé par téléphone du 20 au 22 août, selon la méthode des quotas auprès d'un échantillon représentatif de 1.029 personnes âgées de 18 ans et plus. Notice disponible auprès de la commission des sondages.
10:10 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, pouvoir d'achat | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
24/08/2007
Non aux franchises médicale,oui à la gratuité des soins .
En pleine période de congés, Nicolas Sarkozy justifie la mise en place d’une franchise médicale pour financer son plan cancer et Alzheimer. Entretien avec Isabelle Lorand, co-animatrice du collectif santé à la direction du PCF.
Le gouvernement veut instaurer une franchise médicale sur les soins et les médicaments. Pour le PCF il s’agit d’une mesure injuste et inefficace.
De réformes en réformes, les dépenses de santé non remboursées n’ont cessé d’augmenter. On les estime à 240 euros en moyenne par personne et par an. Et jusqu’à 1 000 euros pour 900 000 d’entre nous (1). Le montant de la franchise - 50 euros par an et par foyer - peut paraître modeste. Chacun sait que ça, c’est au début… Mais si le choix a été de créer des franchises, plutôt que d’augmenter les forfaits, c’est que l’esprit même de la franchise est une rupture idéologique et politique. Jusqu’à présent il était admis que les dépenses de santé étaient prises en charge par la solidarité. Les forfaits étaient présentés comme des réponses transitoires au déficit de la sécu. Les franchises introduisent une dimension nouvelle par la création d’un « véritable octroi pour la santé ». Comment qualifier autrement cette mesure qui pose en principe de base le fait de payer, de ne pas être remboursé, pour accéder aux soins. Il s’agit d’une remise en cause du principe fondateur de la Sécurité sociale « Tous cotisent en fonction de leurs moyens. Et chacun en profite quelques soient ses besoins ». Et comme seules les assurances privées pourront rembourser les franchises, en filigrane, c’est ce marché qui se dessine.
Le financement des dépenses de santé reste cependant en débat ?
Les dépenses de santé augmenteront. Simplement parce que l’espérance de vie augmente, les moyens de soigner se développent…. C’est pourquoi les mesures qui visent à les réduire en « responsabilisant » les malades ne peuvent pas marcher. D’abord il y a les recettes. Elles dépendent de la répartition des richesses de notre pays. Si on augmente les salaires, on relance l’emploi… si on taxait le capital financier… alors le trou de la sécu deviendrait un mauvais souvenir. Et puis, il y a ce qui fait l’état de santé d’une population : la prévention. Les conditions de vie, de travail, l’environnement, l’alimentation… sont les enjeux colossaux pour diminuer la fréquence du cancer, du diabète, de l’obésité et peut-être même de la maladie d’Alzheimer. Ce n’est évidemment pas la logique de la société actuelle. J’en suis sûre : le marché c’est ringard. La modernité c’est la gratuité dans la santé. Parce que l’évolution de la civilisation passe par l’investissement solidaire dans les activités indispensables à l’homme : école, culture, santé….
Avec de nombreuses organisations, le PCF est engagé dans l’action contre l’instauration de la franchise médicale. Quelles initiatives pour les semaines à venir ?
C’est grave, il faut tout faire pour mettre ce projet en échec. Pour réussir un rassemblement large est indispensable. Cela passe par tous les moyens qui permettent d’informer, de prendre la mesure de ce qui ce joue. Le PCF pour sa part est à l’initiative de nombreuses rencontres-débats. Cela passe aussi par l’unité de toutes les organisations, associations, syndicats… C’est le sens de la création d’un collectif national - constitué d’environ 40 organisations - qui appelle le 29 septembre à une journée contre les franchises. Ce collectif invite à une rencontre lors de la fête de l’Huma (2). Enfin, des personnalités ont lancé une pétition nationale (3) qui rassemble déjà plusieurs dizaines de milliers de signatures. Le PCF appelle tous ses adhérents à la signer. Les franchises médicales ne sont vraiment pas populaires. Ce combat peut être l’occasion de mettre un sérieux bâton dans les roues de Sarkozy et de sa politique.
Propos recueillis par
Patrice Falguier pour 20 Minutes.fr
12:05 Publié dans Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : franchises, santé, PCF | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |
21/06/2007
LA SITUATION EN PALESTINE
Strasbourg, 19/06/2007
Face à la tragédie qui se déroule dans les territoires palestiniens, les appels à faire cesser les violences sont complètement inopérants si on refuse de voir la genèse de cette catastrophe annoncée.
Cette explosion de violence sans précédent est d'abord et avant tout le produit d'autres violences: celles de 40 ans d'occupation militaire. Elle est le fruit de l'impunité accordée par toute la communauté internationale aux dirigeants israéliens quelqu'ils soient et quoi qu'ils fassent, au mépris absolu du droit international. Cette violence est la rançon de la perte de tout espoir en un Etat palestinien digne de ce nom.
Et là, quelle lourde responsabilité des dirigeants européens! L'Europe est, dit-on, le premier donateur! Fort bien, mais que valent les aides si on laisse proliférer le poison mortel de l'humiliation permanente que la situation à Gaza illustre jusqu'à la caricature et qu'un isolement durable de Gaza ne ferait que pousser à l'extrême?
Quelle responsabilité d'avoir, par alignement sur la stratégie mortifère de la Maison Blanche, gâché des opportunités historiques, comme le plan de paix de la Ligue arabe depuis 2002, le succès du premier processus démocratique en Palestine en 2006, ou, plus récemment, la constitution d'un gouvernement d'union nationale de la dernière chance!
Nous sommes un certain nombre, ici, à avoir lancé cri d'alarme sur cri d'alarme, le dernier en date étant un appel de plus de 100 parlementaires pour en finir avec une politique cultivant, à coup de boycott du gouvernement et de suppression de l'aide directe, le désespoir d'un peuple au bord de l'implosion. On nous a répondu par des paroles rassurantes sur les intentions du "Quartet", ce leurre manipulé par l'administration Bush pour camoufler son laisser-faire.
Mais voilà que l'envoyé spécial de l'ONU au Proche Orient en personne dresse à son tour un véritable réquisitoire à l'encontre de tous ceux - Européens compris - qui pratiquent ce qu'il appelle "l'autocensure" à l'égard de l'occupant et dont les récentes décisions de boycott et de gel de l'aide ont eu, souligne-t-il, des "conséquences dévastatrices".
Un tel échec historique et un tel désaveu de la part du principal représentant de l'ONU dans la région appellent un débat exceptionnel au plus haut niveau. Désormais, si nous ne voulons pas nous rendre complices d'un nouvel Irak, nous devons exiger de toute urgence de profondes révisions stratégiques dans le stricte respect du droit international tel qu'il aurait dû s'imposer à tous depuis 40 ans. L'Histoire nous jugera.
10:15 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Palestine, Pcf, député | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |