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03/09/2019

Municipales : Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, « personne ne gagnera tout seul »

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A l’occasion du 160ème anniversaire de la naissance de Jaurès, une rencontre et des débats a eu lieu à Toulouse. Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti Communiste Français y a participé. L’occasion de faire le point avec lui sur ses objectifs pour les Municipales et l’état de la gauche dans notre pays.

Le Blog Politique : Vous êtes de passage à Toulouse ce mardi dans le cadre du 160ème anniversaire de Jaurès. Que symbolise aujourd’hui cet homme pour vous ?

Fabien Roussel : Il symbolise un homme politique qui a donné sa vie pour la paix, la République et une pour une certaine idée de la société. Ce sont les thèmes dont nous souhaitons parler aujourd’hui.

Le Blog Politique : Ses valeurs sont-elles encore portées aujourd’hui ?

Fabien Roussel : Oui mais elles ont besoin d’être restaurées. Elles ont été abîmées par la gauche qui a gouverné et qui a tourné le dos à la justice sociale et au monde du travail. Nous, on dit qu’il faut revenir à ces valeurs fondamentales.

N’exploiter ni les hommes ni la planète, faire le lien entre l’urgence sociale et l’urgence climatique »

Le Blog Politique : Justement  que signifie être communiste aujourd’hui ?

Fabien Roussel : C’est avoir des objectifs ambitieux pour son pays et les concrétiser : lutte pour l’éradication du chômage et de la pauvreté, reconquête de notre industrie. C’est aussi bâtir avec les français un modèle de développement qui n’exploite ni les hommes ni la planète, faire le lien entre l’urgence sociale et l’urgence climatique.

Le Blog Politique : Les Municipales ne sont pas forcément les élections où on affiche le plus sa couleur politique. Croyez-vous que le clivage droite-gauche va y être aussi visible que ce que vous voudriez ?

Fabien Roussel : Tout dépend de quelles communes on parle. Il y a un peu moins de 36000 communes en France mais 35000 ont moins de 500 habitants. Dans ces villages, on ne parle pas d’alliances et de forces politiques. On parle de listes citoyennes et de gens prêts à s’engager. Les programmes y sont d’ailleurs conçus au plus près des citoyens. Les communistes y sont présents. Nous avons là souvent les plus beaux rassemblements.

Dans les grandes villes il y a d’avantage de politique car les enjeux financiers y sont plus lourds. Mais là comme ailleurs, les communistes disent qu’il faut construire les projets avec les habitants et un engagement politique. L’électeur devra s’y prononcer clairement pour un projet libéral de droite ou un vrai projet de gauche qui défende le service public et une ville pour tous.

Le Blog Politique : De par vos origines mais aussi votre ligne politique, vous incarnez la tradition d’un communisme très enraciné dans le nord. Mais ici dans le sud, en terre socialiste, qu’en est-il du PC ? Est-il condamné à faire alliance avec les socialistes ?

Fabien Roussel : Ce n’est pas une « condamnation » que de travailler avec les autres. On le fait. Le PC a 650 mairies aujourd’hui en France principalement dans des communes rurales. Nous avons plus dans nos gènes l’habitude de travailler avec les citoyens. Dans le sud comme ailleurs, nous sommes dans cet état d’esprit.

On veut montrer que les forces de gauche peuvent travailler ensemble à des projets municipaux différents que ceux soutenus par En Marche ou L.R. Les villes EM ou LR sont celles où on privatise le service public, où on augmente les tarifs et où on exclut la population.

Je parle avec tous les responsables politiques. Je lutte contre le réchauffement climatique mais je suis pour le réchauffement politique, pour qu’ensemble, on redonne de l’espoir aux gens. »

Le Blog Politique : Vous voulez donc montrer que les forces politiques de gauche peuvent travailler ensemble. Où en sont vos rapports avec La France Insoumise ?

Fabien Roussel : Je parle avec tous les responsables politiques. Je lutte contre le réchauffement climatique mais je suis pour le réchauffement politique, pour qu’ensemble, on redonne de l’espoir aux gens. Il faut qu’on soit capable de leur dire voilà ce pour quoi on s’engage si on arrive au gouvernement demain : redonner du pouvoir d’achat, relancer le secteur public, faire une réforme des retraites ambitieuse et qui ne demande pas aux français de travailler plus. Est-ce que les forces de gauche sont capables de travailler à cela ? Les appels rituels au rassemblement ne marcheront pas sans ça.

Le Blog Politique : C’est la condition obligatoire ?

Fabien Roussel : C’est indispensable. Personne ne gagnera tout seul. Personne ne doit se croire le centre de la terre. 23 millions de français se sont abstenus lors des dernières élections. Il faut leur redonner envie de voter pour que ça change.

Propos recueillis par Patrick Noviello (@patnoviello)

19:19 Publié dans Actualités, Entretiens | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fabien roussel, municipales | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

08/08/2019

Dans l’Amapa, l’or fait couler le sang

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Droits humains. Au Brésil, un chef waiapi est violemment tué par des garimpeiros lors d’une rixe dans son village. L’affaire reflète le drame qui se joue dans la région.

Ce 23 juillet, dans la jungle de l’Amapa, au nord du Brésil, s’élèvent des cris de détresse. Le corps criblé de coups de couteau d’Emyra Waiapi, cacique waiapi, éminent chef autochtone, vient d’être retrouvé sur les bords de la rivière. Quelques heures plus tôt, son village a été pris d’assaut par des garimpeiros, chercheurs d’or traîne-misère armés jusqu’aux dents.

Voilà deux semaines que le drame s’est produit et l’affaire demeure à ce jour non élucidée, sans version officielle. La Funai, la Fondation nationale de l’Indien, a bien confirmé la présence des orpailleurs et le décès du cacique. Mais l’enquête lancée par la police fédérale dans la foulée du crime semble au point mort.

Une chose est pourtant sûre : la disparition du chef indien a provoqué l’émoi de la communauté waiapi et de toute l’autochtonie, bien au-delà des frontières brésiliennes. L’assassinat d’Emyra Waiapi dénote une rare violence physique et symbolique. « Tout notre peuple est en détresse. Dans notre culture, le chef a une importance capitale, explique Waiapi Ichi Kouyouli, jeune militante des droits indigènes en Guyane. Sa perte est une vraie tragédie. Il guide le village, et sans lui la communauté n’est rien. » L’acte perpétré par les miniers brésiliens « est d’autant plus brutal qu’il a visé le cœur de notre façon de faire société », poursuit-elle.

La forêt éventrée pour les besoins d’une ruée vers l’or

Le meurtre est si marquant qu’il fait des remous jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir. Le président Jair Bolsonaro, à plus de 2000 km de là, commente par le déni. Aucun « indice fort » ne permet d’incriminer directement les garimpeiros, affirme-t-il. En riposte, la haut-commissaire des droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, intime « au gouvernement brésilien d’agir avec fermeté pour stopper l’invasion des territoires indigènes et pour leur assurer l’exercice pacifique de leurs droits sur leurs terres ».

Si l’affaire contrarie les instances internationales, c’est que « par ses discours à répétition, le président brésilien encourage l’impunité des miniers illégaux, estime Geneviève Garrigos, responsable Amériques de l’ONG Amnesty International France. Reste aux indigènes de se débrouiller seuls pour protéger leurs terres ».

Le chef de l’État, d’ailleurs, n’en est pas à son coup d’essai. « Dommage que la cavalerie brésilienne ne soit pas aussi efficace que les Américains, qui ont exterminé les Indiens », regrettait-il, dans le Correio Braziliense, le 12 avril 1998, bien avant d’arriver au pouvoir. Depuis, ses déclarations ont été à l’avenant. La multiplication de garimpeiros dans l’Amapa « est une occasion pour lui de soumettre les peuples autochtones au progrès à marche forcée, tout en satisfaisant ses projets de développement de l’agrobusiness, reprend la spécialiste. Ce climat politique extrême a eu raison d’une vingtaine d’années sans heurt dans la région des Waiapi ».

Et pour cause, les convoitises industrielles sur les richesses minières de la Renca imposent une pression permanente. Voilà plusieurs dizaines d’années que le bruit des machines d’exploration minière est venu troubler la quiétude de la tribu pacifique. Et la forêt se voit peu à peu éventrée pour les besoins d’une ruée vers l’or d’un nouveau genre. Travailleurs précaires issus de la grande misère brésilienne y affluent des quatre coins du pays afin de toucher du doigt ce rêve de fortune. Mais une fois sur place, les garimpeiros eux aussi sont soumis à l’impitoyable réalité du trafic, frappés par la violence, les traitements inhumains, la pollution, les viols et les meurtres. L’Amazonie est devenue peu à peu le théâtre d’une tragédie humaine qui oppose des peuples prêts à tous pour survivre.

Les orpailleurs s’emparent des terres par les armes

Dans le quotidien waiapi, les intrusions ponctuelles sur les terres ancestrales ont fait place, au fil des ans, aux menaces de mort à l’encontre des chefs indigènes. S’ajoute à cela le harcèlement juridique du lobby minier. « Le terrain du droit est une lutte à part entière, étaye Geneviève Garrigos. Il faut du temps, de l’argent, et un nombre de déplacements important. Cela suppose de laisser des terres menacées sans protection durant le temps d’un procès. » Depuis peu, s’ajoutent ces orpailleurs galvanisés qui prennent peu à peu les lieux par la force armée, dans l’indifférence politique.

Écologique, le drame l’est également. Les Waiapi sont « les gardiens d’un patrimoine naturel global, celui de nos forêts primaires et de leur biodiversité », rappelle encore la militante des droits humains. L’Amazonie reste peu ou prou un poumon vert du monde, et abrite 20 % des eaux douces de la planète. « Si rien ne se dresse face aux ambitions des monstres industriels, on ne peut que redouter le pire. » Les associations évoquent une déforestation dont le taux a déjà doublé depuis 2018, ainsi qu’une pollution au mercure des eaux et des sols sans précédent.

« L’escalade de la violence est imminente, comme nous en avons déjà alerté les autorités locales », avertit Geneviève Garrigos. Les Waiapi résisteront jusqu’au bout pour préserver leurs terres ancestrales, même au péril de leur vie, assure-t-elle, l’attachement à la terre va au-delà de la propriété. Elle est le socle de leur culture, leur spiritualité, leur façon globale de voir et comprendre le monde. Pour eux, il n’y a pas de vie ailleurs. « De toute manière, pour aller où ? » interroge la militante des droits de l’homme.

20:05 Publié dans International, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil, amazonie | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

27/07/2019

L’Homme, le sucre et la révolution

Lhomme-le-sucre-et-la-révolution.pngL'Homme, le sucre et la révolution, Belkacemi Nadia

Destins humains entrecroisés, l’espace d’évènements cruciaux dans l’Histoire d’un pays. Il ne s’agit pas de narrer cette Histoire, l’auteur n’étant pas historien, mais d’imaginer différents choix, diverses évolutions des personnages, dans le temps et l’espace.

Sont-ils vraiment des personnes distinctes ou des questions pouvant tarauder l’esprit d’un seul finalement, quand les situations se compliquent, entre engagement et renoncement, espoir et désillusion, aimer ou faire le choix la solitude.

Editions le Lys Bleu

Belkacemi Nadia vit en Algérie, son pays d’origine. Pharmacienne de formation, écrivant de la poésie depuis son enfance, plutôt engagée. À son actif, un prix de poésie de jeunesse pour la paix sous l’égide de l’ONU en 1986, deux recueils de poésie « Trois femmes autour d’un vers » et « Voix de femmes » et un ouvrage collectif avec 63 intellectuels Algériens autour de la mémoire de Katia Bengana.

L’homme, le sucre et la révolution est son premier roman.

12:43 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'homme, le sucre et la révolution, nadia belkacemi | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

22/07/2019

"Ayez le courage de dire non" : Nicolas Hulot exhorte les députés à ne pas ratifier le Ceta

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À la veille du vote solennel à l'Assemblée nationale du Ceta, le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, Nicolas Hulot met la pression sur les députés. "Ayez le courage de dire non", lance le président d'honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme et ancien ministre de la Transition écologique et solidaire dans une tribune publiée lundi 22 juillet en exclusivité sur le site de franceinfo.

Le Ceta prévoit de supprimer notamment les droits de douanes sur 98% des produits échangés entre l'UE et le Canada. En France, il suscite de nombreuses réticences à droite comme à gauche, le texte a déjà donné lieu à de vifs débats entre les députés lors d'une première discussion mercredi 17 juillet.


Lettre ouverte aux députés

Demain chacun de vous aura plus de pouvoir que tous les ministres de l’écologie réunis. Demain chacun de vous sera libre de voter contre la ratification du Ceta et exiger ainsi la réouverture des négociations. Demain la voix forte d’un pouvoir législatif unanime pourra éclairer utilement un exécutif qui agit comme si ratifier le Ceta allait de soi.

Ayons collectivement l’honnêteté de dire que la réalité de cet accord est beaucoup plus complexe

Il était essentiel à l’origine de démontrer que les craintes de certains étaient non fondées. Mais reconnaissons que cela n’a jamais été possible. Le plan d’action, que j’ai moi-même endossé à l’automne 2017, n’a pas produit les résultats escomptés et les attentes légitimes n’ont pas été comblées. Nous avons échoué à apporter les garanties nécessaires sur le veto climatique, les farines animales, les nouveaux OGM, la sauvegarde du principe de précaution à l’européenne...

Nous avons échoué à réformer la politique commerciale européenne. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Sourde à nos attentes, l’Union européenne a préféré conclure rapidement des accords avec le Japon ou le Viêtnam et un accord catastrophique avec le Mercosur. Et délivrer des nouveaux mandats de négociation avec les États-Unis de Donald Trump, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sans faire plus de cas de nos alertes.

Des "premiers effets en matière de coopération alimentaire"

Pourtant ces accords commerciaux de nouvelle génération, le Ceta étant le premier d’entre eux, emportent toutes nos batailles et leurs conséquences dépassent largement nos frontières. Le gouvernement a dû finalement reconnaître que les normes qui s’appliquent sur le sol européen et celles qui s’appliquent à l’importation ne sont pas les mêmes en matière sanitaire et phytosanitaire. Ainsi, le Ceta produit déjà ses premiers effets concrets en matière de coopération réglementaire. Pour permettre l’accès au marché intérieur européen à des produits canadiens, la Commission Européenne a commencé à relever nos limites maximales de résidus (LMR) autorisées pour certaines substances et produits. En les multipliant par 10 par exemple pour la clothianidine, un pesticide néonicotinoïde interdit en Europe, utilisé au Canada sur les pommes de terre.

Le Parlement européen a bien fait une première objection mais la Commission n’a pas désarmé et compte revenir à la charge. De la même façon, elle se prépare à relever les LMR pour le 2,4-D, un herbicide entrant dans la composition de l’agent orange, considéré en France comme perturbateur endocrinien, et qui devrait en théorie être interdit en Europe suite à la définition adoptée en 2017.

La convergence vers le haut a du plomb dans l’aile. Il suffit de visionner les comptes rendus succincts des comités de suivi du Ceta pour constater que si le Canada est à l’offensive quant à la rigueur de nos normes, l’Union européenne ne montre aucune volonté de questionner l’utilisation par le Canada de 46 substances interdites en Europe.

Perturbateurs endocriniens

Le Canada ne fait lui pas mystère de ses intentions. S’il utilise déjà à son avantage les mécanismes peu transparents associés au Ceta, il n’a pas hésité non plus à s’allier au Brésil et aux États-Unis pour demander le 4 juillet devant l’OMC des comptes à l’Union européenne sur son application du principe de précaution quant aux perturbateurs endocriniens et autres substances cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR). Ce n’est pas nouveau. Déjà en 2016, le Canada avait fait pression avec succès sur la Commission européenne pour affaiblir sa proposition de définition des pesticides perturbateurs endocriniens. Car ce qui se joue est immense. Dans la continuité des actes précédents, l’Union européenne doit aujourd’hui faire évoluer sa doctrine de tolérance à l’importation pour aller vers une logique de tolérance zéro résidu pour les substances les plus dangereuses. Et c’est là tout l’enjeu car le marché européen est structurant pour de nombreux pays exportateurs.

Quand nous interdisons des substances dangereuses en France et a fortiori en Europe pour protéger la santé de nos populations, nous portons plus largement atteinte aux intérêts de BASF, Bayer-Monsanto, Syngenta, Dow Chemicals etc. qui, pour pouvoir vendre leurs pesticides, doivent garantir aux agriculteurs exportateurs brésiliens, américains ou canadiens que leurs produits pourront pénétrer le marché intérieur européen. Toujours prompts à défiler dans les ministères pour expliquer combien ils investissent, créent de l’emploi et pourraient le faire partout ailleurs, ce sont ces firmes qui font pression pour que l’Europe abandonne son approche unique au monde, qui considère que les substances les plus toxiques doivent être interdites sans autres considérations que leur danger intrinsèque.

Aujourd’hui, et je l’ai expérimenté, être ministre de l’écologie et vouloir faire respecter le principe de précaution est une lutte de tous les instantsNicolas Hulotà franceinfo

Quand tous les lobbys essayent déjà d’enfoncer la porte, pourquoi leur donner un bélier avec le Ceta ? Demain, ces firmes qui ont toutes des filiales au Canada pourront menacer de recourir directement à l’arbitrage. Mais alors pourquoi et pour qui ratifier le Ceta ? Pourquoi maintenant ? Pas pour notre santé, pas pour nos agriculteurs ni pour le climat, on l’aura compris.

Parce que les Canadiens sont nos amis ? S’ils le sont vraiment, pourquoi ne pas renégocier politiquement cet accord avec eux pour en supprimer les risques dispensables ? Ces accords de nouvelle génération sont loin du commerce comme facteur de concorde entre les peuples. Parce que quelques centièmes de points de croissance sont en jeu ? Parce que le commerce c’est important et qu’il faut être bon élève en Europe ? En réalité, au-delà des éléments de langage, qui sait vraiment pourquoi il faut ratifier absolument et maintenant le Ceta ?

Demain, comme le voudraient tant de Français, ayez le courage de dire non. Faisons enfin preuve de cohérence.

10:32 Publié dans Actualités, Connaissances, Entretiens, Planète, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hulot, ceta | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!